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26/11/2018

Wienerberger va racheter plus d'un million de ses propres actions

Le conseil d'administration du plus grand fabricant de briques du monde, Wienerberger, a décidé de racheter ses propres actions. Le volume devrait correspondre à 1% du capital social.

De lundi 26 novembre 2018 au 31 janvier 2019, le conseil d'administration de Wienerberger, le plus grand groupe de briques au monde, a décidé de racheter jusqu'à 1 175 268 actions ordinaires au porteur à un prix compris entre 1 et 44,12 euros par action. Le volume correspond à 1% du capital social, a indiqué la société.

L'autorisation de racheter les actions ordinaires au porteur de la Société à un prix du marché via la Bourse de Vienne a eu lieu lors de l'assemblée générale annuelle de cette année, le 14 juin. Le rachat d’actions est réalisé par Exane BNP Paribas.

Source Industriemagazin

Wienerberger explore l'avenir de la construction

Accord de partenariat mondial avec l'australien Fastbrick Robotics Limited.
Le groupe Wienerberger travaille depuis plusieurs semaines avec Fastbrick Robotics Limited (FBR), société cotée à la bourse australienne. FBR est spécialisé dans le développement de robots de construction pour la maçonnerie. Le partenariat vise à développer, tester et produire des briques spécialement optimisées pour le robot de construction Hadrian X de Fastbrick. Celles-ci seront ensuite testées dans le cadre d'un projet pilote en Europe et, si elles aboutissent, introduites avec Hadrian X sur les marchés de Wienerberger.

Hadrian X est en cours de test
Le robot de construction Hadrian X a été développé pour les travaux extérieurs et utilise une technologie de stabilisation spéciale développée par Fastbrick (Dynamic Stabilization Technology - DST). Cela permet à Hadrian X de mesurer et d’équilibrer les mouvements causés par le vent, les vibrations ou les mouvements alternés en temps réel. De cette manière, il peut construire des bâtiments résidentiels entièrement automatisés avec la plus haute précision et qualité tout en optimisant l'utilisation des matériaux. L’assemblage du premier Hadrian X s’est achevé à l’été 2018. Actuellement, le premier appareil est en phase de test et de mise en service.

Avant tout, la première phase de la coopération à plusieurs niveaux implique un échange d’informations intensif entre les deux partenaires afin de développer des solutions de briques optimisées pour le robot de construction Hadrian X. De même, les modèles commerciaux possibles pour Wienerberger et Fastbrick dans des marchés sélectionnés seront analysés et un projet pilote préparé en Europe.

"Cette coopération constitue une étape supplémentaire dans notre stratégie consistant à offrir à nos clients des produits, des services et des solutions innovants", a déclaré Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger. "Avec Fastbrick, nous souhaitons développer des solutions basées sur la technologie pionnière d'Hadrian X qui rendront l'espace de vie plus rapide et plus abordable."

Changement de sujet: rachat d'actions prévu
Wienerberger a récemment décidé du rachat d'environ 1% du capital. Sur la base de l'autorisation donnée lors de la 149e Assemblée générale ordinaire du 14 juin 2018 en vertu du § 65 alinéa 1 n ° 8 de la loi allemande sur les sociétés par actions et publiée le 14 juin 2018 via un système de diffusion d'informations à commande électronique, le Conseil de direction de l'AG a décidé 26,11. jusqu'au 31.1.2019 pour acquérir ses propres actions ordinaires au porteur au prix du marché via la bourse de Vienne.

Au total, 1 175 268 actions, soit 1% du capital, peuvent être rachetées à un prix compris entre 1 et 44,12 € par action. En outre, il a été décidé de recouvrer la totalité des actions acquises lors de ce rachat conformément à la résolution de l'assemblée des actionnaires du 14 juin 2018 suivant la réalisation du programme de rachat.

Source M News

25/11/2018

A Miami, jeux de losanges pour des commerces

GÉOMÉTRIQUE. C'est un atelier d'architecture français qui a été chargé de la réalisation de ce bâtiment de commerces, situé dans un quartier huppé de la ville de Miami (Floride, États-Unis). Découverte.
Un bâtiment neuf de commerces au sein d'un quartier spécialisé dans l'univers du luxe. C'est la mission à laquelle ont dû faire face les équipes de l'atelier d'architecture français Tolila + Gilliland. L'opération a eu lieu à Miami, dans le quartier Design district. Pour trouver les contours et les couleurs de ce nouveau bâtiment, la maîtrise d'œuvre est partie de "l'analyse des éléments contextuels comme l'architecture traditionnelle de Floride, l'histoire art déco de Miami, les couleurs des cabines de plage, les végétaux et les minéraux de la région", nous informe un dossier de presse. "Beaucoup de ces éléments sont liés au climat particulier local, chaud et humide."

Pour la façade, Tolila + Gilliland optent pour l'idée de "répéter un motif en losange", visant "à donner du relief à cette façade pour avoir une variation de sa perception suivant les heures de la journée et les ombres correspondantes".

Complexité géométrique et chromatique
"Nous cherchons des géométries pour quelques briques, puis finalement une seule brique en 3D qui permette par différentes combinaisons d'assemblage et de rotation d'arriver à une diversité importante de texture de la peau de façade. En ajoutant des couleurs différentes à cette brique losange, nous arrivons à traduire la complexité géométrique et chromatique de départ", peut-on lire dans un dossier de presse.

Un matériau naturel et texturé
"La structure du bâtiment en acier avec remplissage en maçonnerie permet un large choix de technique de façade. Nous pensons alors à la terre cuite émaillée, qui a l'avantage d'être un matériau naturel, texturé, vivant sous la lumière, et qui peut se recycler facilement", précisent les architectes.

Des boîtes agglomérées
"Le bâtiment abrite huit commerces différents, quatre au rez-de-chaussée et quatre à l'étage", détaillent les architectes. "La volumétrie générale se décompose en boites agglomérées qui permettent d'identifier indépendamment chacun des commerces, tout en gardant une unité d'ensemble. La volumétrie est pensée pour s'adapter aux différents parcours, depuis la place piétonne, par les escalators extérieurs et les escaliers intérieurs, jusqu'aux passerelles et terrasses du premier étage."

Un travail transdisciplinaire
"Les couleurs finales choisies sont également liées à la matière elle-même et aux possibilités de teinte du matériau par des pigments. Le projet final est le résultat perceptible, dans la structure de sa façade, d'un processus de conception itératif et transdisciplinaire."

Nouveau quartier du Design District
"Les objectifs architecturaux que nous nous sommes fixés sont de trois ordres :
- développer les différents usages des lieux, extérieurs et intérieurs, favoriser l'appropriation par les usagers, permettre à chacun "d'habiter" l'architecture à sa façon, anticiper des changements d'usage ou de destination ;
- Associer un travail géométrique rigoureux et économe à un travail d'ornementation évocateur, utiliser les motifs à plusieurs
échelles, offrir une dimension narrative possible, permettre différentes significations ;
- Mettre les matériaux au centre des choix architecturaux, convoquer les cinq sens, oser une sensualité de la matière, offrir une perception sensible."

70.000 pièces de briques de terre cuite
"Plus de 70.000 pièces de briques de terre cuite émaillées ont ainsi été posées à la main avec la participation des Compagnons", précisent les architectes.

Fiche technique:
Lieu : Paradise Plaza, Miami, Florida 33.137, USA
Programme : ensemble neuf de commerces en R+1
Client : Miami Design District Associates
Architecte de conception et suivi architectural : Tolila+Gilliland, 35 rue Vergniaud 75013 Paris
Équipe de maîtrise d'œuvre : SB architects (architecte local de chantier), Speirs+Major (éclairagiste)
Entreprises de construction : Coastal construction
Surface brute : 2.000 m²
Budget de construction : 4.000.000 US dollars

Source Batiactu

24/11/2018

Francis Lahaye, brickostampaphile

Ce collectionneur de briques estampillées expose toute la semaine une partie de sa collection au château de Genève à Moncoutant.

Francis Lahaye collectionne des briques estampillées depuis sa retraite (un an et demi). La collection de plus de 700 briques de ce Moncoutantais a démarré lors d’une simple promenade.
« J’ai trouvé une brique avec une estampille portant le nom de Touchard à Moncoutant », se souvient le brickostampaphile. « J’ai cherché à me documenter sur le site du patrimoine Poitou-Charentes où l’on dénombrait trente briqueteries artisanales en Deux-Sèvres aux XIXe et XXe siècles. Je me suis mis à chercher autour de chez nous. J’ai rapidement retrouvé la trace des briqueteries du Moncoutantais avec des noms connus (Touchard, Fradin, Billaud, Mottard) et bien d’autres encore. »
“ Eviter que ce patrimoine soit broyé en poussière ”

Francis en a ensuite parlé autour de lui et le bouche à oreille a payé. Les rencontres ont été riches, nombreuses et intéressantes, comme chez les frères Billeau à la Coulaisière de Pugny. « Ma profession m’avait permis de rencontrer de nombreux artisans du bâtiment. Mes anciens clients sont devenus mes fournisseurs. J’ai aussi rencontré quelques passionnés comme moi. »

Francis est un collectionneur et très soucieux du patrimoine et de la nature. Il aime transmettre aux générations un savoir, une culture. « Je me considère comme un collectionneur sauveteur, chargé d’éviter que tout ce patrimoine soit broyé en poussière. Car alors l’histoire du travail de nos aïeux serait finie. »
Sa collection est minutieusement rangée sur des étagères, chez lui. « Ces briques proviennent de 45 départements français et j’en ai récupéré aussi de l’étranger. » Il en a déjà exposé une partie dans les vitrines au village de Pescalis, au salon de Moncoutant, au château de Genève et à la Fête du pain à Gourgé. « J’aimerais qu’une collectivité s’y intéresse pour la montrer au public. J’ai d’ailleurs fait part de mon initiative par mail à toutes les communes du département. Sans réponse à ce jour. »
Renseignements : http://briquesdantan.blogspot.fr. Contact : 06.87.18.72.38.

Source La Nouvelle République

23/11/2018

Changement à la tête de Refratechnik Ceramics GmbH

À compter du 15 octobre 2018, Klaus-Martin Meier, directeur général de Refratechnik Ceramics depuis 2014, en a confié la gestion au Dr Christoph Beyer et au Dr Rainer Gaebel. En tant que nouveaux directeurs généraux de Refratechnik Ceramics GmbH, MM. Beyer et Gaebel sont également responsables du site de la société Refratechnik Hungária Kft., Sátoraljaújhely, en Hongrie.


Le Dr. Christoph Beyer apporte une expérience précieuse dans les domaines de la technologie de combustion et de la technologie à haute température dans la construction de fours industriels, qu'il a acquise au cours de ses 15 années chez Thyssen Krupp.


Dr Rainer Gaebel est également directeur général de Refratechnik Holding. Il soutiendra le Dr. Beyer grâce à la riche expérience du groupe Refratechnik dans ses tâches de direction.


La nouvelle direction a pour priorité de renforcer la position de Refratechnik Ceramics en tant que fournisseur mondial de systèmes réfractaires innovants grâce à des investissements novateurs et à une optimisation ciblée des processus.

Source Ziegelindustrie International

22/11/2018

Julien Blanchard : le Vendéen ambassadeur du "ciment" vert

Quand la recherche scientifique rencontre l’audace industrielle vendéenne, cela donne une pépite qui va révolutionner la construction. Cette révolution c’est celle des ciments bas-carbone, incarné par un jeune et motivé chef d’entreprise dont nous dressons le portrait aujourd’hui : Julien Blanchard.

Chef d’entreprise à 25 ans, il reprend les terres cuites Gillaizeau de Chaillé-sous-les-Ormeaux et promeut de nouveaux débouchés à l’argile vendéenne des bords de l’Yon sous la marque Argilus. En 2014, c’est la rencontre clé de l’ingénieur chimiste David Hoffmann débouchant sur le dépôt de brevets puis la naissance d’une nouvelle société productrice de ciment baptisée David Hoffmann Green Cement Technologies accompagnée de sa première usine de production désormais sortie de terre à Bournezeau.

Source RCF Radio

Tesla dévoile l'intérieur de Gigafactory 2 avec des images de production de tuiles solaires

Tesla augmente sa production de l'usine Gigafactory 2, où elle fabrique ses tuiles solaires et où Panasonic fabrique des panneaux solaires exclusifs pour la société.

A présent, ils publient de nouvelles images rares de l'intérieur de l'usine.

Gigafactory 2 est une installation de 1,2 million de pieds carrés située à Buffalo, dans l’État de New York.

Tesla a hérité de l'usine grâce à l'acquisition de SolarCity.

L’entreprise solaire a elle-même hérité de la mise en service d’un module de démarrage mis au point par le fabricant, qui visait à produire la nouvelle technologie de panneaux solaires qu’elle a développée.

Lorsque Tesla a acquis la société, les plans ont été modifiés. Ils ont conclu un autre accord de fabrication avec Panasonic afin d’accélérer la production de produits solaires à l’usine.

Ils ont appelé l’usine Gigafactory 2 parce qu’ils ont pour objectif de produire plus de 1 gigawatt de produits solaires à l’usine, ce qui se trouve également dans le cadre d’un contrat similaire à celui de Gigafactory 1, où Tesla et Panasonic fabriquent des batteries.

Panasonic a investi dans la production de cellules solaires chez Gigafactory 2 et Tesla a accepté d’acheter ces cellules pour y placer les tuiles solaires qu’elle fabrique elle-même sur place. Panasonic produit également séparément des modules solaires chez Gigafactory 2 pour l’activité de rénovation solaire de Tesla.

Ces derniers ont récemment augmenté leur production et nous avons récemment annoncé que Tesla Energy utilisait désormais principalement ses propres panneaux solaires «Tesla» fabriqués par Panasonic chez Gigafactory 2.

Tesla a maintenant confirmé qu'entre eux et Panasonic, ils employaient plus de 800 personnes dans l'usine et qu'ils envisageaient d'accroître considérablement les effectifs dans les mois à venir pour soutenir une rampe de production.

Tesla a ajouté que, en plus de la production de modules solaires, ils atteindraient la production en volume de tuiles solaires l'année prochaine.

Ils ont invité les médias locaux à visiter Gigafactory 2 et ont publié une tonne de nouvelles images, y compris des images rares de la production de tuiles de toit solaires.

Source Electrik par Frederic Lambert

21/11/2018

Fabriquer des briques à partir d'urine, c'est possible

Une équipe de chercheurs sud-africains a mis au point une technique pour fabriquer des brique à partir d'un mélange d'urine et de sable.

Suzanne Lambert, Dyllon Randall and Vukheta Mukhari, les créateurs de la première brique fabriquée à partir d'urine humaine.
Un jour, au lieu de partir bêtement dans les toilettes, votre urine pourra vous aider à construire votre maison: ce sera bien plus écologique et, rassurez-vous, ça ne sentira pas mauvais. Des briques fabriquées à partir d'urine humaine, voilà la dernière trouvaille de chercheurs sud-africains de l'Université du Cap travaillant sur des matériaux de construction durables et moins nuisibles pour l'environnement. Ces "bio-briques"pourraient utilement remplacer les habituelles briques en terre cuite ou béton, espèrent-ils.

En utilisant une technique inspirée de la formation naturelle des coquillages, ces chercheurs - deux étudiants et un professeur - ont réussi à "faire pousser" des prototypes de ces briques d'un nouveau genre. Cela a pris six à huit jours. Une étude de faisabilité avait été lancée l'an dernier, grâce à une bourse du Conseil de recherches sur l'eau, un organisme gouvernemental sud-africain, en utilisant au départ de l'urine synthétique, puis de l'urine humaine.

"J'ai toujours été curieux de savoir pourquoi nous n'utilisions pas l'urine comme cela", explique à l'AFP Dyllon Randall, le professeur qui a supervisé l'un des deux étudiants. "La réponse est simplement: oui, c'est possible", ajoute-t-il. "En fait, nous avons fabriqué la première bio-brique à partir d'urine véritable. Ce processus est étonnant parce qu'en gros nous avons juste fait pousser des briques à température ambiante", s'amuse-t-il.

Les chercheurs ont pu produire cette "bio-brique" au bout d'un an, en laboratoire. Mélangeant de l'urine, du sable et des bactéries, ils se sont servis d'un processus naturel - la précipitation microbienne de carbonate - pour fabriquer leur brique. La recherche en est encore à ses balbutiements. Pour parvenir à fabriquer une brique, il faut actuellement jusqu'à 30 litres d'urine. La matière première est récupérée grâce à un urinoir spécial réservé aux étudiants masculins de l'université.

Les trois premières briques ainsi réalisées à ce jour sont exposées. Des blocs gris d'apparence et de poids semblables à des briques habituelles. Le matériau ressemble en tous points à du calcaire. Suzanne Lambert, étudiante en génie civil membre de l'équipe de recherche, admire la manière dont ont été copiés des "processus naturels". "Ce procédé imite la façon dont le corail se forme et les processus naturels de production de ciment", observe-t-elle.

Pas d'émissions de CO2
Les briques habituelles sont fabriquées dans des fours où elles sont cuites à 1.400 °C un procédé qui provoque d'importantes émissions de dioxyde de carbone. Les "bio-briques", elles, sont "cultivées" dans du sable où sont semées des bactéries pour produire une enzyme appelée uréase. Celle-ci réagit avec l'urée présente dans l'urine pour produire un composé semblable à du ciment qui s'associe avec le sable. Le produit ainsi obtenu peut être moulé et séché à température ambiante, sans four ni émissions de gaz à effet de serre. "Nous utilisons l'urine, habituellement considérée comme un déchet, au sein d'un processus entièrement durable", souligne M. Randall.

Et pour ceux qui s'inquiéteraient d'avoir des murs qui sentent mauvais, l'odeur ammoniaquée qu'engendre l'urine humaine se dissipe en quelques jours de séchage des briques. La résistance du matériau peut être ajustée aux besoins spécifiques d'une construction, souligne Vukheta Mukhari, l'autre étudiant qui a participé à la recherche. Les "bio-briques" produites jusqu'à présent se révèlent "aussi solides que des briques couramment sur le marché". Des "bio-briques" sont déjà fabriquées aux États-Unis, mais à partir d'urine de synthèse. Celles produites en Afrique du Sud sont les premières à utiliser de l'urine humaine.

Le prix de ce matériau innovant se révélera déterminant pour savoir s'il pourra concurrencer les briques classiques. Mais aujourd'hui, il est trop tôt pour en avoir une idée. "Nous sommes très loin d'une véritable commercialisation", avertit M. Randall, en estimant que le procédé de fabrication peut être amélioré. "Actuellement nous avons besoin de 20 à 30 litres pour créer une brique de taille standard. Cela paraît effectivement beaucoup, mais l'urine est constituée d'eau à environ 90%", rappelle-t-il. "Nous cherchons comment réduire le volume d'urine nécessaire pour faire une brique et je suis sûr que d'ici quelques années nous aurons de bien meilleurs résultats."

Source Sciences et Avenir 

Solarwatt: Le module solaire intégré au toit Easyin remporte le German Design Award 2019

Le Conseil allemand du design décerne à Solarwatt le German Design Award 2019 pour son module solaire intégré dans le toit, Easyin. Le module verre-verre, qui remplace les tuiles de toit ordinaires, a été nommé gagnant du prix dans la catégorie «Excellent produit». La cérémonie de remise des prix aura lieu le 8 février 2019 dans le cadre du salon Ambiente à Francfort. Le German Design Award est attribué depuis 2012.

"En tant que fabricant haut de gamme, nous souhaitons proposer à nos clients plus que des produits techniquement sophistiqués, en termes de conception par exemple. De plus en plus de propriétaires se concentrent sur quelque chose de spécial et accordent une importance croissante à l'esthétique ", a déclaré Detlef Neuhaus, PDG de Solarwatt, ravi.

Prestation supplémentaire spéciale
Le module solaire intégré au toit Easyin a convaincu le jury non seulement par sa conception, mais aussi par sa valeur ajoutée particulière qui a joué un rôle dans la décision. Si vous envisagez de rénover une nouvelle maison ou une toiture, Easyin constitue une alternative économique à un système solaire sur toiture. Les modules sont montés directement sur les lattes de toit à la place de la toiture traditionnelle. Pour cette surface de toit, aucune tuile de toit ne doit être achetée. En outre, ses modules Solarwatt intégrés à la toiture sont non seulement esthétiques, mais également très durables et génèrent de manière fiable une énergie solaire propre pendant de nombreuses décennies, déclare M. Neuhaus.

Variante verre-verre très robuste
Les tuiles solaires de la taille d'un module solaire standard sont fabriquées depuis 2011 et, depuis 2017, dans la version éprouvée en verre et verre extrêmement robuste. En tant que toiture générant de l'énergie, elles complètent le portefeuille de produits des installateurs électriques et des couvreurs qui souhaitent répondre aux besoins spécifiques de leurs clients.

Deuxième prix d'affilée pour Solarwatt
Pour la deuxième fois, le conseil allemand de la conception attribue une solution au fournisseur de systèmes photovoltaïques de Dresde: le stockage de batteries Solarwatt My Reserve a déjà été récompensé par le prix allemand de l'innovation 2018 en juin (voir le site ee-news.ch du 8.6.2018 >>).

Source EE News

20/11/2018

En Ariège, le marathon judiciaire d’un fabricant de tuiles et de briques

Jean-Christophe Valdebouze, fabricant de tuiles et de briques en Ariège, tente depuis cinq ans d'obtenir le remboursement de ses factures exorbitantes par son fournisseur et gestionnaire de gaz, une ancienne filiale de Total. Récit d'un combat kafkaïen.

Jean-Christophe Valdebouze est un homme en colère. Ce patron de PME familiale s'oppose depuis de longues années à son gestionnaire de réseau de transport de gaz, TIGF et à son fournisseur de gaz, Tegaz, filiales de Total. Dirigeant d’une fabrique de tuiles et briques en terre cuite basée dans la petite ville de Saverdun, en Ariège, il a constaté avec effroi l’augmentation exponentielle de ses consommations entre 1994 et 2015. Ne pouvant plus payer ses factures, il a été obligé de placer son entreprise en redressement judiciaire en janvier 2015. Pour lui, la privatisation des infrastructures a eu des conséquences fâcheuses. Elle aurait provoqué un mauvais entretien de son gazoduc Capens-Pamiers et des problèmes de mesures de ses consommations, voire même des fuites ! Depuis cinq ans, il s’est lancé dans un marathon judiciaire qu’il espère bien gagner.

Les problèmes commencent avec la privatisation

Pour mieux comprendre ce conflit, il faut remonter aux années 1990. Après la victoire de la droite aux élections législatives de 1993, François Mitterrand nomme le très libéral Edouard Balladur au poste de premier ministre. La France va alors connaître une grande vague de privatisations. Le 1er janvier 1994, la société nationale Elf Aquitaine est privatisée ainsi que sa filiale, la Société nationale de gaz du Sud-Ouest (GNSO). Rebaptisé GSO (Gaz du Sud-Ouest) elle devient une filiale du nouveau groupe TotalFinaElf. GSO ne deviendra propriétaire du gazoduc qu’en 2002.

Source Mediacités

Emmanuel DOUILLET, Directeur Commercial d’EDILIANS, le nouveau nom d’IMERYS Toiture

Emmanuel DOUILLET est nommé au poste de Directeur Commercial de la nouvelle société EDILIANS, anciennement IMERYS Toiture.
Emmanuel DOUILLET, 54 ans, bénéficie d’une solide expérience commerciale de près de 30 ans dans le secteur du bâtiment et plus particulièrement dans l’enveloppe du bâtiment :
• Isolation : Knauf Insulation, fabricant de matériaux d’isolation, Directeur des Ventes France Est.
• Accessoires de toiture : KLOBER, filiale de Monier, Directeur des ventes EUROPE de l’OUEST.
• Accessoires de toiture et murs : Président de la société COVEO.

Emmanuel DOUILLET a rejoint EDILIANS lors du rachat de sa société fin 2015. Depuis il occupait un poste orienté sur la stratégie des nouveaux marchés.
« La complémentarité de mon appétence pour le commerce et de mon expertise dans l’enveloppe du bâtiment rentre parfaitement dans la stratégie mise en place avec la nouvelle entité EDILIANS » souligne Emmanuel DOUILLET.

Au sein d’EDILIANS, il aura pour mission de soutenir les orientations stratégiques de la nouvelle entité dont l’un des axes majeurs repose sur la poursuite du développement d’offres globales au travers des solutions de toiture, façades et éco-habitat (solaire, isolation…).
Cette nomination illustre à la fois l’importance que la société a toujours attaché à l’ensemble de ses collaborateurs en fidélisant et favorisant la promotion interne et les valeurs portées par la nouvelle  entité EDILIANS ; l’édification de l’alliance des savoir-faire, des métiers et des hommes.

Source Edilians

19/11/2018

9ème édition des Terroirs de TERREAL

L’entreprise RBI à Verneuil-sur-Seine (78) reçoit le prix Technique pour la rénovation de 270 m2 de toiture d’un ancien corps de ferme


La 9ème cérémonie des « Terroirs de TERREAL » organisée par TERREAL, acteur incontournable du marché des tuiles de patrimoine en France, s’est tenue
le 8 novembre dernier à la Cité du Vin à Bordeaux. Véritable temps fort pour la sauvegarde de l’héritage architectural français, le concours a mis à l’honneur sept professionnels de la couverture et leurs réalisations.

Le jury a décerné un prix spécial à l’entreprise RBI pour la rénovation du toit de cet ancien corps de ferme à usage d’habitation construit au début du XXe siècle.

C’est l’un des ouvrages les plus techniques de l’édition 2018 du concours, avec notamment un travail remarquable de panachage composé de 5 couleurs disponibles sur la tuile Monument Historique Pompadour.

L’habillage des rives en ardoises ainsi que la mise en œuvre d’une gouttière cuivre permettent une parfaite intégration de l’ouvrage dans son environnement.

Autre point d’excellence technique souligné par le jury : la réalisation parfaite de deux noues ouvertes ainsi que les belles finitions sur le faîtage scellé avec crêtes et embarrures.

Les Terroirs de TERREAL, un concours pour mettre en valeur le patrimoine architectural français

Attribués par un jury de professionnels du Patrimoine, selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique et le respect du patrimoine architectural local, les prix Terroirs de TERREAL s’inscrivent dans une volonté constante de valoriser les travaux de réhabilitation des toits patrimoniaux de nos régions et les professionnels qui les réalisent.

Le concours Terroirs de TERREAL s’inscrit dans la démarche du Groupe de développement de produits dédiés à la rénovation dans le respect des traditions architecturales de chaque région, tels que les gammes de tuiles Pommard (déclinaisons multiples), Bastide (Sud-Ouest et Périgord) ou encore Canalaverou (côte Atlantique). Il fait aussi écho à l’engagement RSE du Groupe qui consiste notamment à accompagner les communautés et les territoires à travers la protection de la ruralité et de l’identité de nos régions. Ainsi, avec ses tuiles de tradition et l’expertise des couvreurs, TERREAL contribue à la sauvegarde de la richesse de notre patrimoine.

TERREAL récompense sept professionnels de la couverture pour leurs travaux de préservation du patrimoine français: 

  • L’entreprise Dulery et Fils reçoit le prix Patrimoine Rural pour la rénovation d’une ancienne écurie en Haute-Vienne (87)
  • L’entreprise Brière Couverture reçoit le prix Patrimoine Historique pour la rénovation de la toiture du prieuré de l’ancienne Abbaye Sainte-Radegonde (44)
  • L’entreprise Jérôme Ragot récompensée du prix Maison Paysanne pour la rénovation de la toiture d’une ancienne seigneurie dans la Sarthe (72)
  • L’entreprise Renault Francis reçoit l’un des deux prix Demeure de Caractère pour la rénovation de la couverture d’une ferme du Lubéron (84)
  • L’entreprise Lesieur Routour Couverture reçoit l’un des deux prix Demeure de Caractère pour la rénovation de la couverture d’un ancien manoir Normand à Deauville (14)
  • L’entreprise Coutand reçoit le prix Coup de Cœur du Jury pour la rénovation de la chapelle Sainte-Marie à Réaumur en Vendée (85)
  • L’entreprise RBI à Verneuil-sur-Seine (78) reçoit le prix Technique pour la rénovation de 270 m2 de toiture d’un ancien corps de ferme


Source Wellcom

18/11/2018

Découvrir : la tuilerie artisanale Aupeix, entreprise du patrimoine vivant

Le savoir-faire des artisans limousins à l'honneur, du 24 au 28 octobre 2018, à Paris... La tuilerie artisanale Aupeix, de Saint-Hilaire-les-Places (87), va représenter le Limousin au Salon international du Patrimoine culturel.

Le Limousin comptait, autrefois, une centaine de tuileries…

A Saint-Hilaire-les-Places, dans le sud de la Haute-Vienne, il y en avait douze.
Il n’en reste que deux… Dont la tuilerie artisanale Aupeix.

Une tuilerie menacée de fermeture il y a quelques mois, lorsque Michel Aupeix a décidé de prendre sa retraite.

Depuis, il a trouvé un successeur : Laurent Debord, ingénieur en travaux publics, qui a choisi de se reconvertir.
Grâce au tutorat, il apprend le métier aux côtés de Michel Aupeix.

La tuilerie Aupeix produit essentiellement des tuiles plates et, comme il ne reste en France qu’une dizaines d’artisans à en fabriquer, le carnet de commandes de la petite entreprise haut-viennoise est plein.

Classée entreprise du patrimoine vivant, la tuilerie artisanale Aupeix sera présente, du 24 au 28 octobre 2018, au Salon international du Patrimoine culturel au Carrousel du Louvre, à Paris. 

Source France3 par Marie-France Tharaud

L'enfance de la ville

Ce week-end, 1700 enfants de maternelles et primaires du Xe arrondissement de Paris ont exposé leur ville imaginaire à partir de d'une tonne d'argile fournie par les membres de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB).

Les écoliers regroupés, par quatre ou cinq, ont travaillé avec les enseignants et des architectes pour réaliser une parcelle de 40 x 40 cm par groupe. Plus de 400 parcelles ont ainsi été réalisées pour former une maquette géante de 13 x 4,50 m constituées de 30 000 petits éléments de terre crue ou cuite. « Cette ville rêvée exprime l’inventivité, l’énergie, la poésie, relève Isabelle Dorgeret, présidente de la FFTB. Il y a sûrement dans cette joyeuse assemblée, les futurs techniciens de nos usines, les architectes, maçons, ingénieurs, couvreurs qui construiront les villes et villages rêvés de demain. Et c’est peut-être ce projet qui aura éveillé cette envie. Cela apporte un sens supplémentaire à notre métier de fabricant de briques et de tuiles. La filière terre cuite est très fière d’être présente aujourd’hui. »

Source Les Cahiers Techniques du Bâtiment

17/11/2018

Aquitanis et 2PMa travaillent la terre crue

Biganos (Gironde) est un lieu de passage vers le bassin d'Arcachon. Aussi, la ville veut-elle se forger une nouvelle identité et renouer avec ses maisons en brique, à deux pas du port, mais en innovant grâce à des constructions en terre crue. C'est à Aquitanis, bailleur social et aménageur, que la Ville a confié en 2015 la ZAC de son centre-ville. Il s'est entouré de l'équipe de maîtrise d'œuvre urbaine et paysagère composée de Trouillot-Hermel, 2PM Architectures, Flavien Bezy Urbaniste, et le collectif ETC. La coconception du projet, ce que Bernard Blanc, son ancien directeur appelle « la compétence habitante », va de pair avec l'innovation technique.

Améliorer le bilan carbone. Une première cabane de réunion et d'ateliers, baptisée « Bigre », a été réalisée avec des [...]

Lire la suite sur Le Moniteur par Bertrand Escolin

16/11/2018

Tuilerie Blache: ils déplacent des pylônes à 63000 volts pour la survie d'une PME

L'entreprise RTE (Réseau de transport d'électricité) mène cette semaine des travaux au sein de la carrière exploitée par la tuilerie Blache, implantée à Loire-sur-Rhône : le déplacement de deux pylônes électriques de quelques mètres. L'objectif ? Pouvoir exploiter l'argile qui est en dessous.

La carrière de la tuilerie Blache, située au lieu-dit Le Bouchage à Givors, s'étend sur 2,5 hectares. 

Chaque année, entre 2500 et 3000 tonnes de terre sont extraites de la carrière pour la fabrication de tuiles. Et notamment des tuiles vernissées que l'entreprise utilise pour la rénovation de monuments historiques (l'Hôtel-Dieu de Lyon, par exemple).

Mathieu Maillet, dirigeant de la tuilerie Blache, explique : "L'emprise au sol des pylônes électriques nous empêche d'exploiter le sol dans un rayon de 10 mètres." Il a donc demandé, en septembre dernier, à RTE (Réseau de transport électrique) de déplacer ces deux pylônes. La tuilerie aura ainsi "une autonomie de terre de dix à quinze ans".

Frédéric Dohet, délégué régional RTE (ici avec Erwan Launay, adjoint au directeur du groupe de maintenance du réseau de Saint-Etienne, et Laurent Haug, chef de projet RTE), précise : "La relation entre notre entreprise et les propriétaires survolés est très réglementée. Nous sommes en droit de dire non, mais s'il y a un intérêt légitime, comme ici, nous validons."

Pour cette intervention, les 63000 volts ont évidemment été coupés, sans causer de coupure pour les usagers rhodaniens et ligériens.
Mardi matin, trois monteurs de la société Eiffage, ont œuvré sur les lignes à 18 mètres du sol. Ils ont "désarmé les câbles".
Une fois les câbles retirés, l'ancien pylône, mis en place dans les années 1950, a été démonté.
En parallèle, la base du nouveau pylône a été installée à 30 mètres de l'ancien.
Lorsque tout sera prêt, une grue viendra installer la tête du nouveau pylône.
Un premier pylône a déjà été installé. Celui-ci a été déplacé de 60 mètres. La procédure complète pour une structure dure deux semaines.
Les travaux devraient se terminer vendredi. Une fois l'installation remise en route, l'électricité transitera par le poste de Givors avant d'être acheminée chez les usagers.

Source Le Progrès





15/11/2018

Bâtiment : une confiance stable ( tuiles +0,4 briques -0,5 sur 9 mois )

L’enquête d’octobre menée dans l’industrie du bâtiment par l’INSEE traduit une certaine stabilité du climat des affaires.

L’indicateur demeure bien au-dessus de sa moyenne de longue période, tout comme l’opinion des entrepreneurs sur leur activité passée et à venir qui, dans les deux cas, se situe au même niveau que le mois précédent pour l’ensemble du bâtiment.
En revanche, leurs carnets de commandes sont jugés un peu moins garnis,même si,avec 7,1 mois de travail sur la base de leurs effectifs actuels,ils se situent également bien au-dessus de la moyenne de long terme (5,6 mois). Il est vrai que l’appareil de production est très sollicité (avec un taux d’utilisation de 90,4 %, à son plus haut depuis 10 ans) et que les difficultés de recrutement s’intensifient. Si l’activité constructive demeure dynamique, elle est toutefois appelée à se modérer dans les prochains mois,tout au moins dans le segment du logement.
En effet, les derniers chiffres de mises en chantier à fin août traduisent un repli des logements commencés de - 1,1% sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents (données cs-cjo) et de - 5,2 % sur un an. On compte désormais 422 300 logements commencés en cumul sur douze mois, soit un chiffre qui reste en progression de+3%sur un an.
En revanche,les permis se replient plus nettement :avec 474 600 unités sur les douze derniers mois, ils reculent de - 5 % sur un an. Sur les trois derniers mois connus, ils diminuent de - 2,8 % par rapport aux trois mois précédents et de - 12 % sur un an.
Tous les types de logements sont concernés par cette baisse,hormis les logements en résidence (à usage spécifique ou vocation sociale :personnes âgées, handicapées,étudiants,tourisme…) qui,avec moins de 8%du total des logements,observent une nette progression. Du reste,la dernière enquête menée auprès des promoteurs par l’INSEE en octobre confirme cette dégradation avec une demande de logements qui apparaît nettement moins bien orientée. Les perspectives de mises en chantier s’assombrissent, de façon plus marquée s’agissant des logements destinés à la location que pour ceux destinés à la vente, les soldes d’opinion ayant quasiment rejoint leurs niveaux moyens de longue période dans les deux cas. Dans un contexte où les prix de vente restent tendus et où l’apport personnel des candidats à l’acquisition ainsi que l’évolution des moyens de financement se modèrent, le stock de logements invendus tend à augmenter selon l’enquête.

Un constat corroboré par les derniers chiffres du Crédit Logement qui précise qu’au troisième trimestre, en dépit de conditions de crédit toujours très attractives (taux d’intérêt sur le marché du neuf à 1,47 % contre 1,58 % en septembre 2017), la demande de crédits a faibli sous l’effet d’une hausse du coût des opérations immobilières et d’une dégradation des dispositifs de soutien publics. En revanche, la faiblesse des taux soutient le marché de l’immobilier d’entreprise où l’investissement public et privé alimente la dynamique constructive des locaux d’activité. Les mises en chantier affichent une hausse de + 8,6 % en cumul sur les douze derniers mois à 27 millions de m². Si les permis demeurent en hausse sur la même période (+0,7%),il convient toutefois de souligner le net repli constaté sur les trois derniers mois (- 11%),notamment dans le segment du commerce.

Source Lettre de conjoncture UNICEM Octobre 2018

14/11/2018

Séminaire en ligne de l'IFDD. Les matériaux de construction biosourcés. Jeudi 15 nov., 14h-15h30

Le secteur de la construction est particulièrement concerné par la consommation d’énergie, les impacts sur le climat et l’épuisement de ressources difficilement renouvelables. Face à ces défis, les matériaux biosourcés, longtemps relégués au rang de technologie du passé, sont à nouveau valorisés dans de nombreuses constructions innovantes.

Que sont les matériaux de construction biosourcés? Quelles sont leurs applications et leurs avantages? Quels sont les cadres réglementaires et normatifs appropriés? Quels sont des exemples de projets réussis, notamment en climat tropical? Ce sont quelques-unes des questions abordées dans ce séminaire.

Les experts-conférenciers sont:
• M. Bernard Boyeux, directeur, BioBuild Concept.
• Mme Hadjira Schmitt-Foudhil, chargée de mission Transition énergétique et bâtiments, ADEME Île de France.
• Mme Catherine Morel, directrice, Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de la Réunion.

Une période de questions et réponses suivra les présentations. Le séminaire sera enregistré et pourra être visualisé ultérieurement.

Ce séminaire en ligne est organisé par l'Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), en partenariat avec BioBuild Concept.  Il est coordonné par Eneris Consultants.

Source Mediaterre

La filière Terre Cuite toujours engagée auprès de la Fondation Abbé Pierre

La filière Terre Cuite toujours engagée auprès de la Fondation Abbé PierreDans le cadre du programme « Toits d’Abord » de la Fondation Abbé Pierre, la filière Terre Cuite a fourni gracieusement plus 40 000 tuiles et briques pour la construction de la Pension de famille Cœur d’Hérault. Inaugurée le 19 octobre à Lodève, la pension propose 24 studios pour des personnes isolées à faibles ressources et deux appartements pour des victimes de violences intrafamiliales.

Depuis 2014, la filière Terre Cuite agit aux côtés de la Fondation Abbé Pierre pour venir en aide aux plus démunis. Dans le cadre du programme « Toits d’Abord », elle fournit gracieusement les matériaux nécessaires à la construction de logements d’insertion pour des publics très précaires.

Ce programme, qui vise le développement d’une offre locative accessibles pour les personnes en précarité, a déjà permis à plus de 4 500 personnes (dont 1 9000 enfants) de vivre dans un logement durable et économe en énergie.

Le dernier projet en date ? La construction de la Pension de famille Cœur d’Hérault. Pour ce projet inauguré le 19 octobre à Lodève, la filière Terre Cuite a fourni plus de 40 000 tuiles et briques.

« Nous sommes très heureux de contribuer, par nos produits, à construire un espace solide, confortable, durable et beau pour tous. Nous sommes en effet attachés à cette formule entendue à la Fondation : « ce n’est pas parce que c’est du logement pour les pauvres, qu’il faut produire du pauvre logement ». La filière terre cuite est fière d’être à vos côtés et cette pension de famille qui nous rassemble aujourd’hui, donne un sens particulier à notre travail quotidien de fabricant de briques et tuiles », a déclaré Laurent Musy, Président de la FFTB lors de l’inauguration.

Des logements conviviaux
Construite et gérée par l’ADAGES, la pension de famille propose 24 studios d’environ 20 m2, 165 m2 de surfaces communes et un potager. Elle comporte aussi 2 appartements de 30 m2 pour des victimes de violences intrafamiliales.

Deux hôtes salariés, présents la journée, veillent à la gestion quotidienne, proposent des activités communes et contribuent à créer une ambiance « familiale ». Les habitants sont ainsi indépendants mais entourés
« car la convivialité et le vivre ensemble sont des moteurs pour retrouver confiance et estime de soi ».

Dans le cadre de son partenariat avec la Fondation Abbé Pierre, la FFTB s’apprête à soutenir un nouveau projet. Il s’agit d’un ensemble de 20 logements très sociaux à Montreuil (Seine-Saint-Denis), dans un contexte de Résorption de l’Habitat Insalubre en centre-ville pour FREHA, un bailleur social associatif appartenant au mouvement Emmaüs.

Source Batiweb

13/11/2018

Espagne: Le groupe BMI présente les dernières solutions pour tous les types de toits dans Construtec 2018

L'innovation au service de la construction. Nouveaux matériaux, techniques de construction et nouveauté de cette année, l’intégration dans le projet des technologies numériques et l’amélioration de l’efficacité énergétique, comme en témoignent les espaces ConstruTIC et Construtec Zero. Ce sera l'édition de cette année de Construtec 2018, qui se déroulera du 13 au 16 novembre au parc des expositions Ifema (Madrid). La réunion fait partie de ePower & bâtiment, « Transformer la façon dont nous construisons un monde vert », qui a également Veteco, BIMExpo, Archistone, Malestone et Malestone foires d'éclairage.

BMI Group sera présent à cette édition de Construtec 2018, sur le stand 8D04. Les visiteurs qui viennent au stand de la société à la foire apprendront sur toutes les solutions de l'IMC pour couvrir, poser des questions aux professionnels de l'entreprise et découvrez les dernières et des solutions innovantes pour les toits plats et en pente, comme le système Tectum®- Pro pour atteindre une efficacité énergétique maximale dans le logement; la membrane thermoplastique Cosmofin GGL, avec laquelle imperméabiliser tout type de toit, ou la tuile de céramique Klinker Hydra, avec une durabilité exceptionnelle, une résistance mécanique et une faible absorption d'eau.

Et pour remercier l’attention des visiteurs et dynamiser le rendez-vous, parmi toutes les personnes qui se rendent sur votre stand, le groupe BMI lance un tirage au sort sur iPad. Le concours aura lieu le dernier jour du salon et le gagnant sera annoncé par courrier électronique. Tous les visiteurs d'epower & building pourront y participer et fournir leurs données pour le tirage au sort.

De même, la société participera à des discussions et à des conférences. Par exemple, le 15, 13h00-13h30, Julio Galán, directeur du marketing de l'IMC, et Jésus Huerta, la tête sur ordonnance, présentera deux cas intéressants de succès: l'installation de couvertures du groupe BMI dans la construction Amazon Iberum Illescas et le Royal Garden River Hotel à Tenerife.

En outre, par le Consortium Passivhaus, Groupe BMI participants montrent les avantages d'une maison passive, une visite pleine échelle où ils ont installé des solutions pour le groupe BMI couvercle plat et incliné.

En parallèle, le groupe BMI sera également présent au Congrès BIMExpo -Stand 8E36-, le principal point de rencontre en Europe du Sud pour le BIM, qui vise à accélérer la mise en œuvre de son utilisation dans le secteur de la construction. Dans cet espace, les professionnels de la société présenteront au grand public la vaste bibliothèque de solutions de couverture au format BIM. De même, différents exposés et présentations seront proposés, comme celui auquel participera José Hermindo Prieto, responsable du Bureau technique.

Le jeudi 15 novembre de 11h30 à 12h00, le responsable du bureau technique parlera du BIM du point de vue du fabricant. La conférence aura lieu sur le stand de la société à BIMExpo.

Si vous souhaitez assister à epower & building Construtec 2018, vous pouvez demander votre invitation à BMI Group en envoyant un courrier électronique à l'adresse suivante: marketing.cobert@bmigroup.com.

Source Interempresas

Emmanuel Douillet, nouveau directeur commercial d’Edilians

Auparavant, il occupait, chez le spécialiste de la toiture et de la façade, un poste orienté sur la stratégie des nouveaux marchés.

Emmanuel Douillet vient d’être nommé au poste de directeur commercial de la nouvelle société Edilians, anciennement Iemerys Toiture. Agé de 54 ans, il occupait chez le spécialiste de la toiture et de la façade depuis 2015 « un poste orienté sur la stratégie des nouveaux marchés. »

Un ancien de Knauf et Klober

Il  bénéficie d’une solide expérience commerciale de près de 30 ans dans le secteur du bâtiment et plus particulièrement dans l’enveloppe du bâtiment. Il a été successivement directeur des ventes chez Knauf Insulation et Klober (filiale de Monier) et président de la société Coveo (accessoires de toiture et mur)

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele

12/11/2018

BMI Monier: nouvelle tuile NOVEANE, il y a du 9!

LA DERNIÈRE TUILE MADE IN MONIER est la plus rentable de sa gamme.
Son nombre de tuiles au m² varie de 8,6 à 9,5 tuiles.

LA TUILE NOVEANE® :NOTRE NOUVEAUTÉ QUI ALLIE PERFORMANCE ET ESTHÉTIQUE

Noveane® est la dernière innovation des tuiles en Terre Cuite.
De la famille des Grands Moules Fort Galbe, elle est fabriquée en France, au cœur de la région PACA dans l’usine de Marseille.

Noveane® est la tuile idéale pour toutes vos toitures d’envergure en neuf comme en rénovation :
son rendement allié à ses caractéristiques techniques permettent plus de jeu et un plus grand confort de pose.

La gamme de couleurs répond aux tendances les plus répandues du Grand Est et Sud de la France. La gamme d’accessoires est compatible avec d’autres profils Monier (Galleane® 10 et Abeille).

HISTOIRE ET PHILOSOPHIE
Les tuileries et briqueteries se sont installées dans le bassin de Séon, réputé pour la qualité de son argile. L’unique tuilerie à ce jour encore en activité est La tuilerie Monier. Au carrefour de l’innovation et des traditions, l’usine bénéficie d’une capacité de broyage extrêmement fin, inférieur à 450 microns. Son argile provenant de la carrière de Puyloubier, située au pied de la Sainte-Victoire, est également reconnue pour sa qualité conférant aux tuiles une résistance exceptionnelle.

1 OSEZ LA NOUVEAUTÉ :INNOVATION ET RENTABILITÉ
Cette tuile conjugue parfaitement rentabilité et fiabilité. C’est la tuile qu’il vous faut pour tous vos projets de constructions neuves.

2 PENSEZ AU STYLE : DES LIGNES ET DES COURBES INIMITABLES

  • Un style qui mêle vintage et contemporain.
  • Un galbe inspiré de l’incontournable Canal Midi
  • Arête vive longitudinale et netteté des contours
  • Un fond de courbe prononcé et un faible décroché en nez

3 APPRECIEZ SON EFFICACITE ET SON ADAPTABILITÉ À TOUTE ÉPREUVE
Grâce à l’excellence de sa fiabilité et de son rendement et à son format novateur vous garantissant légèreté et stabilité. Noveane® est une tuile de référence.

  • Rendement indiscutable, soit de 8,6 à 9,5 tuiles au m²
  • Adaptée aux toitures d’envergure
  • Adaptée au marché du neuf


4 OFFREZ-VOUS UNE TUILE DE DESIGNER

  • Son format novateur vous garantit légèreté et stabilité.
  • La gamme Noveane® est pensée et conceptualisée par les designers du Centre Technique BMI
  • Excellent rapport poids/résistance




5 MISEZ TOUT SUR L’AUTHENTICITÉ

  • Notre gamme de couleurs permet de satisfaire toutes les envies et tous les styles.
  • Un large choix de couleurs en accord avec les traditions régionales
  • Des couleurs qui s’adaptent aux toitures du Sud avec le Silvacane Littoral et Toits du Sud
  • Mais aussi de l’Est, avec le développement sur mesure d’un coloris rouge vieilli, le Rouge Flammé
  • Une teinte Authentique au panache lumineux et d’un effet de poudrage pour tous vos projets architecturaux

6 ASSUREZ-VOUS  UNE MISE EN OEUVRE OPTIMALE

  • Plus de jeu, plus de confort à la pose.
  • Une prise en main facilitée grâce à sa conception
  • Grâce à son jeu longitudinal de 3 cm, il n’y a plus de coupes au faîtage dès 4,55 ml de rampant
  • Son jeu latéral d’1 cm avec repères de pose permet un alignement des rangs de tuiles

                                   JEU LONGITUDINAL DE 3 CM
                                   JEU LATÉRAL D’1 CM
                                   REPÈRES DE POSE

7 NOVEANE®C’EST AUSSI UN PACKAGING REPENSÉ

  • Le conditionnement par 6 tuiles, offre encore plus de stabilité des tuiles sur les palettes et assure ainsi une sécurité optimum lors de sa manutention.
  • Une manutention facilitée grâce à l’optimisation de la répartition sur le toit
  • Un gain de temps notable au moment de la manutention et de la pose
  • Une mise en oeuvre simplifiée

8 UNE GAMME SIMPLIFIÉE

  • La gamme d’accessoires permet de répondre aux configurations de toiture les plus demandées.
  • Nombre de référence limité
  • Accessoires communs et compatibles à d’autres profils Monier
  • Un design moderne, adapté à vos régions

9 DES GARANTIES QUALITÉ
La gamme d’accessoires permet de répondre aux configurations de toiture les plus demandées.

Source Monier

11/11/2018

Nicolas Daubanes a empoigné l'argile de la briqueterie de Nagen

La briqueterie Nagen accueilli résidence l'artiste Nicolas Daubanes étudiants l'ESAPT.

L'artiste et ses étudiants ont transformé les produits de la briqueterie artisanale de Nagen, à Saint-Marcel Paulel (Haute-Garonne), pour en faire des oeuvres d'art sur le thème de la révolte.
« Cette expérience a permis de transformer notre produit industriel en oeuvre d'art », se félicite Chantal Blanc-Pratmarty, gérante de la Briqueterie de Nagen, à Saint-Marcel Paulel (Haute-Garonne), et amatrice d'art contemporain. Cette briqueterie artisanale de 9 personnes, qui fabrique des briques pleines traditionnelles et des produits d'encadrement, a accueilli l'artiste Nicolas Daubanes et ses sept étudiants de l'Ecole supérieure d'art des Pyrénées à Tarbes. Le cabinet de conseil en management Collective Pulse les a mis en relation pour une résidence d'artistes entre novembre et juillet.

Le plasticien s'est d'abord imprégné du travail des briquetiers avant d'emmener ses étudiants pendant deux semaines. Il a réalisé deux oeuvres sur place. La première, intitulée « Hiver 72 », a consisté à fabriquer des tuiles plates mais inutilisables car elles ne se chevauchent pas, pour reproduire le toit de la prison de Nancy sur lequel les prisonniers en révolte étaient montés en 1972. « Nous avons fabriqué un moule en acier et un millier de tuiles », raconte Jacques Blanc, le frère de Chantal. Nicolas Daubanes a réalisé un pan de toit exposé au Centre d'art de Saint-Gaudens puis au Carreau du Temple, à Paris, en mai 2019.

Reconnaissance
La deuxième oeuvre appelée « Ergonomie de la révolte », présentée à la briqueterie puis au Pôle arts et cultures d'Aussillon (Tarn), est une sorte de mur en briques pleines comportant des traces de mains. Les briques ont été empoignées par les ouvriers avant la cuisson. « Je me suis intéressé à la question de la révolte, explique Nicolas Daubanes. Quand on tient cette brique avec une forme parfaite pour la main, on a envie de la jeter ! »

Les étudiants ont réalisé des créations dont une installation et une rosace composées de rebuts de briques. Ils ont préparé un repas en commun avec les ouvriers, qui ont apprécié de montrer leur savoir-faire. « Ils nous posaient des questions et nous ont montré le toucher », se rappelle Gérard, même si la confrontation avec l'art n'est pas évidente. « L'art contemporain, pour eux, c'est magnifique, mais ça ne me parle pas », reconnaît Philippe. Pour Jacques Blanc, toutefois, « la résidence d'artistes nous a apporté un regard sur la possibilité de créer avec nos produits ». Elle a fourni aussi une reconnaissance à cette briqueterie artisanale confrontée à la concurrence industrielle.

Source Les Echos par Laurent Marcaillou 

10/11/2018

Niderviller : un tuilier sous le toit du Carrousel du Louvre

Christophe Henselmann, tuilier de la troisième génération à Niderviller, est le seul artisan à représenter la Moselle au Salon international du patrimoine culturel ce week-end.

Après son grand-père et son père, Christophe Henselmann entend poursuivre mais encore développer l’activité de la dernière tuilerie artisanale en fonctionnement en Lorraine.   À Niderviller, il dipose des 2500 m²  de l’usine fondée en 1820. 

Christophe Henselmann n’est pas du genre à perdre l’équilibre. Agile comme personne sur les toits d’argile, le tuilier de Niderviller, le dernier du métier encore en exercice en Lorraine, évolue dans son domaine avec la démarche assurée d’un félin. Mais son programme du week-end lui ferait presque tourner la tête.

La région Grand Est lui a alloué un stand de 9 m² sur les 150 m² qu’elle réserve systématiquement chaque année pour promouvoir les richesses de son territoire au Salon international du patrimoine culturel? organisé ces 26, 27 et 28 octobre au Carrousel du Louvreà Paris.

L’exercice s’annonce de haute voltige pour celui qui, les pieds bien sur terre, se chaloupe aisément entre les machines à mouler et les innombrables séchoirs à tuiles stockés en rangs serrés dans son usine ancestrale de Niderviller. « Je vais sûrement me sentir tout petit au milieu des grands », présageait-il à la veille du départ.


Il envisage les six socles cubiques mis à disposition de chaque exposant par l’architecte d’intérieur chargée de l’événement comme des piédestaux pour les éléments clés de sa production. Tuiles violon, pic de faîtage, frontons, abouts arêtiers, rivers universels… Ceux à travers lesquels il parviendra à faire voir toute la variété de ses savoir-faire.

« La particularité de la tuilerie de Niderviller, c’est qu’elle est en mesure de s’adapter à tous les projets de restauration ou de reconstruction des bâtis historiques », explique l’artisan, le seul Mosellan dans la place ce week-end.

Filage, coulage, estampage, moulage, émaillage, Christophe Henselmann maîtrise toutes les techniques. Soit. « Ce degré élevé d’expertise me permet aujourd’hui d’inventer les solutions pour refabriquer des modèles perdus et de travailler sur la réduction de leurs coûts de production. » Il puise la matière première dans son propre gisement, les idées et son assurance de ses expériences empiriques.

Le temps gagné pour ses clients l’est pour lui aussi. C’est que, seul avec quatre apprentis ouvriers à la manœuvre, il en a peu à gaspiller. Pour ce week-end, exceptionnellement, il déléguera le suivi des douze chantiers sur lesquels il est engagé en ce moment, dont celui – pas des moins prestigieux – du château médiéval du Haut-Kœnigsbourg, en Alsace.

Localement, sur la rénovation des monuments historiques, son expertise lui assure déjà une confiance quasi aveugle des architectes des bâtiments de France qui œuvrent en Alsace. Ici bas, dans bien des villages, il suffit de lever les yeux au ciel pour tomber sur des ouvrages de sa facture et s’apercevoir de son incroyable talent.

Deux siècles d’activité
On date à 1820 l’implantation à son emplacement actuel de la tuilerie de Niderviller dont l’effectif a grimpé jusqu’à une centaine d’employés en 1930, pour une production mensuelle de 100 000 tuiles et de 200 000 à 250 000 briques. C’est dans l’après Seconde guerre mondiale, principalement à cause de la concurrence de « l’agglo », que beaucoup de tuileries doivent cesser leurs activités. Celle de Niderviller a stoppé sa production en 1964. Cependant en 1966, Jacques Henselmann rachète l’usine pour y fonder l’entreprise familiale qui, de manière plus artisanale, fonctionne encore aujourd’hui avec Christophe Henselmann, le petit-fils et quatre employés.

Christophe Henselmann peut « inventer les solutions pour refabriquer des modèles perdus ».

Source Le Républicain Lorrain par Claire FIORLETTA

09/11/2018

Brésil: L'opération 'Mineração' a détecté des irrégularités dans 46% des usines de briques et tuiles inspectées dans le centre-ouest du Minas Gerais

Selon la police militaire de l'environnement, l'absence de permis environnemental était le type de situation le plus fréquemment rencontré.

Des usines de briques et d'ardoises font l'objet d'une inspection dans le centre-ouest de Minas Gerais

Le bilan final de l'opération "Mines", qui a débuté mardi (23), indique que 46% des usines de briques et de tuiles fonctionnent de manière irrégulière dans six municipalités du centre-ouest de Minas.

Le résultat de l'inspection effectuée par la police militaire de l'environnement a été publié jeudi soir (25), alors que les travaux de perquisition étaient terminés.

Selon la police, 64 usines ont été inspectés dans les villes de Perroquets, Maravilhas, Pequi, Igaratinga, Pitangui et Itaúna.

L’inspection avait pour objectif d’enquêter sur les infractions environnementales commises par ces entreprises, ainsi que de faire un diagnostic du nombre d’entreprises et de la situation du secteur de l’extraction minière dans la région.

Irrégularités
Dans un communiqué, la police a indiqué que la plupart des irrégularités constatées étaient liées à un manque de licence environnementale. Le nombre d'entreprises dans cette situation n'a pas été donné.

L'agence a également déclaré que 14 entreprises avaient reçu des notifications de réglementation environnementale et sept autres ont été détectées pour atteinte à l'environnement.

Trois projets de concassage de roche ont également été inspectés. Selon la police de l'environnement, environ 90 entreprises de traitement des roches non métalliques sont actuellement en activité dans la région.

En deux jours d'opération, des amendes de 365 750,25 $ ont été appliquées, selon la police, qui n'a pas non plus informé les villes où les usines sont installées. Au cours des trois jours de travail, 65 soldats ont été engagés.

Source G1 Centre-Ouest de Minas

08/11/2018

Chagny : la tuilerie Terréal, un exemple de développement durable

A Chagny, Terréal, une entreprise de fabrication de tuiles a joué la carte du développement durable à l'échelle industrielle  Elle utilise du biométhane pour les besoins de sa production, diminuant ainsi son empreinte carbone. Elle a réduit aussi sa consommation énergétique.

Des tuiles, qui seront cuites avec du biométhane. Une démarche permettant à l'entreprise de rejeter 3800 tonnes de CO2 en moins chaque année 

Du biométhane pour cuire les tuiles
Le processus de fabrication de tuiles en céramique inclut une étape de cuisson dans des fours géants (entre 850 et 1150 °c)
Afin de réduire l'empreinte carbone laissée par l'utilisation de gaz naturel (énergie fossile), l'entreprise Terréal à Chagny s'est lancée dans l'utilisation de gaz biométhane.
Grâce au projet ECOCEA (usine de tri-méthanisation-compostage de Chagny), l’usine de Chagny est la première tuilerie au monde à utiliser les ordures ménagères des villes environnantes comme biométhane pour cuire ses tuiles. Cela permettra de subvenir à plus d’un tiers des besoins énergétiques de la tuilerie. Le contrat a été passé en 2015.

L'usage du gaz biométhane permet de réduire l'empreinte carbone de 2800 tonnes de CO2 par an.

Réduction de la consommation énergétique
L'entreprise poursuit aussi sa réduction de consommation de matières premières (sable, argile...) par un broyage plus fin des matériaux.
De même, elle effectue une démarche de réduction de consommation énergétique pour ses machines.
Un aspect gagnant/gagnant sur les deux tableaux : l'entreprise effectue une démarche environnementale, et en même temps, d'économie sur la consommation électrique.

Le reportage de Marie Jolly et Anthony Borlot
Intervenants :
Jean-Sébastien Besset, Directeur des usines Terreal de Chagny
Julien Noël, Responsable process et énergie

Source France3 

07/11/2018

Climeworks : les « aspirateurs » à CO2 s’installent en Italie

La startup suisse a annoncé, lundi 1er octobre, le lancement de son nouveau site de captage du CO2 atmosphérique à Troia, en Italie.

Comment ça marche ?
Créée en 2009 et fort de son succès auprès des investisseurs, Climeworks vient d'inaugurer son troisième site de captage du dioxyde de carbone, mais avant de s'y pencher, revenons d'abord un peu sur le fonctionnement des deux premiers sites.

Le premier site, localisé en Suisse à Hinwill, capte le CO2 atmosphérique en le piégeant grâce à des turbines que l'air ambiant traverse. Les particules de CO2 peuvent ensuite être récupérées et exploitées, par exemple sous forme de fertilisant. En Suisse, le CO2 ainsi capté est utilisé par les agriculteurs qui exploitent les serres environnantes.

Le procédé utilisé est le même sur le deuxième site situé en Islande, excepté que les turbines de filtration ont été installées sur le site d'une centrale géothermique de Reykjavik Energy. Le CO2 émis par l'activité volcanique est capturé et ensuite lié à des particules d'eau pour y être envoyé à environ 700 mètres de profondeur. Ce mélange aqueux se retrouve piégé dans le sol constitué de roches basaltiques, c'est grâce à la nature de ce sol islandais que de nouveaux minéraux se forment en se liant au basalte.

Capter le CO2 atmosphérique pour produire du méthane
Située à Troia, dans la région des Pouilles en Italie, cette installation fait partie du programme de recherche « Store & Go » de la Commission européenne et a pour objectif de démontrer la viabilité des technologies de conversion et de stockage Power-to-Gas (PtG). Le site de Troia va en effet utiliser la méthanation pour transformer le dioxyde de carbone capté. Grâce à trois réacteurs modulaires fabriqués par l'entreprise française Atmostat, l'installation sera en mesure de combiner les particules de CO2 avec de l'hydrogène afin de produire du méthane. Climeworks explique que le méthane « est ensuite liquéfié et utilisé pour alimenter en carburant des camions au gaz naturel ». L'hydrogène provient quant à lui de source renouvelable puisqu'il est obtenu grâce à un électrolyseur alimenté avec l'énergie photovoltaïque produite sur le site.

Cette nouvelle usine devrait fonctionner durant 4 000 heures au cours des 17 prochains mois (environ 8 heures par jour) et devrait pouvoir filtrer près de 150 tonnes de CO2. Toutefois, il faut noter que cette technologie est encore loin d'être économiquement viable. La startup qui compte, d'ici 2025, capter 1 % des 30 à 40 gigatonnes de CO2 émis chaque année dans le monde souffre encore du coût que représente la capture d'une tonne de CO2, estimé entre 600 et 800 $.

Source Clubic par Matthieu Legouge