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28/10/2018

L’Oregon récupère 13 millions de dollars de Tesla sur les crédits solaires gonflés,

L'État de l'Oregon a récupéré 13 millions de dollars versés à Tesla pour des projets d'énergie solaire, après qu'une enquête ait conclu que la société avait gonflé ses prix pour pouvoir bénéficier de crédits d'impôts plus élevés, selon un rapport paru dans Oregon Live / The Oregonian.
Ni Tesla Energy ni son cabinet comptable, Novogradac & Company, n'ont admis avoir commis de faute dans le règlement.
Tesla a déclaré dans une déclaration à CNBC que les déclarations du procureur général de l'Oregon étaient "hyperboliques".
Le bureau du procureur général de l'Oregon n'était pas disponible pour commenter.

Un ensemble de panneaux solaires situés près de McMinnville, en Oregon.
L'Etat de l'Oregon a récupéré 13 millions de dollars versés à Tesla pour des projets d'énergie solaire, après qu'une enquête ait conclu que la société avait gonflé ses prix pour pouvoir bénéficier de crédits d'impôt plus élevés, a annoncé jeudi un article paru dans le journal Oregonian / OregonLive.

Tesla Energy, anciennement connu sous le nom de SolarCity, a surévalué de 100% les coûts de 14 projets d'énergie solaire à grande échelle dans l'État, afin de garantir les crédits les plus élevés, a indiqué le rapport. Une enquête menée par le ministère de la Justice de l'Oregon a déterminé que Tesla n'avait droit qu'à 6,7 millions de dollars sur les 16,7 millions de dollars de crédits d'impôt qu'elle a perçus pour les projets.

Le règlement comprenait 12,5 millions de dollars en restitution et 500 000 dollars en frais juridiques.

Ni Tesla Energy ni son cabinet comptable, Novogradac & Company, n'ont admis avoir commis de faute dans le règlement, a-t-il ajouté.

Tesla a déclaré dans un communiqué envoyé à CNBC que SolarCity avait fourni des informations précises dans ses demandes de crédit d'impôt et avait "droit à chaque dollar de crédit d'impôt reçu". La société a déclaré que le procureur général de l'Oregon avait fait "des déclarations hyperboliques" de "fausses demandes" et de "coûts gonflés" et que le litige reflétait différentes interprétations de la réglementation en matière de crédit d'impôt de l'Oregon.

Le bureau du procureur général de l'Oregon n'était pas immédiatement disponible pour commenter CNBC.

L’activité d’énergie solaire de Tesla a fait l’objet d’un examen minutieux et de certaines critiques depuis son absorption par l’acquisition de SolarCity par Tesla. Le président de Tesla, Elon Musk, présidait SolarCity et la société comptait parmi ses proches parents des cadres supérieurs.

Peu de temps avant l’acquisition, Musk a fait la démonstration d’un nouveau type de tuile en verre conçue par Tesla, capable de faire fonctionner une maison à l’énergie solaire. Mais au cours des deux dernières années, très peu de ces "toits solaires" ont été installés.

Que sont devenus les tuiles Solar Roof de Tesla?

Voici la déclaration complète de Tesla:

"SolarCity a fourni des informations précises dans ses applications pour les crédits d'impôt Business Energy (BETC) de l'Oregon, et avait droit à chaque dollar de crédits d'impôt reçus. Contrairement aux affirmations hyperboliques de" demandes fausses "et de" coûts exagérés "du procureur général de l'Oregon, Ce différend ne fait que refléter une divergence d'opinions sur la façon d'interpréter une réglementation de l'Oregon concernant les crédits BETC reçus par SolarCity il y a de nombreuses années.

Voici  les faits:
SolarCity a lu attentivement le règlement applicable et l'a compris de bonne foi comme signifiant qu'il pouvait s'appliquer correctement aux BETC sur la base de la juste valeur marchande de ses systèmes d'énergie solaire. La juste valeur marchande est l’approche standard en matière d’évaluation et c’est ce que les autres gouvernements utilisent. SolarCity croyait raisonnablement que la même approche devait être utilisée en Oregon.
SolarCity a travaillé avec Novogradac, un cabinet d'expertise comptable, comme l'exige la réglementation de l'Oregon. Novogradac a préparé des rapports BETC en suivant les indications du département de l’énergie de l’Oregon. SolarCity n'avait aucune raison de mettre en doute le fait qu'ils suivaient correctement les règles de l'Oregon.
SolarCity était transparent sur la façon dont il calculait les BETC revendiqués.
Les demandes de SolarCity étaient inférieures de 10 à 20% à celles de candidats comparables au BETC. Ainsi, l’idée que SolarCity essayait de réclamer des BETC excessives est clairement incorrecte.
Bien que l'État considère désormais que SolarCity n'aurait pas dû utiliser la juste valeur marchande des systèmes et ne devrait utiliser que ses coûts de construction directs, nous ne pensons pas que ce soit la bonne interprétation de la réglementation. Néanmoins, nous reconnaissons qu'il existe une divergence d'opinions sur la manière d'interpréter le règlement et avons donc décidé de résoudre cette question avec l'État.
Les résidents de l'Oregon ont bénéficié d'années de production d'énergie propre grâce aux projets de SolarCity, exactement comme l'État l'avait prévu lors de la création du programme BETC. Le procureur général a souligné que le programme BETC avait pour objectif «d'aider les entreprises locales à créer des emplois dans le secteur de l'énergie propre et à stimuler l'économie», et c'est précisément ce qui s'est passé. Dans le cas de l’Oregon University System, SolarCity est intervenu lorsque quatre autres développeurs ont tenté et échoué.

Source CNBC par Robert Ferris

27/10/2018

TMS. Terreal sensibilise ses employés aux risques liés aux manutentions

Le Groupe Terreal, fabricant de matériaux en terre cuite qui possède 25 sites de production dans le monde dont 17 en France, a organisé sa semaine de la Santé et de la Sécurité sur le thème des « Manutentions et des Gestes et Postures ». Durant cette semaine, les collaborateurs ont été sensibilisés aux risques, via des ateliers, des animations et des jeux, et aux bonnes pratiques à mettre en oeuvre pour assurer leur santé et leur sécurité, au travail mais aussi en dehors.
Le groupe rappelle ainsi que la prévention reste au coeur de sa politique d’entreprise pour assurer la sécurité et le bien-être de ses employés sur chacun de ses sites. Une démarche impulsée par le PDG de Terreal, Laurent Musy, dès son arrivée en 2015.
Des ateliers organisés en local sur les sites Terreal, en collaboration avec l’entreprise Santé Partners , ont permis aux salariés du groupe, répartis en petits groupes d’une dizaine de personnes, d’être sensibilisés aux bonnes pratiques à travers différents ateliers pratiques :

« Eveil musculaire et Etirement » : un atelier pour comprendre l’importance de s’échauffer avant de démarrer sa journée et son activité.
« Ecole du dos » : lors cet atelier ludique avec des ballons et tapis, les différents axes de prévention du dos sont abordés et travaillés.
« Quel est mon état de forme physique ? » : un atelier pour prendre conscience de son niveau de forme physique et de ses limites mais aussi comment l’améliorer et prendre soin de sa santé.
Atelier « Comment terminer sa journée plus frais ? » : des conseils ont été donnés au personnel de bureau et commercial sur les étirements, automassages, ajustements de posture, gestion du stress, hygiène de vie…
Par ailleurs, tous les collaborateurs ont pu participer à des jeux concours sécurité, des Quart d’Heures Sécurité et autres animations santé sécurité organisés tout au long de la semaine. Cette année, Terreal a notamment mené une campagne d’affichage sur le thème des manutentions, gestes et postures sur ses différents sites en ciblant chaque métier. Une campagne spécifique a notamment été développée pour l’usine d’Achard à Genay près de Lyon et de Lahera à Mazamet dans le Tarn.

Source PIC

26/10/2018

Le fabricant allemand d'équipements pour l'industrie de la terre cuite célèbre son 80ème anniversaire

Cette année, la société Hans Lingl Anlagenbau und Verfahrenstechnik GmbH & Co. KG célèbre une longue histoire de 80 années de stabilité et de changement, de tradition et d'innovation. Ce qui a débuté en 1938 dans un atelier de bicyclette avec un brevet sur la gravure de tuiles de toiture est aujourd'hui un groupe d'entreprises au succès international et diversifié comptant plus de 500 employés dans le monde entier.

LINGL a utilisé cet anniversaire comme une occasion de célébrer cet anniversaire avec une «journée portes ouvertes» invitant des employés, des partenaires commerciaux et d’autres invités venus de près ou de loin.

La partie officielle du programme a débuté par les discours de bienvenue et formels de Hugo Schneider (directeur général), Frank Appel (associé), Michael Winterhoff (président du conseil consultatif), Hubert Hafner (directeur administratif du Landkreis de Günzburg), Hubert Fischer (premier maire de la ville de Krumbach), Anton Hörl (président de «BZV»), Stephanie Ammicht (directrice générale de «bayme») et Oliver Stipar (directeur général d'IHK pour la région de Schwaben).

Au cours de la journée portes ouvertes, les nombreux visiteurs ont eu l’occasion de découvrir les coulisses du fabricant de l’usine en participant à l’une des visites d’information informatives dans l’usine et de recueillir des impressions intéressantes sur l’atmosphère de travail novatrice de LINGL. Les adultes et les enfants se sont bien amusés et se sont mis de bonne humeur tout en savourant une cuisine délicieuse et diverses attractions, notamment un simulateur de conduite de voiture de sport, un tir au mur de but et un artiste en ballon. L’animation musicale de la journée portes ouvertes a été assurée par l’orchestre local «Musikverein Attenhausen» qui joue de la musique folklorique bavaroise traditionnelle. De plus, grâce à la large gamme de plats et de boissons, les délices culinaires ne manquent pas, de sorte qu'aucun invité ne doit rentrer chez lui affamé.

LINGL a été ravi de la reconnaissance et des nombreuses personnes et familles intéressées qui ont visité l'événement et ont passé des heures agréables et divertissantes chez LINGL.

Source Lingl

25/10/2018

Wienerberger confronté à la problématique du Brexit

En cas de Brexit "dur", le groupe Wienerberger pourrait "traverser une zone de turbulences", a déclaré Heimo Scheuch, directeur de Wienerberger, vendredi au Gewinn-Messe de Vienne. Cependant, Wienerberger serait en mesure de faire face à ces problèmes, car la plupart des produits sont fabriqués en Angleterre. Cependant, Scheuch espère une sortie constructive du Brexit.

Wienerberger est le plus grand investisseur autrichien au Royaume-Uni et y exploite 14 usines. "Tout le monde est à pleine capacité", a déclaré Scheuch. Les affaires marchaient très bien, l'Angleterre construisant toujours moins de nouveaux logements qu'avant la crise, le potentiel de croissance reste donc considérable. "Nous avons donc les meilleures conditions pour poursuivre notre croissance".

Wienerberger serait le plus durement touché par le fait que 200 millions de briques sont livrées depuis les usines du continent américain vers l’Angleterre. L’administration de ces importations serait compliquée par un Brexit sec. "Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous préparer", déclare Scheuch. Actuellement, nous livrons directement "juste à temps" les chantiers anglais. Dans le pire des cas, nous passerions via des dépôts.

Scheuch a également annoncé aujourd’hui, à l’instar de la voestalpine, la création d’une fondation pour les employés, grâce à laquelle les employés pourraient participer à la société et avoir leur mot à dire.

Wienerberger veut devenir encore plus fort et ne pas être aussi cyclique à l'avenir, en n'étant pas simplement une entreprise physique. Ce découplage des cycles économiques a déjà été atteint, 25% des ventes sont déjà réalisées avec des produits innovants. Dans le cadre de la stratégie 2020, de nombreuses mesures ont été prises. Par exemple, Wienerberger se lance de plus en plus dans la préfabrication. Selon Wienerberger, le bénéfice d'exploitation (EBITDA) devrait atteindre près de 700 millions d'euros d'ici 2020, selon Scheuch. Les fondations ont déjà été posées et sont maintenant mises en œuvre. Le dividende augmentera également. "Il augmente sans cesse", déclare Scheuch.

Source Tiroler Tageszeitung

Espagne: BMI Group présente ses solutions pour les maisons passives de Rebuild et Egurtek

Dans un avenir très proche, les bâtiments passifs seront de plus en plus courants. En Espagne, en 2019, tous les bâtiments publics doivent être construits sur la base des bâtiments à consommation quasi absolue (ECCN) et en 2020, ce sera le tour de la nouvelle construction.

Cet aspect est inclus dans la version révisée du Code du bâtiment technique (CTE), qui sera publiée prochainement, et comprend pour la première fois une définition du bâtiment à consommation quasi nulle (ECCN), intégrant des paramètres beaucoup plus exigeants que ceux énumérés jusqu'à la date.

La maison passive que le consortium Passivhaus a exposée dans Rebuild, à laquelle BMI Group a collaboré.

Le groupe BMI travaille dans une perspective d'avenir dans son engagement pour un secteur plus durable et efficace. C'est pourquoi, depuis plusieurs années, l'entreprise applique la technologie et l'innovation au développement de solutions répondant aux normes les plus strictes, telles que Passivhaus.

C’est ce qui a été vu les 26, 27 et 28 septembre à Rebuild Expo, où l’entreprise a participé aux côtés du consortium Passivhaus, présentant ses derniers développements, tels que le système Tectum-Pro, qui, grâce à son excellente isolation thermique, contribue à augmenter la durabilité du bâtiment dans lequel il est installé, en fonction de paramètres dépassant les exigences de l'actuel CTE et conformes à d'autres normes plus ambitieuses, telles que le Passivhaus.

La réunion a également connu un programme intéressant de conférences et d'activités pour les professionnels du secteur. Il convient de mentionner la visite à l’échelle 1: 1 de l’ECCN-Passivhaus, une maison passive où les visiteurs ont pu profiter de l’expérience unique et du confort d’une maison de ces caractéristiques.

Le groupe BMI accompagnera également le consortium Passivhaus au salon Egurtek, forum international de l'architecture et de la construction en bois, qui se tiendra à Bilbao les 18 et 19 octobre et qui est devenu l'un des événements incontournables du secteur pour les professionnels. ils sont liés au bois.

La société collabore avec le consortium Passivhaus dans son travail d’aide et de diffusion auprès des professionnels du secteur des avantages de ce type de bâtiment, à la fois du point de vue de l’environnement, du confort et de la santé de l’utilisateur.

Source Interimpresas

24/10/2018

SUR ARTIBAT 2018, EDILIANS, LE NOUVEAU NOM D’IMERYS TOITURE, AFFICHE SA NOUVELLE IDENTITÉ ET FAIT LA PART BELLE À DES NOUVEAUTÉS ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ

Rendez-vous incontournable de tous les professionnels de la construction, et notamment ceux de la région Grand Ouest, le salon ARTIBAT réunit à Rennes du 24 au 26 octobre 2018 plus de 40.000 visiteurs en quête de solutions techniques inédites conformes aux nouvelles exigences et aux contraintes de la filière. Cette 16ème édition voit pour la 1ère fois la participation d’EDILIANS, le nouveau nom d’IMERYS Toiture, qui à cette occasion affiche sa nouvelle identité et met en lumière ses nouveautés entre tradition et modernité.

STRETTO Huguenot, la tuile plate XXL idéale pour le neuf

D’un très grand format (265 x 370 mm), la tuile plate STRETTO Huguenot d’EDILIANS permet une pose rapide de la couverture. A raison de 25 à 27 tuiles/m2 selon pureau (140, 145, 150), elle répond aux prescriptions de 27 tuiles/m2 tout en offrant un véritable gain de temps aux couvreurs et constructeurs de maisons individuelles.

Produite sur le site de St Germer de Fly, STRETTO Huguenot bénéficie des atouts reconnus de l’argile de Beauvais. D’une grande qualité de fabrication, elle associe une résistance mécanique exceptionnelle, jusqu’à 3 fois supérieur au seuil minimum exigé, et une étanchéité optimale de par sa taille et son recouvrement. Pour obtenir ces performances hors norme, sa conception technique a été particulièrement étudiée à tous les niveaux de pose pour assurer une mise en œuvre des lucarnes et des chiens assis sans risque de fuites. C’est la raison pour laquelle son schéma d’écoulement est unique et breveté dans son intégralité.

Avec sa qualité d’étanchéité supérieure autorisant son installation avec des pentes plus faibles jusqu’à 40% (avec écran de sous-toiture) et son esthétique contemporaine, la tuile STRETTO Huguenot répond aux tendances architecturales actuelles. Sur des toitures à faible pente ou en bardage, elle ouvre la voie à de nouvelles perspectives architecturales.

Disponible avec une gamme d’accessoires spécifiques coordonnés (tuile de ventilation, tuile à douille simple, tuile doublis de faîtage et tuile d’égout, ½ tuile, tuile ¾, rive individuelle gauche et droite), la tuile STRETTO Huguenot d’EDILIANS se décline d’ores et déjà en coloris Flammé Rustique et Ardoisé. Prochainement, une nouvelle teinte (Vallée de Chevreuse) sera disponible.

Répondant aux exigences de la RT 2012, à celles de la future RT 2020 et bâtiments BEPOS, la tuile STRETTO Huguenot est compatible avec les tuiles photovoltaïques EDILIANS.

Tuile plate 18×28 ANTEIS DOYET, l’esprit d’antan retrouvé

Imitant, avec son nez irrégulier, les tuiles érodées par le temps, la tuile plate 18×28 ANTEIS DOYET vient enrichir la Sélection Patrimoine d’EDILIANS, le nouveau nom d’IMERYS Toiture.

Sa surface destructurée conjuguée à sa pose à pureau brouillé, avec une différence de longueurs entre les pureaux les plus longs des plus courts, rajoutent encore de l’irrégularité pour créer cet effet d’alignement asymétrique si caractéristique des toitures à l’ancienne.

Equipée de deux trous de perçage et d’un tenon sur toute sa largeur, la tuile dispose d’une parfaite stabilité de mise en œuvre, même après sa découpe pour le traitement des points singuliers.

Idéale pour rénover les toits d’anciennes bâtisses et de bâtiments historiques, la tuile plate 18×28 ANTEIS DOYET est d’ores et déjà proposée dans une teinte Vézère et sera disponible d’ici la fin de l’année en coloris Abbaye.

Rappelons qu’à l’image de toutes les tuiles DOYET d’EDILIANS, ce nouveau modèle bénéficie des qualités incomparables procurées par la cuisson au feu de bois qui lui confère un caractère authentique.

A noter : la tuile plate 18×28 ANTEIS DOYET est également présentée sur le stand d’EDILIANS au Salon International du Patrimoine Culturel du 25 au 28 Octobre (salle Le Notre – Stand K6).

Crochet Harpon TECTYS, un accessoire indispensable !

Dans sa volonté d’apporter aux professionnels des solutions globales pour la toiture et la façade, EDILIANS expose sur son stand, de nombreuses nouveautés dans sa gamme d’accessoires fonctionnels TECTYS parmi lesquels le crochet Harpon.

Innovante, cette solution génère par un principe de harponnage une fixation durable et rapide de toutes les tuiles à emboîtement et ce, en parfaite conformité avec les DTU (série 40). Sous l’action conjointe d’un ressort tendeur et de sa pointe biseautée dans le sens du rampant, le crochet s’enfonce dans le liteau sous l’effet du vent. Plus l’effet de dépression est important, plus le ressort agissant sur la pointe biseautée du harpon renforce la fixation de la tuile qui reste ainsi parfaitement en place.

Pratique, EDILIANS propose ce nouvel accessoire dans un kit complet, facile à transporter et à ranger, dans lequel l’artisan trouvera tout le matériel nécessaire pour réaliser aisément la fixation mécanique des tuiles sur la toiture en un temps record.

Et pour embellir la toiture et le bâti dans son ensemble, EDILIANS présente également, sur le stand PROFIMO (hall 9 – stand B19), ses solutions d’eaux pluviales, ses profils pour les façades et son offre de pliage à façon.

Source Batipresse

Immobilier : les constructeurs de maisons neuves sonnent l'alerte

Les constructeurs de maisons individuelles revoient à la baisse leurs prévisions pour cette année. - AFP
LCA-FFB, qui représente les constructeurs de maisons individuelles, alerte une nouvelle fois sur la dégradation du marché. Dégradation qui s'est accélérée ces derniers mois au point que l'organisation parle désormais de ventes en « chute libre ».
Le marché de la maison individuelle se dégrade de plus en plus vite. En témoignent les nouveaux chiffres publiés aujourd'hui par LCA-FFB. Sur les sept premiers mois de l'année les ventes ont baissé de près de 14% par rapport à la même période l'an dernier (-13,7%). Même le 2ème trimestre, traditionnellement favorable au secteur, n'a pas enregistré de rebond.

Aucune région n'échappe à cette tendance, explique LCA FFB. Les plus touchées : la Normandie, l'Auvergne-Rhône-Alpes, l'Occitanie et les Hauts-de-France. Sur le dernier trimestre observé, toutes ces régions affichent des ventes en baisse de plus ou moins 20% sur 1 an. Face à cela, les constructeurs de maisons neuves estiment que l'année 2018 sera encore plus mauvaise que ce qu'ils redoutaient. Alors qu'ils tablaient sur un recul des ventes de 8% à 10%, ils estiment désormais qu'on pourrait flirter avec les 15% de baisse, soit in fine à peine plus de 115 000 maisons vendues contre 135 000 l'an dernier. LCA FFB envisage même une récession durable avec la perspective de ventes annuelles sous les 100 000 unités.

Le recalibrage des aides à l'achat pointé du doigt
Les constructeurs de maisons individuelles mettent en cause la baisse des aides à l'achat décidée dans le cadre du projet de loi de finances 2018. Le Crédit Foncier livre d'ailleurs ses prévisions et ses premiers chiffres sur l'impact global des derniers arbitrages sur le Prêt à Taux Zéro et l'APL Accession.

Concernant le PTZ, rappelons que dans le neuf, il a été réduit de moitié dans les zones dites détendues (B2 et C) et que dans l'ancien, il a été complètement supprimé dans les zones tendues (A et B1). Résultat sur les huit premiers mois de l'année seulement 31 000 Prêts à Taux Zéro ont été signés soit une baisse de 31% par rapport à la même période l'an dernier. Le Crédit Foncier ne prévoit plus que 93.000 PTZ sur l'ensemble de l'année autrement dit 30.000 de moins qu'en 2017. Impact aussi de la quasi suppression de l'APL accession avec un nombre de prêts à l'accession sociale attendu en baisse de 15% cette année. Au total, sur l'ensemble de la construction neuve, le Crédit Foncier table au mieux sur 411.000 logements démarrés en 2018 contre 430 000 l'an dernier. Un peu moins optimiste, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) estimait il y a quelques jours qu'on risquait même de redescendre à 400 000.

Source BFM par Marie COEURDEROY

Fin des mesures antidumping sur les panneaux solaires chinois

En vigueur depuis cinq ans, les mesures antidumping sur les panneaux solaires provenant de Chine viennent d’être supprimées par la Commission européenne ; une décision qui devrait booster le développement des énergies renouvelables en Europe, selon l’association SolarPower. Mais si les intentions semblent bonnes, certains redoutent déjà l’impact « dévastateur » que pourrait signifier la fin des taxes pour l’industrie.

En 2013, la Commission européenne prenait la décision d’instituer des droits antidumping sur les importations de panneaux solaires, de cellules et de wafers en provenant de Chine. Le but, protéger l’industrie solaire européenne.

Elle annonce aujourd’hui la fin de ces taxes, et ce afin que l’Europe réponde au mieux à son objectif de développement des énergies renouvelables.

Déjà, en février 2017, la Commission avait annoncé vouloir supprimer « graduellement » les mesures antidumping au cours des 18 prochains mois. Frans Timmermans, vice-président de la Commission, déclarait alors : « Il ne fait aucun doute que nous avons le droit de protéger notre industrie. Mais dans le même temps, il nous faut prendre en compte les autres entreprises, qui importent ces produits ».
Une décision aux lourdes conséquences ?
Pendant cinq ans, les producteurs chinois se devaient de payer des taxes allant jusqu’à 64,9% s’ils vendaient leurs produits à ou au-dessus d’un prix minimum qui est allé en diminuant ; un dispositif qui aurait, selon la Commission, permis aux prix à l’importation de s’aligner sur les prix du marché mondial.

Le ministère chinois du Commerce s’est félicité de cette décision en y voyant « un modèle de règlement positif d’un différend commercial grâce à des consultations ». Cette issue « va rétablir des conditions de marché normales pour les commerce UE-chinois de panneaux photovoltaïques, suscitera un environnement plus stable pour la coopération entre ces industries et bénéficiera mutuellement aux deux parties », peut-on lire dans un communiqué du ministère.

L’association SolarPower Europe a salué la fin des taxes. « C’est un moment décisif pour l’industrie solaire européenne. En supprimant les droits antidumping, la Commission européenne a levé le plus grand frein au développement de l’énergie solaire en Europe (…) », a estimé son président Christian Westermeier.

L’association prévoit « une augmentation significative des emplois et du déploiement de l’énergie solaire. Ce qui ne fera que propulser la transition énergétique ».

Bien sûr, la décision de la Commission européenne n’a pas fait l'unanimité. La délégation socialiste française au Parlement européen voit d’un très mauvais œil la suppression des surtaxes. « Les eurodéputés socialistes et radicaux dénoncent avec force ce renoncement de la Commission européenne », précise l’organisme dans un communiqué.

Pour Emmanuel Maurel, membre de la commission en charge du commerce international, « la transition énergétique doit rimer avec la création d’emplois en Europe. Par ailleurs, produire des panneaux solaires en Chine, avec des normes environnementales au rabais, revient à polluer dans l’objectif de développer les énergies renouvelables… un contre-sens ! ».

Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, présidente de la délégation socialiste française, a ajouté : « cette décision menace d’être dévastatrice pour l’industrie, les savoir-faire et l’innovation. Les capacités excédentaires dans la fabrication de panneaux solaires de la Chine, dans le contexte de guerre commerciale avec Trump, fait que nous risquons de voir le marché européen inondé de produits à bas coûts. Il est urgent d’agir ! ».

Et du côté des producteurs ? Ils craignent l’afflux d’importations bon marché. EU ProSun avait d’ailleurs demandé une prolongation des restrictions estimant là encore qu’une levée serait « dévastatrice » pour l’industrie.

Source Batiweb

23/10/2018

L'ALPHA SOLAIRE : la première tuile terre cuite solaire photovoltaïque !

Esthétiques et durables
Empruntant la forme et les caractéristiques d’une tuile terre cuite d’IMERYS Toiture, les tuiles terre cuite solaire bénéficient de toutes les qualités de celle-ci : étanchéité irréprochable héritée des propriétés inhérentes à la terre cuite, longévité et fiabilité d’un matériau durable garanti 30 ans, et une haute résistance mécanique. L'accord entre la qualité de l'argile de Sainte Foy, l'esthétisme des toitures modernes et la production d'électricité !

Simple et rapide à poser
La tuile terre cuite solaire se pose efficacement sur les liteaux de couverture et s’intègre parfaitement sur le neuf ou en rénovation. C’est avant tout une tuile terre cuite ! Sa taille, double à celle d’une tuile traditionnelle, permet une pose simple et jusqu’à 2 fois plus rapide que notre tuile photovoltaïque standard, qui est déjà un produit très rapide. Plus de Flexibilité du dimensionnement et des configurations de pose (pose en plain carré, pose à l’égoût, pose en joint croisé, etc.) possible par rapport aux panneaux photovoltaïques standards.Une vidéo est accessible ici.

Source Edilians 

Imerys Toiture change d’actionnaire et de nom, pour devenir Edilians

Pierre Jonnard, président d’Imerys Toiture, nous dévoile les enjeux stratégiques d’Edilians, nouveau nom d’Imerys Toiture après cession de l’entreprise au fonds d’investissement Lone Star.

La cession d’Imerys Toiture à Lone Star, annoncée en mai dernier et validée par la Commission européenne, est désormais effective ?

La division terre cuite d’Imerys a quitté effectivement le groupe Imerys jeudi 11 octobre. Nous partons dans une nouvelle aventure avec le fonds d’investissement Lone Star. Il apporte les capitaux de la cession, mais porte aussi un projet de croissance de l’entreprise.

Pourquoi le groupe Imerys souhaitait-il vendre ?
La terre cuite était dans les premiers métiers d’Imétal [devenu en 1999 Imerys, NDRL] lorsqu’il a refait son portfolio d’activité. Mais l’orientation progressive du groupe Imerys vers les minéraux a conduit à ce que nous soyons moins dans le core business.

Il est vrai que dans la phase d’évolution où se trouve la construction, nous parlons désormais plus de solutions que de produits, en toiture comme en façade. Et plus on propose des packages pour faire des solutions toiture et bardage avec du photovoltaïque, des gouttières, des noues ou de l’isolation, plus on s’éloigne du cœur d’activité d’Imerys ! Il était temps que l’aventure commune s’arrête.

"Nous voulons nous développer dans d’autres pays européens. C’est d’autant plus nécessaire que le marché français est trop sensible à la réglementation !"

Quel est le projet de Lone Star ?
Lonestar porte une vision de croissance avec deux objectifs. Le premier, c’est de poursuivre l’élargissement de la gamme, avec des solutions d’étanchéité à l’eau et à l’air, de production d’énergie, d’isolation en toit et en façade. C’est d’autant plus nécessaire qu’après l’introduction de règles relatives à la mise en œuvre (notamment RGE), l’évolution conduira certainement à un audit de la performance. S’appuyer sur des solutions industrielles constitue un élément de garantie.

Le second axe porte sur l’international. Nous ne produisons qu’en France, et sommes présents commercialement dans d’autres pays, mais seulement à hauteur de 10 % de nos ventes. Nous voulons nous développer dans d’autres pays européens. C’est d’autant plus nécessaire que le marché français est trop sensible à la réglementation ! Il suffit que le taux de TVA change pour que les travaux de rénovation ralentissent, et il suffit qu’on change deux fois la règle sur le photovoltaïque pour que plus personne n’en achète ! Avec une présence dans différents pays, nous espérons que les mouvements de conjoncture ne se feront pas sentir partout en même temps. Ce déploiement à l’étranger passera par une politique forte d’acquisitions, pour gagner en vitesse.

L’abandon du nom Imerys ne constitue-t-il pas un risque ?

En quittant le groupe Imerys, nous changeons nécessairement de nom. Nous avons choisi Edilians, qui marie édification et alliance, car nous sommes des coacteurs de la toiture et de la façade avec les artisans et le négoce. Par ailleurs, cette marque est audible dans l’ensemble des pays.

Nous accompagnerons nos clients distributeurs et artisans. Mais nous avons chez nous un certain nombre de marques terroir comme Sainte-Foy, Poudenx ou Gelis. Beaucoup de nos couvreurs achètent ces marques avant d’acheter Imerys, qui était une marque commune comme le sera Edilians. Notre communication fera progressivement disparaître Imerys Toiture.

Source Le Moniteur propos recueillis par Pierre Pichère

22/10/2018

Bouyer-Leroux mise sur l'électricité verte

David Séguy, directeur de site (au centre) a accueilli Georges Ziegler et les élus départementaux de Roanne 1

L'entreprise de Mably appartient au leader national des matériaux de construction en terre cuite, qui est aussi la deuxième Scop de France.

À Mably, l'entreprise Bouyer-Leroux appartient au leader français des briques de murs, briques de cloisons et conduits de fumée. Celui-ci est également la 2e Scop industrielle (Société coopérative ouvrière de production) de France avec ses neuf sites industriels et ses 900 salariés (250 en 2013). Issu de la fusion-absorption de Bouyer-Leroux structure (ex-Imerys Structure) insérée dans la Scop depuis début 2018, le groupe porte une attention marquée au développement durable. « D'ici 2025, il souhaite compenser tous ses besoins en électricité verte et passer de 40 à 90 % de l'énergie thermique à partir de la biomasse », indiquait David Séguy, directeur du site mablyrot, il y a quelques jours, lors d'une visite de Georges Ziegler, président du Conseil départemental de la Loire.

L'entreprise de Mably, qui produit des briques de murs, s'inscrit ici dans une longue tradition de terre cuite, à la suite des Tuileries. Disposant d'une carrière accolée au site, celle-ci s'étend sur 43 ha et emploie 62 personnes. Sa capacité de production atteint 170 kilo-tonnes de briques, soit 500 tonnes par jour. La société vend ses produits de Lille à Marseille. 20 % de l'énergie gaz provient du centre d'enfouissement technique tout proche à travers le biogaz que celui-ci récupère depuis 2009. L'usine fonctionne en 5 X 8, notamment pour le suivi de l'activité du four.

Chiffre d'affaires en hausse de 8 %
« On réalise une très bonne année », assure le directeur. Le statut de Scop, qui rend les salariés propriétaires de leur entreprise, développe aussi l'esprit entrepreneurial. Trois fois par an, ceux-ci ont accès aux décisions du conseil d'administration, élu tous les six ans, et doivent participer à l'assemblée générale annuelle.

Chez Bouyer-Leroux, l'enjeu pour les 15 ans à venir est surtout énergétique : « Il s'agit de préparer l'usine de demain, sans poussières, sans énergies fossiles et sans bruit », assure David Séguy. Né il y a 60 ans, le groupe réalise un chiffre d'affaires de 185 M€, en hausse de 8 % en 2018.

Source L'Essor 42 par Jean-François Vaizand

Roland Besnard veut assurer « la pérennité de Bouyer Leroux »

Le groupe Bouyer Leroux, sous la direction de Roland Besnard, n’en finit plus de grandir. Le spécialiste français de la brique cherche à consolider ses bases.

Le groupe Bouyer Leroux, expert de la brique en terre cuite, a racheté Soprofen, entreprise spécialisée dans la fabrication de volets et de portes de garage. Le groupe, dont le siège est à La Séguinière, souhaite s’inscrire dans « une stratégie de développement durable ». Rencontre avec son PDG, Roland Besnard.

Le groupe Bouyer Leroux, expert de la brique en terre cuite, a racheté, mercredi 19 septembre, Soprofen, entreprise spécialisée dans la fabrication de volets et de portes de garage. Le groupe, dont le siège est à La Séguinière (Maine-et-Loire), souhaite s’inscrire dans « une stratégie de développement durable » . Rencontre avec son PDG, Roland Besnard.

Le groupe Bouyer Leroux vient de racheter Soprofen, une entreprise spécialisée dans la fabrication de volets et de portes de garage. C’est signé ?
Oui. J’ai signé le contrat de cession mercredi 19 septembre à Paris. Ce sont 415 personnes qui vont nous rejoindre, répartis sur cinq sites en France et deux en Belgique, avec également une plateforme logistique et le siège social en Alsace. Tout est en très bon état. Il y a eu des investissements importants dans les machines, jusqu’au bout. Soprofen sera une plateforme pour nous développer en Europe, ils vendent déjà en Allemagne et en Suisse. Nous allons recruter un directeur général, quelqu’un de confiance, car le siège est en Alsace.

Depuis quand travaillez-vous sur ce dossier ?
Le patron du groupe Atrya, propriétaire de Soprofen, a décidé de vendre au début de l’année. Il a confié un mandat à une banque d’affaires, nous nous sommes rapidement positionnés. Dans la phase finale, nous étions encore trois industriels. Je suis allé passer une demi-journée dans chacun des sites, j’ai serré les mains des opérateurs, discuté avec eux, et ça s’est très bien passé avec les directeurs d’usines. Dans le même temps, nous avons étudié des milliers de documents pour savoir s’il y avait des points de risque.

Et ensuite ?
Nous avons remis une offre ferme avec description du projet, un prix et des garanties. Cette offre a été cosignée le 13 juillet. Depuis, nous avons aussi recueilli l’avis des comités d’entreprise de Soprofen et Bouyer Leroux. Maintenant, nous attendons celui de l’autorité de la concurrence, mais je ne suis pas inquiet.


Il y a cinq ans, vous rachetiez Imerys Structure, aujourd’hui Soprofen, pourquoi toujours chercher à grandir ?
Un arbre qui ne pousse pas, il végète et finit par mourir. Il nous faut avancer, avoir un projet. Il est important de nous diversifier. La brique ne se vend que sur du logement neuf, ça marche bien. Mais il faut savoir que nous sommes sur un marché très fluctuant : ça peut être + 20 % une année, et - 20 % un peu plus tard. Avec un troisième pied, nous serions mieux équilibrés. Le tout devant rester « manageable ». Soprofen représente un chiffre d’affaires de l’ordre de 120 millions d’euros.

Comment pensez-vous gérer cette croissance ?
En nous appuyant sur les hommes. Je vais continuer à travailler avec les directeurs de sites déjà en place. Nous gardons les hommes, c’est juste un changement de capitaux. Les uns vont profiter des savoir-faire des autres, et réciproquement. Expliquons à ceux qui arrivent le chemin qui est le nôtre : qu’ils aient des idées, les fassent remonter. Je veux libérer la parole et les énergies, et créer de la confiance. Nous avons, chez Bouyer Leroux, la culture du partage des résultats par l’intéressement et la participation. J’ai voulu distribuer le plus de participation possible, déjà lorsque je dirigeais Nicoll. Ça veut dire que nous travaillons bien.

Justement, quels résultats cette année ?
Bouyer Leroux va faire un chiffre d’affaires cette année (du 1er octobre au 30 septembre) de l’ordre de 200 millions d’euros, contre 185 l’an passé. Je ne peux pas donner le montant, mais il va y avoir une très bonne participation. Chez SPPF, le chiffre d’affaires sera supérieur à 40 millions d’euros, probablement 42-43 millions.

« Chez Bouyer Leroux, nous sommes sociétaires, pas rentiers. »

Quel chef d’entreprise êtes-vous ?
D’abord, je suis un homme libre, un dirigeant qui s’intéresse aux hommes et ne cède pas aux effets de mode. J’ai envie de faire des choses et d’en tirer de l’épanouissement. Être le plus riche du cimetière, ce n’est pas mon projet. Ce qui me préoccupe, c’est la pérennité de Bouyer Leroux. Moi, je ne suis que de passage ici. Je souhaite que l’on développe notre culture, pour éviter de la perdre. Je fixerai dans nos statuts que le siège du groupe soit ici, à La Séguinière. J’ai toujours voulu garder notre nom : soyons différents et assumons cette différence. Ici, on a du bon sens.

Il se dit que vous recevez personnellement chaque nouvel embauché.
Oui, c’est vrai. Avec leur parrain ou leur supérieur hiérarchique. Je leur propose que l’on se tutoie : ça permet de chasser les inhibitions liées au formalisme. Ça n’empêche pas d’avoir une hiérarchie, ni le respect. Vous savez, les femmes et les hommes sont intelligents : ils vous donnent au moins ce que vous leur donnez.

Et comment jugez-vous les dirigeants d’aujourd’hui ?
Les grands groupes sont dirigés par des administrateurs, des gens sortis de l’ENA (École nationale d’administration). J’insiste : ce sont des administrateurs, pas des entrepreneurs. Chez eux, tout est aseptisé. Alors qu’ici, chez Bouyer Leroux, nous sommes dans le cadre d’une Scop (lire par ailleurs) . Nous sommes sociétaires, pas rentiers. Ça me semble normal de rendre des comptes. Nous ne devons pas avoir honte d’être des industriels.

Une Scop, pour qui, pour quoi ?
Une Scop est une société coopérative et participative. Concrètement, dans ses entreprises, les salariés sont les associés majoritaires ou ont vocation à le devenir. Ils détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote. Le partage des profits se doit d’être équitable entre les salariés, les salariés associés et les réserves de l’entreprise. On trouve des Scop de toutes les tailles et dans tous les secteurs de l’économie : le groupe Chèque déjeuner, le zoo d’Amnéville (Moselle), ou Scopelec (groupe spécialisé dans les télécoms en Midi-Pyrénées). Bouyer Leroux est la deuxième Scop industrielle la plus importante de France.

Bouyer Leroux, une histoire d’un siècle et demi
Tout a donc commencé en 1875 à La Séguinière. La commune avait alors à peine 1 600 habitants (contre plus de 4 000 aujourd’hui). Parmi eux, les familles Bouyer et Leroux. Sur leurs terres, de l’argile et du bois. « Avec ça, ils se sont mis à produire des briques et des tuiles. L’entreprise s’est beaucoup développée en 1955, avec les besoins de la reconstruction d’après-guerre », racontait Roland Besnard dans nos colonnes en juin 2016.

1980 marque un tournant : chez les Bouyer comme chez les Leroux, personne n’a les moyens de racheter l’entreprise. « Georges Leroux, le président de l’époque, qui avait une vraie fibre humaniste, a souhaité vendre l’entreprise aux salariés sous la forme d’une Scop. » Deux idées derrière cette volonté : « Assurer la pérennité et l’indépendance de l’entreprise, et récompenser les salariés pour leur travail accompli. »

En 1986, Bouyer Leroux  r achète l’usine de terre cuite Produits rouges de Vendée, à Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée). SPPF en 1996, Imerys terre cuite en 2013, Roger-Thébault en 2015, et Fermetures Loire-Océan en 2016.

Source Ouest France par Vincent COTINAT.

21/10/2018

Albi, capitale de l’argile

Installée dans les anciens abattoirs de la ville d’Albi du 19e siècle, l’École européenne de l’art et des matières (EEAM) enseigne les techniques ancestrales et contemporaines autour des matériaux premiers. Et permet d’associer patrimoine et innovation, restauration et design et écologie.

Dès l’entrée sur ce site excep­tionnel, tant par son emplace­ment en bord de Tarn que son histoire, le visiteur constate qu’un mur n’est pas seulement un mur. C’est une composition de talents créatifs des métiers du bâtiment qui rivalisent d’ingéniosité en maniant les trois ma­tières prépondérantes au sein de l’école : la terre (argile), le plâtre et la chaux.

Répartis sur 3500m² dans des bâtiments en partie classés, les ateliers accueillent sur l’année deux-cents stagiaires et une dizaine d’étudiants post-bac en bachelor designer matiériste coloriste, une forma­tion qui se déroule sur deux ans. Selon le cursus choisi, en formation longue de huit mois ou en module court d’une semaine pour les professionnels, l’objectif des can­didats est de devenir spécialistes de dé­cors muraux ou de sols. Le public visé est celui des demandeurs d’emplois (avec pos­sibilité de prise en charge par la Région, les OPCA ou Pôle emploi), les artisans (ayant droit à un financement systématique par le FAFCEA pour cent heures par an) et les salariés du bâtiment (Constructys). Une trentaine de formateurs y interviennent dans leurs spécialités. Tous créent des ma­tières à partir d’argile locale de la carrière de Lexos, d’Albine (Briqueterie Bouisset), de Barthe à Gratens et de Verfeil.
Formateur en terre crue depuis la créa­tion de l’école en 2004, Patrick Béluriée a racheté la SAS EEAM en association avec Pierre-Olivier Barthe, président de la société et directeur de la briqueterie Barthe à Gratens (Haute- Garonne). Son fils Quentin Béluriée, 27 ans, a été nommé responsable pédagogique et technique. Avec son équipe constituée de trois personnes, dont deux à mi-temps, il réa­lise un chiffre d’affaires de 800.000 euros.

Passion Terre crue
Au cours d’un riche parcours de vingt-deux années en Afrique où il est maître d’oeuvre et formateur pour le compte du ministère des Affaires étrangères (contrôle des tra­vaux pour les ambassades), il ouvre en parallèle des briqueteries et des centre de formation pour répondre à sa passion de la matière de terre crue. « Pour moi la terre c’était de la boue. Ce qui m’a enthousiasmé c’est qu’avec elle on arrive à faire des briques et des enduits de finition d’exception. C’est le matériau le plus vieux du monde. Et sa texture permet de la travailler à la main pour le plaisir du toucher ! Afin d’améliorer la qualité pédagogique, technique et esthé­tique, nous venons de créer un comité de suivi d’amélioration pour le projet EEAM 2024 avec un cahier des charges co-écrit par l’administration, les formateurs et les élèves », se réjouit-il.
Anne-Marie Bourguignon

Sur la photo : Patrick Bellurie, directeur de l’école européenne de l’art et des matières.

Source TOULECO

20/10/2018

L'industrie italienne de la terre cuite espère un redressement

La réunion annuelle d’Andil, l’association italienne des tuiles et briques, s’est tenue le 6 juillet à Rome. La situation du secteur italien de la terre cuite reste difficile.

Le thème principal de la réunion de cette année était «Construire dans les régions exposées aux tremblements de terre». Le CRESME (Institut italien du bâtiment) a fait un rapport intéressant à ce sujet.
D'autres rapports sur ce sujet ont été présentés par CZA Cino Zucchi Architetti et des représentants de l'Université de Pérouse. Cino Zucchi a défini les briques comme «le pain quotidien de l’architecte» et a déclaré: «Une brique, c’est comme un costume bleu - ça va toujours!»

Les documents ont été suivis d’une table ronde. Ici, les participants de la Central Construction Association, de la Confédération des métiers de la construction, de la Central Association of Italian Ceramic ...

Source Ziegelindustrie International

19/10/2018

CTMNC: Un partenariat pour promouvoir la surélévation

L'institut MECD et la société Upfactor ont signé un partenariat visant à promouvoir la surélévation auprès des maîtres d'ouvrage et des maîtres d'œuvre.
Comment financer les chantiers de rénovation énergétique sans dépendre des aides publiques ? Deux acteurs de la construction ont une solution : "Il s'agit d'inventer des leviers de créations de valeur : la surélévation est une piste prometteuse", expliquent l'Institut Matériaux & équipements pour la construction durable et la société Upfactor. Ils viennent donc de signer un partenariat pour promouvoir la surélévation auprès des maîtres d'œuvre et des maîtres d'ouvrage. Ils assurent que "la valeur immobilière des mètres carrés créés par la surélévation permet de financer tout ou partie de la rénovation énergétique du bâtiment sur lequel le ou les nouveaux étages sont posés".

L'institut MECD et la société Upfactor ont déjà développé des outils pour faciliter la mise en place des chantiers de surélévation. Le premier est un regroupement de quatre centres techniques de la construction, qui représentent le béton (Cerib), le bois (FCBA), le métal (CTICM) et les matériaux naturels (CTMNC), ainsi que de quatre laboratoires universitaire spécialisés dans la construction (l'Institut Pascal, LaSie, le LMDC et l'IRCER (ex-SPCTS)). L'institut a créé une méthode d'évaluation de la faisabilité d'un projet de surélévation, nommé Lign2toit. Il permet, en cinq étapes, d'obtenir des éléments sur la possibilité de construire sur l'existant, notamment la capacité portante du bâtiment, les différentes solutions constructives, une évaluation économique, une évaluation énergétique et environnementale ainsi que d'éventuels processus d'industrialisation. De son côté, Upfactor est spécialisé dans l'analyse, les études et le conseil. La société est à l'origine de l'outil Geoservices, un système d'information géographique qui exploite les différentes données disponibles sur un bâtiment, l'adresse, la largeur de rue, la hauteur de l'édifice, le PLU ou le cadastre solaire, afin d'en définir le potentiel à bâtir. "L'association des compétences de ces deux acteurs permet de proposer une offre d'accompagnement complète aux maîtres d'ouvrage et maîtres d'œuvre souhaitant évaluer la faisabilité d'opérations de surélévation, en intégrant la rénovation du bâtiment existant", concluent les deux acteurs.

Source Batiactu

18/10/2018

La construction continuera à se développer en Europe au cours des prochaines années

Selon les prévisions d'Euroconstruct pour juin 2018, la construction européenne devrait connaître une croissance de 2,7% cette année, soit un net ralentissement par rapport à l'an dernier (+3,9%).
La hausse par rapport au creux de 2013 a toutefois été lente et le volume de la construction dans la zone de construction Euroconstruct sera toujours inférieur de 14% à celui de 2007.
La croissance se poursuivra en 2019 et 2020, mais à un rythme plus lent, et la construction ne sera plus le moteur européen de la croissance. La croissance de la construction européenne est diversifiée et couvre tous les principaux secteurs: résidentiel, génie civil et génie civil, construction neuve et rénovation. Le rôle de la construction de logements neufs en tant que moteur de la croissance diminuera et la croissance se concentrera davantage sur le génie civil.

Grandes différences entre les perspectives régionales et nationales
En 2018 et au cours des deux prochaines années, la croissance de la construction sera la plus rapide en Hongrie, en Pologne, en Irlande et au Portugal: près de 12% p.a. en Hongrie et 7 à 8% par an. dans les autres pays.

La croissance s'arrêtera au cours des prochaines années en Finlande, en Allemagne et en Suède. Dans les pays d'Europe orientale (CEE-4), la croissance est rapide. La croissance moyenne attendue est de 7,5% p.a. alors que celui des pays d'Europe occidentale (CE-15) est de 1,7% p.a.

La construction nordique a connu une croissance rapide ces dernières années. En 2016 et 2017, il était d'environ 5%, tandis que les chiffres européens se situaient entre 2,5 et 3,9%. Cette année, la croissance de la construction nordique ralentira pour atteindre un peu plus de 3% et ne sera plus que de 0,5% en 2020. La Suède et la Finlande sont responsables du ralentissement nordique. En 2019 et 2020, la croissance moyenne sera légèrement négative en Finlande et en Suède, mais restera positive en Norvège et au Danemark.

Source Ziegelindustrie International

17/10/2018

Découvrez les lauréats des trophées Aléonard 2018

Ce jeudi 11 octobre 2018, ont été révélés les lauréats des trophées Aléonard, un concours qui récompense les réalisations en tuile. Pour cette 14e édition, cinq prix ont été remis : monument historique, rénovation, premier chantier, un prix spécial du jury et le coup de cœur des internautes.
Chaque année, la tuilerie Aléonard remet ses trophées récompensant des constructions en tuile. Pour sa 14e édition, la cérémonie de remise des prix a eu lieu à l'hôtel le Louis à Versailles (Yvelines), ce jeudi 11 octobre 2018.

A travers ce concours, l'entreprise française rend hommage aux artisans couvreurs utilisant les tuiles en terre cuite.
Trois catégories de chantiers réalisés en 2017 ont été récompensées, les rénovations, les premiers chantiers et les monuments historiques. "Nous avons eu cette année un nombre de postulants très prononcé dans la catégorie Monument Historique, ce qui est pour nous une preuve de valorisation et de référence des tuiles Aléonard en matière de restauration et de préservation du patrimoine.

Le jury statue sur les projets d'une part sur la qualité technique et d'autre part sur l'esthétique. Le choix a été particulièrement difficile dans cette catégorie face à la richesse des chantiers proposés. C'est pourquoi le jury a également attribué un Prix spécial. Nous nous réjouissons véritablement du travail remarquable réalisé chaque année par les concourants", explique Sylvain Ponchon, responsable marketing toiture chez Wienerberger et animateur du jury.

Monument historique : dortoir des moines de l'Abbaye de Fontenay

Réalisée par l'entreprise Espace Couverture, située à Précy-sous-Thil (Côte-d'Or), associé à Isabelle Blondin, architecte du patrimoine du cabinet d'architecture Pronaos, basé à Arnay-le-Duc (Côte-d'Or), la couverture d'une tranche de l'Abbaye de Fontenay, à Montbard (Côte-d'Or) a remporté le prix Monument historique.

"Selon le jury, seul un savoir faire exceptionnel des équipes, pouvait permettre une telle qualité de mise en œuvre pour ce projet d'exception. Il souligne :
- La qualité, l'harmonie et l'homogénéité du mélange de trois couleurs de tuiles associées à deux formats différents.
- La maitrise technique requise pour la bonne réalisation de la noue fermée arrondie.
- Le processus de réalisation du faîtage à crête de coq, de l'arêtier scellé (fabrication spéciale Pontigny Petite Tête), des deux poinçons sur mesure, des noues en cuivre, ou encore de la noue fermée adjacente à un 1/4 abside", explique Aléonard.

Projet réalisé en tuiles Monument historique 17x27 et 17x28, rouge de mars, brun flammé et noir de vigne

Rénovation : lycée général technologique Pasteur de Besançon

Le vainqueur de la catégorie Rénovation est l'entreprise Pateu & Robert, venant de Besançon (Doubs), pour leurs travaux sur le lycée général technologique de Besançon.

"Le jury a particulièrement apprécié :
- Le panachage des trois couleurs.
- La parfaite réalisation des découpes de tuiles écornées et épaulées le long des lucarnes à la capucine ainsi que des lucarnes en œil de bœuf.
- Le soin apporté aux diverses spécificités du projet : raccords sur fronton, rives, noues, arêtiers…
- La ventilation basse avec grille perforée et la ventilation haute sur faitage zinc", précise le tuilier.

Tuiles utilisées : tuiles Patrimoine 16 x 27 vert de lichen, 16 x 27 vieilli naturel rouge flammé

Premier chantier et coup de cœur des internautes : maison dans le Loiret

Coup double pour l'entreprise Camus Pimenta de Vouzon (Loir-et-Cher). Leurs travaux de couverture sur une maison individuelle dans le Loiret leurs a permis d'obtenir le trophée Premier chantier ainsi que le coup de cœur des internautes, qu'ils ont remportés avec plus de 1.600 votes.

"La qualité de l'exécution du travail, sur une surface imposante de 1.100 m², a fortement impressionné le jury. Par ailleurs, le couvreur a su réaliser dans l'excellence un ensemble de points singuliers :
- Noues fermées, faîtage scellé à embarrures et crêtes de coq, rives maçonnées écornées et épaulées, lucarnes à chevalet et les lucarnes meunières.
- Plusieurs rampants associés à ces points singuliers venaient compliquer la mise en œuvre", indique l'organisateur.

Réalisé en tuiles Saint-Vincent ambre claire 16 x 17.

Prix spécial du jury : salines royales d'Arc et Senans

On retrouve l'entreprise Pateu & Robert, déjà récompensée du trophée Rénovation. Cette fois-ci associée à l'architecte Giulio Balduini, la société en provenance de Besançon a reçu le prix spécial du jury pour la couverture d'une tranche des salines royales d'Arc et Senans (Doubs).

"Le jury s'est spécialement attardé sur :
- Le panachage de quatre couleurs et de trois formats en pureau brouillé.
- La parfaite réalisation des points singuliers : faitage et arêtiers scellées, découpe des arêtiers, réalisation des membranes sur mesure, lucarnes rampantes à versant plat et lucarnes à demi-coupe gironnée, zinguerie épis cuivre et plomb", explique Aléonard.

Projet réalisé en tuile monuments historiques rouge de mars, vert de lichen, noir de vigne, vieilli naturel 17 x 27 / 17 x 28 / 17 x 30.

Source Batiactu

Bouyer Leroux: incendie dans une briqueterie de Gironde-sur-Dropt

Les pompiers de Châteauneuf-la-Forêt sont intervenus sur le lieu de l'accident à Linards 

Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 octobre, vers 2h40, un début d‘incendie s’est déclaré à la briqueterie Bouyer-Leroux Structure, fabricant de briques et de matériaux en terre cuite, au lieu-dit « Chauvin » à Gironde-dur-Dropt (Giornde).

L'activité de l'entrepise devrait être ralentie dans les prochains jours.

Les pompiers ont été appelés à 2h40 le dimanche 07 Octobre pour un départ de feu à la briqueterie Bouyer-Leroux route de Morizès au lieu dit Chauvin. Un joint entre la cheminée et la chaudière avait pris feu.

Une vingtaine de pompiers équipés d'une lance ont réussi à étreindre le feu et à limiter les dégâts. La difficulté résidait dans le fait que la toiture brûlait à une hauteur de 10m. Au final seulement 4m2 de toiture ont brûlé.

Les salariés ne devraient pas être au chômage technique mais l'activité devrait être ralentie. Il va en effet falloir contrôler l'installation avant de redémarrer l'activité.

Source France 3

16/10/2018

Bâtiment : climat des affaires stable (tuiles +0.4 sur 8 mois et briques +0.2)

La dernière enquête de l’INSEE menée dans l’industrie du bâtiment en septembre traduit une certaine stabilité du climat des affaires, l’indicateur se maintenant à un niveau élevé, bien au-dessus de sa
moyenne de long terme.
Si l’opinion des entrepreneurs s’est légèrement détériorée s’agissant de leur activité passée, elle se redresse en revanche pour celle à venir, que ce soit dans le segment du logement comme dans celui du non résidentiel.
S’il est vrai que les carnets de commande apparaissent un peu moins bien garnis, ils assurent cependant 7,2 mois d’activité (contre 5,6 mois en moyenne sur longue période), et ce, compte tenu de leurs effectifs actuels qui se sont étoffés ces derniers mois.
Les professionnels sollicitent à plein leur outil de production, le taux d’utilisation des capacités productives atteignant 90,3 %, soit le plus haut niveau de ces dix dernières années.
Pourtant,dans le résidentiel,l’activité constructive observe un net freinage, imputable en partie à un environnement institutionnel moins porteur (révision du Pinel, du PTZ et du modèle HLM).À fin juillet,et surles trois derniers mois connus,le nombre de logements commencés était en repli de - 4,9 % sur un an et de - 1,3 % au regard des trois mois précédents.

En cumul sur douze mois,les chantiers commencés restent en hausse de 3,4 % à 421 400 unités. Quant aux permis, la décrue se poursuit, malgré des conditions de crédit encore très attractives.Surles trois mois allant de mai à juillet, ils reculaient de - 12,1 % par rapport à il y a un an et de - 2,2 % au regard des trois mois précédents.

Sur les douze derniers mois, on dénombre un peu moins de 475 000 autorisations, soit un recul de - 4,5 % sur un an. Certes, le stock de bâtiments restant à construire demeure important, le délai des mises en chantier des logements s’allongeant (11,2 mois en moyenne dans le collectif) et le marché des locaux se portant plutôt bien.
En effet, à fin juillet et sur un an, les surfaces autorisées augmentaient de + 5,5 % sur douze mois tandis que les locaux commencés progressaient de +13,1 %, la dynamique d’investissement des entreprises du secteur privé et public restant bien enclenchée. En revanche, du côté des ménages, elle se modère.

Les chiffres de commercialisation de logements neufs du deuxième trimestre en témoignent aussi : les ventes ont certes progressé de + 1,7 % sur un an mais, en cumul sur les quatre derniers trimestres,elles stagnent (+0,2%).
Le marché de la maison individuelle est, quant à lui,en net repli,les ventes chutant de près de 10 % en glissement annuel sur douze mois selon la LCA-FFB. De leur côté, les promoteurs ont perçu cet été une légère détérioration de la demandemais,selon l’enquête de l’INSEE de juillet,leurs perspectives de mises en chantier ont cependant renoué avec la hausse.

Source UNICEM

CÔTE DE SEINE: La tuile de rénovation Terreal qui embellit vos maisons

15/10/2018

IMERYS : plus-value de plus de 700 millions sur la cession de sa division Toiture

Imerys, leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie, a annoncé avoir finalisé la cession de sa division Toiture à une entité affiliée à Lone Star Funds, société internationale de capital investissement, pour une valeur d’entreprise de 1 milliard d'euros. Celle-ci correspond à un multiple de valorisation de 9 fois l’Ebitda 2017.

Imerys Toiture, qui sert principalement le marché de la construction en France, a réalisé en 2017, un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros, un Ebitda de 113 millions d'euros et un résultat opérationnel courant de 96 millions d'euros avec environ 1 000 employés et 14 usines situées en France.

Cette transaction permet à Imerys d'améliorer son profil de croissance par une plus grande exposition à des marchés et zones géographiques dynamiques tout en renforçant sa structure bilancielle. Le produit net de la vente d'environ 800 millions d'euros réduit le ratio de dette financière nette sur Ebitda pro forma à environ 1,9 fois au 30 juin 2018 (contre 2,5 fois précédemment). Par ailleurs, la plus-value nette de cession s'élève à plus de 700 millions d'euros.

Source Zonebourse

Lone Star réfléchit à une mise en Bourse de Xella

Le fond  Lone Star envisage une introduction en bourse du fabricant allemand de matériaux de construction Xella, qu'il a acheté en 2016 pour 2,2 milliards d'euros (2,6 milliards de dollars), ont annoncé trois personnes proches du dossier.

L’investisseur pourrait opter pour une inscription à la bourse de Francfort, ont ajouté les médias, ajoutant avoir récemment interrogé des banques d’investissement et leur avoir demandé de leur donner des idées pour développer l’entreprise.

Cependant, jusqu'à présent, aucun processus officiel de promotion dans une offre publique initiale potentielle n'a été mis en place et aucune décision n'a été prise sur un quelconque accord, ont-ils ajouté.

Lone Star et Xella ont refusé de commenter.

À l'instar d'autres investisseurs en capital-investissement, Lone Star tente de tirer parti de la valorisation élevée des actions avant une éventuelle correction des marchés boursiers. Elle envisage donc une introduction en bourse après une période de détention relativement courte, a indiqué la population.

«Tout le monde essaie de sortir avant la fermeture», a déclaré l'une des personnes.

Entre autres, Atotech, une entreprise de produits chimiques appartenant à Carlyle, étudie actuellement une introduction en bourse en 2019 avec Solebury Capital et a déjà eu des discussions initiales avec des banques d’investissement, tandis qu’un processus officiel de lancement aura lieu dans les prochaines semaines, ont déclaré des proches du dossier. .

Dans le cadre d’un éventuel accord d’avant l’été 2019, Xella devrait probablement attirer l’attention des investisseurs avec un certain nombre d’autres espoirs pour les introductions en bourse, y compris l’annonce en bloc de 6 milliards d’euros par Volkswagen de l’activité de camions et de bus Traton.

Xella affirme être l’un des principaux fabricants mondiaux de blocs de béton cellulaire, de blocs silico-calcaires et de panneaux isolants ininflammables en minéraux, avec des marques telles que Ytong, Hebel et Silka.

L'année dernière, le groupe a affiché un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements ajusté de 248 millions d'euros (292 millions USD) sur un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros.

Des sociétés cotées telles que Wienerberger (WBSV.VI) et Imerys (IMTP.PA) se négocient entre 7 et 8 fois leur bénéfice principal attendu.

Lone Star a déjà partiellement encaissé Xella avec un versement de 650 millions d’euros, ce qui a incité Moody's à réduire les perspectives de notation de Xella à un niveau négatif en juin.

À l’époque, l’agence de notation a déclaré que cette décision avait eu pour effet de multiplier le ratio dette nette / EBITDA de 6,3 à 6,2 fois, en se basant sur les chiffres de 2017 ajustés pour tenir compte de la vente de l’activité de chaux de Xella et de l’acquisition d’un fabricant de produits d’isolation.

Xella possède 91 usines de production dans 20 pays et emploie 6 100 personnes dans le monde.

La société est un ancien investissement du groupe d'investissement familial allemand Haniel, qui a commencé à commercialiser des matériaux de construction en 1948 et a ensuite acheté les marques Ytong et Hebel. Haniel a vendu la société en 2008 aux groupes de rachat PAI et Goldman Sachs Capital Partners, qui en 2016 l'ont cédé à Lone Star.

Source Reuters

14/10/2018

Charier étend les capacités de son casier pour le traitement de l'amiante dans le Morbihan

L’entreprise de travaux publics Charier s’apprête à débuter la construction d’un nouveau casier pour le stockage des déchets amiantés issus de la déconstruction sur son site Ecoterre à Theix (56).

Charier, bien connu pour ses activités extractives en Pays-de-la-loire et en Bretagne, développe le recyclage et le traitement des déchets inertes issus des chantiers du BTP ainsi que le stockage des déchets depuis des années au sein de 13 sites appelés Ecoterres répartis dans le Morbihan, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée. Deux d’entre eux accueillent de l’amiante.

A Theix, notamment, le casier actuellement en exploitation date de 2007 et atteindra bientôt sa capacité maximale avant fin 2018. Charier ayant obtenu un arrêté prefectoral, des travaux de construction d’un nouveau casier composé de 2 alvéoles devraient prochainement débuter.

"Il y a peu de solutions de traitement d’amiante lié en Morbihan", explique Patrick Ruelland, directeur du pôle Carrières et Recyclage des Matériaux chez Charier. "Il était donc nécessaire de poursuivre cette activité et d’offrir à nos clients une solution de traitement à proximité de leurs chantiers".

Conformément à la règlementation en vigueur depuis 2017, Charier prévoit d’imperméabiliser les nouveaux casiers. "Nous avons utilisé de l’argile en provenance de notre carrière de Roga à Saint-Congard (56). Ces matériaux ont les qualités requises pour atteindre les exigences de perméabilité des sols nécessaires à l’étanchéité du casier", souligne le responsable.

Source Construction Cayola