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01/10/2018

Imerys toiture: Tuile plate STRETTO 37X26.5 Grande & Performante!

STRETTO une tuile résistante et économique
La tuile Stretto est une grande tuile plate produite sur le site de St Germer. La Stretto bénéficie des qualités de l’argile de Beauvais, ce qui lui confère une résistance exceptionnelle. Ce modèle est donc un condensé d’esthétisme et de qualité.

À chaque environnement sa teinte

Coloris Flammé Rustique pour la tuile Plate Stretto 37x26.5 Flammé Rustique

Conçue pour le marché du neuf !
C’est la première grande tuile plate terre cuite : entre 25 et 27 tuiles au m2, ce qui en fait un modèle facile et rapide à mettre en œuvre.

Une tuile alliant robustesse et esthétisme
La tuile Stretto bénéficie des qualités de l’argile de notre carrière. Des tests réalisés dans nos laboratoires montrent une résistance hors norme du modèle.

Une étanchéité breveté incomparable
Etudiée dès sa conception, la tuile dispose de caractéristiques lui assurant une étanchéité breveté incomparable à tous les niveaux de sa pose.

CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

  • Pose Joints croisés
  • Longueur hors tout 370 mm
  • Largeur hors tout 265 mm
  • Poids unitaire 2.8 kg
  • Nombre au m² - au pureau de 140 mm : 27 
  • - au pureau de 145 mm : 26.02 
  • - au pureau de 150 mm : 25
  • DTU DTU 40-23 *
  • Référence tuile 530

* tableaux de pentes spécifiques

Source Imerys toiture

Brevet Imerys: Tuile plate avec étanchéïté renforcée

L'invention a pour objet une tuile plate pour une couverture de bâtiment, comportant une forme rectangulaire, prévue pour être latéralement juxtaposée avec d'autres tuiles similaires sans système d'étanchéité latéral en formant un rang, cette tuile (2) présentant sur sa face externe une partie basse visible (10), et au-dessus une surface prévue pour être couverte par des tuiles du rang supérieur, caractérisée en ce qu'elle comporte dans une partie centrale de la surface couverte des rainures (24) ou des nervures (26) transversales, débouchant de chaque côté sur des rainures longitudinales (22) ou des nervures longitudinales, et en ce qu'elle comporte sur sa face externe une partie intermédiaire (12) disposée juste au-dessus de la partie visible (10), et sur sa face interne une partie basse (44), ces parties intermédiaire (12) et basse (44) présentant chacune une surface plane d'étanchéité continue sur toute la largeur de la tuile (2), ces deux surfaces planes étant globalement parallèles.

[0001] La présente invention concerne exclusivement les tuiles plates pour une couverture de bâtiment, ainsi qu'une couverture de bâtiment comportant de telles tuiles plates.

[0002] Les bâtiments à usage d'habitation, ou à usage professionnel, notamment pour des activités tertiaires, peuvent comporter une couverture en tuiles reposant sur une charpente. Les tuiles sont souvent réalisées en terre cuite, mais également en béton, ou en matériau synthétique comme une résine. Les tuiles répondent à différents critères esthétiques suivant les régions. Par leurs formes, leurs couleurs et leurs tailles, les tuiles contribuent à former un style et une identité pour les habitations d'une région. Généralement, on installe des liteaux fixés sur la charpente transversalement par rapport à la pente du toit, écartés de manière régulière, recevant sur chacun un rang de tuiles.

[0003] Les tuiles plates sont des tuiles de plain carré présentant une face extérieure visible appelée pureau. Les tuiles plates sont classiquement dépourvues d'organes d'emboitement, ce qui impose une pose à double recouvrement dans la longueur (à cause de l'absence d'emboitement), c'est-à-dire que le haut de la tuile est recouvert par le rang supérieur et encore celui du dessus de sorte d'avoir toujours 3 épaisseur superposées. Avantageusement, le pas d'installation dans la longueur du toit (pureau) est variable pour s'accorder d'un multiple de tuiles entières.

[0004] Généralement, les tuiles plates sont prévues pour être juxtaposées par rang, chaque rang étant décalé du précédent d'une demi largeur de tuile.

[0005] En outre, ces tuiles sont de forme globalement rectangulaire mais la partie inférieure des tuiles peut être formé à volonté : droit ou en écaille ou en fer de lance, etc... Une tuile plate peut comprendre classiquement des canaux ou des creusements destinés à favoriser l'écoulement d'eau ou à économiser de la matière.

[0006] Un type de tuile plate connu comporte une forme globalement plate, présentant une hauteur disposée dans la direction longitudinale de la pente, égale à environ 1,5 fois la largeur. Par convention, on considère qu'une telle tuile présente deux faces, une face dite externe dirigée vers le ciel, et une face dite interne dirigée vers le bâtiment, donc non visible une fois la tuile sur le toit. Les faces externe et interne sont généralement lisses, sans dispositif d'étanchéité particulier sur les contours, et plus spécifiquement sans dispositif d'emboitement latéral. La face interne comporte en partie haute des tenons disposés transversalement, prévus pour s'accrocher sur les liteaux.

[0007] Ces tuiles plates comportent dans la direction longitudinale une forme légèrement galbée présentant une convexité tournée vers l'extérieur. Certains modèles comportent de même dans la direction transversale une forme légèrement galbée présentant une convexité tournée vers l'extérieur. Ce gable permet de séparer les surfaces des tuiles pour trois raisons : cela permet l'assèchement de l'humidité pouvant provenir des précipitations et pénétrer entre les tuiles ou provenir de l'habitation elle-même et s'accumuler en sous face de la tuile ; cela permet d'éviter la remontée d'eau par capillarité entre la surface d'une tuile et la sous face de celle qui la recouvre et cela permet de tolérer des écarts de géométrie de la charpente et des liteaux. Si les tuiles étaient en contact théorique, un liteau amont placé plus bas (ou un aval plus haut...) aurait pour effet de relever le nez de la tuile amont, avec des conséquences en pénétration eau/vent.

[0008] Dans chaque rang transversal, les tuiles plates sont alignées et juxtaposées. Chaque rang supérieur N est décalé d'une demi-tuile par rapport au rang précédent N-1 disposé juste en dessous, de manière à disposer la jonction latérale de deux tuiles au milieu de la tuile du dessous pour assurer l'étanchéité.

[0009] Chaque rang N recouvre le rang précédent N-1 sur environ les deux tiers les plus hauts de celui-ci, et recouvre également le rang N-2 précédent du rang N-1, sur son tiers le plus haut. En cas de vent important tendant à faire remonter l'eau de pluie, le recouvrement de la tuile du rang N sur le tiers supérieur de la tuile du rang N-2 assure une certaine étanchéité.

[0010] Le galbe dans la direction longitudinale des tuiles permet aux tuiles d'un rang de reposer sur les tuiles du rang précédent uniquement par l'arête en bas de la face interne. On obtient dans ce cas un contact sur une ligne transversale.

[0011] De plus pour les tuiles présentant un galbe dans la direction transversale, on obtient un contact sur la tuile du rang inférieur qui est ponctuel, de chaque côté de l'arête en bas de la face interne.

Inventeur(s) MARTINAT ERIC [FR]; DUBOST DANIEL [FR]; PRUDHOMME VINCENT [FR] +
Demandeur(s) IMERYS TC [FR] +
Numéro de demande EP20180159024 20180227   

Source Espacenet

30/09/2018

Reprise . Roland Besnard veut assurer « la pérennité de Bouyer Leroux » ...

Le groupe Bouyer Leroux, sous la direction de Roland Besnard, n’en finit plus de grandir. Le spécialiste français de la brique cherche à consolider ses bases.

Le groupe Bouyer Leroux, expert de la brique en terre cuite, a racheté Soprofen, entreprise spécialisée dans la fabrication de volets et de portes de garage. Le groupe, dont le siège est à La Séguinière, souhaite s’inscrire dans « une stratégie de développement durable ».

Lire la suite sur Ouest France

Briqueterie Bouisset : Les derniers des Mohicans de l’argile rouge

La qualité de leur argile rouge les empêche de quitter leur carrière, la dernière du Tarn. La famille Bouisset exploite les terres d’Albine, dans la Montagne noire, depuis six générations.

Fabricante de produits en terre cuite depuis plus de 130 ans, la maison Bouisset fait office de dernier des Mohicans avec sa production haut de gamme. L’activité est aujourd’hui gérée par une SAS dont Alain Bouisset est président, avec son épouse Françoise et sa fille Marjorie, 36 ans, chargée de la commercialisation des produits. Dès l’entrée sur le site du Simou situé à Albine, la collection de statues, d’urnes, d’ornements d’extérieur ou d’intérieur rivalise avec les superbes vases, jarres et décoration de jardin en terre cuite.

Grâce à l’expertise de techniques ancestrales appliquées à des concepts modernes, l’entreprise mise sur la composition de deux terres présentes sur son terrain d’exploitation : l’une rouge, blindée de mica donnant un effet pailleté, l’autre grise, aux vertus réfractaires. Ces deux gisements sur la même carrière adossée aux ateliers, permettent de mélanger les bénéfices de chacune pour produire des briques de parement, de déco, des vases et des pots de jardin comme ces jarres de très grandes tailles, brutes ou émaillées. Une équipe de quinze collaborateurs potiers, céramiste, ouvriers qualifiés génère un chiffre d’affaires stabilisé de 1,8 million d’euros.

Des produits vendus dans les magasins de bricolage ou les entreprises artisanales

La Briqueterie Bouisset vend ses décorations de jardin sous la marque Terres d’Albine, à 40 % dans les grandes surfaces de bricolage comme Leroy Merlin ou Castorama et à 20 % à des entreprises artisanales. Quant aux autres produits (sculptures, décors de jardin…) ils représentent 60 % à l’export (Europe, Corée, Thaïlande, USA). Diplômée de l’Ifag, Marjorie a travaillé à Toulouse puis à Dallas (USA) chez un antiquaire avant de revenir à l’argile. Un matériau qui lui tient particulièrement à cœur. « Nous travaillons aussi à la réfection à l’identique pour les monuments historiques, sur des chantiers comme la collégiale de Saint-Gaudens pour laquelle nous produisons les tuiles plates de la toiture en Tegulae et Imbrex, la balustrade du Patus de Moissac ou le parement émaillé du lycée Le Corbusier au Raincy (Seine-Saint-Denis). Et les carnets de commandes sont bien remplis », se réjouit-elle.

Dans les quatre séchoirs alimentés par la chaleur récupérée des cinq fours, passent ici chaque année entre 1500 et 1700 tonnes de cette fameuse terre arrachée à la pelle mécanique dans les deux gisements connexes. Pour réduire la pénibilité, l’enfournement des briques est réalisé par deux robots. Labellisée Entreprise du patrimoine vivant en 2013, la briqueterie Bouisset use de techniques artisanales ancestrales remarquables, comme la fabrication à la corde de ces jarres immenses. En fonction de la poterie, les experts utilisent les techniques d’émaillage à la louche, par trempage ou au pistolet. Quant aux coloris, ils sont réalisés sur-mesure tout comme les patines. Pierrick le céramiste maison assure le design et la recherche de couleurs pour les développer. Un savoir-faire d’excellence reconnu dans le Tarn mais également jusqu’en Corée ou en Thaïlande.

Source Touleco par Anne-Marie Bourguignon


29/09/2018

LA TRADITION CONTEMPORAINE DE WANG SHU

Sous le sceau du dialogue entre les techniques de savoir-faire ancestraux et la modernité, les réalisations du Pritzker chinois constituent une réflexion critique de l'architecture de son pays. Le centre Arc-en-rêve, à Bordeaux, en fait la démonstration en cinq projets.

En une trentaine d'années, 90 % des structures traditionnelles chinoises ont été réduites en poussière. Face aux bulldozers et à la bétonisation, Wang Shu invente une autre façon de construire, encore marginale mais saluée par un prix Pritzker en 2012. C'est avec son épouse, Lu Wenyu, diplômée comme lui du Nanjing Institute of Technology, qu'il fonde son agence à Hangzhou en 1997 - Amateur Architecture Studio, dont le nom reflète leur approche particulière.

Jusqu'au début du XXe siècle, l'architecture en Chine était le fait des philosophes ou des artisans. « C'est dans cette tradition de lettré, nourri par la philosophie, la littérature et les arts que se situe Wang Shu », relève Cai Wenwen, chef de projet de l'exposition. La peinture traditionnelle de paysage constitue notamment une forte source d'inspiration et de réflexion sur la contemplation de la nature.

Opposé à tout système, aux « architectures autocentrées » ou à « l'arrogance subie par la rétine », l'homme de l'art défend une approche modeste, incomplète, marquée par le chaos, voire la banalité. « Il est souvent perçu comme un nostalgique du patrimoine, alors que sa démarche est très contemporaine et innovante, relève le directeur artistique d'Arc-en-rêve, Michel Jacques. S'il assume totalement son époque, c'est avec la conviction que le projet architectural et urbain ne peut être nourri que de la tradition. » L'exposition s'organise autour de cinq projets majeurs, tous réalisés en Chine, son unique terrain de jeu. Tout le long du parcours, un alignement de caisses suspendues présentent les matériaux utilisés par l'agence : pierres, tuiles, céramique, bambou, terre, béton, briques, etc.

Source Le Moniteur

28/09/2018

TERREAL participe à l'Université d'été « Les Entretiens Enseignants-Entreprises »

La 15ème édition de l’Université d’été « Les Entretiens Enseignants-Entreprises », organisé par Melchior, a eu lieu les 28 et 29 août derniers à l’école polytechnique de Palaiseau (91). Laurent Musy, PDG de TERREAL, et Fabienne Pécheul, DRH de TERREAL ont participé à ces échanges. Avec pour thématique cette année : les entreprises dans la mondialisation.

Ce rendez-vous annuel est l’occasion pour les enseignants d’échanger avec les praticiens de l’entreprise et les économistes. Pour les entreprises, ces deux journées permettent de rencontrer des enseignants et des étudiants qui seront leurs salariés de demain. 600 enseignants venus de toute la France ont répondu présent.

Cette année, Laurent Musy, PDG de TERREAL, a été convié à donner son point de vue sur la question suivante : comment choisir l’implantation à l’étranger pour une entreprise ?

Suite à son intervention, une interview a été réalisée. Vous pouvez la visionner en cliquant ici.

Fabienne Pécheul, DRH de TERREAL, a quant à elle participé à une table ronde réunissant des responsables RH de groupes de différents secteurs. Des échanges très interactifs et nourris entre les enseignants et les RH afin d’aider leurs élèves à construire et à valoriser leur parcours professionnel et les guider dans la rédaction de leurs CV et lettres de motivation. Le monde change et la manière de postuler également : comment mieux utiliser les réseaux sociaux, quelle est l’influence du digital, quels sont les nouveaux médias disponibles pour postuler en entreprise… autant de sujets qui ont été abordés lors de ces rencontres.

La participation à cette Université d’été illustre l’investissement du groupe TERREAL auprès des écoles et des universités. De nombreux partenariats sont noués chaque année pour accompagner la formation des jeunes en France et à l’international.

Source Terreal

ROUMAZIÈRES LOUBERT: TUILERIE MONIER: LONGÉVITÉ ET SAVOIR FAIRE RÉCOMPENSÉS

L'entreprise tuilière a fêté ses 120 ans. Clients, élus et salariés ont été associés à l'évènement qui s'est déroulé dans les murs de l'usine.

C'est une vieille dame qui se porte bien. La tuilerie Monier de Roumazières Loubert vient de fêter ses 120 ans. Un anniversaire qui s'est déroulé en famille dans les locaux de l'usine de la cité l'argile, rue du 8 mai.


Source  La Charente Libre par Marie Françoise Cormier, 

27/09/2018

Elon Musk va vendre des briques écologiques

Le nouveau quartier général de The Boring Company ressemblera à un tour médiéval. L’entreprise utilise des briques écologiques pour sa construction.

Avec The Boring Company, Elon Musk creuse des tunnels destinés aux trains à grande vitesse. Face à l’énorme quantité de terres générée par ces forages, l'entrepreneur a décidé de les transformer en briques abordables et écologiques.

Ses premiers messages relatifs à ce sujet remontent à mars dernier. Il avait notamment envisagé des briques qui s’emboîtent automatiquement comme un Lego. Ce matériau de construction serait solide et résisterait aux tremblements de terre. Ensuite, il a mis l’accent sur la possibilité d’utiliser la terre pour construire des logements à bas prix. 

Après un long silence, Elon Musk a fourni plus de détails sur la suite de ses projets. Le premier magasin Boring Brick ouvrira ses portes dans environ deux mois. Une brique coûtera alors 10 cents, mais si la construction concerne des logements sociaux, la compagnie fournira les matériaux gratuitement.

Source Tomsguide

26/09/2018

Wienerberger anticipe l'avenir de la construction avec Fastbrick

Accord de partenariat avec la société australienne de robotique Fastbrick Robotics Limited

Première étape: le développement de solutions sur mesure pour les robots de construction de briques Hadrien X
Premier projet pilote pour l’Europe en phase de planification
Le groupe Wienerberger, l'un des principaux producteurs de matériaux de construction en Europe, a conclu un accord de partenariat avec Fast brique Robotics Limited (ASX: FBR) ( « FBR »), une société cotée à la Bourse d'Australie signé. FBR est spécialisée dans le développement de robots de construction pour la maçonnerie. Le partenariat vise à développer, tester et produire des briques spécialement optimisées pour le robot de construction Hadrian X de Fastbrick. Celles-ci seront ensuite testées dans le cadre d'un projet pilote en Europe et, si elles sont menées à bien, introduites conjointement avec Hadrian X sur les marchés de Wienerberger.

Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger AG: « L'industrie de la construction entre dans le  temps de numérisation, la forte demande de salle de séjour leistbarem et la pénurie qui prévaut de travailleurs qualifiés sont confrontés à des défis majeurs Avec Fastbrick, nous voulons développer des solutions basées sur la technologie d'avant-garde Hadrian X avec laquelle le logement. peut être mis en œuvre plus rapidement et moins cher ainsi qu'en diminuant l'utilisation des ressources et du travail. Cette coopération est une étape supplémentaire dans notre stratégie visant à offrir à nos clients des produits, des services et des solutions innovants,  ".

L'entreprise de robotique Fastbrick conçoit, développe et produit des robots à stabilisation dynamique pour le secteur de la construction. Les robots de construction Hadrien X est conçu pour les travaux extérieurs et utilise une technologie spéciale développée par la stabilisation rapide de brique (stabilisation dynamique de la technologie - DSTTM). Cela permet à l'Hadrien X de mesurer et d'équilibrer les mouvements provoqués par le vent, les vibrations ou les contre-mouvements en temps réel. De cette manière, il peut construire des bâtiments résidentiels entièrement automatisés avec la plus grande précision et qualité, tout en optimisant l'utilisation des matériaux. La construction du premier Hadrian X s'est achevée à l'été 2018. Actuellement, le premier appareil est en phase de test et de mise en service.

Mike Pivac, PDG de Fastbrick Robotique : « Avec Hadrien X, nous avons une technologie d'avant-garde qui peut révolutionner le logement dans une grande partie du monde, nous sommes très heureux qu' avec Wienerberger, le plus grand fabricant de briques dans le monde, nous ayons créé un partenariat mondial. Nous allonspouvoir développer des briques pour nos robots de construction et pousser plus loin les applications de notre technologie. Ce partenariat nous donne à l'avenir la possibilité d'offrir à nos clients des solution uniques, adaptées à leurs marchés et assurer également notre approvisionnement en briques en particulier pour Hadrien X. "

La première phase de la coopération multi-niveaux sera principalement un échange intensif d'informations entre les deux partenaires pour développer des solutions optimisées pour les robots de construction en brique Hadrien X. De même, les modèles commerciaux possibles pour Wienerberger et Fastbrick sur des marchés sélectionnés seront analysés et un projet pilote sera préparé en Europe.

Une vidéo sur le partenariat et les robots de construction Hadrien X rapide brique Fastbrick

Source Pressetext

Accident de travail à la briqueterie Wienerberger de Betschdorf : un blessé

Un accident du travail s’est produit le lundi 27 Août vers 15 h 45, à la briqueterie Wienerberger à Betschdorf.

Le conducteur d’un camion-benne, travaillant pour une entreprise prestataire de la briqueterie — Goerich European Lease basée à Langensoultzbach —, a voulu décharger son semi-remorque sur le site de la briqueterie.

Pour une raison inconnue, le camion s’est renversé. Le conducteur, un homme de 69 ans domicilié à Oberdorf-Spachbach a été désincarcéré par les pompiers. Souffrant de douleurs au dos, il a été conduit au centre hospitalier intercommunal de la Lauter à Wissembourg. Les gendarmes de la brigade de Soultz-sous-Forêts étaient également sur place.

Source DNA

25/09/2018

Castelnaudary: Une ligne robotisée à Terreal

«Portes ouvertes» à Terreal, ce week-end, où le site accueillait élus, clients, architectes et chefs d'entreprise. L'occasion d'une présentation et inauguration de la ligne qui vient d'être entièrement rénovée et dans laquelle le groupe a investi quelque 4 millions d'euros. «Autrefois la plus manuelle de nos usines, aujourd'hui la plus robotisée», relève Javier de La Casa, directeur pôle Tuiles Sud. La modernisation de la ligne de production CS1 consiste en l'installation de 14 robots pour révolutionner l'empilage et le dépilage des tuiles. Avant, chaque opérateur manipulait environ 8 tonnes de tuiles par jour. «Le but est l'amélioration des conditions de travail de nos salariés, l'accroissement des compétences et l'amélioration de nos produits pour la satisfaction de nos clients», poursuit le directeur. «C'est un des investissements les plus importants de ces dernières années. Si l'on veut durer, il faut être compétitif et il faut que l'on soit performant et durable», relève Laurent Musi, président-directeur général du groupe, revenu tout exprès d'un déplacement en Malaisie. «Terreal, c'est 350 M€ de chiffre d'affaires et bientôt plus de 400, avec l'acquisition du solaire français résidentiel. Terreal vend dans 80 pays, compte 25 usines, dont 11 en Occitanie. Nous sommes donc ici au cœur de Terreal, je suis venu montrer l'attachement du groupe à ce cœur historique».


«Un groupe, explique son président, engagé dans une démarche de modernisation de ses usines. Terreal va bien, excepté pour Revel : les usines vont bien, on investit. Quant aux salariés de Revel, ils seront reclassés dans les usines Sud. Nous avons investi 20 M€, l'an dernier ; cette stratégie, nous allons la poursuivre. Nous avons besoin de proposer des solutions nouvelles, c'est le sens de notre investissement dans le solaire. C'est aussi l'innovation. Le développement des tendances contemporaines est un axe important. Innovation de produits, de procédés… Terreal est une industrie traditionnelle qui sait se moderniser.»

Et de conclure en pointant les quatre axes de stratégie du groupe : satisfaction de nos clients, respect de l'environnement, développement des compétences et satisfaction des salariés, ancrage dans les territoires.

Source La Dépêche du Midi par Gladys Kichkoff

Terreal modernise son outil industriel en Occitanie

Le spécialiste des solutions terre cuite a investi 4 M€ pour automatiser une ligne de production à Castelnaudary (11), et renforcé d’autres sites. Pas assez rentable, l’usine de Revel (31) va fermer.

Fruit d’un investissement de 4 M€, l’automatisation de la ligne CS1 dans l’usine de Terreal à Castelnaudary (Aude) constitue le principal chantier de modernisation industrielle du groupe pour l’année 2017. L’installation de quatorze robots facilite le dépilage et l’empilage des tuiles en fin de chaîne.

« Ce travail était auparavant effectué par les opérateurs : ils peuvent désormais se concentrer sur d’autres missions, à commencer par le contrôle des pièces, précise Adeline Léger, directrice de la Communication et de la RSE du groupe. Pour nos collaborateurs, il s’agit d’une amélioration des conditions de travail et d’une montée en compétence ; pour nos clients, cela améliore le conditionnement des tuiles et la qualité. »

L’usine de Revel bientôt fermée

L’arrivée de ces robots n’est pas le seul investissement de Terreal en Occitanie. Le site de Lasbordes (Aude) a notamment été doté de nouvelles capacités de broyage, pour un montant de 900 000 euros. En revanche, l’usine de Revel (Haute-Garonne), spécialisée dans la production de grands éléments de bardage, devrait prochainement cesser son activité.

« Malgré l’injection de 2,8 M€ en 2015 pour moderniser le site, les coûts de production restaient trop élevés par rapport aux attentes du marché, indique Adeline Léger. L’accord signé fin juillet avec les instances représentatives du personnel prévoit de trouver des solutions de replacement pour les 33 salariés concernés, grâce à la proximité de nos autres sites de production en Occitanie. » Les commandes passées jusqu’au 30 octobre prochain seront honorées, ce qui laisse présager une fermeture définitive du site de Revel en début d’année 2019.

Renforcement de l’offre en toiture
La modernisation de l’outil industriel est l’un des chantiers d’amélioration de la performance engagée depuis l’arrivée de Laurent Musy à la tête de l’entreprise, en 2015. En 2018, ce sont près de 23 M€ qui auront été injectés dans les usines du groupe en France, après 20 M€ en 2017.

L’autre priorité est la diversification sur des métiers en forte croissance, en cohérence avec l’offre terre cuite. Fin juillet, Terreal a annoncé l'acquisition de 51 % de GSE Intégration, société spécialisée dans les solutions photovoltaïques pour le résidentiel en rénovation, complémentaire de l’offre de sa filiale Lahera sur le neuf. L’objectif de développer des solutions complètes pour la toiture s’est aussi traduit, fin 2017, par la prise de contrôle du fabricant de composants d’évacuation des eaux pluviales Achard.

Source Le Moniteur

24/09/2018

Saint-Germer-de-Fly : Imerys Toiture en grève ce mardi

Saint-Germer-de-Fly. La société de produit de tuiles. Elle emploie 130 salariés. 


Les salariés réclament le versement d’une prime de 3 000 € qu’ils auraient, selon eux, dû toucher après la cession de l’entreprise.
Un préavis de grève a été déposé pour ce mardi par l’intersyndicale CFDT-CGT d’Imerys Toiture, la société de production de tuiles implantée à Saint-Germer-de-Fly. En cause, le non-versement d’une prime de cession aux 130 salariés de la société.

« Il faut savoir que le groupe Imerys a été vendu à un fonds de pension américain pour 3 Md€, indique Cédric Lebled, secrétaire du comité d’entreprise et représentant CFDT. A ce titre, nous aurions dû bénéficier d’une prime de cession de 3 000 € par salarié puisque nous appartenons au groupe Imerys depuis plus de 25 ans. La direction fait la sourde oreille, peut-être qu’elle entendra le message. »

La grève est annoncée comme illimitée.

Source Le Parisien

Racquinghem La grève est reconduite chez Imerys Toiture

Entamée mardi, cette grève est une première sur le site d’Imerys Toiture qui produit des tuiles à Racquinghem. Une vingtaine de personnes ont occupé l’entrée de l’usine mercredi et s’apprêtent à remettre ça.

Une vingtaine de salariés d’Imerys Toiture ont occupé les portes de l’usine, mercredi toute la journée.Une vingtaine de salariés d’Imerys Toiture ont occupé les portes de l’usine, mercredi toute la journée.

Le mouvement de grève entamé mardi 18 septembre, sur le site de l’usine Imerys Toiture, à Racquinghem, à la limite de Wardrecques, s’est poursuivi mercredi toute la journée et sera reconduit jeudi 20 septembre.

Une décision prise en fin d’après-midi, les salariés du site n’ayant pas eu de nouvelles de la Direction des ressources humaines d’Imerys Terre cuite (TC). Cette branche du groupe Imerys doit être vendue au mois d’octobre à un fonds d’investissement américain, Lone Star, pour un milliard d’euros.

Les salariés en grève – l’immense majorité des quarante permanents du site – estiment avoir droit à une participation pour avoir largement contribué à faire ce qu’Imerys TC est devenu aujourd’hui, «  un groupe qui s’est développé mondialement, aux 300 millions de chiffres d’affaires  », étaye Antonio Pereira, délégué syndical CFTC.

« Ce qui n’est pas négociable, c’est la prime de portage de profit »
Autres revendications, les salariés en grève souhaitent voir leurs salaires augmenter et le recours à l’intérim baisser. Mais ils sont prêts à les mettre en suspens, à condition que la première soit entendue. «  Ce qui n’est pas négociable, c’est la prime de portage de profit  », appuie Antonio Pereira. Cette prime représenterait 3 % du montant de la transaction, à savoir trois millions à répartir sur un millier de salariés, soit 3000 euros de prime par salarié.

Par ailleurs, cette vente à un fonds d’investissement américain inquiète. «  Ils nous ont dit qu’ils étaient avec nous pour quatre ans. L’avenir est hyper flou  », dénonce Antonio Pereira. À Racquinghem, la production est à l’arrêt et devrait le rester.

Source La Voix du Nord

Landes : la grève chez Imerys continue

Imerys fabrique des tuiles dans son usine de Saint-Geours-d'Auribat.

Les salariés du site de Saint-Geours-d’Auribat se sont mis d’accord mercredi pour continuer leur mouvement au moins jusqu’à vendredi. Ils réclament le versement d’une prime de cession.
C’est décidé : les salariés d’Imerys poursuivent la grève jusqu’à « vendredi ou plus », selon les syndicats. Le groupe, spécialiste de la fabrication de tuiles, fait face à une grève nationale, suite à son refus de verser une prime de cession à ses salariés.

Une prime de 3 000 euros
Imerys doit en effet être racheté par un fonds de pension américain (Lone Star Funds) pour environ un milliard d’euros, selon les syndicats. Les salariés réclament une prime de 3 000 euros chacun, soit 0,3% de la somme, expliquent-ils.

Sur les 12 sites de production que compte le groupe, 10 reconduisent la grève.

Source Sud Ouest

Grève et inquiétudes à la tuilerie Imerys de Commenailles

Mardi, une partie des salariés de la tuilerie de Commenailles, vendue à un fonds de pension américain, était en grève. Les grévistes demandent 3000 € de prime.

La grève a touché l'ensemble des sites d'Imerys TC, dont celui de Commenailles.

A Commenailles, l’ex-Tuilerie Jacob (Imerys) sera vendue le mois prochain au fonds de pension américain « Lone Star Funds ». De quoi inquiéter les salariés de l’usine spécialisée dans la fabrication de tuiles de terre, dont une partie était en grève reconductible, ce mardi 18 septembre.

« Comme les autres sites de production en France, les salariés de Commenailles demandent une part du gâteau », expliquent Pierre Laubier (CGT) et Pascal Vannier (CFDT), avançant un prix de vente de 1 milliard d’euros.

Les syndicats de l’ensemble des sites réclament une prime de 3000 € par salarié. « Pour les 900 personnes employées en France, cela ne représente que 0,3 % du montant de la vente, c’est dérisoire ! »

A Commenailles, le site emploie 41 personnes. « De mémoire, depuis 30 ans, c’est la première grève de l’usine. Les élus sont déçus de n’avoir pas été écoutés et regrettent de devoir en arriver à de telles extrémités qui ne reflètent pas la qualité du dialogue social qui règne au sein d’Imerys toiture. »

Pour justifier une telle demande de prime, les salariés grévistes mettent en avant le fait que « les salariés ont été à la base de la réussite » qui permet à Imerys de réaliser un profit d’un milliard d’euros, alors que leur avenir est en jeu : « on sait que les fonds de pension recherchent le profit, qu’ils n’ont jamais assez de bénéfice. Or, là, ils ont un gros investissement à rembourser. Quel sera l’avenir pour un petit site comme le nôtre ? »

Perspectives de développement
« Nous sommes dans un processus de cession qui a été enclenché pour Imerys TC et qui devrait s’achever début octobre », note de son côté le DRH de l’entreprise, Philippe Rustenholz, joint sur le site de Dardilly (69).

« Ce cadre-là créé toujours une émotion, c’est normal. Maintenant, les représentants du personnel réclament au groupe une prime de cession 3000 €, faisant référence au rachat d’une autre entreprise à un fonds de pension par notre groupe. Les salariés de cette entreprise avaient bénéficié d’une prime de cession d’un montant analogue, mais cela avait été prévu avec le fonds de pension. Ce n’est pas notre cas. Cette réponse a été clairement apportée aux élus du personnel. On a en revanche proposé une prime de bienvenue de 500 €, qui se serait ajoutée aux 13 % de participation et à la NAO (négociation annuelle obligatoire. »

Sur l’inquiétude des salariés et l’avenir du site de Commenailles, Philippe Rustenholz se veut également rassurant : « il n’y a pas de raison d’être plus inquiet avec le nouvel actionnaire qu’avec l’actuel. Pour moi, Imerys TC a aujourd’hui des perspectives de développement. »

Source Actu.fr

Les salariés d'Imerys Toiture en grève à Sainte-Foy-l'Argentière et à Quincieux (Rhône)

Leur entreprise va être vendue, ils réclament donc une prime exceptionnelle de 3.000€: les employés d'Imerys Toiture sont en grève depuis ce mardi 18 septembre. Les sites de Sainte-Foy-l'Argentière et Quincieux sont à l'arrêt.

Le groupe Imerys Toiture est sur le point de vendre une de ses branches, "Imérys Terre Cuite", à un fonds d’investissement américain, "Lone Star", pour un milliard d’euros.

14 usines en France sont à l'arrêt suite à un mouvement de grève à durée indéterminé, depuis ce mardi 18 septembre. Les sites de Sainte-Foy-l'Argentière et Quincieux sont à l'arrêt.

La revendication des grévistes porte sur une prime de 3.000 euros, à l'occasion du rachat de leur entreprise par le fond de pension américain. Ils dénoncent également l'emploi abusif de nombreux intérimaires; un usage justifié par la direction par les difficultés à embaucher dans ce secteur très spécialisé.

En 2017 l'activité toiture de l'entreprise affichait un chiffre d'affaire de 300 millions d'euros. Cette division comprend les tuiles en terre cuite,
les accessoires ainsi que les tuiles solaires. ​​​En 2015, Imerys réalisait un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros.

Le reportage d'Emilie Rosso, Christian Conxicoeur et Laurie Cortial:

Source France 3 par Renaud Gardette

23/09/2018

Rimini Italie du 24 au 28 Septembre: Rendez-vous à Tecnargilla!

Nous vous invitons à la 26ème édition de Tecnargilla, le salon mondial des technologies pour les industries des blancs et des céramiques lourdes.
Cet événement international se déroule du 24 au 28 septembre 2018 au parc des expositions de Rimini. Il offrira un aperçu des développements exceptionnels en matière d’esthétique et d’innovation des procédés et accueillera toutes les grandes entreprises du secteur. Les nouveaux développements technologiques en matière de développement durable, d'efficacité et d'automatisation, de grandes tailles, de décoration numérique et d'Industrie 4.0 seront au centre du salon. Un programme de conférence passionnant animera les cinq jours de l'événement.

Les attentes pour le salon de cette année sont très élevées. En 2016, Tecnargilla a confirmé son statut de salon italien avec la plus grande présence internationale, attirant 16 764 visiteurs non italiens (6,3% de plus qu'en 2014) sur un total de 33 395 visiteurs (+ 4% par rapport à 2014).

Le programme présentera un nouveau contenu spécialement conçu pour compléter le format de l'exposition et le rendre plus attrayant et intéressant pour les exposants et les visiteurs.

La section Claytech consacrée aux technologies de production de briques et de tuiles aura une forte orientation «verte» cette année, combinant la recherche et l’innovation avec des systèmes à haut rendement énergétique et à faible empreinte environnementale. Ce thème hautement thématique sera également étendu au secteur de la céramique et abordé dans le cadre de GreenTech, la nouvelle salle consacrée aux solutions écologiques et aux produits écologiques visant à réduire la consommation et les émissions et à améliorer les performances et la rentabilité du processus de production. Cette année verra également le lancement de T-Finishing, la nouvelle vitrine des procédés de finition des carreaux de céramique, notamment des technologies, des outils, des équipements et des produits chimiques pour atteindre des niveaux de conception toujours plus sophistiqués.

Les sections thématiques seront complétées par l'émission satellite Kromatech destinée aux producteurs de vernis et de couleurs, aux studios de design et aux représentants de l'industrie des matières premières et à T-White, la section consacrée aux technologies de production de produits sanitaires.

L’importance du rôle international de Tecnargilla sera encore renforcée par la présence de nombreuses délégations d’acheteurs internationaux sélectionnés provenant de plus de 40 pays, ce qui permettra de créer de nouvelles relations commerciales et de nouvelles opportunités commerciales.

A bientôt à Rimini!

Paolo Sassi

Président d'Acimac
(Association des fabricants italiens de machines et d'équipements pour la céramique)

Source Ziegelindustrie International

Hanergy fournira au Japon, après certification JET, 100 MW de systèmes de tuiles solaires à couches minces

HanTile, le système de couverture de Hanergy Thin Film Power Group, a été présenté à la SNEC en 2017 et 2018 et a déclaré avoir lancé une campagne de prévente dans une vingtaine de pays après sa sortie officielle en avril 2018.

Hanergy Thin Film Power Group a signé un contrat d’approvisionnement de 100 millions de dollars américains avec la société japonaise Forest Group pour la fourniture de ses systèmes de tuiles solaires à couche mince «HanTile» sur le marché japonais.

Mori Haruyuki, président de Forest Group, a déclaré: «Nous espérons que d'ici 5 à 10 ans, le marché japonais des ménages atteindra l'objectif de zéro émission, réalisant un grand potentiel pour le marché de l'énergie solaire.

Avant que l’entente ne soit monétisée, Hanergy devra passer avec succès les tests JET (Japan Electrical Safety & Environment Technology Laboratories) sur les stratifiés en couches minces CIGS et satisfaire aux exigences d’inspection en usine pour le certificat JET, qui dure cinq ans. années.

En 2019, le tarif de rachat résidentiel (FIT) du Japon devrait baisser pour se situer sous les coûts des services publics pour l’électricité, entraînant potentiellement l’adoption du stockage de l’énergie pour obtenir un niveau plus élevé d’autoconsommation.

Les systèmes de toiture à base de tuiles seront toujours en concurrence avec les systèmes de toit photovoltaïques conventionnels et les systèmes BIPV. Le marché résidentiel japonais a connu une baisse après plusieurs réductions du FIT, mais pourrait être renforcé par les solutions de maison à énergie zéro (ZEH) requises.

Source PV-TECH par Mark Osborne 

22/09/2018

VERNEUIL-SUR-IGNERAIE: Découverte de l’unique four avec Édith Jouhanneau

Verneuil-sur-Igneraie. La petite-fille du potier Paul Demeure a fait découvrir un four traditionnel datant du XIXe siècle.

Édith Jouhanneau a accueilli dans sa maison un groupe de touristes venus découvrir les Sentiers des Maîtres Sonneurs et qui en venant de Saint-Chartier sont passés par Verneuil pour rejoindre La Berthenoux. La petite-fille de Paul Demeure, potier renommé dans le village, a montré l’unique four qui reste sur la commune et raconté l’histoire de ce patrimoine local, sans oublier de parler de la vie de ses ancêtres.

La cuisson jusqu’à 1.300 degrés
Ce four du XIXe siècle a la particularité d’être couché. Il y en avait sur Verneuil une dizaine. « Il était la propriété de l’ancien maire, Jean Alaphilippe, et c’est en 1895 que notre aïeul Paul Demeure l’achète, indique Édith. Il le remet alors en chauffe et produira surtout de la vaisselle à usage domestique et en même temps de magnifiques vases où le bleu domine. Vases pour la maison, vases de cimetière et aussi beaucoup de pichets, tous à bec pincé et col étranglé. »
À cette époque, la terre était extraite de carrière d’argile à La Berthenoux, près du ruisseau de l’Angle noir, puis malaxée jusqu’à ce qu’elle devienne souple et épurée, avec pour moyen un cheval et un âne, qui tournaient autour de l’axe de malaxeur mécanique.
L’occasion pour Édith, accompagnée de son époux, de détailler les techniques de travail du potier. « La cuisson durait cinq jours avec au départ un petit feu pour aller progressivement jusqu’à 1.300 degrés. Il fallait compter huit jours de refroidissement avant de défourner ». Les pièces étaient alors exposées dans la cour ou mises en réserve dans les greniers.
Les potiers livraient ensuite leurs clients et faisaient les marchés des environs, transportant les poteries dans des charrettes munies de grandes ridelles et garnies de foin. La production de Paul Demeure s’arrête en 1949, mais il reste à ce jour ce magnifique four à la couleur bleue, typique des poteries de Verneuil-sur-Igneraie.
Et les émaillés bleus de Paul Demeure, inimitables, ont fait son succès. « Rappelons que lors de l’Exposition universelle de Paris en 1937, Paul Demeure avait obtenu la médaille d’argent », conclut sa petite-fille lors de la visite de ce groupe de Francomtois, qui ont poursuivi leur aventure en Boischaud-Sud, enrichis de cette halte culturelle inattendue.

Source La Nouvelle République

21/09/2018

COMMENT FONCTIONNE UN LBO?

Comprenons comment fonctionne un LBO (en anglais leveraged buy-act ; traduire achat à effet de levier). Il existe une multitude d’opérations possibles entrant dans la dénomination LBO mais prenons un cas classique : un groupe industriel de fabrication de matériaux de construction souhaite se séparer d’une de ses divisions en charge de la production de briques. Les raisons peuvent être multiples : réorientation stratégique, besoin de dégager des ressources financières pour d’autres projets, peu de synergies avec le reste du groupe etc.

Notre groupe industriel va donc mandater une banque d’affaires afin de la conseiller dans cette cession. Après avoir étudié la société et le marché, la banque d’affaires va contacter plusieurs acteurs qui pourraient être intéressés par cette société. Ces acteurs peuvent être des concurrents de notre groupe qui souhaiteraient se renforcer sur le secteur de la production de tuiles. Ces acteurs peuvent aussi être ce qui est communément appelé des fonds de LBO.

Qu’est-ce qu’un fonds de LBO aussi appelés « private equity » ? Le terme « fonds » est souvent utilisé à tort dans la presse. Le fonds n’est que le véhicule d’investissement dans lequel des personnes ont placé de l’argent (des banques, des assurances, des personnes fortunées, des mutuelles etc.). Ce véhicule est géré par une société de gestion (KKR, Carlyle, CVC, Blackstone pour ne citer que les plus connus). C’est la société de gestion qui va gérer ce véhicule et réaliser des investissements selon une stratégie définie dans le règlement du fonds.

PLUSIEURS FORMES DE STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT

Cette stratégie d’investissement peut prendre plusieurs formes : investissement dans des PME ou des grands groupes, choix d’un secteur ou pas, espérance de rendement variable, type de support (capital ou dette). Le seul dénominateur commun à la stratégie d’investissement des fonds de « private equity » est comme leur nom l’indique d’investir dans des sociétés « privées, c’est-à-dire des sociétés non cotées. Les puristes me diront que ce n’est pas toujours le cas, j’en suis conscient, néanmoins dans l’immense majorité des cas, les investissements se font dans des sociétés non cotées.

Notre banque d’affaires a donc identifié 3 fonds qui pourraient être intéressés par notre division en charge de la production de briques. Elle transmet alors un certain nombre de documents aux sociétés de gestion concernées afin que celles-ci aient une idée un peu plus précise du fonctionnement de la société, des perspectives du marché, du business plan de l’historique financier.

Une de ces sociétés de gestion, nous l’appellerons LBO Investment Managers, est intéressée par la société. Cependant à la différence des concurrents industriels de notre groupe de fabrication de matériaux, le fonds qu’elle gère ne dispose pas d’une montagne de cash sur son bilan.

CONSTITUER UNE HOLDING
LBO IM va donc devoir réfléchir à une façon intelligente d’acquérir la société sans pouvoir mettre autant de cash que ses concurrents. Elle va constituer une société de holding qui se portera acquéreuse des titres. Dans cette holding, le fonds va apporter du cash qui constituera le capital de notre holding. Cependant le montant apporté en capital ne suffit certainement pas pour acheter la société. Il va donc falloir faire appel  à d’autres types de financement. En premier lieu le financement bancaire.

LBO IM va donc appeler différentes banques et leur demander si elles seraient intéressées pour participer à l’acquisition de notre division de fabrication de briques. Les banques disent alors à LBO IM : « cette société est super mais nous ne prêtons pas directement à la société, comment comptez vous donc nous rembourser ? »

LBO IM leur répond alors : la fabrication de briques générera des profits que nous pourrons remonter à la holding sous forme de dividendes. Les dividendes que recevra la holding vous seront alors reversés pour payer les intérêts et le capital. Après plusieurs modélisations, les banques se rendent compte que la fabrication de briques générera suffisamment de profits pour que ceux-ci soient remontés en dividendes et remboursent la dette. Elles donnent alors leur accord pour prêter de l’argent à la holding constituée par LBO IM.

LBO IM peut également faire appel à d’autres types de financement obligataire un peu plus chers que la dette bancaire mais qui ne diluent toujours pas le capital (dette junior).

PROCESSUS D’ENCHÈRES
Ça y est notre fonds a suffisamment d’argent pour acquérir la division de fabrication de briques. À l’issue d’un processus d’enchères, LBO IM s’avère avoir présenté la meilleure offre et devient donc propriétaire de la division de fabrication de briques. Les années passent, le marché de la brique se porte bien et la société cible génère de beaux profits qui permettent de rembourser les intérêts et le capital. En ayant mis moins de capitaux pour acquérir la société cible, le fonds réalise un très beau rendement annuel comme le montre la mini-modélisation.

La société a augmenté son activité, amélioré sa rentabilité et augmenté ses profits. Cela lui donne une valeur plus forte au moment de la revendre quatre ans plus tard. D’autre part, la dette a entièrement été remboursée dans la holding. La société a même du cash sur son compte à hauteur de 25,38€ ce qui améliore sa valeur de revente.

Pour 60€ investis par le fonds et une fois toute la dette remboursée, le rendement annuel ressort à 25,7%/an. Si le fonds avait mis 100% de son investissement en capital, il aurait obtenu un rendement de 10,7%, beaucoup plus faible. L’intérêt de mettre de la dette est donc évident.

EFFET DE LEVIER, EFFET DE MASSUE
Néanmoins si vous avez investi sur le mauvais cheval et que la rentabilité de société se dégrade, votre effet de levier se transforme en effet de massue. Vous devez rembourser votre dette et les intérêts alors que les dividendes sont plus faibles. C’est ce qui est arrivé à Vivarte. Une trop grande part de dette dans le montant de l’acquisition qui rend la société incapable de faire face à ses échéances quelques années après.

Ainsi tout l’enjeu d’une opération à effet de levier est de correctement mesurer le risque pris et donc la quantité de dette que la société pourra supporter. En 2007, les banques prêtaient à tout va, les sociétés de gestion s’imaginaient que les arbres montaient au ciel, les structurations des opérations étaient alors proprement délirantes.

Dans l’imaginaire collectif, l’arrivée au capital d’un fonds de LBO est souvent vue comme quelque chose de catastrophique : la société de gestion va serrer les vis, licencier du personnel etc. D’une part, il semble logique que l’actionnaire d’une société chercher à optimiser l’utilisation des ressources à sa disposition. C’est la logique du profit et il est éminemment souhaitable qu’une entreprise ne gâche pas ses ressources.

Source Contrepoints

20/09/2018

UK: Le fabricant de briques Telford annonce une augmentation de ses ventes et de ses bénéfices

Michelmersh Brick Holdings, propriétaire de Blockleys Bricks at Trench, a augmenté son chiffre d’affaires de 43% à 23,1 millions de livres au 30 juin.

Le groupe a vu son bénéfice avant impôts passer de 1,3 à 2,8 millions de livres.

La société a déclaré avoir bénéficié de l'acquisition d'une autre usine de briques, le site de Carlton dans le Yorkshire, qu'elle a achetée pour 31 millions de livres sterling, ainsi que de la restructuration réussie des activités de l'usine de Michelmersh.

Martin Warner, président de Michelmersh Brick Holdings Plc, a déclaré: "La forte croissance enregistrée au cours de la période reflète non seulement le succès de l’acquisition et de l’intégration de Carlton, mais également l’amélioration des ventes et des progrès opérationnels dans nos autres divisions.

"Blockleys, en particulier, a connu un très bon premier semestre et on s'attend à ce que cette solide performance se poursuive. Cela reflète l’investissement investi dans l’usine au fil des ans, mais aussi le travail acharné et l’expertise des équipes de production et de vente en place .

«Les statistiques de l’industrie soutiennent que la demande de briques reste forte, les importations comblant des déficits et les stocks de briques de l’industrie étant proches des plus bas historiques.

"Les constructeurs de maisons restent confiants à court et moyen termes. L'incertitude entourant le Brexit ne semble pas être entrée dans le modèle d'activité de la construction de logements ou du marché de la réparation, de l'entretien et de l'amélioration, mais reste inconnue dans le futur.

"En outre, deux nouveaux produits clés à forte valeur ont été lancés au premier semestre 2018 et ceux-ci commenceront à apporter une contribution positive vers la fin de 2018 et jusqu'en 2019.

"Avec un carnet de commandes solide pour le reste de l’année et l’année prochaine, et la demande du marché pour les briques restant forte, les perspectives sont positives et nous sommes confiants dans la réalisation de nos objectifs pour l’année entière."

Fondée en 1997, la société produit plus de 100 millions de briques, de tuiles et de pavés en terre cuite par an.

Source Shropshirestar par James Pugh

19/09/2018

Passez à l'éco-construction avec la maison écologique !

L’écologie est aujourd’hui au cœur de tous les projets car les bâtiments ont un impact significatif sur l’environnement. Si vous souhaitez une maison respectueuse de l’environnement à toutes les étapes de la construction, tournez-vous vers une maison écolo.

Une maison écologique est respectueuse de l’environnement
Une maison écologique est une maison conçue pour respecter l’environnement. Il s’agit donc d’une habitation qui entraîne le moins de pollution possible et dont les besoins et les pertes d’énergie sont réduites au maximum. La conception est donc étudiée minutieusement. Les plans sont établis de telle sorte que la maison soit en harmonie avec son environnement, en permettant de limiter voire de supprimer le recours au chauffage ou à la climatisation. Les matériaux sont également choisis en fonction de leurs caractéristiques écologiques. Il s’agit de matériaux d’origine naturelle, recyclables et qui ne produisent pas de pollution. Les équipements d’une maison écologique doivent permettre aux occupants de réaliser des économies d’énergie : on installe donc notamment des systèmes alternatifs de chauffage ou de production d’eau chaude, des panneaux photovoltaïques, etc.

Bon à savoir
Si vous souhaitez construire une maison écologique, il est préférable de vous tourner vers un architecte ou un constructeur spécialisé, afin de vous assurer de ses connaissances et de son expérience.

Du chantier à l’isolation : l’écoconstruction à toutes les étapes
Une maison écologique doit être conçue pour respecter l’environnement, depuis la construction jusqu’à l’usage quotidien de la maison :

Le chantier doit utiliser le moins d’énergie possible et réduire au maximum les déchets émis.
Les matériaux que l’on privilégie sont le bois, la brique de terre cuite ou crue ou encore la paille. Il s’agit de matériaux naturels, recyclables et non toxiques et qui seront idéalement produits localement.
La maison écologique est conçue en fonction du climat, de l’environnement et de l’ensoleillement. Il s’agit de tirer profit au maximum de l’ensoleillement dans les pièces à vivre comme le salon, de protéger l’habitation du vent grâce aux arbres, d’installer des doubles voire des triples vitrages idéalement, de réaliser une avancée de toit pour limiter l’entrée du soleil dans certaines pièces, etc.
L’isolation thermique et la ventilation sont des priorités dans une maison écologique. On utilise des matériaux isolants d’origine naturelle, tels que le lin, la laine de chanvre, la fibre de bois ou l’ouate de cellulose. Les fenêtres sont choisies en fonction des pièces et du niveau d’ensoleillement voulu, et le système de ventilation doit permettre aussi bien le maintien d’une température constante que le renouvellement de l’air dans toutes les pièces de la maison.

Source Se Loger par Blandine Horner

18/09/2018

Fixation : Monier attache plus vite que son ombre

La nouvelle gamme de crochets Innofix comporte quatre références correspondant à un total de quatorze configurations :
sept modèles de tuiles et deux dimensions de liteaux.

Grâce à un design sur-mesure, les crochets s'adaptent parfaitement au galbe des tuiles compatibles et offrent ainsi une bonne résistance aux vents sans créer de surépaisseur dans l'emboîtement.

Cette innovation se pose sans outil et d'une seule main, ce qui facilite grandement le travail et le confort de l'artisan. Les fixations sont présentées par barrettes de cinquante pièces, et les références sont repérables par code couleur.

Source Journal du BTP

17/09/2018

Wienerberger fait l'acquisition de Daas Baksteen B.V. aux Pays-Bas

Wienerberger AG rachète le fabricant de briques de parement Daas Baksteen B.V., un producteur familial de briques en face-à-face avec un long historique aux Pays-Bas.

Exploitant deux sites de production près de la frontière allemande, la société génère un chiffre d’affaires d’environ 24 millions d’euros. et emploie 125 personnes. Elle produit des briques et des pavés en terre cuite haut de gamme et de haute qualité. Au cours des dernières années, l'entreprise familiale a également développé des solutions innovantes telles que ClickBrick et ID Wall, en réponse à la demande croissante de systèmes de construction durables et faciles à installer. Les Pays-Bas, qui représentent plus des deux tiers des ventes de la société, constituent le principal marché du portefeuille de produits de Daas Baksteen.

«Daas Baksteen a une culture d'entreprise et d'innovation forte, une marque bien connue et un vaste portefeuille de produits allant des produits haut de gamme classiques aux briques exclusives formées à la main. Aux Pays-Bas, nous observons une tendance notable en matière de briques de parement de haute qualité qui répondent également à des exigences esthétiques élevées. Avec ce rachat, nous serons en mesure de compléter idéalement notre portefeuille de produits dans ce domaine précis », explique Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger AG, en expliquant les raisons de cette acquisition.

Wienerberger a généré plus de 180 millions d'euros de chiffre d'affaires. dans ce domaine d'activité en 2017, qui positionne les Pays-Bas comme le quatrième marché de briques du groupe Wienerberger.

Wienerberger emploie environ 840 personnes aux Pays-Bas.

Source Ziegelindustrue International

16/09/2018

Forbach : Charles Louis Couturier, du verre à la tuile

Avec les Adt, les Couturier sont l’autre grande famille d’industriels forbachois au XIXe   siècle. Notre série estivale sur les personnages historiques de la ville est aujourd’hui consacrée au fondateur, Charles Louis Couturier.

Les trois unités de production de la tuilerie Couturier à la fin du XXe siècle. L’usine était située carrefour de Schœneck. Au premier plan, les cheminées de la cartonnerie Adt.  Photo DR/Die Furbacher

Photo: Les trois unités de production de la tuilerie Couturier à la fin du XXe siècle. L’usine était située carrefour de Schœneck. Au premier plan, les cheminées de la cartonnerie Adt. Photo DR/Die Furbacher

Au XIXe   siècle, l’actuel centre-ville de Forbach était dominé par les cheminées des usines. En ville haute, on trouvait les usines de la cartonnerie Adt. Non loin de là, de l’autre côté de la rue Nationale, il y avait la fabrique de tuiles Couturier, où se situent aujourd’hui l’entreprise Weyland et le magasin Lidl, le long de la route de Schœneck.

Natif de Neunkirchen
Ces deux familles d’industriels ont contribué à l’essor économique de Forbach, employant des milliers de personnes. Si elles n’étaient pas concurrentes sur le plan de l’activité, elles étaient néanmoins rivales politiquement, chacune ayant eu son maire : Pierre Adt de 1865 à 1871 ; Louis Couturier de 1918 à 1925.

Louis Couturier est le petit-fils de Charles Louis Couturier, fondateur de la tuilerie familiale à Forbach. Comme l’expliquent Marcel Gangloff et Joseph Zeller dans le deuxième numéro de la revue des Furbacher « Chroniques de Forbach et sa région », Charles Louis, natif de Neunkirchen, a d’abord dirigé une verrerie, avant de se lancer dans une autre aventure.

Usine rue Royale
« Le 13 août 1832, Charles Louis Couturier a acquit la tuilerie de la “Mehlpoule” à la veuve Delinot. Cette tuilerie faisait partie des biens saisis, en 1793, à la comtesse Marianne de Forbach », expliquent les deux historiens locaux. La fabrique se situe donc au lieu-dit Mehlpuhl, le long de l’actuelle A320, sur le ban communal d’Œting. Mais Charles Louis en profite immédiatement pour développer l’activité à un autre endroit, rue Royale (actuelle rue Nationale), là où se trouvait sa verrerie.

La plus grande fabrique d’Allemagne
Les progrès de l’industrie couplée à l’ouverture de la ligne ferroviaire Metz-Sarrebruck, avec la gare de Forbach construite tout près de la tuilerie, contribuent à l’essor de la fabrique Couturier et ses tuiles dites mécaniques. « Si les débuts de la tuilerie de Forbach furent modestes, Charles Louis Couturier, avec l’aide, à partir des années 1860, de ses deux fils, Léon Louis Joseph et Paul Théodore, hissa l’entreprise familiale employant près de 200 ouvriers, à la première place des tuileries du département de la Moselle », notent Marcel Gangloff et Joseph Zeller.

Charles Louis Couturier meurt en 1879, et c’est sous l’Annexion allemande que l’entreprise connaît son apogée. Louis Paul René, petit-fils de Charles Louis, dirige la tuilerie de 1895. Au début du XXe siècle, elle est la plus importante de toute l’Allemagne et emploie 1 000 personnes.

Source Le Républicain Lorrain par Pascal MITTELBERGER

15/09/2018

Tuilerie Poterie Royer Soulaines-Dhuys Journées du patrimoine 2018 .


Fondée en 1850, la tuilerie Royer fabrique depuis 6 générations des carreaux, briques, tuiles et poteries, selon des techniques traditionnelles.
Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) depuis 2008, l’établissement est reconnu pour son savoir-faire et son travail d’excellence.
La tuilerie s’ouvre au public et organise tout au long de l’année des visites et des stages d’initiation.
Au cours de ces visites, la découverte du grand four de 100 M3 qui est le dernier grand four à bois de France, est un moment étonnant et mystérieux au cours duquel le feu savamment maîtrisé au terme d’une longue cuisson de 9 jours transforme la terre en un matériau durable.

Depuis six générations, la Tuilerie/poterie Royer de Soulaines Dhuys transforme, selon des techniques traditionnelles, la belle argile de l’Aube en carreaux, briques, tuiles et poteries flammés dans un four à bois de 100 m3.

Labellisée EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) depuis 2008, la Tuilerie travaille pour les monuments historiques.

Des visites et des stages de poterie sont organisés toute l’année. La visite du grand four est un moment étonnant et mystérieux où l’alchimie du feu transforme la terre, après 9 jours de cuisson, en produits de construction durable pendant des générations.

Visite commentée de la tuilerie et poterie artisanale, 16 septembre 2018 11:00- 12:00, Tuilerie Poterie Royer Soulaines-Dhuys Journées du patrimoine 2018 .

Venez à notre rencontre dans nos ateliers chargés d’histoire et retrouvez le charme de l’authenticité d’une production artisanale, à l’ancienne.
Tarif : gratuit
Tel  03 25 92 75 06, 06 88 71 92 94

Source Unidivers

14/09/2018

Revel : «Terreal» sur le départ

Acteur de référence des matériaux de construction en terre cuite depuis 150 ans, l'entreprise Terreal va quitter son unité de fabrication de la route de Caraman prochainement. «Pour le moment, nous n'avons pas de date précise car nous continuons à honorer les commandes en cours», explique la directrice de communication du Groupe, Adeline Léger.

Spécialisée dans la fabrication d'éléments de bardage et les produits pour façade, l'unité de Revel emploie 33 personnes. «Nous avons sans cesse cherché à améliorer les performances de cette unité revéloise qui n'était pas rentable et malgré le 2, 5 millions d'euros investis en 2015, nous n'avons jamais réussi à résorber le déficit».

A la différence des autres unités de production de Terreal dans la région, qui fabriquent pour des revendeurs, celle de Revel fabriquait pour des marchés de projets de façades. «Avec les représentants du personnel, nous avons mis en place un plan de maintien dans l'emploi des 33 salariés de Revel. Dans nos usines du Ségala, Castelnaudary, Saint-Amans-Soult, Labastide-d'anjou ou Lasbordes, ils n'auront pas de mal à préserver leur emploi dans le Groupe car des postes existent pour eux vu que ces unités, où on a investi lourdement, sont en progression constante.

Dans ce plan, il est aussi prévu : une prime de mobilité pour ceux qui resteraient habiter à Revel ; une cellule de recherche d'emploi pour le conjoint si le salarié déménage ; le financement de formations». Quant à l'usine, un cabinet sera mandaté pour la cession du site. En 2017, Terreal a réalisé un chiffre d'affaires de 347 millions d'euros et compte près de 2300 collaborateurs à travers le monde.

Source La Dépêche du Midi

Portugal: Des fabricants de tuiles créent un groupe pour promouvoir "A Nossa Telha"

Le sous-secteur de la céramique industrielle veut un retour aux origines avec des tuiles portugaises sur les toits du pays.

Six grandes entreprises productrices de tuiles terre cuite ont rejoint un grand groupe pour mettre en avant ce produit millénaire faisant partie de l'identité nationale. L'objectif est de diffuser les avantages de l'utilisation de la tuile terre cuite dans la construction des toits et des façades, ce qui entraînera une augmentation du chiffre d'affaires.

Le groupe "A Nossa Telha" a été créé en 2017 et est composé de six grandes entreprises qui se sont regroupées pour tenter de développer l'intérêt et la demande de carreaux de céramique. Il s'agit d'un partenariat avec APICER (Association portugaise de céramique industrielle et verrerie), étant composé par les tuileries Torreense (Outeiro da Cabeça) Cobert (également à Outeiro da Cabeça ) Sotelha (Oliveira Barrio) Umbelino Monteiro (Pombal) , Coelho da Silva (Leiria) et Onduline (Vila Nova de Gaia).

Cerâmica Torreense a été fondée en 1928 à Outeiro do Cabeça (Torres Vedras). Elle dispose actuellement de cinq unités de production qui transforment environ 400 000 tonnes d'argile par an.
Son voisin, également dans cette région de la commune de Torres Vedras (mais près de Bombarral), l'une des sept usines Cobert, un groupe espagnol créé à Tolède dans les années 70 du siècle dernier. Sotelha, de Bustos (Oliveira do Bairro), qui a également été créée dans les années 70, était la première usine automatisée depuis la péninsule ibérique.
Umbelino Monteiro est né en 1959 à Meirinhas (Pombal) et a intégré en 2007 le groupe multinational Etex dans 44 pays, fondé par un groupe belge.
Coelho da Silva, le plus âgé des six, a été fondé en 1927 à Juncal (Leiria) et produit actuellement 57 millions de pièces (tuiles et accessoires) par an. Enfin, Our Tile est complété par le groupe français Onduline, qui compte dix usines et 35 sociétés qui approvisionnent 90 pays et possède une succursale à Canelas (Vila Nova de Gaia).
Le groupe déclare dans un communiqué qu ' « il est nécessaire de changer le paradigme de ce qui est traditionnellement associé à la tuile nationale » et « tuile produit au Portugal va au-delà de la tradition et du patrimoine:  qu'il est intrinsèque, » étant « considérée comme l'option la plus durable , sûr et authentique, capable de répondre aux exigences et paramètres de qualité actuels ".

Source Gazeta Das Caldas par Isaque Vicente