Les professionnels du Bâtiment n'ont
pas tardé à réagir aux annonces faites par François Fillon mercredi 24 août ( lire notre article ci-contre). Si elles ne sont pas mal reçues, ces annonces ne font toutefois pas le bonheur de tous.
Ainsi le secteur de l'immobilier est certes affecté par une réduction supplémentaire des avantages fiscaux pour les investisseurs achetant des logements neufs pour les louer et par la suppression de l'abattement sur les plus-values immobilières pour les résidences secondaires. Mais les organisations professionnelles ont toutefois réussi à sauvegarder au dernier moment les avantages du PTZ+, malgré son coût pour l'Etat (2,6 milliards en 2011), et une TVA à 5,5% pour les travaux d'entretien-rénovation.
Patrick Liébus, président de la Capeb, s'en est félicité dans un communiqué : "Notre message sur l'importance du maintien de la TVA à 5,5% pour les travaux d'entretien-restauration a été entendu car les pouvoirs publics ont compris que nous étions un secteur d'activité en croissance. Par contre, le coup de rabot supplémentaire sur le "Scellier" et les équipements de développement durable est un message contradictoire avec les ambitions du Grenelle de l'Environnement. Cela aura un impact sur l'activité et l'emploi" (déclaration à l'AFP).
Pour Didier Ridoret, président de FFB, c'est la modification du calcul de l'allégement sur les bas salaires qui ne passe pas. "La réintégration, dans ce calcul, des heures supplémentaires, qui en étaient exclues depuis 2007 est un très mauvais coup aux PME du bâtiment. Les PME du secteur vont être particulièrement touchées, car elles sont majoritairement restées à 39 heures", regrette le président de la FFB.
Pour Marc Pigeon, président de la Fédération des promoteurs immobiliers : "On tape sur le secteur du logement neuf qui est pourtant le moteur de l'activité. Cela sanctionne la production de bâtiments basse consommation (BBC) et maintient le soutien aux logements "passoires thermiques" dans l'ancien. Cela est un contre-sens avec la politique environnementale. Le gouvernement sous-estime le problème du logement car, moins de logements neufs, cela veut dire des loyers plus chers demain"
Source LE MONITEUR.FR
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