Le Grenelle de l’environnement a permis le développement de nombreux secteurs parmi lesquels les énergies renouvelables et le logement basse consommation. Reste une question : comment financer et assurer la compétitivité de cette croissance verte ? La ministre de l’Ecologie et du Développement durable avance trois solutions.
Avec le Grenelle de l’environnement, de nombreux secteurs se développent parmi lesquels les technologies propres, les énergies renouvelables, les transports durables, ou encore le logement moins consommateur d’énergie.
Pour assurer leur compétitivité, le gouvernement réfléchit au financement de cette croissance verte. C’est pourquoi Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, examine plusieurs solutions innovantes, évoquées dans un rapport du Conseil Economique pour le Développement durable*. «Le Grenelle de l’environnement est un programme de transformation de l’économie et de la société. Nous ne pouvons pas l’analyser avec les lunettes du passé» a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet. «Ce rapport montre l’importance qu’il y a, à concevoir de nouveaux outils d’évaluation économique qui permettent de démontrer la rentabilité des programmes de croissance verte, en y intégrant notamment le coût de l’inaction face aux enjeux environnementaux».
Trois nouvelles solutions de financement
Ainsi, le rapport propose l’instauration d’un prix écologique dont l’objectif est d’inciter le consommateur à acheter des produits ayant le plus faible impact sur l’environnement. Ce «prix écologique» doit être intégré dans le calcul de la rentabilité des investissements et doit permettre d’évaluer l’impact économique du Grenelle.
L’enquête encourage aussi la combinaison d’investissements publics et privés : «Il faut notamment inventer des dispositifs financiers de partage des risques permettant de mieux combiner financements privés et publics, et diriger l’épargne sur des produits de long terme», précise un communiqué du ministère.
Enfin, le rapport préconise le développement de l’investissement socialement responsable, plus particulièrement via les notations extra financières des entreprises et des fonds d’investissements. «A l’instar de l’affichage environnemental qui donne au consommateur le pouvoir de choisir des produits écologiques, l’ISR permet, en effet, aux actionnaires de devenir des investisseurs responsables du développement durable», conclut le communiqué.
* Le CEDD rassemble 25 économistes. Il est placé auprès du Commissariat général au développement durable.
Source Batiactu
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