Les manœuvres de Wendel

Wendel met Saint-Gobain sous pression. « Non content d'être devenu en un peu plus d'un mois le premier actionnaire de cette citadelle du CAC 40, le holding familial d'Ernest-Antoine Seillière a annoncé hier en détenir 15,5 % du capital » constate Le Figaro. Si « officiellement le fonds dément être à la recherche d'un partenaire avec lequel s'allier pour monter encore, souligne La Tribune, il s'agit pour certains proches du dossier d'une stratégie à la Bolloré de prise de contrôle rampante ». Le producteur et transformateur de matériaux fourbit donc ses armes pour contre-attaquer : « des contacts ont récemment été noués par Saint-Gobain avec le groupe Lafarge en vue d'étudier une fusion (...) Mais, aux yeux de Lafarge en tout cas, leurs activités et leurs clientèles ne sont complémentaires qu'au premier coup d'œil. Albert Frère et le fils de son associé Paul Desmarais ont également coupé court aux approches (...) Saint-Gobain reste donc en face à face avec Wendel », conclut Le Figaro.