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19/08/2018

WIENERBERGER: BATIMENT LE RIZOMM* DES FACULTES DE L’UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LILLE

Une surprenante façade en terre cuite pour exprimer tradition et modernité
Placée au cœur des Facultés de l’Université Catholique de Lille, l’École des Masters du Rizomm connait depuis 2014 une attention particulière : une réhabilitation lourde et ambitieuse, inscrite dans le sillage de la Troisième Révolution Industrielle (REV 3) avec une dynamique Université Zéro Carbone. Cette démarche dénommée LIVE TREE (Lille Vauban-Esquermes en Transition Énergétique Écologique et Économique) a pour objectif de créer un véritable démonstrateur sociotechnique de la transition énergétique.

Associant performance et sobriété énergétique pour atteindre le niveau BEPOS, le bâtiment sera notamment en capacité de produire, autoconsommer et mutualiser l’énergie tout en permettant aux usagers de maitriser leur confort thermique.

Une identité minérale traditionnelle
Au-delà de l’enjeu environnemental, la maitrise d’œuvre portée par MAES Architecture se devait également de proposer une nouvelle identité visuelle à l’École des Masters du Rizomm.

Une identité forte qui reflète la modernité du lieu tout en prenant en compte son environnement historique très marqué par une présence minérale telles que la brique et la pierre.

La solution d’un bardage en terre cuite est apparue comme la plus adaptée, comme l’explique Thomas Druon de l’agence MAES Architecture : "L’Université regroupe des bâtiments de style néogothique datant de la fin du 19ème siècle, marquée par l’utilisation de la terre cuite. L'utilisation  de ce matériau pour le bardage a été logiquement privilégiée pour évoquer l'histoire et la tradition du site. Notre travail a ensuite consisté à créer un rapport entre l'architecture ancienne et la vocation contemporaine du lieu."

Un effet aléatoire étonnant de modernité
Pour obtenir cette modernité recherchée, le Rizomm se démarque par sa façade en terre cuite pleine de créativité, jouant sur un effet aléatoire, totalement maitrisé.

Cet effet est obtenu grâce à la diversité des bardeaux utilisés associant 6 teintes et 4 formats de modules, soit 24 modules différents posés sur la façade. "Quelque 3 900 heures de travail ont été nécessaires pour poser 6 km de bardeaux et 240 m3 de laine minérale", détaille Loïc Lemesre de l’entreprise Ecolopo qui a réalisé la façade.

Thomas Druon de l’agence MAES Architecture explique l’effet recherché : "Ce côté aléatoire gomme les différentes époques. L'idée était de jouer des formats de modules différents et sur un camaïeu. Avec les architectes des Bâtiments de France, nous avons choisi de réaliser une composition dans les tons ocre, brun, gris et blanc. Alors que la majorité des bardeaux sont mats, les blancs sont émaillés. Ainsi, lorsque le soleil se reflète sur la façade, ces lames ressortent et donnent l'impression d'être métalliques."

Quant à la toiture, pour répondre à l’objectif de production d’énergie, elle a été recouverte entièrement de panneaux photovoltaïques. Au total, 557 panneaux ont été posés, représentant une production de 138,4 MWH/an.

Barro® brise-soleil Wienerberger

Cette esthétique moderne obtenue avec un matériau traditionnel a pu être créée grâce aux Barro® de la marque Argeton de Wienerberger.

Utilisée comme élément de décoration ou brise-soleil, la gamme Barro® d’Argeton se décline en plusieurs formes : carrée, rectangulaire ou en ellipse. De sections et de longueurs variées, les éléments décoratifs de la gamme Barro® sont proposés en 26 teintes, avec des finitions émaillées ou engobées disponibles sur demande.

Caractérisée par une forte modernité, la gamme Barro® autorise facilement des utilisations multiples grâce à cette grande variété de formes et de teintes. Tout en donnant un aspect unique à la façade neuve ou rénovée, les éléments décoratifs Barro® jouent également le rôle de brise-soleil efficace et esthétique ainsi qu’un brise-vue.

La pose des Barro® est extrêmement simple sous réserve de disposer d’une ossature primaire adaptée au type de fixation prévue. Les éléments de la gamme standard se fixent horizontalement sur l’ossature primaire par l’intermédiaire d’un profilé spécifique 5S sur lequel sont vissées des attaches en aluminium à chaque extrémité. Des joints en EPDM viennent ensuite se placer aux extrémités du Barro® afin d’éviter tout contact entre les éléments de terre cuite entre eux ainsi qu’avec les éléments métalliques.

À noter que les éléments peuvent être motorisés afin d’occulter les rayons du soleil uniquement lorsque cela est nécessaire. Au cas où un élément d’habillage est accidentellement endommagé, il se remplace aisément par le démontage des attaches.

Source Wienerberger

18/08/2018

TERREAL: Rapport RSE 2017

Découvrez comment TERREAL contribue aux grands enjeux du Développement Durable et s'engage pour être toujours plus responsable.

L’intégration des enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux dans nos activités est la marque d’un engagement profond, que nous avons souhaité mettre en lumière dans ce rapport.

Comme pour tout autre domaine de l’entreprise, la démarche RSE intègre le principe de l’amélioration continue et contribue à établir une vision de la performance globale de TERREAL : économique, humaine, respectueuse de l’environnement, solidaire avec les territoires. Il s’agit de la première synthèse, non exhaustive, de nos actions en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises. Ce témoignage correspond à une démarche volontaire, anticipant notre obligation de publication des informations non financières. Il a vocation à expliciter, de manière concise et concrète, la pertinence des réalisations et des objectifs, dans un contexte de profondes transformations environnementales, économiques, industrielles et socio-culturelles.

Pour lire le Rapport RSE 2017, cliquez ici. 

Source Terreal

17/08/2018

AKA Klinker GmbH change son nom pour Vandersanden Deutschland

Déjà repris par Vandersanden en 2017, AKA Klinker est désormais renommé Vandersanden Deutschland.
La société familiale belge Vandersanden divisera son portefeuille de produits dans les segments des murs et des sols à l'avenir. Sous un nouveau nom et avec un nouveau logo, Vandersanden Allemagne couvrira le segment des pavés de terre cuite à l'avenir. Avec cette séparation claire, l'entreprise veut se spécialiser davantage dans les différents domaines.

Henk van de Graaf prend en charge le segment des murs (façade, briques de parement, briques) dans le département des ventes. Helge Behrens est directeur général de la nouvelle société Vandersanden Deutschland GmbH, responsable du segment des sols (pavage).

Vandersanden fabrique des briques, des pavés et des systèmes de façade isolante. Avec un total de neuf sites de production, Vandersanden est l'une des plus grandes entreprises familiales de fabrication de briques en Europe, produisant environ 550 m. briques chaque année pour le marché européen et bien au-delà. Les briques sont fabriquées par 650 employés en Belgique (siège social), aux Pays-Bas, en France, en Allemagne et en Angleterre.

Source Ziegelindustrie International

16/08/2018

SOLUMIX est un matériau multifonction d’origine naturel qui ouvre de nouveaux horizons aux industriels.

POUR L’INDUSTRIE DU BÂTIMENT
Innovant, complet, orienté spécifiquement vers l’isolation et la sécurité incendie, il répond aux fondamentaux exigés pour un développement durable : efficacité, économie, écologie.

Isolation
Lutte contre l’incendie
Sous formes de plaques ou associé à d’autres matériaux, il permet aux constructeurs de répondre aux normes ou d’anticiper les nouvelles réglementations en termes d’isolation ou de lutte contre l’incendie en choisissant une solution souple à utiliser et qui ne change pas les habitudes des maçons.

POUR LE STOCKAGE DES LIQUIDES
Stockage sécurisé des liquides,
Diffusion contrôlée de fragrances.
La forte porosité (90%) de SOLUMIX permet de l’utiliser pour les applications demandant un stockage sécurisé des liquides et plus particulièrement des liquides très volatiles (dans le cas de transport aérien par exemple).

Cette structure poreuse en fait un candidat idéal pour le stockage d’azote liquide (pour concurrencer le froid mécanique).

Sa structure alvéolaire est aussi adaptée au marché de la parfumerie : le parfum stocké dans les porosités de SOLUMIX est relargué de façon contrôlée pour une diffusion lente de la Fragrance.

Source SOLUMIX

15/08/2018

De la terre glaise à la cuisson dans le four Tuilerie-briqueterie Still

Still De la terre glaise à la cuisson dans le four, 15 septembre 2018 14:30-16 septembre 2018 18:00, Tuilerie-briqueterie Still Journées du patrimoine 2018 .

Journées du patrimoine Tuilerie-briqueterie Still samedi 15 septembre – 14h30 à 18h00 dimanche 16 septembre – 10h30 à 12h00 dimanche 16 septembre – 14h30 à 18h00 Visite guidée de l’ancienne briqueterie Sonntag Après la fermeture du site, l’ensemble du matériel de production datant des années 1930 est resté sur place et notamment le four Hoffmann du 19ème siècle.

La visite guidée propose un circuit de la carrière de glaise jusqu’au four et permet de découvrir les différentes étapes de fabrication d’une brique. [Source: Ministère de la Culture http://journeesdupatrimoine.fr/) Animation. Tarif : gratuit.e. Tarif : gratuit. Tuilerie-briqueterie Still 03 88 50 00 32 http://www.tuileriesonntag.fr ARTF

Ancienne briqueterie datant du début du 18e s. et fermée en 1960, elle conserve l’un des derniers fours Hoffmann érigé à la fin du 19e s. Parking à la salle des fêtes située en face du site De la terre glaise à la cuisson dans le four Journées du patrimoine 2018.

Source Unidivers

14/08/2018

Imerys toiture attribue le nouveau prêt de deuxième rang avec un rabais considérable

Imerys, la société française de couverture, a fixé les conditions définitives d’un prêt à effet de levier de 580 millions d’euros avec une forte réduction sur un nouveau prêt de 100 millions d’euros de second rang.

Le prêt de second rang a été évalué à 95, un niveau qui peut soit effacer les frais ou impliquer des pertes pour les banques organisatrices, alors que les investisseurs continuent de réclamer de meilleures conditions.

Un emprunt à terme de sept ans d'une valeur de 480 M € B1 / B + a été valorisé à 475 pb par rapport à l'Euribor avec une remise de 99%. Le deuxième privilège de huit ans notés B3 / CCC + est vendu à 775 pb par rapport à Euribor. Les deux ont un plancher de 0%.

Les prêteurs restent méfiants vis-à-vis du secteur du bâtiment français après avoir subi des pertes suite à la crise financière due au régime d'insolvabilité historiquement favorable à la France.

"Il y a beaucoup de cadavres dans le placard dans le secteur de la construction en France, donc ce n'est pas surprenant, qu' Imerys doive bagarrer", a déclaré un banquier éloigné de l'accord.

Barclays, Credit Suisse et NatWest Markets sont des bookrunners. Les attributions sur le prêt de premier rang sont attendues jeudi et le prêt de second rang sera alloué vendredi.

L'accord a été lancé pour la première fois sous la forme d'un prêt à terme de premier rang de 580 millions d'euros, guidé à 475 points de base avec une réduction de 99,5%, puis porté à 500 points de base avec un OID de 99. Le second privilège a ensuite été introduit et les prix sont revenus à 475pb à 99 lorsque l'accord a été accordé une seconde fois.

"Cela a contribué à rendre le lien privilégié plus attractif", a déclaré un banquier.

Bien que l’activité soit génératrice de liquidités avec une bonne part de marché régionale, Imerys a enregistré des revenus en baisse (Ebitda) depuis environ 10 ans, a déclaré un banquier en dehors de l’accord.

"Imerys toiture a une bonne note… mais le fait que l'Ebitda soit en baisse est difficile", a-t-il ajouté.

Les engagements étaient initialement prévus pour le 20 juillet.

Lone Star a accepté d’acquérir l’activité de toiture d’Imerys pour un milliard d’euros en mai, soit un multiple de près de neuf fois l’Ebitda de la société, qui représente 115 millions d’euros.

L'unité de couverture fait partie du secteur des matériaux céramiques d'Imerys, qui a enregistré une baisse de son bénéfice l'an dernier en raison de la baisse de l'activité de rénovation résidentielle et d'un marché difficile pour son produit de kaolin.

Lone Star avait précédemment acheté l’entreprise allemande de matériaux de construction Xella pour un montant de 2,2 milliards d’euros à la fin de l’année 2016, puis a acheté l’été dernier le pair espagnol Ursa.

Imerys émet la dette via LSF10 Impala Investments. (Édité par Tessa Walsh)

Source Reuters

13/08/2018

Imerys vend ses tuiles pour un milliard d’euros, ses salariés réclament leur part

La vente doit être signée au dernier trimestre 2018. Imerys Toiture, le spécialiste des tuiles en terre cuite, l’une des branches d’Imerys, leader des minéraux industriels, sera cédé à un fonds d’investissement américain, Lone Star, pour un milliard d’euros. Les mille salariés réclament leur part.

70 000 tonnes de tuiles sortent de l’usine de Racquinghem chaque année.

 
Le contexte
En 2017, Imerys, leader des minéraux industriels, rachète Kerneos, pour se renforcer dans la chimie du bâtiment. Fin 2018, Imerys vend à l’Américain Lone Star, un fonds d’investissement, Imerys Toiture, sa branche terre cuite, leader sur le marché hexagonal, pour un milliard d’euros, pour se recentrer sur son cœur de métier. Imerys Toiture, c’est 300 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel – dans un marché en baisse –, soit 6,5 % du chiffre du groupe. Ce sont aussi un millier de salariés dans quatorze usines en France. L’une d’elles, la tuilerie de Wardrecques, se trouve à Racquinghem, elle emploie une cinquantaine de salariés.

La prime
«  Au moment du rachat de Kerneos, les salariés ont bénéficié d’une prime de 3 000 €, indique Antonio Pereira, responsable maintenance de la partie mécanique chez Imerys, délégué syndical (CFTC) du site, délégué central d’Imerys Toiture et membre du comité européen de l’entreprise. Pourquoi pas nous ?  » Pour lui, «  ça fait vingt-cinq ans qu’on renfloue les caisses d’Imerys. Si le groupe en est là aujourd’hui, c’est grâce au cash libéré par Imerys Toiture. On est en droit de demander une prime  ». Comme lors du rachat de Kerneos, le millier de salariés pourrait toucher 3 000 €. À l’époque, ce serait le fonds d’investissement auquel Imerys a racheté Kerneos qui aurait versé la prime.

L’inquiétude
«  J’ai rencontré les futurs acquéreurs, ils sont là pour quatre à cinq ans maximum, assure Antonio Pereira. La transaction la plus courte avec un industriel, c’était deux ans et demi.  » Si aujourd’hui «  on garde tout le monde, l’entreprise fait des bénéfices, on peut se retrouver dans la même situation d’ici quatre ans. On est dans une vision à court terme  ».

La grogne
Le comité central d’entreprise, réuni le 19 juillet, a émis un avis défavorable à l’encontre de la cession. «  L’intersyndicale est prête à organiser un mouvement, juste avant la transaction. On fera quelque chose qui restera dans les annales  », précise Antonio Pereira. À la tuilerie de Wardrecques, il n’y a jamais eu de grève. «  Les gens sont prêts.  »

L’histoire
1901 : le site sort sa première tuile en terre cuite. Avant cela, il s’agissait d’une sucrerie-distillerie, mise en service dès 1868. La SA la Tuilerie de Wardrecques est créée en 1905.

1940-44 : l’usine est pillée par les nazis, réquisitionnée, elle sert de dépôt d’armes et de logement. Sa reconstruction sera lancée de 1944 à 1950.

1983 : les Comptoirs Tuiliers du Nord (CTN) déposent le bilan, puis sont repris par Huguenot Fenal.

1987 : Imérys Toiture rachète et lance une vague d’automatisation.

2009 : l’usine est rénovée et modernisée à 80 % puis lance de nouveaux produits à partir de 2011 après s’être recentrée sur les tuiles. 70 000 tonnes de tuiles sont produites chaque année. Le site confectionne sept modèles de tuiles.

Source La Voix du Nord par Jennifer-Laure Djian 

12/08/2018

Un atelier pour apprentis briquetiers et tuiliers

La Fabrique Normant de Romorantin propose tout l’été un atelier de fabrication de tuiles et de briques pour enfants, ludique et instructif.

Après le malaxage, l’argile est répartie dans le moule. Pour que la tuile prenne exactement la bonne forme, il faut passer un bon coup de rouleau, avant d’enlever l’excédent.

Sous la grande halle réhabilitée de la Fabrique Normant, les enfants se croiraient presque revenus au temps où les ouvriers y travaillaient de leurs mains. Certes, avec un résultat en bout de chaîne différent. Malgré cela, les briquetiers et tuiliers d’un jour s’appliquent à façonner des céramiques solides et personnalisées. Par groupes d’une dizaine, les apprentis céramistes ont avant toute chose une petite visite guidée de la collection Pasquier, étape indispensable pour les introduire dans le monde de la brique et des tuiles. L’occasion de se poser des questions telles que « pourquoi y a-t-il des chatières dans les toits des vieilles maisons ? » ou « pourquoi le fabriquant signait ses tuiles ? » Ne révisez pas avant d’y aller, ce serait gâcher le plaisir de la réflexion.

Des mini-tuiles personnalisées
Après un passage en revue des étapes de leur fabrication grâce à des maquettes ludiques, il est temps de mettre la main à la pâte. Une pâte d’argile malléable, que les enfants devront malaxer pour lui faire épouser les coins d’un moule à tuile (modèle réduit). Une fois bien aplatie dans le moule, l’argile y est répartie, puis compressée avec un rouleau pour remplir chaque espace. Après le démoulage vient la dernière étape, celle qui récompense les efforts mis en place par les petits céramistes : la personnalisation. Grâce à des styles de plastique et des tampons d’animaux ou de lettres, les enfants pourront rendre leur tuile totalement unique et inoubliable. Les mêmes opérations sont ensuite répétées pour donner forme à une mini-brique.
À la fin de l’atelier, les enfants, ravis, peuvent repartir avec leurs créations, bien à plat dans une assiette en plastique. Encore un peu de patience, il faut les laisser sécher une dizaine de jours. Question de pratique, l’argile « cuit » toute seule avec le temps, le musée ne disposant ni des fonds ni de la place nécessaires pour posséder un four géant chauffant à 1.000 °C.
Atelier « Apprenti tuilier » à la Fabrique Normant, du mardi au samedi à 16 h 30, une heure environ. 3 € par enfant à partir de 3 ans. Exposition Cérabrique, du mardi au samedi de 10 h à 12 h puis de 14 h à 18 h. Dernière entrée à 17 h 30.

Source La Nouvelle République

11/08/2018

A Gaillefontaine, une entreprise salue la pose de sa 10 millionième tuile

Le Groupe Wienerberger France a tenu à mettre en avant son produit phare lors d'une rencontre à la chapelle Saint Jean-Baptiste des Noyers : la tuile Saint-Vincent.

Entourée de Norbert Durand, président de l'association pour la sauvegarde de la chapelle, et de Dany Guesdon, maire, Marie Dupuis-Courtès (2 à gauche) a reçu la tuile symbolisant le franchissement de ce palier.

10 millions de tuiles, le chiffre est symbolique. C’est sur le toit de la Chapelle des Noyers que le cap a été franchi le printemps dernier.

22080 tuiles sur la chapelle
La Saint Vincent est une tuile plate spécifiquement dédiée aux monuments historiques. Elle est présentée comme étant à la fois accessible et de haute qualité. On en trouve désormais sur le toit de la chapelle Sainte-Radegonde de Neufchâtel-en-Bray et un peu partout en France.

Ici à Gaillefontaine, elles sont 22080 à recouvrir les 366 mètres carrés du toit. Deux mois auront été nécessaires pour que quatre artisans couvreurs de la Maison Dupuis de Cailly posent ces petites plaques de terre cuite aux couleurs ambre ou rouge poivré complétées au niveau de la séparation du chœur et de la nef par un bardage en tuiles de châtaigner.

« Un beau projet »
Un paratonnerre, une croix restaurée et un coq tout neuf surplombent le tout au sommet d’un clocher en ardoises. Et bien que les bénévoles n’aient pas encore terminé les joints sur les murs, le résultat d’ensemble est déjà saisissant. Sous ce toit flambant neuf et contrasté on remarque à peine que les vitraux ont eux aussi besoin d’être refaits. Quant aux statues, elles bénéficieront un petit lifting avant de regagner leur place bien à l’abri sous ce nouveau toit.

Marie Dupuis-Courtès, présidente de l’entreprise intervenue pour les travaux, s’est vu remettre une plaque (en forme de tuile bien sûr), symbole de ce palier vertigineux des 10 millions de tuiles atteint en moins de quatre ans. Elle salue « un beau projet », « une rénovation collective » puisque réalisée en étroite collaboration avec l’association pour la sauvegarde de la chapelle.

La tuile Saint-Vincent étant garantie plusieurs dizaines d’années, la chapelle et sa nouvelle toiture ont de belles heures devant elles.

Source Actu

10/08/2018

Les plaquettes de parement faites main ne sont pas du « fake »

Apparues il y a une quarantaine d’années, les plaquettes imitant la brique connaissent un regain d’intérêt car elles contribuent à la préfabrication légère de murs finis, notamment dans un environnement urbain.

Légende : Les plaquettes d’angle contribuent à entretenir l’illusion d’un mur en brique, alors qu’il s’agit d’une ITE performante. 

Les systèmes d’isolation thermique par l’extérieur (ITE) ont soixante ans. Il a fallu attendre la fin des années soixante-dix pour voir apparaître des plaquettes imitant les parois en briques, mais si fines et légères qu’elles peuvent être fixées sur l’isolant par un simple lit de mortier-colle contribuant à l’imitation de l’effet maçonnerie.

En fait, cette approche imitative des briques pleines remonte au début du 20e siècle, lorsque se sont développées les façades en briquettes décoratives. Sur le marché, il existe d’ailleurs toute une gamme de briquettes en terre cuite pour usage intérieur ou extérieur, disponible notamment dans les grandes surfaces de bricolage, avec des épaisseurs ramenées parfois à moins de 2 cm. Impossible de faire encore plus fin sans changer de matière et de process.

Jens Zimmermann, patron du site de production de plaquettes de parement de Nindorf, confronte dans le laboratoire un échantillon de brique à des plaquettes qui en sont dérivées. 

Sur ossature ou structure bois, les plaquettes peuvent également habiller en principe une ITE minérale ou biosourcée. 

Du sable avant tout

Les plaquettes de parement, dont le Néerlandais Elastolith et l’Allemand Meldorfer (groupe Alsecco) comptent parmi les principaux représentants, sont fabriquées à partir de sable (90%) mélangés à un liant polymère dont la nature n’est pas précisée (6%), ainsi qu’à des pigments (1%) qui vont imiter l’aspect des briques dans la masse.

Cet aspect peut être encore conforté après moulage par différents types de sablages superficiels. En complément des pièces plates, des plaquettes d’angle qui simulent la tridimensionalité.

Les plaquettes sont ensuite chauffées pendant une dizaine d’heures à 70°C dans des fours qui alternent selon les cas des cycles secs ou humides. C’est notamment le cas sur le site de Nindorf, au nord de Hambourg, qui fabrique ce type de parement depuis quarante ans et met en avant un mode de fabrication ‘fait main’.


Le mélange de la pâte est semi-artisanal, avec des quantités spécifiquement limitées à des commandes.

La main plutôt que le robot

L’histoire rapporte qu’un peintre en Bâtiment de la région du Schleswig-Holstein a développé cette solution à partir de 1979 à Meldorf, tout près du site actuel de production de Nindorf. Quelques années plus tard naît aux Pays-Bas le site de production d’Elastolith.

En 1985, le site de Nindorf intègre le groupe DAW, un leader allemand de la peinture avec les marques Caparol et Alpina, mais aussi un alter ego de Sto sur le marché de l’ITE via la marque Alsecco.

Selon Jens Zimmermann, patron de l’unité de production de Nindorf, la mécanisation de la production a été sciemment abandonnée il y a une dizaine d’années, car elle n’était pas en mesure de rivaliser avec la main humaine, notamment lorsqu’il s’agit de fabriquer des plaquettes censées imiter fidèlement l’effet d’une paroi en terre cuite dans ses multiples variations et imperfections qui en font le charme.

Une option qui n’est pas forcément celle d’Elastolith, par ailleurs très présent sur le segment des grandes surfaces de bricolage, et qui annonce une capacité de production de 500 000 m2 par an. En conséquence, la production actuelle du site de Nindorf n’excède pas 200 000 m2 par an, avec 35 salariés pour un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros.

Habillage de rénovations énergétiques par ITE

La plaquette de parement de Nindorf est couramment employée dans le nord de l’Allemagne pour habiller des rénovations énergétiques par ITE sur parois anciennes en briques. Chaque jour, en moyenne, six échantillons de briques extraits de façades à rénover sont livrées au laboratoire de dosage qui définit le mode d’imitation colorimétrique et l’effet de surface le plus adapté.

La plaquette Meldorfer s’exporte très bien actuellement dans les pays Baltes, mais aussi ailleurs en Europe. La possibilité d’utiliser ces plaquettes dans la préfabrication de murs notamment à ossature bois ouvre de nouvelles perspectives.

Fort d’un nouveau contrat majeur d’approvisionnement d’un site de préfabrication en Grande-Bretagne, le site de Nindorf se prépare à passer au travail posté en 2/8 puis 3/8 l’an prochain. Pas si simple quand la main d’œuvre est rare et qu’il faut compter un an et demi pour former un employé.

Coup de main pour la fabrication de plaquettes d’angle, avant le passage au four.

15 façons de saupoudrer les plaquettes

Par exemple, Jens Zimmermann distingue au moins 15 modes différents de saupoudrage. Les employés changent de tâche toutes les deux heures et doivent donc maîtriser toutes les étapes de la fabrication. Le patron précise que le salaire horaire versé est bien plus élevé que le SMIC de la branche, qui est actuellement de 8,90 euros l’heure.

Les employés bénéficient régulièrement de massages de 20 minutes pour prévenir les troubles musculo-squelettiques, ils peuvent consommer à volonté de l’eau minérale et des fruits qui leur sont fournis à discrétion. Depuis 2012, chaque mercredi, le site accueille un séminaire de sensibilisation des jeunes qui sert de vivier pour l’embauche.

Chez Meldorfer, on distingue au moins 15 façons de saupoudrer les plaquettes.

Perspectives internationales

A Nindorf, les plaquettes, ce n’est pas du tout perçu comme « du fake ». Ce sont des produits uniques estampillés « Original Meldorfer ». D’ailleurs, le site de Nindorf souhaite s’affranchir de l’imitation des briques en lançant une nouvelle gamme baptisée Freestyle, ouverte à tous les desideratas en matière de formats et de coloris, mais toujours aussi légers et pratiques.

La mise en œuvre de ces plaquettes demande cependant une certaine maîtrise, avec une adhésion à 100% dans le mortier-colle dédié, ainsi que par les joints. A ces conditions, les références sont éloquentes et témoignent d’une grande durabilité, ainsi que d’une bonne résistance au développement d’algues et de moisissures, qui s’explique par la faible rétention d’eau des plaquettes.

En préfabrication d’éléments de façade en bois, la plaquette impose certes un recours à une technique humide. Mais elle permet d’habiller des murs à haute performance énergétique d’un parement urbain résistant aux chocs et pérenne.

Pour l’heure, les avis techniques disponibles n’intègrent pas encore suffisamment cette solution, de sorte qu’il ne faut pas s’attendre à voir les plaquettes « Original Meldorfer » habiller les démonstrateurs d’AdivBois sur 15 étages.

Et pourtant, la légèreté de ces habillages, de l’ordre de 5 kg/m2 pour une épaisseur de seulement 4 à 6 mm hors lit de colle, invite à explorer plus avant ce type de solution dans la perspective des futures constructions urbaines et durables en BEPOS.


Les plaquettes ont bien reproduit l’irrégularité d’aspect des briques.

Source : batirama.com/ Jonas Tophoven

09/08/2018

Bâtiment : des solutions pour réduire les déchets

Du béton issu d'un chantier de déconstruction peut être réutilisé sous forme de dallage. Et des recycleries proposent pour vos travaux de nombreux équipements ou matériaux prêts à une seconde vie. Autant d'initiatives mises en avant par l'association MakeSense au cours de sa campagne ArchiWaste. Objectif : sensibiliser à l'intérêt des solutions de réemploi et de recyclage afin de réduire les déchets émis par le secteur du bâtiment.

Chaque semaine retrouvez des solutions innovantes et utiles qui contribuent à la valorisation des ressources, meilleure gestion des déchets... pour une planète plus responsable.

Sur les 345 millions de tonnes de déchets produits en France en 2012, 70 % l'ont été par le secteur de la construction, selon l'Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). Une proportion considérable et une réalité aujourd'hui largement méconnue du grand public. Pour faire prendre conscience au plus grand nombre de l'importance de la « problématique déchets » dans ce secteur et travailler à sa résolution, l'association MakeSense s'est saisie du sujet l'an dernier.

Au sein de son programme de mobilisation Future of waste*, elle a décidé d'investir cette thématique par l'intermédiaire d'une campagne, « ArchiWaste », menée en partenariat avec Suez. Mise en avant de travaux réalisés sur le sujet (comme l'exposition Matière grise du collectif d'architectes Encore heureux), ciné-débats, rencontres, visites, ateliers de résolution de défis... Les initiatives se sont donc multipliées pour sensibiliser, présenter des moyens d'agir pour réduire la production de déchets (voir encadré) mais aussi favoriser la rencontre d'acteurs du secteur et l'émergence de projets positifs pour l'environnement.

Une seconde vie pour les briques et les fenêtres
« Nous nous sommes intéressés aux différentes manières de réduire les déchets, à commencer par les moyens de ne pas en produire, explique Antoine Delaunay-Belleville, animateur de la communauté Future of waste. Il s'agit par exemple d'essayer de rénover un bâtiment plutôt que de le détruire. » La question de la conception initiale du bâti a également été étudiée de près. « Lorsqu'on construit, il faut réfléchir à la seconde vie du bâtiment. Que les lieux soient démontables, adaptables, pour que, par exemple, des bureaux puissent devenir des logements. Il faut également s'intéresser au type de matériaux utilisés. Les biosourcés – d’origine naturelle - entre autres, auront un impact environnemental bien plus faible en cas de destruction ».

Autre thématique au cœur des échanges d'ArchiWaste : travailler à un usage plus important des matériaux de réemploi dans la construction. Des initiatives ont été mises en avant : la récupération de briques dans des chantiers de déconstruction en Belgique par exemple, ou encore les secondes vies données à des fenêtres ayant un défaut (pour, par exemple, réaliser un double vitrage). « On observe également des projets de recyclage ou de réemploi du béton, poursuit Antoine Delaunay-Belleville. L'association d'architecture expérimentale Bellastock a ainsi récupéré des blocs sur un chantier pour les réutiliser sous la forme d'un dallage ».

Un manque de zones de stockage
ArchiWaste entend ainsi relayer des initiatives qui apparaissent encore isolées en France. « Les assureurs ne veulent prendre aucun risque et constituent donc parfois un frein à l'usage de matériaux de réemplois, explique l'animateur de la communauté Future of waste. Les ouvriers ne sont par ailleurs pas toujours formés aux techniques associées. » Et de poursuivre : « Le secteur doit être réinventé pour que de telles pratiques se généralisent et cela passe notamment par des évolutions réglementaires ».

Autre impératif : assurer un meilleur approvisionnement en matériaux réemployables. La campagne ArchiWaste s'est également penchée sur le sujet. « Nous manquons aujourd'hui de zones de stockage où des éléments issus de chantiers de déconstruction pourraient être reconditionnés et entreposés, en attendant un usage futur dans un nouveau chantier », constate Antoine Delaunay-Belleville. Pour des travaux à petite échelle, des recycleries ont pu voir le jour (Recyclo'Bat à Toulouse par exemple). Une plate-forme de grande ampleur est par ailleurs en projet à Antony. Portée par la coopérative Plateau Urbain, elle verra le jour en juillet prochain. Le développement de tels espaces de stockage sera l'un des défis majeurs à relever par le secteur du réemploi pour assurer son développement dans les prochaines années.

*Futur des déchets

Source Le Parisien

08/08/2018

Sebastian Dresse - nouveau directeur général de Creaton

Chez Creaton, Sebastian Dresse (à gauche) prend la direction de l'entreprise de Stephan Führling

Depuis le 1er juillet 2018, Sebastian Dresse est le nouveau directeur général de Creaton.
Sebastian Dresse a dirigé Velux Deutschland GmbH pendant huit ans. Auparavant, il a passé huit ans dans diverses fonctions dans le commerce spécialisé. Cet homme de 51 ans a obtenu son doctorat à Saint-Gallen et a étudié l'administration des affaires et le génie mécanique à Aix-la-Chapelle et à Paris.

Dans le même temps, Stephan Führling quitte son poste de directeur chez Creaton. Il a dirigé Creaton en tant que directeur depuis 2010.

Suite à l'intégration de la division toiture d'Eternit au 1er janvier 2017, Creaton, filiale du groupe belge Etex, propose une gamme complète de produits pour toitures inclinées. Le groupe d'entreprises produit et commercialise des tuiles en terre cuite, des tuiles en béton, des tôles ondulées et des carreaux de faïence et de façade de petite taille en fibrociment dans toute l'Europe centrale et orientale.

Source Ziegelindustrie international

07/08/2018

Impression 3D : la tourbe, clé des maisons bon marché ?

Des scientifiques estoniens ont créé un matériau semblable à du béton fabriqué principalement à partir de tourbe moulue et de cendres de schiste bitumineux. Utilisable avec une imprimante 3D, celui-ci pourrait permettre de faire baisser drastiquement le coût de construction d'une maison.

Diviser par dix le coût de fabrication d'une maison individuelle, c'est la promesse faite par une équipe de chercheurs de l'université de Tartu et de l'université des Sciences de la vie, en Estonie. Ils ont créé un matériau de construction à partir d'un mélange de tourbe moulue et de cendres de schiste bitumineux qui peut être travaillé avec une imprimante 3D (voir l'article scientifique paru dans Sustainable Materials and Technologies).

Présente en grande quantité en Estonie, la tourbe n'est pas utilisée en construction car elle pose un problème de séchage. C'est précisément cet aspect sur lequel les chercheurs ont travaillé. Ils ont eu l'idée de mélanger la tourbe à des cendres de schiste bitumineux (7 millions de tonnes par an dans le pays) dont la teneur élevée en pH s'avère idéale pour les matériaux de construction.

Un matériau étanche et un bon isolant thermique
Au contact des acides humiques que contient la tourbe, les cendres de schiste bitumineux absorbent le dioxyde de carbone. S'ensuit une réaction chimique qui transforme le mélange en béton. La mixture est complétée par l'adjonction de fumée de silice qui, selon les chercheurs, améliore la qualité du produit final. Le temps de prise est de 24 heures.

Au final, on obtient un matériau qui est à la fois étanche et un bon isolant thermique et phonique. En prime, celui-ci est non-inflammable. Selon les calculs des chercheurs, le coût pour la construction des murs d'enceinte d'une maison imprimée en 3D à partir de ce matériau avec une surface de plancher de 100-150 m2 pourrait être d'environ 5.000 euros. On attend avec intérêt de voir les premiers exemples de construction avec cette technique.

Source Futurasciences

06/08/2018

L’usine Terreal de Revel va cesser son activité

La date de l'arrêt d'activité n'est pas encore fixée mais des négociations ont eu lieu entre la direction de Terreal et les syndicats.

Les 29 salariés de Terreral Revel vont avoir la possibilité d'être redirigés vers d'autres établissements de la société en France.

L’usine de Terreal, basée chemin de la Petite Graverie à Revel et spécialisée dans les éléments de façade, n’en a plus pour très longtemps. Toutes les commandes passées par des clients seront honorées, et cela peut donc encore durer jusqu’à la fin de l’année, mais l’aventure va s’arrêter là.

Malgré des investissements dans l’usine afin de moderniser les outils industriels des salariés en 2015 « et plusieurs cheminements destinés à relever l’activité », cela n’aura pas été suffisant « pour remonter la pente de plusieurs années de difficultés », précise la direction de Terreal.

Heureusement pour les 29 salariés de l’usine, tout n’est pas perdu, loin de là. « Il existe des postes équivalents à pourvoir dans d’autres établissements et plus qu’il n’en faut, que ce soit dans le Lauragais ou dans le reste de la France », explique-t-on du côté de Terreal.

Et aux termes d’une longue période de négociation avec les syndicats, un accord a été trouvé pour accompagner au plus près chacun des salariés de l’usine, aussi bien à travers une prime de mobilité dans son nouvel établissement, le financement de formations ou encore la mise en place de cellule de recherche d’emploi pour le conjoint ou la conjointe de l’employé en cas de déménagement dans une nouvelle ville.

Accompagnement individuel
En 2017, près de 20 millions d’euros ont été investis dans plusieurs usines de Terreal, afin de soulager les conditions de travail des employés, comme à Castelnaudary, « où plusieurs tonnes de matériaux sont manipulés chaque jour », selon la direction de l’entreprise. Les établissements du Lauragais n’ont pas été délaissés par ces investissements et peuvent très bien accueillir les salariés de Revel. «  Ils auront un accompagnement individuel et nous allons écouter les choix de chacun pour pouvoir les rediriger », indique-t-on du côté de Terreal.

Le seul et unique regret, du point de vue du syndicat CGT, concerne les personnes qui risquent de refuser d’être changés de lieu de travail. Laurent Delias, délégué CGT de Terreal, explique :

Il ne s’agit pas d’un plan social, mais d’accords de performances collectives issues des ordonnances Macron. Et les indemnités ne sont pas du tout les mêmes pour ceux qui voudraient refuser de partir. Après, nous restons quand même d’accord sur le principe de ces négociations. Le plus important, c’était le maintien de l’emploi et les 29 salariés ont des possibilités de s’en sortir.

Source Actu.fr

05/08/2018

BAS-RHIN: DE LA TERRE GLAISE A LA CUISSON DANS LE FOUR

DE LA TERRE GLAISE A LA CUISSON DANS LE FOUR, 15 septembre 2018-17 septembre 2018,

Du samedi 15 septembre au dimanche 16 septembre à Tuilerie-briqueterie De la terre glaise à la cuisson dans le four Visite guidée de l’ancienne briqueterie Sonntag

Après la fermeture du site, l’ensemble du matériel de production datant des années 1930 est resté sur place et notamment le four Hoffmann du 19ème siècle.

La visite guidée propose un circuit de la carrière de glaise jusqu’au four et permet de découvrir les différentes étapes de fabrication d’une brique.

Tuilerie-briqueterie Still 9 rue des Tuileries, 67190 Still Still Animation gratuite

Source Unidivers

04/08/2018

Une tendance dans l'industrie de la terre cuite - les unités multi-produits

Aujourd'hui, l'architecture moderne nécessite des produits en terre cuite de grande taille avec des textures, des couleurs et des formes différentes. Cleia a développé une unité multiproduits moderne, évolutive et tournée vers l'avenir qui réagit à ces changements. Cette unité peut être utilisée pour la fabrication de produits de haute qualité.
La gamme de produits pouvant être fabriqués avec cette unité peut être étendue et comprend quatre groupes de produits principaux:

  1. Carreaux de façade
  2. Briques de parement
  3. Brique glisse et coins
  4. Carrelage


L'unité peut être utilisée pour la fabrication de produits de masse dans des couleurs tendances (naturel, blanc, ocre, brun ...) et des produits vitrés colorés.

Qualité de production et flexibilité

L'unité standard est conçue pour une production quotidienne de 2 000 m² de dalles de façade ou de 110 t de briques de parement. Cette unité de type, qui peut être installée dans des installations industrielles de 13 500 m², comprend cinq zones de production:

  • Préparation de la matière première avec broyage à sec
  • Deux lignes de mise en forme avec station de chargement et de déchargement robotisée
  • Séparateur d'énergie ΔT, adapté à l'ensemble de la production
  • Four à tunnel avec supports réfractaires spéciaux pour le réglage sur les wagons
  • Unités de finition: séparation, sciage, vitrage et emballage

La préparation de matières premières au moyen d'un broyage fin permet le stockage de différents mélanges prêts à l'emploi en production. Cette méthode de préparation apporte une grande flexibilité à la gestion de la production, permettant une réponse rapide dans la préparation des commandes et la fabrication de produits personnalisés.

Une ligne de façonnage est dédiée à la fabrication de produits de façade et la seconde est équipée pour la fabrication de briques de parement.

Un séchoir à faible consommation d'énergie
Le séchoir commun ΔT Energy ajuste automatiquement les cycles de séchage en fonction de la capacité de charge à l'entrée et du temps disponible pour le séchage. Le sécheur est équipé d'un double circuit de recyclage d'air permettant d'optimiser le temps de séchage en fonction de la récupération d'air chaud du four. Le sécheur d'énergie ΔT permet une économie d'énergie d'environ 15% par rapport aux séchoirs à chambres traditionnels.

La cuisson de grands carreaux de façade

Les produits secs sont chargés manuellement ou automatiquement en fonction du niveau d'automatisation requis. Cleia peut fournir des systèmes de chargement entièrement automatiques ou semi-automatiques.

Les produits, comme les carreaux de façade, peuvent mesurer jusqu'à 1 200 mm de longueur. Les produits sont cuits dans un four tunnel avec des wagons de four spéciaux à 1 000 ° C.

Finition pour les produits à haute valeur ajoutée
Un grand soin a été apporté à la finition des produits. Diverses cellules automatisées sont équipées pour la séparation de produits plats, le sciage de planches et de carreaux de revêtement, l'émaillage de produits décoratifs, l'emballage et la gestion des commandes.

À ce stade final de la production, les ateliers peuvent être évolutifs et avoir plusieurs niveaux d'automatisation pour offrir des unités compétitives. La forte valeur ajoutée des produits fabriqués et l'évolutivité de ces nouvelles unités permettent le succès de ce développement initié par Cleia.

Technologie de cuisson VFT: évolutive et multiproduits

Le support de cuisson VFT (Variable Firing Tray) est un support configurable adapté à de nombreux types de produits: tuiles, accessoires, briques de parement, pavés, faïences, briques ou faïences, pouvant être cuits sur supports VFT.

Un système VFT est composé de deux supports externes en cordiérite et de deux faisceaux en SiC. Des pièces amovibles sont positionnées sur les poutres afin de supporter les produits. La quantité et la forme de ces pièces amovibles telles que les inserts, les coins, les plaques sont conçues en ligne avec les produits fabriqués.

L'avantage du système VFT est la modularité ainsi qu'une bonne accessibilité pour la manutention pendant le chargement et le déchargement. Avec une grande surface de chargement de produits de plus de 1 m², le bac VFT permet la fabrication de produits longs tels que les carreaux de façade.

Source Ziegelindustrie International

03/08/2018

Imerys Toiture ouvre un deuxième véhicule pour les investisseurs potentiels

Le financement de l'acquisition d'Imerys Toiture par Lone Star Funds pour 1 milliard d'euros a été révisé cette semaine pour inclure une tranche de dette subordonnée, les investisseurs s'orientant généralement en août vers des titres plus risqués mais à plus haut rendement.
   
Lone Star Impala émettra 580 millions d'euros de prêts sur sept ans et une facilité de crédit renouvelable de 80 millions d'euros pour soutenir le rachat, évalué à 1 milliard d'euros.

Source Global Capital par Victor Jimenez

Malgré les inquiétudes, la production de matériaux de construction reste dynamique

La croissance des fabricants de granulats, BPE et ciment a retrouvé de la vigueur au cours du deuxième trimestre 2018, avec une hausse de 5,1% des volumes livrés sur les chantiers. Mais la filière se dit préoccupée par le repli des ventes de logements neufs, et la multitude de tensions (pénurie de main-d’œuvre, hausse des prix des matières premières…) qui freinent son redémarrage économique.


Après un début d’année perturbée par des épisodes climatiques difficiles, les producteurs de matériaux de construction (ciment, tuiles, briques…) abordent l'été sous les meilleurs auspices. Selon la dernière note conjoncturelle de l'Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction), le volume global d’activité a progressé de 5,1% au cours des trois derniers mois, en comparaison avec le 2e trimestre 2017.

« Si l’atterrissage du marché du logement neuf se poursuit, avec une baisse des permis, des mises en chantier mais aussi des ventes, l’activité constructive demeure pour l’instant vigoureuse, avec des carnets de commandes [...]

Source Le Moniteur

02/08/2018

TERREAL présent à Archidex 2018

Archidex, l'un des salons les plus importants d'Asie du Sud-Est à eu lieu du 4 au 7 juillet à Kuala Lumpur (Malaisie).

Ce sont plus de 35 000 personnes qui ont foulé les allées du salons durant ces 4 jours.

Cette année, nous avons mis le toit en pente à l'honneur. L'occasion de présenter nos tuiles ZEN aux visiteurs venus du monde entier grâce aux 4 toits qui surplombaient notre stand.

Le fond de notre stand a également été recouvert à 90% avec notre tuile Romane Evo dans différentes nuances de couleurs afin de créer un mur avec un effet pixelisé.

Pour que nos visiteurs aient un souvenir de notre stand, un photomaton a été mis en place. Ils ont pu se faire prendre en photo avec nos tuiles et repartir avec la photo imprimée ainsi qu'un petit sac de goodies.

Source Terreal

01/08/2018

GreenTech, la nouvelle section "verte" de Tecnargilla

Tecnargilla 2018 présentera GreenTech, la nouvelle section d'exposition dédiée aux technologies et produits verts visant à réduire la consommation et les émissions et à améliorer la performance et la rentabilité du cycle de production.
Les résultats extrêmement significatifs obtenus ces dernières années par les entreprises céramiques démontrent que l'accent mis sur ce thème a augmenté de manière exponentielle: la technologie actuelle peut déjà réduire considérablement l'utilisation de l'eau ainsi que l'utilisation du carton pour l'emballage.

De plus, des systèmes de cogénération de plus en plus sophistiqués, des systèmes de nettoyage des fumées et des systèmes récupérant la chaleur générée par les fours et les séchoirs garantissent des avantages concurrentiels, environnementaux et économiques significatifs.

Efficacité énergétique
Le thème de l'économie d'énergie et de l'eau et de l'efficacité devient de plus en plus important dans l'industrie de la céramique dans le monde entier.

Les systèmes et les technologies intégrant l'innovation en termes de performance, de fiabilité et de productivité peuvent améliorer l'efficacité énergétique du cycle de production et réduire les coûts de production. GreenTech présentera des innovations et des solutions techniques significatives et accueillera également des discussions approfondies sur les enjeux majeurs pour l'industrie céramique concernant la certification énergétique et les obligations corporate en matière d'audit et de suivi, de financement et d'incitations.

Réduire les déchets et les émissions
Les résultats significatifs obtenus ces dernières années par les céramistes dans l'amélioration et la réduction des émissions (dans l'atmosphère, l'eau, etc.) démontrent que le secteur reste concentré sur les nouvelles technologies, englobant tout le cycle de production "En termes d'utilisation de l'eau à l'utilisation fortement réduite de carton pour l'emballage).

Des solutions de pointe peuvent également être envisagées dans le domaine «historique» des émissions atmosphériques. Jetez simplement un coup d'œil aux résultats obtenus en termes d'émissions de COV et aux bonnes pratiques en matière de réduction des émissions d'odeurs.

GreenTech présentera des innovations significatives et des solutions techniques pertinentes, y compris celles liées à l'investigation et à la surveillance des émissions.

Économie circulaire
De plus en plus, l'industrie de la céramique promeut une économie circulaire pour certains types de déchets, rendant la céramique plus compétitive, durable et respectueuse de l'environnement.

Les nouvelles réglementations européennes sont encourageantes et poussent les industries vers une économie verte et circulaire, dans laquelle la «réutilisation» et la «préparation à l'utilisation» sont les mots à la mode pour réduire l'impact environnemental. L'objectif est de réutiliser les matériaux en quantités significatives et de développer un nouveau concept de céramique en remplaçant une plus grande quantité de matières premières naturelles par des matériaux issus du même cycle de production.

Sur ce point, la céramique a toujours été à la pointe des différents secteurs de production, et il existe aujourd'hui des technologies nouvelles et de plus en plus incisives (nouveaux systèmes, par exemple, pour la récupération des matières premières issues de la coupe et du quadrillage).

GreenTech organisera des conférences dédiées, qui examineront en profondeur les différents aspects de la récupération des matières premières dans l'industrie céramique et présenteront les principales innovations dans l'économie verte et circulaire.

Source Ziegelindustrie International

31/07/2018

Le Groupe Bouyer Leroux a remis une offre ferme au groupe ATRYA pour l'acquisition de sa division SOPROFEN

Dans le cadre du déploiement de sa stratégie de développement équilibré et durable, le Groupe BOUYER LEROUX a remis une offre ferme pour l’acquisition de SOPROFEN, dont la concrétisation ferait de son Pôle "Fermetures pour l’habitat" un acteur majeur en France et en Belgique.

Cette acquisition permettrait aussi aux Sociétés SPPF et  FLO (Fermetures Loire Océan), spécialisées dans la fabrication de coffres de volets roulants et de portes de garage, d’enrichir leurs offres en termes de produits et services.

Les synergies entre ces dernières et SOPROFEN sont nombreuses : gammes complémentaires, innovantes et différenciées, destinées à la construction de logements neufs et à la rénovation, clientèles diversifiées, dispositifs industriels et logistiques performants et complémentaires, potentiel renforcé en matière de recherche et de développement.

La Division SOPROFEN du Groupe ATRYA, qui dispose de 9 sites (7 en France ; 2 en Belgique), est l’un des principaux acteurs du marché français du volet roulant résidentiel, de la porte de garage et d’autres équipements d’extérieur. Elle emploie plus de 400 salariés et devrait réaliser un chiffre d’affaires d’environ 120 millions d’euros en 2018.

Dans un contexte concurrentiel accru, l’intégration de SOPROFEN dotée d’une forte culture de satisfaction du client et de qualité des produits, accroîtrait le potentiel de croissance, d’innovation et la compétitivité du nouvel ensemble.

Néanmoins, chaque entité, SOPROFEN, SPPF, FLO, resterait autonome sur les plans managériaux, industriels et commerciaux et les clients continueraient à être suivis et livrés par leurs fournisseurs actuels.

Le Groupe ATRYA examine actuellement l’offre qui lui a été remise.

Le projet est soumis à la consultation des instances représentatives du personnel ainsi qu’à l’obtention des autorisations administratives requises. Il devrait aboutir dans le courant du 4ème trimestre de l’année 2018.

Source Bouyer Leroux

Bientôt 400 nouveaux salariés dans le groupe Bouyer Leroux

Le groupe Bouyer Leroux, basé à La Séguinière et leader français des matériaux de construction en terre cuite, a annoncé lundi avoir déposé une offre ferme pour l'acquisition de Soprofen, division du groupe Atrya basée à Mertzwiller (Alsace) et spécailisé dans les volets roulants, les portes de garage, les brises-soleil ou encore les coffres extérieurs.

Cette division emploie plus de 400 salariés dans neuf sites : deux en Belgique et sept en France. L'offre est actuellement examinée par le groupe Atrya. Elle pourrait aboutir en fin d'année, anticipe le groupe, visiblement confiant.

Source Courrier de l'Ouest

30/07/2018

Menaces de grève à Imerys Toiture

Suite à l'annonce de la cession par le groupe Imerys de sa branche Imerys Toiture à un fonds d'investissement pour un milliard d'euros, les comités d'établissements, via le comité central d'entreprise, se sont rapprochés du groupe dans le but d'obtenir une prime spécifique dans le cadre du projet de cession, Imerys Toiture «ayant été un des acteurs principaux du développement du groupe» durant de nombreuses années, lui permettant de financer sa croissance interne et externe.


«Devant le refus du groupe Imerys, communiqué par lettre, d'accéder à cette demande, les élus ont sollicité un rendez-vous avec Olivier Hautin, vice-président du Groupe, en charge du projet de cession. Ne jugeant pas utile de recevoir la désignation d'Imerys TC, il nous a répondu défavorablement par mail», fustigent les salariés.

N'ayant pas reçu l'écoute et la compréhension attendues, l'ensemble des représentants du personnel de l'entreprise Imerys Toiture et du Groupe appellent donc à un mouvement social national afin d'être entendus dans cette revendication.

Les élus «regrettent de devoir en arriver à de telles extrémités qui ne reflètent pas la qualité du dialogue social qui règne par ailleurs au sein d'Imerys Toiture, mais se voient dans l'obligation d'alerter l'opinion publique sur les pratiques regrettables d'un groupe international qui dégage des résultats considérables et qui va générer un profit d'un milliard d'euros dans le cadre de cette opération, sans penser à y associer les salariés qui ont été à la base de cette réussite».

Source La Dépêche du Midi

Imerys veut continuer à se renforcer dans les matériaux de spécialité

Le groupe de minéraux industriels Imerys a publié vendredi des résultats semestriels en hausse, soutenus par des marchés bien orientés et ses acquisitions, et cherche des opportunités pour poursuivre son développement dans les matériaux de spécialités.

Imerys a enregistré une hausse de 12,7% de son bénéfice net à 194 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 2,3 milliards d'euros, en progression de 11,9%.

Les volumes sont en hausse et les augmentations de prix et l'amélioration du mix dans toutes les branches d'activité ont contribué à la croissance, compensant un effet de change nettement défavorable et des coûts de matières premières et d'énergie en hausse.

La contribution du groupe Kerneos, un spécialiste des liants industriels, a également soutenu la croissance des ventes. Mais cet effet ne se retrouvera plus au second semestre, Kerneos étant intégré depuis juillet 2017.

A périmètre et changes constants, la croissance organique est de 5,3% sur le semestre.

Dans ce contexte, Imerys a précisé son objectif de progression de son résultat courant net en 2018, annoncé en début d'année mais sans chiffrage: il visera une hausse de 7%, à changes et environnement de marché constants.

Sur les six premiers mois, le bénéfice courant net (hors éléments exceptionnels) est de 176 millions d'euros, en hausse de 13,5%.

Le résultat opérationnel courant ressort à 284 millions d'euros. Il est supérieur au consensus établi par Bloomberg, de même que le chiffre d'affaires.


"Fort des performances du premier semestre et de la qualité (de son) modèle d'affaires", Imerys "aborde avec confiance la seconde partie de l'année", a déclaré le directeur financier Olivier Pirotte, lors d'une conférence téléphonique.

La cession, annoncée en mai, de la division Toiture au fonds américain Lone Star Funds marque "une étape stratégique pour le groupe", a-t-il souligné. Sa finalisation devrait intervenir au 4e trimestre.

La vente de cette activité (tuiles en terre cuite et solaires), considérée comme désormais éloignée des métiers de spécialité du groupe, s'est faite sur la base d'une valeur d'entreprise de 1 milliard d'euros.

Pour Imerys, cette opération va "libérer des ressources complémentaires" pour "soutenir sa stratégie de développement dans les matériaux de spécialité", a expliqué le directeur financier.

Le groupe "étudie de nouvelles opportunités d'investissements pour dynamiser notre profil d'activités", a-t-il ajouté, sans donner de détails.

Imerys a mené une politique suivie d'acquisitions dans les dernières années: outre Kerneos, le groupe avait acheté notamment une activité d'alumines de spécialité du français Alteo et le danois Damolin, un spécialiste des absorbants, et auparavant la société grecque S&B, leader européen de la bentonite.

Le directeur financier a d'autre part indiqué que le groupe étudiait l'avenir à donner à son activité de fabrication de proppants céramiques, un composant utilisé dans l'industrie pétrolière et gazière.

Malgré la reprise du secteur aux Etats-Unis liée à la remontée des cours du brut, les ventes de proppants céramiques restent "particulièrement faibles", a constaté M. Pirotte.

L'activité perd de l'argent, de l'ordre de 15 millions d'euros par an sur le résultat opérationnel courant, et donc "toutes les options sont ouvertes", a-t-il résumé.

Imerys a par ailleurs estimé que les risques contentieux concernant son activité de talc aux Etats-Unis ne devraient "pas avoir d'impact négatif significatif".

Source Zonebourse

29/07/2018

Des pavés fabriqués à partir de déchets en plastique

Constitué à 80% de plastique récupéré, le «Paveco» (pavé écologique) répond aux normes exigées pour le revêtement de sols, notamment en termes d'inflammabilité et de résistance. Son inventeur, un étudiant marocain de 20 ans, souhaite désormais passer à la production industrielle.

Il s'appelle Saif Eddine Laalej, il a 20 ans et il a trouvé une solution pour exploiter le plastique en tant que matériau de construction. Ce jeune étudiant de l'École nationale de commerce et de gestion de Tanger, dans le nord du Maroc, a conçu un pavé écologique en forme de zellige traditionnel marocain (un type de carrelage aux motifs mosaïques employé typiquement dans la décoration mauresque au Maroc) à base de déchets en plastique tels que les bouteilles, les boîtes ou encore les bouchons.

Le Paveco, réalisé à partir des déchets en plastique, en forme de zellige marocain.
Ce produit est un mélange de plastique récupéré et d'autres composants, notamment du ciment et du sable. Le pavé écologique, ou Paveco, peut être utilisé pour paver le sol avec les mêmes avantages que le béton, à moindre coût, tout en ayant un impact environnemental positif. C'est en tout cas l'ambition de la jeune start-up que Laalej a cofondée avec Houda Mirouche, Zelij Invent, et qui travaille sur cette innovation depuis 2016 dans le cadre d'un programme de la ONG Enactus pour l'entrepreneuriat social estudiantin et le développement durable. «Il représente une solution prouvée pour le recyclage du plastique et répond parfaitement aux normes en vigueur pour les produits de revêtement de sol comme la résistance et l'inflammabilité», assure Laalej.

Passionné de robotique et de sciences, ce jeune étudiant a eu son idée en regardant une émission débat à la télévision en 2016, lors du lancement de l'opération Zéro Mika, une initiative lancée par le gouvernement marocain dans le but de lutter contre la prolifération des sacs en plastique. L'un des intervenants déplorait la sous-utilisation du plastique comme matériau de construction alors que celui-ci en avait toutes les caractéristiques ; en plus de sa légèreté et de sa malléabilité, le plastique est étanche, résiste à la corrosion et à l'usure, ne pourrit pas et ne conduit pas l'électricité.

Saif Eddine Laalej a imaginé, testé et conçu ses premiers prototypes du Paveco dans le garage de ses parents, qui faisait office de laboratoire

Connaissant aussi l'esthétique fort appréciée du zellige marocain, Laalej y a décelé une combinaison de design et durabilité fort intéressante. Avec les déchets en plastique ramassés lors des journées de collecte qu'il a organisées avec ses amis scouts, il a démarré des expériences pour vérifier sa théorie. Il a imaginé, testé et conçu ses premiers prototypes du Paveco dans le garage de ses parents, qui faisait office de laboratoire.

Le défi pour l'étudiant était de trouver une solution au grand défaut du plastique: son inflammabilité. Il fallait trouver le bon mélange et les bonnes doses en additionnant au plastique d'autres matériaux (notamment sable et ciment) pour maîtriser l'inflammabilité et augmenter la résistance. Trois mois ont été nécessaires pour trouver la «recette» parfaite pour un pavé fabriqué à 80 % de plastique, répondant aux normes exigées pour le revêtement de sols.

Son produit fin prêt, Laalej décide de participer au concours Social Cup Enactus de l'École nationale de commerce et de gestion de Tanger. Finaliste, il bénéficie désormais de l'accompagnement de l'ONG pour concrétiser son projet. En juillet 2017, Laalej et Mirouche créent Zelij Invent pour commercialiser ce produit innovant, aussi fiable que le béton mais moins cher, selon ses concepteurs.

Le cimentier franco-suisse LafargeHolcim soutient la start-up en termes de recherche et développement

La start-up propose ainsi une solution alternative pour débarrasser l'environnement de l'un des déchets les plus problématiques de la planète, tout en créant un business à fort potentiel de développement. «Le Paveco est un matériau de construction à la fois économique et écologique. Il intéresse aussi bien les constructeurs, pour ses avantages en termes de prix et d'innovation, que les industries opérant dans la collecte de déchets et de recyclage pour ses débouchés industriels», affirme Younes Baddou, responsable commercial d'une société immobilière.

Preuve à l'appui, le Paveco séduit déjà le secteur privé ; le cimentier franco-suisse LafargeHolcim soutient la start-up en termes de recherche et développement et une entreprise de construction marocaine a fait une promesse d'achat pour équiper de futurs projets d'un grand groupe immobilier. Parallèlement, des entreprises qataries souhaitent développer le projet dans leur pays ; une possibilité encore à l'étude puisque Zelij Invent préfère, pour l'instant, se concentrer sur le développement au Maroc.

Pour passer à la vitesse supérieure et entamer la production à l'échelle industrielle, Zelij Invent estime avoir besoin d'un budget total de 650.000 dirhams marocains (58.000 euros). À ce jour, seule la moitié du budget est assurée, grâce aux différents prix gagnés lors des concours et compétitions auxquels la start-up a participé. Mais l'équipe reste confiante. En parallèle au développement du pavé écologique, elle travaille sur un programme nommé Walk Green, qui a pour objectif d'équiper les zones rurales isolées avec des infrastructures durables, telles que des routes.

Bien que l'atelier actuel soit destiné à ce jour uniquement à la fabrication des prototypes et produits d'exposition, aujourd'hui la start-up évalue son potentiel de recyclage en 2520 tonnes de plastique par mois, sachant qu'elle utilise 35 kg de plastique par m² de pavés. Pour des tests sur des chantiers et pour la première phase du programme Walk Green, la production est estimée à 10.000 m² de pavés, soit 900.000 dirhams de chiffre d'affaires et 350.000 kg de plastique recyclé.

Source Le Figaro par Sabrina Belhouari, L'Économiste (Maroc)