Pages

24/06/2018

Festival Bavent Terre d’Argile, une 4e édition qui a enchanté petits et grands

Ce week-end a eu lieu le Festival Bavent Terre d’Argile qui avait pour thème la mer. Organisé par la commune de Bavent en partenariat avec TERREAL et la poterie du Mesnil, il a réuni de nombreux visiteurs.

Au programme, visite de notre usine, ateliers tournages et modelage, découverte de la poterie du Mesnil, et divers concerts.

Parmi les autres animations, 20 exposants potiers et céramistes venus de toute la France présentaient des créations originales et variées (plats décoratifs, fleurs en faïence pour décors de jardins, bougeoirs, bols ou encore sculptures) et 10 artistes potiers concouraient à la plus belle sculpture sur le thème de la mer. Le jury de ce concours était présidé par Blandine Brière, créatrice de l’œuvre « DESSOUS » exposée sur notre site de Bavent, et de l’artiste contemporain Baptiste Vanweydeveldt.

Source Terreal

23/06/2018

Visite de la Tuilerie des Granges, au coeur de l’Auxois (Grignon) Les tuileries de l’auxois – Musée de la tuilerie Grignon

Grignon Visite de la Tuilerie des Granges, au coeur de l’Auxois (Grignon), 15 septembre 2018-17 septembre 2018, Les tuileries de l’auxois – Musée de la tuilerie Grignon .Du samedi 15 septembre au dimanche 16 septembre à Les tuileries de l’auxois – Musée de la tuilerie Visite

Nous serons heureux de vous faire partager notre passion familiale autour de la tuile au fil des temps. Située le long du canal de Bourgogne, cette ancienne tuilerie conserve encore toute l’âme du travail effectué par des hommes amoureux de la terre cuite.

Cette tuilerie familiale est située sur un filon d’argile, facilitant ainsi la production, la proximité du canal de Bourgogne permettant l’acheminement des tuiles et des briques.
En 1972, La Tuilerie des Granges cessa son activité. Aujourd’hui, les bâtiments restants permettent à l’association de présenter le musée aux visiteurs, qui peuvent ainsi découvrir ce passé industriel. François Laurent aura le plaisir de vous faire découvrir ce lieu rempli de souvenirs et d’histoires. Pour plus d’informations : [https://sites.google.com/site/tuilesauxois/home]

Les tuileries de l’auxois – Musée de la tuilerie 5 chemin de la tuilerie, Les Granges-sous-21150 Grignon, 21150 Grignon Grignon Adulte : 4€. Enfant (- de 12 ans) : 2€. Gratuit pour les moins de 5 ans.

Source Unidivers

22/06/2018

Industrie du futur. 235 millions sur 5 ans en Pays de la Loire pour la French Fab

Le label French fab veut promouvoir les entreprises industrielles. Les Pays de la Loire ont été les premiers à se saisir de cette démarche, en mode collectif. 235 millions sur 5 ans viennent accompagner le fameux coq bleu.

Il y avait la French tech et la French touch, il y a désormais la French fab. Derrière ce nouvel étendard de l'industrie française, les entrepreneurs des Pays de la Loire se sont mis en ordre de marche. Le label au coq bleu, porté en particulier par Bpifrance, a déjà séduit des industriels des cinq départements, avec des clubs en Mayenne, Sarthe et Maine-et-Loire, et en cours de création en Loire-Atlantique et en Vendée.
« Cette marque a remis tout le monde en mode projet », a rappelé Erwan Coatanea, dirigeant de Sodistra, à l'origine du premier club en Mayenne, devant deux cents industriels réunis, lundi soir, à l'initiative de la Région.

La French fab serait-elle le nouveau catalyseur d'une industrie régionale qui affiche de belles couleurs (1) et une deuxième place sur le podium des régions françaises ? « Je bois du petit-lait quand j'entends parler d'industrie. Sans elle, il n'y a pas de services », assure Yann Jaubert, dirigeant d'Alfi Technologies, installé dans les Mauges.

Jouer collectif
La Sarthoise Céline Bourdin, qui dirige CGMP Nap (serviettes et nappes jetables), savoure : « On nous a beaucoup parlé des start-up alors que nous, nous étions oubliés. Pourtant, on est fiers d'être des industriels qui produisent en France et on doit parler de ce qu'on fait pour donner envie aux jeunes de nous rejoindre. »

Cette volonté de jouer collectif et d'aller de l'avant, c'est ce que retient aussi Nicolas Masson, de RBL Plastiques à Châteaubriant. « La marque French fab transcende les filières, les mouvements patronaux et les catégories. Ce n'est pas facile de produire en France mais ça nous donne envie d'être optimistes », affirme-t-il. Le fabricant de meubles vendéen Gautier, par la voix de Julien Gauducheau, le rappelle : « French fab, c'est ce qu'on est déjà, pas seulement un blason sur nos vestes, et on doit le faire savoir. »

La présidente de Région, Christelle Morançais, en a profité pour annoncer que les 24 Heures du Mans 2019 accueilleraient un événement « French fab » et a réaffirmé sa volonté d'être aux côtés des entreprises. Elle a rappelé les dispositifs clés du plan régional pour l'industrie du futur, une enveloppe de 235 millions sur cinq ans, insistant sur le soutien aux actions collectives, à l'innovation et à la modernisation des PME, grâce à des dispositifs simples.

Source Ouest-France par Édith Geslin.

21/06/2018

Ce système de montage solaire de SunModo s'ancre entièrement au-dessus des tuiles

Les installateurs solaires professionnels n'ont plus besoin de grimacer lorsqu'ils envisagent d'installer une installation photovoltaïque solaire à risque sur les toits de tuiles. Référencé dans notre dernier numéro du Guide de montage, le système TopTile Mount de SunModo fixe efficacement les panneaux solaires au-dessus des tuiles, ce qui évite à l'installateur de déplacer les tuiles, d'endommager les sous-couches ou de laisser des trous ou des attaches.

Le système de montage TopTile comporte trois options de montage qui fixent les panneaux de 4 à 7 pouces au-dessus de la surface des tuiles, en utilisant des chevilles avec des rondelles d'étanchéité à l'épreuve de l'eau et un solin moulable. Les installateurs peuvent choisir le système de montage entre chevrons breveté de SunModo lors de l'ancrage dans les ponts ou d'un système de montage sur chevrons. Le système peut également être monté sur une surface de béton plane. Le système fonctionne sur les toitures en béton, en terre cuite, en pierre, en fibre de verre ou en caoutchouc, conformément aux codes du bâtiment du CIC.

«Notre système TopTile facilite la tâche des installateurs pour les toits de tuiles parce qu'ils n'ont plus à supporter le coût et le risque d'endommager les toitures», a déclaré Stella Sun, directrice marketing de SunModo Corp. «Cette solution innovante est destinée à devenir une norme de l'industrie avec l'application sur plus de 90 pour cent des environnements de toit de tuiles. "

Les systèmes SunModo TopTile Mount font partie d'une gamme complète d'options de montage disponibles auprès des principaux distributeurs ou directement auprès de la société sur www.sunmodo.com. Des échantillons sont disponibles et seront exposés dans les principaux show room solaires.

SunModo est une société privée américaine dont le siège social se trouve à Vancouver, dans l'État de Washington, et qui se concentre sur des solutions novatrices de montage  pour les installateurs professionnels de l'industrie solaire en pleine croissance. Animés par la volonté de rendre l'installation solaire plus facile, plus fiable et plus abordable, ses solutions de rayonnages solaires sont à l'œuvre dans 15 pays, et d'Hawaï au Connecticut.

Source Solarbuilders par PAR CHRIS CROWELL

20/06/2018

Analyse sectorielle Matériaux de construction briques -0.2% tuiles -2.8%

Le marché des matériaux de construction a globalement progressé l'an passé, avec des livraisons en hausse de 4,8%. Cette bonne progression fait suite à une année 2016 marquée par une hausse très limitée (+0,8%). A l'exception des tuiles (- 0,9%), tous les créneaux sont en croissance : les livraisons de briques ont bondi de 8,3%, la production de granulats (sables et graviers) s'est accrue de 3,1% en 2017, pour la première fois depuis 2013. L'année a été difficile dans le secteur des travaux publics, qui constitue les deux tiers des débouchés alors que l'activité des travaux routiers est demeurée dynamique. Les livraisons de béton prêt à l'emploi ont progressé de 6,5% et la production de béton pour le bâtiment de 6,1%. L'activité a été tirée par la hausse des mises en chantier de 15,7% sur les logements et de 5,8% sur les locaux non résidentiels. D'après l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) ces bonnes tendances devraient se confirmer sur l'année 2018.

Les ventes de logements neufs en repli
La dernière enquête menée en mai par l’INSEE auprès des chefs d’entreprises du bâtiment traduit une certaine stabilité du climat des affaires. Certes, les soldes d’opinion concernant l’activité passée et l’activité future marquent un certain tassement mais ils n’en demeurent pas moins encore très supérieurs à leur niveau moyen de long terme. En outre, les entrepreneurs jugent toujours leurs carnets de commandes bien garnis, ces derniers leur assurant 7,4 mois de travail compte tenu de leurs effectifs actuels, soit, là aussi,un niveau bien au-dessus de la moyenne sur longue période. Du côté des promoteurs,en dépit de l’amélioration de l’enquête d’avril, traduisant un regain de confiance quant à la demande de logements neufs, les résultats de l’enquête commercialisation du premier trimestre 2018 marquent, quant à eux, un repli des ventes. En effet, les réservations affichent une baisse de - 5,1 % par rapport au premier trimestre 2017 (avec 30 100 logements vendus), le mouvement étant plus prononcé dans le segment de l’individuel (- 11,7 %) que dans celui du collectif (- 4,5%).Dans ce dernier, il est d’ailleurs intéressant de noter que la baisse
des ventes est surtout imputable aux petites surfaces, les ventes de studios chutant de 11,6 % contre une hausse de + 3,3 % pour les appartements de 4 pièces ou plus.En revanche, en liaison avec l’amélioration de leurs perspectives, l’offre des promoteurs reste dynamique au premier trimestre avec des mises en vente en progression de + 2 % par rapport à la même période de l’an passé. C’est dans l’individuel cette fois que le mouvement est le plus marqué avec une hausse de + 17,3 % contre une quasi-stabilisation pour les appartements (+ 0,7 %). Dans ce contexte d’une hausse des mises en ventes couplée d’un repli des ventes, les encours affichent une légère progression au premier trimestre (+3,6%sur un an). Toutefois,avec un stock d’environ 108 500 logements, composé à 91 % d’appartements,la part des logements vraiment disponibles,c’est-à-dire achevés ou en cours d’achèvement, diminue de 6,6 points. Si le freinage du marché du neuf est sans doute en partie imputable au recentrage des mesures fiscales, moins incitatives dans le cadre de l’investissement locatif (Pinel) mais aussi pour les primo-accédants (PTZ), il tient globalement à une certaine détérioration de la solvabilité des ménages. Bien que le niveau des taux d’intérêt demeure attractif, (1,51 % pour l’accession dans le neuf en moyenne en avril 2018, selon les données de l’Observatoire du Crédit Logement), l’allongement de la durée des prêts (+ 15 mois depuis le début 2014 à 238 mois dans le neuf) ne parvient pas à compenser la hausse des prix de l’immobilier. Ainsi, sur la période, le prix moyen d’une maison a augmenté de plus de 7 % (à 265 000 euros début 2018) et de près de 6 % pour les appartements (à 4070 euros le m2 ). De fait, l’indicateur de solvabilité de la demande pour le marché du neuf (calculé parl’Observatoire) chute depuis un an,renouant avec les niveaux de 2014 quand les taux d’intérêt étaient deux fois plus élevés…

Source Zonebourse

19/06/2018

Huit bonnes idées pour construire durable

La smart city devra consommer peu de matières, produire son énergie, isoler mieux et durer longtemps. Les matériaux sont au cœur de ces enjeux.

La transition énergétique étend ses exigences dans la construction. Dans le neuf, le label d’État E+C- crée un nouveau standard de bâtiments à énergie positive et bas carbone. Les matériaux de construction allient l’ingéniosité et l’innovation pour rehausser leurs performances thermiques, offrir des solutions de recharge, chauffer les habitations et les bureaux, avec une empreinte écologique réduite dès leur production. Percées dans des façades en matériaux biosourcés ou recyclés, les ouvertures laissent entrer la lumière (mais pas toujours) et la chaleur (mais pas trop). "L’innovation est présente à tous les étages : dans les enduits de façade, les toitures solaires, mais aussi à l’intérieur avec des peintures qui captent et encapsulent les polluants", décrit Romain Bres, ingénieur matériaux et consultant du cabinet Acies, spécialiste du financement de l’innovation.

"Trois défis accompagnent la reprise économique du BTP : la recyclabilité, les écomatériaux et la maison à énergie positive, qui devra être au cœur du BIM, la maquette numérique qui permet d’anticiper la bonne cohésion du projet sur toutes ces questions", ajoute Romain Bres. En jouant du biomimétisme, la R & D des matériaux copie la nature soit pour ses propriétés mécaniques, comme une canopée offrant ombrage et lumière, soit pour ses propriétés physico-chimiques, avec des revêtements aussi multifonctionnels que la peau qui protègent, soutiennent, isolent tout en permettant la circulation d’informations. Du parking au toit, L’Usine Nouvelle a exploré huit familles de matériaux innovants pour des villes durables.

1 - Des murs bas carbone

Ecocem produit du ciment à base de laitier, un coproduit des hauts fourneaux qui remplace le très énergivore clinker. L’entreprise irlandaise inaugure le 14 juin un second site en France, près de l’usine ArcelorMittal de Dunkerque (Nord), portant sa capacité de production à 1,4 million de tonnes. En avril, l’aciériste a porté sa part au capital d’Ecocem de 30 à 49%. Un partenariat vertueux qui intervient entre deux cancres du climat : le ciment est le deuxième émetteur industriel de gaz à effet de serre, derrière la sidérurgie. Les bétons aussi font leur mue, en recourant au chanvre ou au lin pour réduire leur empreinte carbone. Et pour ployer sans rompre, le Superhydrophobic engineered cementitious composite (SECC) – ou béton centenaire – développé à l’Université du Wisconsin, intègre des fibres d’alcool polyvinylique qui facilitent l’évacuation de l’eau et augmentent de 200 fois sa ductilité. Bostik (groupe Arkema) mise sur les finitions. Le groupe a développé une résine pour peinture de toit qui réduit de 15% le coût de climatisation et un enduit de lissage pour les murs intérieurs qui diminue de 15% la déperdition de chaleur.

2 - Des murs dépolluants

Depuis la prise de conscience des effets des composés organiques volatils (COV) – les formaldéhydes et autres – sur la santé, plusieurs produits de finition visant à réduire leur dispersion dans l’air sont apparus. Les vernis et peintures dépolluants recourent à deux techniques différentes : la captation chimique (qui piège et retient les COV par adsorption) et la photocatalyse (qui les détruit). Mais l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur a montré les limites de ces produits. Les matériaux photoactifs (additionnés de dioxyde de titane) se révèlent peu efficaces, voire nocifs lorsqu’ils finissent par se dégrader. Les peintures qui encapsulent les COV, plus récentes, peinent aussi à prouver leur efficacité en conditions réelles, selon l’UFC-Que Choisir. Les professionnels de la construction écologique leur préfèrent les peintures écosourcées, sans solvants ni dérivés pétroliers, dont la résistance aux conditions extérieures reste toutefois limitée.

3 - Une toiture solaire


Tesla a lancé, début 2018, la production de tuiles et ardoises solaires dans son usine de Buffalo (État de New York). Pas en reste, Imerys Toitures (vendu récemment) et Luxol proposent en France des tuiles solaires intégrées dans le châssis, qui ressemblent plus à des mini-panneaux photovoltaïques. L’italien Dyaqua a opté, à l’inverse, pour un modèle imitant des tuiles traditionnelles en terre cuite, destiné aux centres historiques et bâtiments classés. Bien que moins exposés, les murs aussi sont concernés. La britannique Build Solar a conçu des briques de verre équipées de cellules photovoltaïques, pour valoriser la lumière qu’elles laissent passer. D’autres solutions de production et de réduction de la consommation d’énergie sont rassemblées dans le projet Comepos (Conception et construction optimisées de maisons à énergie positive), coordonné par le CEA Liten.

4 - Des routes pleines d’énergie

Dotée d’un échangeur de chaleur, la Power Road d’Eurovia (groupe Vinci) capte la chaleur du soleil pour l’utiliser directement – pour le déneigement de pistes d’aéroports par exemple – ou pour chauffer ou rafraîchir les bâtiments environnants. En ville, le captage de chaleur en surface permet de refroidir les chaussées en été et peut ainsi contribuer à résorber l’effet îlot de chaleur. L’équivalent de deux places de parking, soit 25 m² équipés, suffit à chauffer un logement de 70 m. De quoi concurrencer Colas (groupe Bouygues) et sa route solaire Wattway, déjà testée sur une vingtaine de sites en France et à l’international et qui pourrait être commercialisée courant 2019.

5 - Un recyclage in situ


Le BTP produit les trois quarts des déchets annuels en France. Pour les recycler à 70 % d’ici à 2020, comme l’exige une directive européenne, les solutions de recyclage in situ de ces déchets massifs se multiplient, et exigent d’innover sur la formulation des matériaux recyclés. C’est avec cet objectif qu’Eurovia s’apprête à présenter fin juin une route 100 % recyclée in situ. Des mini-usines au plus près des chantiers, c’est aussi le credo d’Etnisi. Cette start-up de Marcq-en-Barœul, près de Lille (Nord), recycle dans du carrelage des déchets ultimes. Son fondateur, Espérance Fenzy, a testé des matériaux inattendus – rebuts de démolition, de décharge, mais aussi marc de café, balles de tennis ou coques de moules de la braderie de Lille.

6 - Des matières autocicatrisantes

De multiples laboratoires développent des matériaux autoréparables. Dans le béton, c’est un champignon qui sécrète des minéraux qui comblent les fissures. Dans le verre, des chercheurs japonais ont observé la reconstitution à température ambiante d’un polymère vitreux utilisé dans les smartphones. Et chargé de nanoparticules d’oxydes de fer, le bitume peut être réparé au passage d’un véhicule de chantier capable de lui appliquer un champ électromagnétique. Presque tous en restent au stade de la recherche. Arkema, dont l’intérêt pour les matériaux innovants s’est renforcé avec le rachat de Bostik (adhésifs et mastics) en 2015, a dû revoir la formulation de ses élastomères autocicatrisants lancés sous la marque Reverlink.

7 - Un bilan carbone négatif


La mission des isolants modernes est d’économiser plus de carbone qu’ils n’en émettent sur la totalité de leur cycle de vie. Dans cette famille, on retrouve plusieurs structures sandwich contenant des aérogels, certains trois fois plus efficaces que la laine de verre. Spin-off du groupe chimique PCAS, Enersens est l’un des leaders mondiaux des superisolants. La pépite de Bourgoin-Jallieu (Isère) produit un aérogel de silice parmi les isolants les plus efficaces du marché, que Parex Group intègre dans ses mortiers. L’enjeu est énorme : au cours des quarante prochaines années, nous devrions construire dans le monde quelque 230 milliards de mètres carrés, soit l’équivalent de la vile de Paris chaque semaine. Or les émissions carbone du secteur ont augmenté de presque 1 % par an entre 2010 et 2016.

8 - Du verre hyperactif

Saint-Gobain et Riou Glass se sont spécialisés dans les verres aux multiples propriétés : isolants, chauffants, ultrarésistants ou anti-éblouissement. Le siège de l’Inpi à Courbevoie, le Café Kube à Paris, le Lambeth civic centre à Londres… Ces bâtiments qui collectionnent les certifications environnementales ont choisi le verre SageGlass de Saint-Gobain. Ce vitrage électrochrome se teinte ou s’éclaircit automatiquement ou à la demande grâce à une impulsion électrique, pour optimiser la quantité de lumière et de chaleur tout en préservant la vue. Outre le gain sur le chauffage, la climatisation et l’éclairage, sans store ni volet, "de nombreuses études démontrent qu’une vue sur l’extérieur et une exposition aux variations de la lumière naturelle amélioraient la productivité et la santé", rappelle Armand Ajdari, le directeur R & D et innovation chez Saint-Gobain, et ce, en préservant le cycle circadien des élèves d’une école, des malades d’un hôpital ou des employés d’un bureau. Le groupe innove encore, avec des verres contenant des couches transparentes permettant de laisser entrer plus ou moins la chaleur. Des recherches qui devraient aussi servir l’autonomie des véhicules électriques, en réduisant les besoins de climatisation et de chauffage.

Source L'Usine Nouvelle

18/06/2018

A Saint-Germer-de-Fly, mobilisation autour de l’augmentation des salaires à l’entreprise Imerys

En pleine négociation sur l'augmentation des salaires, syndicats et direction n'ont pas encore trouver d'accord. Ce vendredi 15 juin 2018, les salariés ont débrayé de 12 h à 14 h.

Le débrayage du vendredi 15 juin a réuni un grand nombre de salariés.

Comme chaque année, est revenue sur la table des négociations l’augmentation annuelle et obligatoire des salaires. Mais malgré deux premières réunions entre syndicats et direction, aucun accord n’a été trouvé.

La direction nous propose + 1 % pour l’augmentation générale, celle qui concernera l’ensemble des salariés, et + 0,4 % pour l’augmentation individuelle dont on ne connaît pas vraiment les critères pour l’obtenir. Nous, nous avons demandé une augmentation de 6 % dans un premier temps, puis avons fait un effort en ne demandant que 3 % dans un second temps pour l’augmentation générale

Jointe par téléphone, la direction nous a assuré que la négociation n’était pas terminée, sans plus de commentaires.

« Mettre la main à la poche »
N’ayant pas obtenu satisfaction, les deux syndicats ont appelé à un débrayage ce vendredi 15 juin entre 12 h à 14 h. Les explications de Cédric Lebled :

Cela ne fait perdre qu’une heure aux équipes du matin et d’après-midi, et seulement une demi-heure à l’équipe de journée.

Ainsi, ils étaient nombreux à manifester devant l’entreprise pour cette première journée d’action qui pourrait en appeler d’autres. Lors de ce mouivement, on pouvait entendre :

La holding a été rachetée par un groupe américain pour environ un milliard d’euros. Ils peuvent quand même mettre la main à la poche.

En effet, le groupe Imerys a annoncé ces derniers jours être entré en négociations exclusives avec la société de capital-investissement Lone Star Funds en vue de la vente de sa division Imerys Toiture.

Une nouvelle qui vient un peu plus mobiliser les syndicats de l’entreprise brayonne qui estiment qu’un effort peut être fait.

Eddie Randoulet, délégué CGT, est satisfait de cette (première) action :

Pour cette première mobilisation, nous avons réussi à toucher tous les ateliers. Nous avons environ 20 % de salariés syndiqués sur le site, mais aujourd’hui presque 80 % des employés présents sont venus nous rejoindre. Ça va forcément faire réfléchir notre direction

« Une entreprise qui marche bien »
Aujourd’hui l’entreprise Imerys de Saint-Germer-de-Fly, compte 158 salariés, cadres compris. Plus globalement, le groupe Imerys est à la tête de 10 000 salariés et est le leader français des tuiles en terre cuite.

Un salarié, pourtant fier de savoir que les tuiles réalisées allaient dans le monde entier, résumait :

Nous sommes une entreprise qui marche bien. Les actionnaires ont vu leurs actions augmenter de 11,23 % en 2017. Notre demande n’est donc pas impossible, d’autant que la direction nous propose une augmentation en dessous de l’indice INSEE.

Source L'Éclaireur - La Dépêche par Sébastien Aliome

Tuilerie Blache en quête de gisements

Mathieu Maillet explique la fabrication de tuiles plates
Créée en 1740 à Loire-sur-Rhône, la tuilerie Blache est spécialisée dans la fabrication de tuile vernissée en terre cuite. Elle a à son registre de nombreuses réalisations de renom.

Quel est le lien entre le château de Fantasia à Disneyland, l'Hôtel Dieu à Lyon, les Hospices de Beaune ou le château d'Ampuis ? Leurs tuiles fabriquées sur demande par l'entreprise Blache

L'entreprise familiale a été transmise de père en fils, puis de père en fille et c'est aujourd'hui la 9e génération qui aux commandes depuis 2016. Mathieu Maillet, 36 a
ns, et sa sœur Fanny perpétue la recette ancestrale de fabrication de tuiles plate, canal ou empreinte (tuile vieillie), tuiles normales ou vernissées multicouleurs . « Nous avons remporté de nombreux appel d'offres pour la restauration d'édifices classés. Les architectes de France nous donne un exemplaire de la tuile que nous reproduisons à l'identique, explique Mathieu Maillet, président de la tuilerie Blache. Nous sommes leaders dans la tuile vernissée (environ 15 % du CA), et pour les autres produits, un peu les moutons à 5 pattes de la tuilerie industrielle. » L'entreprise se dit « complémentaire » aux fabricants industriels à qui elle propose ses prestations mais également aux entreprises de pose de tuiles à qui elle fournit les tuiles.

En quête de gisements... y compris humains !
L'entreprise qui a réalisé un chiffre d'affaires d'1,7 M€ en 2017 rencontre toutefois des difficultés à se développer et à répondre à certains marchés. En termes de recrutement, « nous recherchons des personnes courageuses, volontaires et dynamiques quel que soit le profil et les diplômes puisque le métier s'apprend sur le tas, souligne Mathieu Maillet. Nous employons 13 personnes et avons besoin de deux personnes supplémentaires à l'atelier. » Mais également en termes de matière première : « nous consommons 2 500 t de terre par an et notre carrière située sur les hauteurs de Givors est en train de s'épuiser. Nous sommes à la recherche de nouveau gisements notamment un terrain d'une superficie d'1,5 ha sur Saint-Romain-en-Gal », annonce le chef d'entreprise qui espère que les élus intégreront rapidement sa demande d'extraction dans leur Plan local d'urbanisme.

Reconnue pour son savoir-faire ancestral, l'entreprise a obtenu le label « Entreprise du patrimoine vivant » en 2015.

Source L'Essor 38 par Sévim Sonmez

Bavent. Terreal, leader mondial de la tuile plate, est inquiet

L’argile extrait de la carrière, en contrebas, est stockée puis envoyée directement à l’usine.

Le marché de Terreal, leader mondial de la tuile plate dont l’une des 17 usines est installée à Bavent, près de Caen, souffre de la concurrence d’autres pays européens.

L’usine Terreal de Bavent, c’est un monstre qui avale la terre 11 mois par an, la cuit en quasi continu, et la recrache prête à poser sur les maisons. A deux pas de Caen, ce site de 49 000 m², qui comprend deux carrières d’argile, produit 70 000 t de tuiles par an, l’équivalent de 25 toits par jour. Tout y a l’air démesuré, en premier lieu les fours, de 25 m de long.

Ardoises synthétiques en ligne de mire
« Nous sommes les leaders mondiaux de la tuile plate, explique Jean-Luc Régnier, directeur de l’usine. C’est un marché haut de gamme, certes, mais nos tuiles sont garanties 30 ans, avec une durée de vie qui peut dépasser 100 ans. Nos tuiles plates, c’est un investissement dans la durée. » Mais Terreal est un colosse aux pieds d’argile. La concurrence, surtout celle d’autres pays d’Europe, inquiète. « Le marché de la tuile plate souffre énormément. Les ardoises synthétiques venues d’Autriche nous font du tort. Elles coûtent moins cher, mais elles sont garanties 10 ans seulement, sont friables, et blanchissent très rapidement. »

 Les extractions de terre se font environ deux fois par an, pendant la saison sèche.

Pour ces experts, il suffit de lever le nez pour voir le paysage de toitures changer à vitesse grand V. « La tuile plate en terre cuite fait partie de notre patrimoine. Dans tous les nouveaux lotissements, on voit apparaître de l’ardoise synthétique ou des toits en fibrociment. Vous imaginez un village typique, comme Beuvron-en-Auge, avec des toits différents ? Ce ne serait plus la même chose. »

 Il faut environ 48h pour passer de l’argile à la tuile.

Si dans l’usine, les machines font le gros du travail de broyage, façonnage, cuisson et séchage, 90 personnes sont employées sur le site. « Ça fait de la peine à ceux qui travaillent ici - parfois depuis plusieurs générations - et transmettent un savoir-faire ancestral, de voir ces toits dénaturés. On arrive parfois à avoir gain de cause, avec des élus qui luttent pour les matières nobles. »

 A côté des bâtiments, les clients peuvent découvrir les différents types de tuiles.

Car sur ce site, on travaille la terre depuis 1842. « Nos couleurs et nos procédés sont uniques. Nous proposons 67 modèles différents. Environ 55 % de nos produits sont livrés en Normandie ou en région parisienne, 25 % partent à l’export. Notre volonté, c’est de préserver le patrimoine, car chaque département a une identité très marquée. »

Source Ouest-France par Daphné CAGNARD-BUDIMAN.

17/06/2018

Belgique: Deux fermetures en cinq ans pour la briqueterie de Wanlin: Argibat en faillite, six emplois perdus

Mauvaise nouvelle pour les travailleurs de la briqueterie de Wanlin.

Argibat, la société qui avait repris la briqueterie de Wanlin, a été déclarée en faillite fin mai. Six personnes y travaillaient. Les ventes de brique en terre crue n’ont jamais décollé.

Mauvaise nouvelle du côté de la briqueterie de Wanlin. La société Argibat, qui avait repris et investi la briqueterie en 2014, a été déclarée en faillite le 31 mai 2018.

La briqueterie va donc subir sa deuxième fermeture, cinq ans après la première, qui avait laissé une vingtaine de personnes sans travail.

Argibat, société du groupe Nonet, misait sur la production d’une brique d’argile crue, dont la production est moins énergivore et plus écologique.

Malheureusement, le succès n’a pas été au rendez-vous.

«Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour sortir la société de ses difficultés, nous explique Claire Nonet. Mais les ventes n’ont jamais réellement décollé. Nous n’avions plus d’autre choix que de fermer».

Cinq ouvriers et un employé vont donc perdre leur emploi. Une situation que regrette le groupe Nonet. «L’opportunité sera donnée à ces personnes, si elles le désirent, de postuler à un autre poste dans le groupe», déclare d’ailleurs Claire Nonet à ce sujet.

L’espace sera prochainement réaffecté à d’autres activités, même si l’on ignore encore lesquelles. Le centre de recyclage Recybat, installée sur le même site et spécialisée dans la vente de matériaux de chantier recyclés, continue, lui, de fonctionner normalement.

Source L'Avenir par  Philippe BERGER

16/06/2018

Une maison individuelle obtient le label E+C- en Loire-Atlantique pour la première fois

La « Maison Naturelle » E+C- au gaz naturel construite par Depreux Construction, première maison individuelle de Loire-Atlantique à obtenir le label E+C-, bénéficie de notre système photovoltaïque Solterre et de notre système de stockage d’électricité Storelio.

L’installation photovoltaïque Solterre produira environ 2000 kWh/an grâce à 9 panneaux photovoltaïques. L’énergie solaire ainsi produite sera autoconsommée et l’excédent stockée dans le Storelio, distribué par Terreal. Storelio se connecte simplement entre les panneaux photovoltaïques et le tableau électrique de la maison, sans modification de l’installation électrique.

Ces systèmes permettent à la maison d’atteindre des performances énergétiques et environnementales à des niveaux compatibles avec les plus hautes exigences du label E+C-.

Terreal accompagne ses clients, en vrai partenaire, pour se préparer à la nouvelle règlementation environnementale 2018 et expérimenter le label E+C-. Et ce depuis les premières règlementations thermiques.

Nous développons une offre et des services pour améliorer l’efficacité énergétique et la production d’énergie renouvelable des bâtiments tout en maîtrisant l’impact carbone de nos produits.

Source Terreal

15/06/2018

Alfi Technologies développe l’usine du futur

Réalité virtuelle, cloud, maquettes 3D, maintenance prédictive…, le groupe Alfi Technologies utilise les dernières innovations du numérique pour aider de grands groupes à mieux concevoir leurs sites de production. 

Construire les usines de demain, telle est la mission que se donne chaque jour Alfi Technologies. La PME de 200 personnes, spécialisée dans l’installation de lignes de production et de manutention, a appris à maîtriser des technologies innovantes pour bâtir son succès. « Nos clients ont d’abord cherché des lignes de production qui ne coûtaient pas cher et ils se sont rendu compte que c’était une erreur. Aujourd’hui, leur objectif est de sécuriser leur décision d’investissement, d’avoir des lignes avec un bon rendement, plus efficaces et plus flexibles », détaille Yann Jaubert, P-DG d’Alfi Technologies.

Pour répondre à cette demande, Alfi Technologies propose depuis cinq ans des usines numériques. L’entreprise permet à ses clients de « se promener » à travers une maquette 3D de leur futur site de production. Elle propose aussi de les accompagner dans la conception du site grâce à la réalité virtuelle.

Du virtuel au physique


Passages entre les lignes de production, ergonomie des postes, accessibilité des moteurs… : les clients entrent dans le détail de la ligne de production qu’ils peuvent tester virtuellement. Les paramètres, comme la programmation des automates, sont validés sur les lignes virtuelles, avant d’être intégrés sur la ligne physique. Sorte de double de l’usine, le clone numérique démarre au moment de la conception de l’usine et se poursuit tout au long de sa vie. Il évolue comme elle. « L’usine numérique est la colonne vertébrale de toutes nos solutions. Elle sert aussi à récolter les données nécessaires à la maintenance prédictive. En remontant ces informations et en développant des algorithmes d’intelligence prédictive, nous sommes en mesure de "faire parler" nos machines. C’est un service en plus, très innovant, que nous ajoutons à notre palette de solutions », commente Yann Jaubert.

Alfi Technologies réalise environ 30 millions d’euros de chiffres d’affaires. Pour mener à bien tous ses projets de digitalisation, l’entreprise consacre chaque année 5 à 7 % de son chiffre d’affaires à la R&D. Aussi, pour soutenir son innovation, Alfi Technologie fait appel à Bpifrance.

Valoriser le « Made in France »


C’est en 2016 que Bpifrance devient un partenaire clé d’Alfi Technologies. L’organisme lui propose d’abord de rejoindre le programme « Accélérateur PME ». « Pendant deux ans, nous avons été en contact avec des PME d’activités différentes, mais avec un dénominateur en commun : ce sont toutes des entreprises en forte croissance. Cela crée une dynamique, une ébullition particulière entre les entreprises. Le programme "Accélérateur PME" favorise l’émergence de nouvelles idées. Il nous fait nous challenger », partage Yann Jaubert. Pour le chef d’entreprise, l’acmé de cette collaboration a été de rejoindre le mouvement de la French Fab, un label géré par Bpifrance qui vise à mettre en valeur les savoir-faire industriels français. Dans le cadre de la French Fab, Yann Jaubert réalise plusieurs déplacements à l’étranger pour découvrir l’industrie du futur, ailleurs. « Cette mission d’étude nous a permis de voir qu’en France, nous avons de très belles pépites et une grande agilité. Nous sommes plus innovants que les Allemands, par exemple, assure Yann Jaubert. C’est une véritable opportunité pour les entreprises tricolores. » Aux côtés de Bpifrance, Yann Jaubert rappelle ces leitmotivs : accompagner la digitalisation, rendre l’industrie plus attractive aux yeux des jeunes, favoriser les échanges entre entreprises, les aider à partir à l’international. Une dynamique déployée pour les entrepreneurs par les entrepreneurs.

Yann Jaubert, P-DG d’Alfi Technologies 

Source L'Usine Nouvelle

14/06/2018

Vietnam: Les briques vertes ne parviennent pas à décoller

La production de briques non cuites était d'environ 6,8 milliards de mètres cubes, soit environ 26% de la production totale de matériaux de construction.
Le Việt Nam s'est concentré sur le développement de la brique d'adobe non cuite pour remplacer progressivement les briques de terre cuite pour la construction. Cependant, après presque dix ans d'efforts, les briques de terre cuite restent dominantes.

Le ministère de la Construction a déclaré que les briques non cuites contribuent à minimiser la pollution de l'environnement, à utiliser les déchets industriels disponibles et à raccourcir les délais de construction.

En raison de ces avantages, des politiques ont été émises pour encourager la production et l'utilisation des briques écologiques.

Depuis 2008, le gouvernement et le ministère de la Construction ont publié des documents juridiques sur la recherche, la production et l'utilisation de matériaux de construction non cuites. Tous les projets produisant des matériaux non-cuits pouvaient bénéficier d'un soutien entre 2009 et 2015.

En 2014, le gouvernement a approuvé un plan directeur pour le développement des matériaux de construction d'ici 2020. Un programme d'amélioration de la production et de l'utilisation de briques non cuites au Việt Nam par le ministère des Sciences et de la Technologie et le ministère de la plan.

Le programme vise à accroître la part de marché des briques non cuites de 20 à 25 pour cent d'ici 2015 et de 30 à 40 pour cent d'ici à 2020.

Cependant, il n'a pas atteint les objectifs souhaités.

Les chiffres du ministère de la Construction ont montré qu'il y avait 41 entreprises de recherche, de conception, de fabrication et de fourniture d'équipements sur les matériaux de construction non-cuite à l'échelle nationale.

La production de briques non cuites était d'environ 6,8 milliards de cubes, soit environ 26% de la production totale de matériaux de construction.

La production de briques d'argile cuites était de 18 milliards de cubes.

Nguyễn Đình Hậu, chef du département des sciences et de la technologie du ministère, a déclaré que les briques non cuitess étaient impopulaires au Việt Nam, en particulier dans les zones rurales où peu d'entre elles étaient informées.

Phạm Văn Bắc, chef du département des matériaux de construction du ministère, a déclaré que la demande de matériaux de construction non cuits était assez importante, mais que sa croissance n'était pas conforme aux attentes.

De nombreux consommateurs et investisseurs préféraient les briques traditionnelles car elles étaient moins chères.

Selon les experts, la source d'argile pour la production de briques en  terre cuite au Việt Nam était bon marché et disponible, ce qui rend difficile la concurrence entre les briques non cuites.

Par conséquent, seules de grandes briques non cuites avec des trous pourraient être largement consommées.

De plus, l'utilisation de briques non cuites nécessite des exigences techniques strictes. La plupart des constructeurs sont familiers avec les briques d'argile en terre cuite avec des outils simples, tandis que les autres nécessitent des outils de construction spécialisés.

Đào Danh Tùng du Département des matériaux de construction a déclaré que les politiques étaient suffisantes mais pas efficaces en raison d'une pénurie de politiques de relance et d'incitations à l'investissement pour la recherche et le développement de briques crues. Les politiques sur les taxes et les frais n'ont pas été suffisamment encouragées pour inciter les entreprises à investir dans ce domaine.

Le domaine manque également de ressources humaines hautement qualifiées.

De plus, la coopération entre les instituts, les universités et les entreprises reste lâche.

Actuellement, il n'y a pas de système de critères nationaux sur les matériaux crus, a-t-il dit.

Pour stimuler le développement des briques non cuites, les experts ont suggéré que des politiques plus favorables soient utilisées pour encourager les investisseurs à utiliser des produits non cuits et à soutenir la consommation des produits. - 

Source VNS vietnamnews.vn

13/06/2018

Premier regard sur les tuiles solaires de Tesla

Tesla accélère progressivement l'installation de ses tuiles solaires et nous avons pu voir quelques produits finaux sur des installations des clients au cours des derniers mois, mais nous n'avons jamais regardé de près les tuiles et leur système de connexion - jusqu'à maintenant.

Après avoir dévoilé les tuiles solaires, le PDG Elon Musk a déclaré que la robustesse des connecteurs impliquait «une quantité de technologie surprenante»:

"C'est un connecteur qui doit durer plus de 30 ans. Il doit être résistant aux intempéries, à la pluie abondante, à la neige, à la neige fondue, au sel, à l'eau qui fuit - c'est comme un enfer du connecteur.

Le directeur technique de Tesla, JB Straubels a ensuite ajouté que le constructeur automobile a réussi à tirer parti de son expérience de fabrication de connecteurs pour les véhicules électriques:

«Un grand nombre de défis ont été mis à profit par l'équipe de Tesla pour valider les connecteurs automobiles et les processus de production en volume. Tesla construit elle même toutes ses tuiles- nous ne les externalisons pas. Nous avons été en mesure de résoudre les problèmes de conception les plus complexes et d'atteindre les prix que vous observez. "

Nous n'avons jamais regardé ces connecteurs ou le dos des dalles en général, mais un installateur de Tesla Energy a partagé des vues des tuiles sur Instagram (un conseil à Broke3):



Il ressemble aux tuiles solaires «texturés» de Tesla et, fait intéressant, nous pourrions être en mesure de voir la différence entre les tuiles solaires et non-solaires de Tesla.

Le premier module ne semble pas comporter de cellule solaire ni de connecteur, ce qui me porte à croire que c'est l'une des tuiles non solaires de Tesla.

Mais nous arrivons à voir le genre de système de montage pour verrouiller les tuiles ensemble:

Comme pour l'autre tuile sous la première, on voit le connecteur, qui semble relier les cellules solaires entre les tuiles:

Comme nous l'avons déjà signalé, Tesla dit que le «propriétaire typique peut s'attendre à payer 21,85 $ par pied carré pour un toit solaire, soit environ 200 € /M²» avec un mélange de tuiles ordinaires et solaires.

C'est un produit assez cher, mais il bénéficie d'une garantie à vie de la maison et d'une production d'électricité de 30 ans. Après la production d'électricité, Tesla estime que son toit solaire sera moins cher qu'un toit de tuiles non-solaires de style similaire ou se rentabilisera par des économies d'électricité.

Tesla affirme qu'ils peuvent garantir le produit en raison d'un nouveau verre qu'ils ont développé pour les tuiles qui serait beaucoup plus durable que n'importe quel produit de toiture à ce jour.

De la petite information et des images que nous avons jusqu'ici, cela ressemble à un produit assez bien construit, mais je suis curieux de voir les avis des propriétaires dans les prochaines années.

Les produits de toiture solaire Tesla sont intéressants pour les propriétaires qui veulent produire de l'énergie solaire et qui ont besoin d'un nouveau toit relativement rapidement , mais une installation normale de panneaux solaires demeure une bonne solution pour les personnes qui n'ont pas besoin d'un nouveau toit. Les prix du stockage solaire et énergétique dépendent fortement de votre marché (coût de l'électricité, incitations gouvernementales, etc.) et de votre propriété. Nous vous suggérons d'obtenir des devis de plusieurs installateurs pour vous assurer d'obtenir la meilleure solution énergétique pour votre habitation. UnderstandSolar est un excellent service gratuit pour vous connecter aux meilleurs installateurs solaires de votre région pour des estimations solaires personnalisées gratuitement.

Source par Electrek Fred Lambert

12/06/2018

Belgique: Violent incendie dans l'entrepôt de Wienerberger à Kortemark

Les pompiers ont engagé plusieurs véhicules d'intervention sur place.

Dans la briqueterie de Wienerberger, dans la Hoogledestraat à Kortemark, un feu court mais violent a fait rage samedi matin.
Le feu a été détecté vers 5h30 dans l'un des hangars. Il y avait alors un épais panache de fumée noire sur le toit. Il y a quelques machines dans le hangar et les palettes de briques sont emballées dans du plastique.
L'origine de l'incendie n'est pas encore connue.

Les pompiers de Kortemark ont ​​appelé en renfort des collègues de Koekelare. Entre autres choses, le feu a été attaqué avec deux camions-citernes et un camion à échelle. L'eau a été prise à partir d'une borne incendie de l'autre coté de la route.

Le feu a été contrôlé assez rapidement, mais il y a eu un certain temps de surveillance après. L'entrepôt a subi beaucoup de dégâts lié aux flammes.
Dans le toit il y a plusieurs trous et beaucoup de fenêtres en plastique ont été détruites. Cela dégageait aussi une odeur pénétrante. Le procureur a envoyé un expert en incendie sur place.

Source par  HLB.BE Jelle Houwen

11/06/2018

La RSE chez TERREAL


Chez TERREAL, la RSE est intégrée dans tous les métiers et dans le fonctionnement de la société au quotidien.

7 enjeux stratégiques en matière de RSE au niveau du Groupe :


  1. La réduction des émissions de CO2
  2. La qualité des produits et la satisfaction des clients
  3. L’écoconception des produits
  4. La préservation et le développement des ressources
  5. La santé et la sécurité
  6. Le développement des compétences
  7. Les relations fournisseurs & achats responsables

Concrètement, cela se traduit par plus d’une centaine d’actions mises en places : don de tuiles pour la rénovation de l’Abbaye de Lagrasse (Aude), projet Habitat Social Positif (HSP), Terre & Art : une résidence artistique en usine, ECOCEA (cuisson des tuiles au biométhane), Ecole de Maîtrise, 100 chances 100 emplois, Eco Pal…

Parce que l’habitat de demain sera durable, TERREAL s’engage.

Découvrez en vidéo les engagements RSE chiffrés.
Source Terreal

10/06/2018

Italie: Avec FORNACI LATERIZI DANESI, la classe énergétique A est garantie

Le système Normablok Più S40 HP de FORNACI LATERIZI DANESI a été utilisé avec succès pour la construction d'un bâtiment résidentiel à Milan, répondant ainsi efficacement aux exigences d'isolation thermique requises par les concepteurs et atteignant la classification énergétique A.

Vivre à Milan dans une maison avec des exigences très élevées d'efficacité énergétique est possible, grâce à un projet résidentiel soigné et précis, signé par Studio Rossetto Zora Architettura, commandé par Chieti 10 srl et suivi par Arch. Emiliano Rossetto et Geom. Marco Zora par Rossetto Zora Architettura et par Ing. Marco Tremolada, concepteur des structures.

Le complexe résidentiel - en construction, dont l'achèvement est prévu pour juin 2018 - est situé à Via Chieti à Milan, et est classé dans la classe énergétique A. Un objectif atteint grâce à un design délibéré et durable, sensible au thème de l'efficacité énergétique obtenue grâce à un choix précis de matériaux de construction et un ensemble de systèmes spécifiques pour atteindre un maximum de confort tels que les systèmes photovoltaïques, la chaudière à condensation et le chauffage par le sol.

En particulier, la Classe A a été réalisée grâce à l'utilisation du système Normablok Più S40 HP de Fornaci Laterizi Danesi, le tout nouveau bloc thermique haute performance conçu pour réaliser des panneaux de remplissage monocouche à performance sismique.

Le choix des blocs Normablok Più S40 HP
Comme confirmation du désir des concepteurs de mettre en œuvre un travail à très haute efficacité énergétique, NORMABLOK PIU 'S40 HP a été choisi et utilisé: grâce à un processus de production sophistiqué, unique en son genre,les perforations des blocs sont remplies de billes de polystyrène avec des additifs de graphite. Les murs réalisés avec les blocs NORMABLOK PIÙ S40 HP, traditionnellement enduits, atteignent un coefficient de transmission thermique de seulement 0,14 W / m2K. Les blocs combinent donc les excellentes caractéristiques d'isolation thermique de l'EPS avec le graphite, les qualités de respirabilité, le naturel et la durabilité de la brique qui protège le polystyrène contenu dans les trous, garantissant sa performance dans le temps. Les blocs NORMABLOK PIÙ S40 HP sont faciles et rapides à poser pour garantir une forte économie générale de chantier.

Enfin, NORMABLOK PIÙ S40 HP a été soumis à un test spécial qui a certifié les valeurs élevées de résistance au feu au laboratoire CSI (Centre de certification et analyse comportementale multifonctionnelle). Après 4 heures d'exposition à 1150 ° C, le mur était parfaitement intact, confirmant une barrière exceptionnelle en cas d'incendie et obtenant ainsi la certification EI 240.

Source Edilportale

09/06/2018

Refratechnik - wagons de cuisson en Hs - Durabilité combinée à des économies d'énergie

Refratechnik Ceramics GmbH a connu un bon  succès lors du dernier Ceramitec à Munich. Les clients et les parties intéressées de tous les continents ont  pu apprécier les avantages des différents  systèmes réfractaires.
Le modèle de wagon-four tunnel avec trois superstructures différentes s'est avéré un véritable centre d'intérêt. Les innovations ont également suscité un vif intérêt, notamment la cassette de pied intégrée pour l'industrie de la tuile, le plafond suspendu résistant aux alcalis et le matériau isolant RefraBoard.

RefraBoard
La nouvelle gamme de produits a été développée sur la base de ressources renouvelables et est donc neutre en CO2. La combinaison unique d'une résistance au feu extrême, d'un effet d'isolation élevé et d'une grande résistance à la compression permet de concevoir des solutions entièrement nouvelles dans la conception des parois des fours tunnel, des plafonds et des wagons. Une grande variété de formats offre de nouveaux degrés de liberté pour de nouvelles idées de design. Les caractéristiques les plus importantes en un coup d'œil:

  • Densité brute: 1,15 g / cm3
  • Conductivité thermique: 0.4-0.7 W / m K (20-1000 ° C)
  • Résistance à la compression à froid:> 10 MPa
  • Limite de température d'application: jusqu'à 1450 ° C


Cassette de pied support de Hs
Dans le but de réduire l'effritement de la gazette en H, Refratechnik Ceramics a développé la cassette de pied. La cassette de pied et le H se dilattent tous deux dans la même mesure et dans la même direction. Cela minimise les dommages causés par les forces de frottement. L'avantage pour l'opérateur réside dans un taux de casse plus faible des cassettes H et donc dans une durée de vie plus longue. De plus, une cassette de pied peut réduire la consommation d'énergie et augmenter la capacité de production. Les cassettes de pied intégrées sont placées directement sur les supports dans la fumisterie du wagon, en remplacement des couvres boisseaux conventionnels. Ils sont conçus avec une perforation et sont donc beaucoup plus légers que les couvres boisseaux pleins. Cela se traduit par une réduction de poids décisive présentant l'avantage d'une économie d'énergie élevée. De plus, la hauteur de la superstructure est réduite car le couvre boisseau n'est plus nécessaire. Cela peut être utilisé pour équiper un rang supplémentaire de H-cassettes. L'usine de briques bénéficie ainsi  d'une productivité accrue.

Faux-plafond résistant Alcali

Le plafond suspendu résistant aux alcalis est un autre produit innovant. Les systèmes réfractaires du plafond suspendu constituent la zone la plus sensible du système de four. En particulier les atmosphères de four à haute teneur alcaline attaquent les matériaux réfractaires et peuvent les détruire. Refratechnik Ceramics recommande de prendre des matériaux résistants aux alcalis dans la zone du plafond suspendu.

La demande pour des produits durables, orientés vers l'avenir et performants a conduit à un nombre élevé de visiteurs sur le stand de Refratechnik.

Source Ziegelindustrie International

08/06/2018

Présentation de Wienerberger France en vidéo !

La terre cuite plus actuelle que jamais !

Présentation des activités du groupe Wienerberger implanté en France depuis 1995 au travers des thématiques d'innovations, industrielles, de démarche durable, de solutions garantis et d'implantations locales.
Découvrez les différentes Solutions Mur Porotherm, Solution Toiture Koramic, Solution Façade Terca, Argeton et Koramic ainsi que la Solution Pavage Terca sur notre site internet : www.wienerberger.fr





07/06/2018

Roben Polska Sp z o.o. i Wspólnicy Sp. K. passe commande auprès de Händle de deux presses excentriques Nova III

Händle vient de prendre  commande pour la fourniture de deux presses excentriques Nova III à Röben Polska Sp. Z oo Je Wspólnicy Sp. K. en Pologne. La nouvelle presse NOVA III a été récemment présentée.

Dans le cadre de la modernisation de la zone façonnage e et sec de l'usine II sur le site de Sroda Slaska, les deux presses à quatre moule de Händle, Nova III, remplaceront de manière efficace les trois presses à trois moules actuelles. Röben produit sur cette unité jusqu'à 36 millions de tuiles par an. Ce sont des tuiles avec des géométries complexes et des sections de produit minces, pour la production desquelles la Nova III est idéalement adaptée.

La réduction du nombre de machines installées réduit énormément les coûts de maintenance et les coûts de production. En outre, une alimentation galettes beaucoup plus simple pour les presses de tuiles peut être réalisée.

Les données techniques des presses à tuilesNova III étaient déjà présentées dans Zi Ziegelindustrie International 2/2018. En complément de la livraison totale des presses à tuiles de Röben Nova III:


  • Deux mouleuse à  vide Händle - composées d'un malaxeur à double arbre sous vide type MDVG 920f et d'une extrudeuse bi-vis type ED 35c / 35v
  • Coupeur galettes et alimentation galettes
  • Le transporteur de claies , y compris le contrôle électrique


Par l'intermédiaire de la filiale polonaise Händle Service Sp.z.o.o. En cas de besoin, Toru'n propose une gamme complète de pièces de rechange et une assistance compétente par des techniciens spécialisés sur le marché polonais. Les clients Händle en Pologne apprécient les courtes distances et le support optimal et rapide sur site.

"Nous étions convaincus dès son lancement que la Nova III allait frapper le marché avec précision et établir de nouvelles normes pour la production de tuiles de grand format aux géométries complexes. Grâce à leur technologie innovante, nous avons été en mesure de convaincre dans les plus brefs délais et également de répondre aux exigences élevées des clients à l'avenir », déclare Thomas Wagner, responsable des ventes de machines, pour l'attribution du contrat.

La livraison des deux presses Nova III 2.400 aura lieu en janvier prochain et la mise en service est prévue en mars 2019.

Source Ziegelindustrie International

06/06/2018

Découvrez le palmarès Brick Award 2018 !

Créé en 2004, les Wienerberger Brick Award, concours bisannuel d’architecture, rendent une fois de plus hommage à la construction en briques et récompensent les exemples les plus remarquables de réalisations architecturales modernes et innovantes. Ils soutiennent ainsi l’innovation et la créativité à travers 5 catégories – Feeling at home, Living together, Working together, Sharing public spaces et Building outside the box.

 En 2018, 50 projets, issus des 600 participations de 44 pays soumises aux membres du jury expert, étaient en lice. Le 28 mai dernier, Wienerberger, qui organise le concours pour la 8ème fois consécutive, a dévoilé officiellement le palmarès. Ainsi, sept concepts architecturaux en briques ont été récompensés pour leur audace et leur inventivité autour d’espace de vie durables et prospectifs.

Alliance du concept et de la technologie autour de 5 catégories

Mettant en avant, de manière remarquable, les multiples déclinaisons de la terre cuite, d’un point de vue conceptuel et/ou technologique, tant en mur, qu’en toiture, en façade ou pavage, les réalisations ont été distinguées selon 5 catégories :

  • Feeling at home : maisons familiales, jumelées et petits ensembles résidentiels proposant des espaces de vies confortables, sains et durables ;
  • Living together : maisons multifamiliales, solutions résidentielles innovantes prenant en compte les défis de l’urbanisation - rareté de l’espace, défis sociaux, nouveaux concepts de « vie commune » ;
  • Working together : bâtiments commerciaux, bureaux, bâtiments industriels confortables, esthétiques et fonctionnels ;
  • Sharing public spaces : lieux à des fins éducatives, sociales, médicales ou encore publiques, pratiques, harmonieux et agréable à vivre ;
  • Building outside the box : concepts innovants et nouvelles façons d’utiliser la brique au travers de technologies de construction, de façons de maçonner différentes, de briques sur mesure et/ou de décorations inédites.

Présentation des résultats en vidéo !

05/06/2018

Imerys Toiture fait le choix des drones pour assurer la sécurité de ses techniciens

Imerys Toiture fait le choix des drones pour assurer la sécurité de ses techniciensPreuve supplémentaire de son intérêt pour les nouvelles technologies, Imerys Toiture a récemment décidé de former ses techniciens du Service après-vente à l'utilisation des drones. Grâce à ces équipements, les collaborateurs concernés pourront désormais effectuer leurs investigations sur les couvertures de manière sécurisée et rapidement.

De plus en plus présents sur le secteur du bâtiment, les drones ont finalement séduit Imerys Toiture, qui a décidé d'en équiper ses techniciens du SAV. L'industriel, spécialiste de la tuile en terre cuite, y a en effet vu l'opportunité unique de garantir la sécurité de ses salariés tout en leur permettant de gagner en efficacité.

Les 10 collaborateurs qui composent le Service après-vente d'Imerys Toiture ont ainsi reçu une formation dédiée à l'usage des drones adapté aux investigations sur les couvertures. Au terme de ce stage, tous ont reçu un certificat d'aptitude théorique de licence de pilote d'aéronef ULM, attestant de leur capacité à maîtriser les drones.

Déployées depuis début mai, ces nouvelles technologies ont déjà eu l'opportunité de démontrer leurs avantages. L'utilisation des drones permet en effet de protéger les techniciens, qui peuvent désormais rester au sol lors d'une intervention, les appareils étant équipés d'une caméra grâce à laquelle il est possible d'effectuer le diagnostic.

Par ailleurs, une investigation nécessite à présent moins de temps. Une seule personne suffit à réaliser une mission qui pouvait auparavant durer plusieurs jours. « Pour une toiture de 1 600 m², deux heures sur place et un jour sur tablette ont suffi au lieu de 3-4 jours de travail à deux personnes habituellement », donne en exemple Floris Tramut, membre du SAV Imerys Toiture.

Afin d'accompagner au mieux ces changements, l'entreprise a fait appel à une véritable référence du marche : Drone Volt. Pour rappel, le constructeurs de technologies aériennes s'était illustré lors de la dernière édition du Concours de l'Innovation, arrivant à la seconde place de la catégorie « Matériel de chantier, outillage et équipement » avec son Hercules 10.

La société, dont les produits sont depuis référencés dans le catalogue Point.P Matériaux de construction, a ainsi permis à Imerys et ses techniciens de « réaliser des photos de la toiture, les archiver, les classer », « mettre la couverture en observation sur une longue période », ou encore « prendre des cotes ».

Imerys Toiture précise cependant que l'utilisation des drones requiert une autorisation de survol obtenue préalablement auprès de la préfecture et de la mairie avant chaque investigation. Visiblement convaincue par les bienfaits de ces technologies, l'entreprise de couverture a d'ores et déjà annoncé qu'elle mettrait cette initiative à l'honneur lors du Safety Connect Day, un événement interne qui se déroulera en juin prochain.

Source Batiweb

04/06/2018

Offensive de Wienerberger en matière de tuiles et briques terre cuite

Le groupe Wienerberger, 1er tuilier européen et n°1 mondial de la brique poursuit ses investissements en France, avec de nouvelles solutions pour les murs et la toiture. La toiture étant un marché à reconquérir...

Francis Lagier, président de Wienerberger SAS

200 millions d’euros : c’est le montant des investissements réalisés par le fabricant autrichien dans son outil industriel pour accompagner sa stratégie dans le domaine de la toiture, la façade et les murs (voir article suivant concernant la stratégie sur les briques).

Cette année, Wienerberger (187 millions d’euros de CA en France) offre un lifting à ses marques de couverture. Le fabricant a décidé de moderniser le style des toitures à faibles pentes et séduire, par la même, une nouvelle clientèle, devenue sensible à la mode des toitures plates de couleur sombre ou métal.

Caractéristiques des deux nouvelles gammes proposées (Nueva et Ultima TFP) : des emboîtements profonds, une pose à joints droits ou croisés (DTU 40-21) avec des couleurs tendances : noir et gris titane, ardoisé, et des finitions soignées.

« Nous débanalisons la tuile en présentant autre chose que les modèles classiques rouge traditionnel et montrons que c’est un produit contemporain et moderne » indique Francis Lagier, président de Wienerberger.

De nouvelles tuiles plus contemporaines destinées à séduire une nouvelle clientèle ont vu le jour récemment.


La tuile en perte de vitesse après la crise

Il faut dire que le développement de la toiture plate, liée à la construction de logements collectifs, a « pénalisé » les fabricants classiques de tuiles terre cuite ces dernières années. Si la tuile terre cuite représente encore les deux tiers des volumes vendues en maisons individuelles isolées, et seulement 50 % des volumes en maisons individuelles groupées, sa part s’amenuise fortement sur les immeubles de logements collectifs (entre 30 et 40 %), selon Francis Lagier.

Enfin, rappelons que le marché national des tuiles pour couvertures, de l’ordre de 60 millions de m2 en 2008 (avant la crise), a dévissé pendant les années de crise et se stabilise autour de 40 millions de m2 en 2018. Une crise qui s’est accompagnée de la restructuration de l’outil industriel des acteurs du marché avec tout récemment la vente de la division Imerys Toiture à un fond de pension américain Lone Star.

Une stratégie plus large avec une offre globale

C’est la raison pour laquelle le fabricant cible aujourd’hui les architectes et constructeurs de maisons individuelles et les particuliers, pour les convaincre de l’intérêt de ses gammes de tuiles revisitées. La gamme Koramic du fabricant comprend ainsi 40 modèles réparties dans 6 familles et plus de 210 déclinaisons de couleurs.

Gamme Ultima Koramic

Ces innovations entrent par ailleurs dans le cadre d’une stratégie plus large du fabricant en matière de couverture. « Nous ne proposons pas uniquement des tuiles à nos clients car nous sommes également force de conseil dans toutes les fonctions liées à la toiture, c’est à dire, l’étanchéité, l’isolation par l’extérieur (sarking), et la production d’énergie » ajoute Francis Lagier.

Le fabricant commercialise en effet une offre photovoltaïque, - sous forme de Kit intégré et étanche (produit Solelis) et bénéficiant d’un avis technique-, pour les particuliers désireux d’autoconsommer l’électricité solaire produite à partir de leur toiture.

Partenariat avec des industriels locaux pour les « accessoires »

La production des tuiles solaires korasun lancée il y a 10 ans a été abandonnée par le fabricant en raison des trop nombreuses contraintes de fabrication. « Ces productions spécifiques étaient difficiles à gérer sur le plan industriel ainsi qu’en termes de stocks » indique Francis Lagier. D’où le choix d’une nouvelle stratégie.

Wienerberger travaille désormais avec divers partenaires industriels qui fabriquent, outre les écrans de sous-toiture, les panneaux de sarking (pour l’isolation par l’extérieur) et photovoltaïques.

« Lorsque nous n’avons pas la taille critique pour produire nous-mêmes les accessoires, nous préférons développer des partenariats » précise le responsable qui ajoute : « Nous n’imposons pas les accessoires puisque le client est libre de retenir ou non notre offre globale » complète Francis Lagier.

Nouvelles terres de conquête à l’Ouest

Quels sont les objectifs pour le groupe avec cette offre globale ? « Elle doit représenter 5 à 10 % du chiffre d’affaires réalisé en couverture. Nous avons dépassé les 5 % et visons d’ailleurs les 10 % » répond Francis Lagier. L’objectif principal demeure néanmoins l’accompagnement des constructeurs de maisons individuelles dans leurs offres de solutions client, selon le dirigeant de Wienerberger.

Enfin, notons que le fabricant renforce son activité dans le Centre et l’Ouest de la France grâce à une nouvelle tuile fortement galbée, un produit d’appel, pour répondre aux spécificités régionales. Une force de vente et de prescription dédiée à cette zone complète le dispositif et la stratégie de conquête de l’Ouest de l’industriel, sur le modèle de ce qui a été initié dans le Centre Est et le nord de la France.

Source : batirama.com par  Fabienne Leroy