D’abord, je pense à madame Rasse, à Laurence, François, Hélène qui a été si proche de son grand père ; et à James et Peter.
Madame Rasse va devoir s’habituer à la solitude. Je souhaite qu’avec la sollicitude de ses enfants ; ses petits enfants, et ses amis proches, elle retrouve quelques bonheurs, pour atténuer le poids du souvenir de plus de 60 années de vie, auprès d’un mari omniprésent.
Ensuite, je voudrais dire, que se ferme aujourd’hui le livre de la grande histoire de l’aventure de Ceric, qui a été l’essentiel de sa vie professionnelle.
Avec tous les collaborateurs qui ont participés, avec compétence et acharnement, s’est développé une société spécifique, dont le rayonnement s’est installé dans le monde entier. Ensemble, nous avons vécu les succès, et quelques fois aussi les échecs. Michel Rasse, était le point d’appui, le point de stabilisation, mais toujours conquerrant. Une image que l’on gardera de lui, rue du Fb St Honoré, c’est sa promenade tranquille du matin dans les couloirs, et le bonheur qu’il avait à discuter, avec les uns et les autres, à écouter, à critiquer, à conseiller, C’est comme ça que se sont écoulées cinquante années de vie professionnelle.
Mais sa retraite a été gâchée par le mauvais déroulement de la reprise de la société en 2006. Notre société Ceric a été disloquée.
La mise en chômage de 600 à 700 collaborateurs, dont la défense a été très mal assurée, et son impuissance à agir, ont participé au stress et à ses conséquences, dans les derniers moments de sa vie.
Mais tous, nous garderons le souvenir de son engagement d’entrepreneur, de la solidité de sa parole, de son estime pour tous ceux qui ont travaillé avec lui, tant dans l’entreprise, que chez nos partenaires, de l’immense respect qu’il portait aux clients de Ceric, et du souci qu’il avait de remplir notre mission auprès d’eux.
C’était Monsieur Rasse.
Je ne veux pas terminer mon intervention, sans dire à tous ceux qui sont venus ici, pour marquer le respect que nous lui portions tous, combien leur présence est importante, pour toute sa famille, et aussi pour moi, son compagnon, son partenaire complémentaire de tous les jours, et de tous ses engagements.
Je veux d’abord, à coté de sa famille et de ses amis, dire combien tous les collaborateurs de Ceric et moi-même, sommes touchés de la présence des amis de Ceric, et qui aussi s’intègrent dans toute cette aventure. Nous devons les remercier d’être venus, c’est la preuve de leur amitié .J’associe aussi tous les multiples messages de ceux qui n’ont pas pu être là, et qui ont voulu exprimer leur estime de lui.
Je suis sûr que madame Rasse et ses enfants, apprécient la présence de beaucoup de collaborateurs de Ceric, avec lesquels elle a du souvent partager l’existence, avec beaucoup de sacrifices : les anciens qui ont fait un grand bout de chemin avec nous, et tous les plus jeunes, engagés dans une nouvelle aventure, dont les chemins ont encore besoin de se dégager.
Dans notre religion catholique, on prône beaucoup la charité, je voudrais ajouter un mot essentiel, que nous avons toujours respecté : la SOLIDARITE. Je crois que Michel Rasse était d’accord avec moi.
Adieu, monsieur RASSE.
Source La Tribune par Jean Merienne le 09 Avril 2010
Madame Rasse va devoir s’habituer à la solitude. Je souhaite qu’avec la sollicitude de ses enfants ; ses petits enfants, et ses amis proches, elle retrouve quelques bonheurs, pour atténuer le poids du souvenir de plus de 60 années de vie, auprès d’un mari omniprésent.
Ensuite, je voudrais dire, que se ferme aujourd’hui le livre de la grande histoire de l’aventure de Ceric, qui a été l’essentiel de sa vie professionnelle.
Avec tous les collaborateurs qui ont participés, avec compétence et acharnement, s’est développé une société spécifique, dont le rayonnement s’est installé dans le monde entier. Ensemble, nous avons vécu les succès, et quelques fois aussi les échecs. Michel Rasse, était le point d’appui, le point de stabilisation, mais toujours conquerrant. Une image que l’on gardera de lui, rue du Fb St Honoré, c’est sa promenade tranquille du matin dans les couloirs, et le bonheur qu’il avait à discuter, avec les uns et les autres, à écouter, à critiquer, à conseiller, C’est comme ça que se sont écoulées cinquante années de vie professionnelle.
Mais sa retraite a été gâchée par le mauvais déroulement de la reprise de la société en 2006. Notre société Ceric a été disloquée.
La mise en chômage de 600 à 700 collaborateurs, dont la défense a été très mal assurée, et son impuissance à agir, ont participé au stress et à ses conséquences, dans les derniers moments de sa vie.
Mais tous, nous garderons le souvenir de son engagement d’entrepreneur, de la solidité de sa parole, de son estime pour tous ceux qui ont travaillé avec lui, tant dans l’entreprise, que chez nos partenaires, de l’immense respect qu’il portait aux clients de Ceric, et du souci qu’il avait de remplir notre mission auprès d’eux.
C’était Monsieur Rasse.
Je ne veux pas terminer mon intervention, sans dire à tous ceux qui sont venus ici, pour marquer le respect que nous lui portions tous, combien leur présence est importante, pour toute sa famille, et aussi pour moi, son compagnon, son partenaire complémentaire de tous les jours, et de tous ses engagements.
Je veux d’abord, à coté de sa famille et de ses amis, dire combien tous les collaborateurs de Ceric et moi-même, sommes touchés de la présence des amis de Ceric, et qui aussi s’intègrent dans toute cette aventure. Nous devons les remercier d’être venus, c’est la preuve de leur amitié .J’associe aussi tous les multiples messages de ceux qui n’ont pas pu être là, et qui ont voulu exprimer leur estime de lui.
Je suis sûr que madame Rasse et ses enfants, apprécient la présence de beaucoup de collaborateurs de Ceric, avec lesquels elle a du souvent partager l’existence, avec beaucoup de sacrifices : les anciens qui ont fait un grand bout de chemin avec nous, et tous les plus jeunes, engagés dans une nouvelle aventure, dont les chemins ont encore besoin de se dégager.
Dans notre religion catholique, on prône beaucoup la charité, je voudrais ajouter un mot essentiel, que nous avons toujours respecté : la SOLIDARITE. Je crois que Michel Rasse était d’accord avec moi.
Adieu, monsieur RASSE.
Source La Tribune par Jean Merienne le 09 Avril 2010
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