Le groupe autrichien numéro un mondial de la brique, a annoncé mardi 18 août une perte nette de 204 millions d'euros lors du premier semestre 2009 contre un bénéfice de 98,6 millions un an plus tôt, en raison de la crise dans la construction.
Pour faire face à cette évolution négative, le groupe a engagé une vaste restructuration et a déjà fermé 18 usines lors du premier semestre supprimant un millier d'emplois, une opération qui a coûté 59 millions d'euros. L'an dernier déjà le fabriquant de matériaux de construction avait dû fermer 27 de ses 245 sites de production.
Au 30 juin le groupe comptait encore 13.104 employés dans plus d'une vingtaine de pays.
Face à la dégradation de la situation dans le secteur de la construction de logements, "nous avons lancé un programme de restructuration avec réductions des capacités de production, des coûts fixes et limitations des investissements à un niveau minimum", a annoncé le nouveau PDG Heimo Scheuch, qui a pris ses fonctions le 1er août.
Pour l'ensemble de l'année, Wienerberger prévoit ainsi de fermer au total 26 usines, contre 20 initialement prévues, ce qui devrait entraîner un surcoût estimé à 100 millions d'euros sur l'année.
Les analystes avaient tablé sur des pertes moins importantes mais sur un résultat opérationnel dans le rouge.
Le chiffre d'affaires du groupe a reculé de 29% pendant la période sous revue à 898,1 millions d'euros contre 1,263 milliard au premier semestre 2008.
"Les résultats du premier semestre ont été le résultat du recul plus fort qu'attendu des construction de logements en Europe et en Amérique du Nord, conséquence de la crise économique et financière mondiale", selon Wienerberger soulignant le manque de financement pour les candidats à la construction.
Au premier semestre, le recul des constructions de logements a surtout été constaté en Grande-Bretagne et en Allemagne alors qu'aux Etats-Unis les niveaux déjà très bas de lancement de nouveaux chantiers ont encore reculé davantage.
Pour l'ensemble de 2008, Wienerberger a enregistré un bénéfice de 103,3 millions d'euros, en recul de 65% par rapport à 2007.
Source LeMoniteur.fr
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