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11/10/2025

Artisanat : la dernière briqueterie du Médoc se réinvente à Brach

L’entreprise Les Grès médocains est toujours gérée par Claude Barraud.

Samedi 4 octobre, à l’occasion de leurs portes ouvertes, les Grès médocains inaugurent à Brach un nouvel espace dédié aux métiers d’art. Une façon de soutenir la création et l’avenir de l’entreprise familiale

Dans les ateliers des Grès médocains, les fours tournent encore comme il y a plus d’un siècle. Mais ce ne sont plus seulement des briques qui en sortent. Poteries culinaires, pièces décoratives, ateliers de tournage : l’entreprise familiale de Brach a su se réinventer pour ne pas disparaître. Et ce samedi 4 octobre, un nouveau chapitre s’ouvre avec l’inauguration de La Briqueterie du Médoc, une association donnant vie à un tiers-lieu associatif, qui apporte un souffle économique et culturel à la structure.

Fondée en 1880 et rachetée en 1908 par l’arrière-grand-père de l’actuelle responsable, Laurence Maleyran, l’entreprise a longtemps produit pots de résine et briques pour la construction. Dans les années 1970, alors que d’importants chantiers de construction étaient engagés dans les communes voisines de Lacanau, Carcans et Hourtin, elle comptait jusqu’à neuf salariés. Mais la concurrence des industriels et l’évolution des goûts, -carreaux gris et blancs de grand format-, ont rendu l’activité fragile. « Nous avons dû trouver un autre chemin », résume Laurence Maleyran.

Source Sud Ouest par Julien Lestage


10/10/2025

Edilians Quincieux, une référence de la toiture terre cuite en France a partagé son savoir-faire

Pour les Journées du Patrimoine Économique, du 26 au 28 septembre visant à faire découvrir au grand public, les savoir-faire locaux des entreprises, Edilians a proposé de nombreuses visites de son site de production à Quincieux.

Élodie Boiteux, responsable du labo central, explique   les différents types d’argile utilisés dans la fabrication  des tuiles.  

Né en 1966, le site hébergeait alors, la première tuilerie des établissements Sainte-Foy. Aujourd’hui il occupe quatre hectares, emploie 135 personnes sur le site et crée 250 emplois indirects. Les tuiles étant difficilement délocalisables de par leur poids et leur volume, le site répond aux besoins des clients dans les départements limitrophes en fabriquant des tuiles en terre cuite.

Source Le Progrès par John Peters

09/10/2025

Cleia célèbre ses 15 années d’existence

Vendredi 26 septembre, toutes les équipes de CLEIA et leurs conjoint(e)s se sont réunis dans le magnifique Château Philippe le Hardi à Santenay pour célébrer les 15 ans de l’entreprise. 

Cette fête d’anniversaire a débuté par un discours engagé et engageant de notre Président Jerome DEGUEURCE. 

« Depuis 2010, nous avons rendu cette opportunité possible à la sueur de notre front. 

Certains ont coulé les fondations, d’autres ont construit les murs porteurs et d’autres encore se sont occupés de la décoration. 

Chaque membre de notre équipe a œuvré pour qu’on soit encore là 15 ans plus tard. 

Merci à chacun d’entre eux et à leurs familles, présentes ce soir. »

« Ces 15 dernières années, nous avons transformé un chemin sinueux en autoroute mais il nous reste encore de nombreux défis à relever et je suis convaincu que nous avons collectivement les qualités pour les relever avec brio. » 

Source LinkedIn


08/10/2025

La Séguinière. Le photovoltaïque, moteur de la stratégie bas-carbone de Bouyer-Leroux

Poursuivant la réduction de son empreinte carbone, le fabricant de matériaux en terre cuite Bouyer Leroux a choisi la société montpelliéraine Urbasolar, filiale du producteur et distributeur d'électricité suisse Axpo, pour développer une centrale photovoltaïque à La Séguinière. 

L'implantation s'effectuera à proximité du siège social de l'entreprise, sur l'emprise de la Brunière, anciennes carrière d'argile reconvertie ensuite au stockage de déchets non dangereux jusqu’en 1999. Filiale à 50/50 de Veolia et de la coopérative via l'entité CET Bouyer Leroux.

Le fabricant de matériaux en terre cuite Bouyer-Leroux poursuit sa stratégie bas-carbone avec le développement d’une centrale photovoltaïque de 8,34 MWc sur 11,5 hectares à La Séguinière, en partenariat avec la société montpelliéraine Urbasolar. 

La production annuelle prévue est de 10,1 GWh, équivalente à la consommation de 4 600 personnes, dans le cadre d’un plan bas-carbone 2030 de 76 M€, visant à couvrir 100 % des besoins électriques du groupe (70 GWh/an) et à porter la part d’énergie thermique renouvelable à 90 %. 

Le site de La Séguinière, déjà équipé d’un foyer bois de 13,2 M€ mis en service en 2024 avec un taux de décarbonation de 85 %, rejoint quatre autres centrales en France : 

  • La-Boissière-du-Doré (6,7 MWc), 
  • Mably (4,6 MWc), 
  • Saint-Marcellin-en-Forez (4,9 MWc) 
  • Porte-de-Benauge (20 MWc), 

utilisant biomasse et biocombustibles pour réduire l’empreinte carbone.

Source Ouest France






07/10/2025

Sur ARTIBAT, EDILIANS démontrera aux visiteurs comment atteindre les sommets de la performance énergétique grâce à la toiture

 Plus grand événement de la filière construction en 2025, ARTIBAT tiendra sa 20ème édition au Parc des Expositions de Rennes, du 22 au 24 octobre prochains. Malgré un contexte économique incertain, le salon jouera une nouvelle fois son rôle de révélateur des tendances du bâtiment, secteur en constante évolution. Parmi les nombreux exposants, EDILIANS y présentera les nouveautés de sa gamme solaire, qui élargit le champ des possibles, ainsi que les nouveaux coloris de sa tuile terre cuite MÉDIANE RÉNO Gélis.

EASY ROOF INTÉGRATION KIT, une solution solaire sous ATEC adaptée et compatible avec toutes les toitures en tuiles terre cuite ou en ardoises

EDILIANS présentera sur son stand les évolutions de l’EASY ROOF INTÉGRATION KIT, son procédé innovant d’installation de modules photovoltaïques intégré au bâti.

Grâce à de nouveaux abergements qui assurent une parfaite étanchéité du toit, inclus dans le kit EASY ROOF INTÉGRATION, ce système breveté de fixation est désormais sous ATEC validé par le CSTB pour tous types de couverture. L’EASY ROOF INTÉGRATION KIT est disponible sous ATEC avec des modules fullblack 445Wc JINKO ou des modules rouges 400Wc DAH SOLAR, pour les couvertures en :

  • tuiles fortement galbées (> 30 mm) telles que l’OMEGA 10,
  • tuiles faiblement galbées à relief (< 30 mm) comme la RHONA 10,
  • tuiles faiblement galbées à pureau plat à l’instar de l’ALPHA 10,
  • tuiles plates à recouvrement,
  • ardoises (DTU 40.11).

Rappelons que ce procédé ingénieux, sans découpe ni joint, permet de fixer le panneau et de maintenir le cadre, sans percer celui-ci, tout en permettant sa dilatation. Ainsi, le cadre EASY ROOF INTEGRATION se dilate à la verticale et à l’horizontale, ce qui garantit sa durabilité. Performant, EASY ROOF INTEGRATION bénéficie d’une ventilation optimisée grâce à des entrées et sorties d’air présentes sous chaque module.

Proposé sous forme de kit complet (système de montage, panneaux photovoltaïques, micro-onduleur ou onduleur central, câbles AC et DC, protection électrique), l’ensemble est rapide et facile à monter pour fournir une production d’énergie au plus haut niveau. Installé au cœur de la toiture, quel que soit le type de couverture, l’EASY ROOF INTEGRATION constitue une solution idéale pour une installation solaire performante, durable et esthétique, sans dénaturer le bâti. Raison pour laquelle il a été retenu pour figurer dans le parcours « Nouveautés ARTIBAT 2025 » par un jury composé de professionnels de la construction (CAPEB, ARTIBAT, Bureau d’études, AQC artisans).

EDIPACK, tout le nécessaire pour une installation solaire réussie dans une seule boîte ! Avec pour objectif de faciliter la vie des couvreurs pour leur permettre de mieux servir leurs clients particuliers et de préparer leurs chantiers solaires en toute simplicité, EDILIANS dévoilera également l’EDIPACK, un kit tout-en-un pour l’installation de son système de montage en surimposition EASY ROOF TOP.

Prêt à poser, compact et facile à transporter, il inclut tous les éléments de fixation pour la mise en œuvre, en portrait, de trois modules photovoltaïques. L’EDIPACK étant additionnable à l’envie, il est possible d’installer, avec deux kits, une ligne de six modules ou deux lignes de trois modules, sans pièce supplémentaire et dans le respect de l’ETN* et des domaines d’emploi ci-dessous :

  • toute zone de neige et vent en France métropolitaine et en Corse (hors DOM TOM),
  • à 800 m d’altitude maximum,
  • sur une toiture à 1 ou 2 pan(s),
  • avec un entraxe maximum de 900 mm,
  • hors front de mer (≤ 3 km),
  • catégorie de terrain 2, 3a, 3 b ou 4 (hors 0),
  • sur un bâtiment d’une hauteur maximum de 20 m.

Disponible en sept versions, avec ou sans rail, pour s’adapter à tous les projets de toiture (tuile mécanique fortement galbée crochet/rail gris ou crochet/rail noirs, tuile mécanique faiblement galbée à relief ou pureaux plats, tuile plate à recouvrement, tuile canal, ardoise, fibrociment).

A la configuration rapide et intuitive grâce au code couleur dédié selon le type de tuile, l’EDIPACK d’EDILIANS réunit tous les essentiels pour la pose d’une installation solaire rapide et sans mauvaise surprise, offrant ainsi un véritable gain de temps aux artisans.

Outre l’EASY ROOF INTEGRATION et l’EDIPACK, EDILIANS disposant de la gamme solaire résidentielle la plus large du marché avec des produits flexibles et modulables pour le neuf et la rénovation, exposera aussi en exclusivité, sa nouvelle solution de stockage. Alors que le prix de vente du surplus du kWh par EDF est en baisse, elle représente un atout non négligeable pour optimiser l’autoconsommation.

Pour sublimer les toitures de l’Arc Atlantique, la tuile MÉDIANE RÉNO Gélis d’EDILIANS s’enrichit de deux nouveaux coloris

Issue de la gamme MÉDIANE dotée de l’appellation de terroir Gélis, référence des couvreurs, la tuile MÉDIANE RÉNO d’EDILIANS s’inspire de l’esthétique des tuiles canal et se décline en différentes teintes.

Déjà proposée dans un choix varié de teintes appréciées dans le Sud-Ouest et sur la côte Atlantique, la tuile MÉDIANE RÉNO Gélis d’EDILIANS se décline désormais dans deux nouveaux coloris :

  • Côte Vendéenne, une teinte raffinée, idéale pour sublimer les toitures des zones littorales avec élégance,
  • Terre de Vienne, parfaite pour valoriser les bâtis de l’arrière-pays.

De quoi se fondre harmonieusement dans le décor naturel de ces zones géographiques et répondre aux attentes de tous les projets en neuf comme en rénovation, même les plus exigeants ! A double emboîtement, la tuile grand moule fortement galbée MÉDIANE RÉNO Gélis offre une grande flexibilité et simplicité de mise en œuvre, particulièrement adaptée aux contraintes de pose grâce à :

  • sa certification NF FP qui autorise son installation en faible pente,
  • son double jeu de pose dont un latéral de 3,5 cm et un longitudinal de 1,6 cm qui facilite les ajustements nécessaires sur des toitures existantes souvent irrégulières,
  • un pureau longitudinal variable de 360 à 376 mm,
  • 11,1 à 13,6 tuiles/m2 selon recouvrement.

Elle est compatible avec une large gamme d’accessoires (plain pan, faîtage, rive, égout, composants de toiture...) dont un nouveau fronton orné du célèbre Cœur Vendéen, spécialement façonné à l’occasion pour ce département.

Avec la nouvelle MÉDIANE RÉNO Gélis, EDILIANS entend rester incontournable sur le marché et rayonner sur le littoral atlantique en tant que marque de référence de la toiture terre cuite en France.

En complément de ses nouvelles solutions pensées pour les professionnels exigeants, à la recherche d’efficacité, de fiabilité et de simplicité de mise en œuvre, une sélection des tuiles terre cuite d’EDILIANS, emblématiques de son ancrage local, sera largement représentée tout comme l’ensemble de ses composants de toiture au service d’une protection durable des bâtiments (isolants EcoPeg participant au confort d’été, écran de sous-toiture Aéro Top 30...). L’expert de l’éco-habitat animera également sur son stand des ateliers autour de la rénovation énergétique.

*Étude de Technique Nouvelle est une certification délivrée aux sociétés qui commercialisent des équipements d’intégration photovoltaïque sur toitures.

Source André Sudrie

06/10/2025

La baisse des bénéfices sur trois ans pourrait peser sur les actionnaires de Wienerberger, l'action ayant chuté de 6,1 % la semaine dernière.

Les actionnaires de Wienerberger AG (VIE:WIE) pourraient être inquiets après la chute de 13 % du cours de l'action au cours du dernier trimestre. Mais au moins, l'action a progressé ces trois dernières années. Il aurait sans doute été plus judicieux d'investir dans un fonds indiciel, car la hausse de 26 % en trois ans n'est pas extraordinaire.

Bien que l'action ait chuté de 6,1 % cette semaine, il est judicieux de se concentrer sur le long terme et de vérifier si ses performances historiques sont influencées par ses fondamentaux.

Pour paraphraser Benjamin Graham : à court terme, le marché est une machine à voter, mais à long terme, c’est une machine à peser. Une méthode, certes imparfaite mais raisonnable, pour évaluer l’évolution du sentiment à l’égard d’une entreprise consiste à comparer le bénéfice par action (BPA) à son cours.

Pendant les trois années de croissance du cours de l’action, Wienerberger a vu son bénéfice par action (BPA) chuter de 28 % par an.

Nous doutons donc que le marché se base sur le BPA pour évaluer la valeur de l’entreprise. Puisque l’évolution du BPA ne semble pas corrélée à celle du cours de l’action, il est utile d’examiner d’autres indicateurs.

On peut imaginer le sentiment des actionnaires à long terme face à la baisse du chiffre d’affaires (-2,9 % par an). La seule chose qui est sûre, c’est qu’il existe une faible corrélation entre le cours de l’action Wienerberger et ses données fondamentales historiques. Des recherches supplémentaires pourraient être nécessaires !

Qu'en est-il des dividendes ?

Lors de l'analyse du rendement des investissements, il est important de prendre en compte la différence entre le rendement total pour les actionnaires (TSR) et le rendement du cours de l'action. Le TSR est un calcul de rendement qui prend en compte la valeur des dividendes en espèces (en supposant que les dividendes perçus ont été réinvestis) et la valeur calculée des augmentations de capital et des scissions. Ainsi, pour les entreprises qui versent des dividendes généreux, le TSR est souvent bien supérieur au rendement du cours de l'action. Dans le cas de Wienerberger, l'entreprise a enregistré un TSR de 38 % sur les trois dernières années, ce qui dépasse le rendement du cours de l'action mentionné précédemment. Les dividendes versés par l'entreprise ont ainsi dopé le rendement total pour les actionnaires.

Une perspective différente

Les actions de Wienerberger ont perdu 3,8 % sur l'année (dividendes inclus), mais le marché lui-même a progressé de 29 %. Il faut toutefois garder à l'esprit que même les meilleures actions peuvent parfois sous-performer le marché sur une période de douze mois. Heureusement, les actionnaires à long terme ont réalisé des bénéfices, avec un gain de 7 % par an sur cinq ans. La récente correction pourrait constituer une opportunité ; il est donc judicieux d'examiner les données fondamentales pour déceler les signes d'une tendance de croissance à long terme. S'il est pertinent de prendre en compte les différents impacts des conditions de marché sur le cours de l'action, d'autres facteurs sont encore plus importants. Par exemple, nous avons identifié deux signaux d'alerte pour Wienerberger dont vous devriez être conscient.

Bien sûr, vous pourriez trouver un excellent investissement en cherchant ailleurs. Jetez donc un œil à cette liste gratuite d'entreprises dont nous anticipons la croissance des bénéfices.

Veuillez noter que les rendements du marché cités dans cet article reflètent les rendements moyens pondérés du marché des actions actuellement négociées sur les bourses autrichiennes.

Source Simply Wall St


04/10/2025

Allemagne: le fabriquant de machines Keller HCW ferme son site de Mellrichstadt

 Dès 2014, les salariés craignaient pour la pérennité du site de Basse-Franconie. Aujourd'hui, le site est à nouveau menacé de fermeture.

Pour certains salariés, la situation peut sembler du déjà-vu
: il y a onze ans, le site de l'actuelle Keller HCW, alors connue sous le nom de Novoceric Transportanlagen GmbH, était menacé de fermeture. Le comité d'entreprise et le syndicat IG Metall s'y sont opposés. « Il s'agit d'environ 59 personnes et de leurs familles », a souligné Barbara Resch, alors secrétaire syndicale responsable, lors de la réunion d'information du comité d'entreprise en 2014. La fermeture de l'entreprise de construction mécanique a finalement été évitée, mais les effectifs ont été considérablement réduits.

Onze ans plus tard, l'avenir du site de Basse-Franconie est à nouveau en jeu. L'usine de Mellrichstadt (arrondissement de Rhön-Grabfeld), qui emploie actuellement 16 personnes et deux apprentis, va fermer, a indiqué Keller HCW à inFranken.de. La raison : l’entreprise souhaite « concentrer son portefeuille sur son cœur de métier rentable ». Elle n’est pas la seule à être confrontée à ce sort : Bormioli Pharma à Bad Königshofen est également menacée de fermeture. Entre-temps, une usine d’équipementiers automobiles à Nuremberg a déjà été mise hors service.

Keller HCW : Fermeture imminente du site de Mellrichstadt - une porte-parole explique le contexte

Le site de Mellrichstadt a été fondé en 1989 sous le nom de « Novoceric Transportanlagen GmbH » et racheté par Keller HCW en 2011. La date d’arrêt des machines n’est pas encore connue. « Cela dépend de l’issue des négociations entre la direction et le comité d’entreprise », explique une porte-parole. Cependant, l’entreprise recherche un nouvel apprentissage pour l’un des deux apprentis mécaniciens industriels, en deuxième année de formation, à compter du 1er février 2025. Un autre devrait terminer sa formation à Mellrichstadt.

L'entreprise prévoit également des suppressions d'emplois sur son site d'Ibbenbüren-Laggenbeck (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). 140 des 260 emplois actuels seront supprimés. Keller HCW fait partie du groupe français Legris Industries. L'entreprise fabrique des installations, des systèmes et des machines utilisés, par exemple, pour la fabrication de briques, de tuiles et d'autres produits céramiques.

C'est précisément là que réside le problème : « La demande de briques et de tuiles ayant fortement diminué ces dernières années en raison du ralentissement de l'activité de construction, la demande d'usines de fabrication de briques clés en main est nettement plus faible en Allemagne et à l'international.» Ces installations, qui constituaient auparavant le principal secteur d'activité de l'entreprise, ne seront donc plus proposées à l'avenir. Les unités commerciales Keller Technologies & Services (KTS), issues de la fusion des divisions Heavy Clay (HC) et Spare Parts and Services (HC SPS), Infrared Temperature Solutions (ITS) et Intelligent Automation Solutions (IAS) seront conservées.

« Pas d'autre solution » : 16 employés et deux stagiaires craignent pour leur emploi

« Parallèlement, les défis commerciaux sont devenus de plus en plus exigeants ces dernières années compte tenu de la conjoncture économique toujours difficile », souligne l'entreprise, citant également la pandémie de coronavirus, la hausse des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine et la situation économique générale du pays.

Le PDG, Andrea Pasquali, se dit conscient que cette mesure représente un « coup dur pour l'entreprise historique » et aurait des « conséquences importantes » pour les employés concernés. Néanmoins, le site de Mellrichstadt ne pouvait être exclu. « Après avoir examiné attentivement différentes alternatives, nous ne voyons aucune autre solution durable. Notre intention déclarée est de mettre en œuvre la restructuration de la manière la plus socialement acceptable possible », souligne M. Pasquali.

Source InFranken

03/10/2025

Matériaux de construction : le recul de l’activité se poursuit sur les douze derniers mois

Si les granulats stagnent à un niveau bas, l’Unicem note une stabilisation de la baisse des ventes de béton prêt à l’emploi (BPE), le tout sur fond de flou politique depuis la chute du gouvernement Bayrou.

Une fois n’est pas coutume, la rentrée, loin d’être apaisée, a charrié son lot de déconvenues en cascade: censure du gouvernement, manifestations, grèves et nomination d’un nouveau Premier ministre dont tout le monde doute de la longévité... Autant dire qu’une telle instabilité n’est pas en mesure de rassurer le monde économique et, par extension, les secteurs de l’immobilier et de la construction. L’activité des matériaux continue ainsi de reculer sur les douze derniers mois, même si une nette modération des rythmes de repli est constatée.

En juillet, une progression trompeuse

Le mois de juillet a constitué une (petite) éclaircie dans la grisaille : la production de granulats a augmenté de 1 % par rapport à juin, tandis que les livraisons de BPE ont crû de 2,1 %. Cette légère et fragile progression agit en trompe-l’œil, tant juin avait été synonyme de déliquescence de l’activité. A titre de comparaison, la production de granulats a baissé de 1,9 % entre les mois de juillet 2024 et 2025, alors que le BPE a vu ses livraisons fondre de 5,4 % en un an. En évolution cumulée sur douze mois, les granulats ont baissé de 0,3 % ; -5,9 % pour le BPE.

Le logement neuf toujours en panne

Principale cause de cette baisse continue, la crise durable de la construction de logements neufs. Malgré une certaine reprise ces derniers mois (les permis de construire ont progressé de 3,6 % au cours des trois derniers mois par rapport aux trois précédents, et de 22,7 % par rapport à il y a un an ; les mises en chantier, de 11,5 % entre mai et juillet au regard du trimestre précédent, +13,1 % sur un an), le nombre de logements commencés cumulé sur douze mois (294 500 unités) se situe 23 % en-dessous du niveau moyen des mises en chantier de ces 25 dernières années (384 000).

La prudence budgétaire freine les travaux publics

Après deux années de croissance, le secteur des travaux publics (TP) s’engage lui depuis l’été sur une décélération de son activité, comme il est souvent de mise à l’approche de scrutins municipaux : -3,2 % sur un an et -1,2 % sur les trois derniers mois glissants d’après la dernière enquête de la FNTP. L’Unicem craint qu’une accélération des travaux, « qui aurait pu être espérée en cette toute fin de cycle électoral », n’ait finalement pas lieu. « La prudence budgétaire aura eu raison des derniers arbitrages des collectivités locales en matière d’investissement », écrit-elle.

Source Le Moniteur par Anthony Denay

EDILIANS lance le procédé AERO CIME, un système complet d’étanchéité complémentaire de sous couverture sous ATEx pour les toitures en pente en climat de plaine et de montagne

Dans les régions soumises à des conditions climatiques extrêmes – vents violents, rayonnement UV intense, amplitudes thermiques marquées – en plaine ou en montagne, les systèmes de construction doivent répondre à des exigences techniques et réglementaires particulièrement élevées. Jusqu’à présent, les solutions bitumineuses constituaient la référence pour ce type d’applications. Aujourd’hui, EDILIANS lance le procédé AERO CIME. Apportant une véritable alternative, il est plus rapide, facile à mettre en œuvre et léger. Cette membrane d’étanchéité complémentaire de sous-couverture sous ATEx s’impose ainsi comme une solution idéale pour les toitures en pente, situées en altitude ou en plaine.

Une étanchéité fiable résistante à toute épreuve

Grâce à sa conception technique avancée qui se compose d’un support non tissé en polyester revêtu d’une enduction polyacrylate sur sa couche supérieure, le procédé AERO CIME d’EDILIANS assure une étanchéité à l’eau ainsi qu’une perméabilité à la vapeur d’eau des toitures en pente situées en climat de plaine et de montagne pouvant aller jusqu’à 2000 m d’altitude.

Adapté aux projets neufs comme en rénovation, même sur les ouvrages les plus complexes, sa fiabilité le rend efficace y compris dans les cas où la configuration du bâtiment ne permet pas aux petits éléments de couverture (tuiles, tavaillons, lauzes...) de garantir une protection complète du bâtiment. Le procédé AERO CIME traite également les cas exigeants d’abaissement de pente en tuile terre cuite d’EDILIANS, sous réserve de validation par son bureau d’études.

D’une durabilité à toute épreuve, il possède une résistance à la traction R3 permettant une mise en oeuvre sur support continu, sur isolant ou directement sur chevrons avec un entraxe maximum de 90 cm (en plaine).

Sous forme de rouleaux de 26 m de longueur et 2,5 m de largeur, l’AERO CIME DBA, avec une double bande adhésive intégrée facilite la mise en œuvre de la membrane, il garantit une étanchéité à l’air et à l’eau irréprochable entre les jonctions de lés.

Pour une utilisation en montagne (entre 900 et 1500 m d’altitude), EDILIANS propose une offre complète de tuiles en terre cuite certifiées NF Montagne. Parmi ces références, citons notamment les tuiles fortement galbées OMEGA 10 et OMEGA 13 Ste Foy, les tuiles faiblement galbées H10 Huguenot ou PV 10 Huguenot, ou encore les tuiles faiblement galbées à pureau plat comme l’ALPHA 10 Ste Foy.

Flexibilité et facilité de pose


Preuve s’il en était besoin de sa durabilité et de sa fiabilité, le procédé AERO CIME DBA d’EDILIANS a été testé par le CSTB en conditions réelles après 11 ans d’utilisation à 1200 m d’altitude. Les résultats sont sans équivoque : même après plus d’une décennie d’exposition, le produit conserve des caractéristiques quasi identiques à celles d’origine (garanties 10 ans). Validées par un comité d’experts indépendants, ces performances attestent de la fiabilité et de la sécurité du système.

Souple, légère et très résistante à la déchirure, la membrane d’étanchéité AERO CIME se manipule aisément, même dans les conditions de mise en œuvre les plus difficiles. Posée par recouvrement de façon perpendiculaire à l’égout avec chanlattes ou parallèle sur chevrons, elle offre également une grande flexibilité sur les chantiers grâce à sa résistance durable aux U.V. (10 000 heures) et aux intempéries (jusqu’à 1 mois à ciel ouvert) validée par l’ATEx (Appréciation Technique d’Expérimentation), gage de fiabilité et de reconnaissance auprès des professionnels comme des assureurs.

AERO CIME, un système plus que complet

Pour une mise en œuvre fiable, performante et durable, le procédé AERO CIME est proposé avec une large gamme d’accessoires indispensables au traitement des points singuliers validée par le CSTB :

Fabriqué selon des standards européens stricts et respectant les exigences de la réglementation REACH, le nouveau procédé AERO CIME s’inscrit pleinement dans la stratégie environnementale et durable portée par EDILIANS. Il illustre également parfaitement sa volonté, en tant que véritable acteur de l’éco-habitat, de proposer une offre de systèmes complets née des synergies entre la tuile et tous les éléments de la toiture dont l’étanchéité fait partie.

Source André Sudrie

01/10/2025

L’Union sociale pour l’habitat réclame le retour d’un Etat stratège en matière de logement social

Le 85e Congrès Hlm, dédié aux « Qualités du logement social » a clôturé ses portes ce jeudi. Il a été marqué par un record d’affluence, avec plus de 32 000 visites sur les trois jours de sa tenue.

Dans la résolution adoptée en clôture, intitulée « Faire plus, faire mieux, faire ensemble », le Mouvement Hlm rappelle que la crise du logement sur l’ensemble des territoires reste sans réponse, et que ses conséquences sont dramatiques. Aujourd’hui, près de 3 millions de ménages sont en attente d’un logement social adapté à leurs besoins. Ce chiffre inédit traduit l’impossibilité d’accéder aujourd’hui à un logement correct pour 10 % des ménages.

Lorsque l’Etat ne se donne pas les moyens de répondre à la crise du logement, il alimente un sentiment d’injustice, dont se nourrissent démagogues et populistes en dressant une partie de la population contre une autre. L’Union sociale pour l’habitat réaffirme que le logement social est et doit rester une grande politique publique, et qu’il a besoin d’un Etat stratège, financeur, régulateur. Le Mouvement Hlm appelle à une loi de programmation pour le logement.

Le projet de loi de finances pour 2026 doit marquer une rupture. Le Mouvement Hlm demande le retrait de la RLS qui n’a servi à rien d’autre qu’à affaiblir la capacité à faire des bailleurs sociaux. Il fait part de sa disponibilité, dans ce cadre, pour définir avec l’Etat des engagements mutuels pour soutenir la production et la rénovation par le biais du Fonds National des Aides à la Pierre, en le dotant de 700 millions d’euros d’autorisations d’engagements dès 2026. Il rappelle enfin que l’Etat doit tenir ses engagements financiers vis-à-vis du Nouveau Plan de Rénovation urbaine, en cours de réalisation, et préparer l’engagement d’un nouveau programme.

Dans la perspective des prochaines élections municipales, qui se dérouleront en mars 2026, l’Union sociale pour l’habitat appelle les candidats et candidates à se saisir de la question du logement, et nous les encourageons à considérer le logement social non pas comme un problème, mais comme un levier d’action et à être des maires bâtisseurs. Les 85 000 salariés et salariées, les administrateurs et administratrices bénévoles du Mouvement Hlm témoignent chaque jour, dans chaque territoire, de l’engagement des acteurs du logement social.

Pour Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat, « il y a l’urgence : avoir rapidement un ou une ministre du Logement, avec laquelle discuter des orientations budgétaires dans la perspective de la loi de finances pour 2026. Et il y a, dans le même temps, la nécessité de reposer les bases d’une politique du logement cohérente, volontariste, pensée avec les acteurs du secteur. Nous réaffirmons que le logement social constitue une politique d’intérêt général, indispensable à la cohésion nationale, et qu’il a besoin d’un Etat résolu, décideur, ambitieux. »

Source Union Habitat

Attention, coup de frein sur MaPrimeRénov’ !

Avant de quitter Matignon, François Bayrou a signé les décrets précisant les contours du dispositif MaPrimeRénov’ pour les mois à venir. L’heure est aux économies.

Ils font partie des tout derniers décrets signés par François Bayrou en tant que Premier ministre. Mais ce sont des textes très importants pour les secteurs de l’immobilier et du bâtiment, ainsi que pour tous ceux qui sont en attente pour réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. Le 9 septembre, en effet, les décrets précisant le nouveau cadre de MaPrimeRénov’ ont été publiés au Journal officiel et ils viennent, un peu, clarifier la situation.

Pour rappel, il existe deux types de travaux énergétiques. Quand on n’effectue qu’une seule action, comme changer son système de chauffage ou installer des fenêtres à double vitrage par exemple, on parle d’une rénovation par geste. Quand, au contraire, on effectue plusieurs actions en même temps (au moins trois), on parle de rénovation d’ampleur et cela ne peut passer que par ce que l’on appelle un « parcours accompagné ». Entendez par là que les demandeurs doivent obligatoirement faire appel à un « Accompagnateur Rénov’», qui doit les aider dans leurs diverses démarches.

Le parcours accompagné maintenu en 2026

Concernant les rénovations d’ampleur, les décrets confirment donc le maintien du dispositif MaPrimeRénov’. C’est, en soi, une bonne nouvelle. On se souvient que le gouvernement avait décidé de fermer brusquement les vannes, en juin, suite à l’afflux de demandes et à la multiplication des fraudes. D’aucun craignaient que, dans la situation de tension budgétaire que nous connaissons, l’aide tout entière ne passe à la trappe. Ce n’est pas le cas mais force est de constater que la voilure est largement réduite.

Des plafonds abaissés

Quant aux plafonds de travaux finançables par MaPrimeRénov’, ils sont également abaissés. Ils passent à 30.000 € pour des travaux permettant d’améliorer la note énergétique de deux crans et à 40.000 € pour un gain de trois classes.

Enfin, le dispositif est reconfiguré pour s’adresser en priorité aux foyers les plus modestes. A l’ouverture de la plateforme fin septembre, ils étaient même les seuls à pouvoir déposer leur dossier. Pour l’année 2025, pour entrer dans cette catégorie, un foyer comprenant quatre personnes et vivant en dehors de la région parisienne, ne devait pas dépasser 35.285 € de revenus annuels.

Quand ils pourront à leur tour déposer une demande, les revenus intermédiaires, ne pourront prétendre à une aide que sur 45 % du montant de leurs travaux et seulement 10 % pour les foyers aux ressources supérieures et ce, quelle que soit l’importance du gain énergétique réalisé.

A noter enfin que seuls 13.000 dossiers pourront être déposés d’ici à la fin de l’année 2025 et que la plupart devraient être traités en 2026, vraisemblablement dans leur ordre d’arrivée. Si, donc, vous avez un projet et que vous remplissez les différents critères, ne tardez pas à déposer votre dossier.

L’ensemble de ces dispositions sont applicables dès le 30 septembre 2025 et jusqu’au 31 décembre 2026.

Les décrets du 9 septembre concernent aussi les rénovations par geste qui, elles, n’ont pas été concernées par l’interruption estivale. Mais, là aussi, l’heure est aux économies.

Deux des gestes les plus courants en rénovation énergétique ne seront plus éligibles à MaPrimeRénov’ à partir du 1er janvier 2026. L’installation d’une chaudière biomasse et l’isolation des murs sortent, en effet, du dispositif.

Or, selon Audrey Zermati, directrice de la stratégie d’Effy, une société spécialisée dans l’efficacité énergétique, « plus d’un dossier sur dix concernait ce type de travaux au premier semestre 2025 ». Ces travaux pourront toujours être financés par maPrimeRénov’, mais seulement dans le cadre d’un projet accompagné.

Un budget préservé... pour l'instant

Les décrets contiennent également des mesures visant à fluidifier les demandes d’aides. Le DPE ne sera plus obligatoire dans le cadre d’une rénovation par geste. D’autre part, les travaux de chauffage et d’isolation ne seront plus liés, comme c’était le cas dans la version précédente du dispositif.

Enfin, le budget global de l’Anah au titre de la rénovation énergétique reste inchangé pour 2026, à 3,6 milliards d’euros, sous réserve de la validation de son budget dans la loi d’orientation budgétaire dont on sait, par ailleurs, qu’elle est loin d’être finalisée.

Source L'Echo Républicain

30/09/2025

L’intersyndicale appelle à une journée de grève le 2 octobre

Après une ultime rencontre avec Sébastien Lecornu ce mardi matin, les huit organisations qui composent l’intersyndicale appellent ensemble à une journée de grève et de manifestations partout dans le pays le 2 octobre.

La tentative de déminage du Premier ministre n’y aura rien changé : l’intersyndicale appelle à poursuivre la mobilisation avec une prochaine journée de grève jeudi 2 octobre. La semaine dernière, au soir des manifestations, elle avait fixé un ultimatum à Sébastien Lecornu, dont le terme arrivait à échéance hier soir.

Plutôt que d’attendre la nomination d’un nouveau gouvernement et la présentation de son budget, les huit syndicats réclamaient l’abandon du doublement des franchises médicales, d’une année blanche, de la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et d’une nouvelle réforme de l’assurance chômage. Également parmi leurs exigences : la mise en place de dispositifs qui taxent les hauts patrimoines et les gros revenus, l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, la mise en place de la conditionnalité des aides publiques aux entreprises et des investissements dans la transition écologique.

Pour se laisser un peu de mou, le Premier ministre avait répondu en les invitant à Matignon le lendemain de la date fixée par l’ultimatum. Mais manifestement sans rien proposer qui infléchisse leur position ou qui fracture l’intersyndicale. « Le Premier ministre n’a apporté aucune réponse claire aux attentes des travailleurs et des travailleuses […] c’est une occasion manquée » a expliqué Marylise Léon au sortir de la rencontre. Comme promis avant l’entrevue avec Sébastien Lecornu, faute d’avancées sur les exigences de l’intersyndicale, la secrétaire générale de la CFDT a annoncé un appel à la grève pour le 2 octobre.

Donner des suites au 18 septembre

« Nous sommes en position de force » martèle Sophie Binet de la CGT depuis déjà trois semaines. Une formule qu’elle a reprise aujourd’hui, après le rendez-vous à Matignon, pour appeler les salariés à se mobiliser.

L’importante journée de grève et de manifestation du 18 septembre lui avait plutôt donné raison. Avec ses 500 000 manifestants comptabilisés par le ministère de l’Intérieur (plus d’un million selon la CGT) elle n’atteint certes pas le niveau le plus imposant des manifestations contre la réforme des retraites (1,3 million selon la police). Pour autant, elle se place à une hauteur inédite pour une date de rentrée aussi précoce. D’autant qu’une semaine avant, 200 000 personnes défilaient déjà à l’appel du mouvement Bloquons tout, selon le ministère de l’Intérieur.

Des velléités d’en découdre

Après le succès du 18 septembre, des velléités d’aller plus loin se sont déjà exprimées, dans quelques secteurs plus mobilisés que d’autres. Dans l’éducation, le conseil national du SNES-FSU, premier syndicat du secondaire, a voté quasi unanimement un plan d’action, pour faire suite à une grève très suivie dans les collèges et lycées. Considérant que le 18 septembre est « le point de départ d’un puissant mouvement social pour gagner un changement de cap budgétaire », le syndicat enseignant « s’engage à poursuivre la mobilisation en construisant dans les plus brefs délais les conditions pour une grève réussie de plusieurs jours ».

Toujours dans le monde éducatif, la jeunesse étudiante et lycéenne appelle à une mobilisation ce jeudi 25 septembre, soutenue par les syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche. Plusieurs manifestations sont prévues dans l’ensemble du pays. La question d’ancrer la grève se pose également à la RATP, où la journée de grève du 18 septembre a été particulièrement suivie. Elle se pose aussi à la SNCF ou dans le secteur de l’énergie. Là, un salarié sur trois était en grève, selon la CGT. Enfin, à Lyon, Solidaires-Rhône avait déjà proposé une poursuite du mouvement dès le 19 septembre. Ce jour-là, plusieurs centaines de grévistes (un millier selon le syndicat) de l’éducation, de la recherche, de l’informatique ou du secteur associatif se sont rassemblés à Villeurbanne pour une manifestation.

Si certains secteurs semblent déjà bien mobilisés, l’enjeu du 2 octobre sera bien d’élargir la grève. En effet, si la grève a été bien suivie dans plusieurs secteurs, le taux de grève n’était que de 7,5 % dans la fonction publique territoriale et hospitalière. Quant au secteur privé, il reste largement à mobiliser.

Source Rapport de Force par Stéphane Ortega

29/09/2025

Limoges : deux sociétés du groupe Cerinnov, acteur de la porcelaine industrielle, placées en redressement judiciaire

Le groupe Cerinnov annonce le redressement judiciaire de deux de ses sociétés devant le tribunal de Limoges ce mercredi 24 septembre. Le spécialiste mondial en équipements pour l'industrie de la céramique et du verre justifie cette décision par des créances et des investissements en baisse.

Le groupe Cerinnov, spécialisé dans les équipements de haute technologie pour la céramique industrielle et le verre, annonce ce mercredi, le placement en redressement judiciaire de deux de ses sociétés (Cerinnov Group SA et Cerinnov SAS) par le tribunal des activités économiques de Limoges.

Dans un communiqué, le groupe limougeaud, créé en 1998, justifie cette décision par un repli de l'activité depuis 2024, qu'il impute aux "incertitudes politiques et géopolitiques", causes de frein pour les investissements. Le groupe déplore une "dégradation de [s]a trésorerie" sur l'année 2025. Au 30 juin 2025, elle s'établissait, selon leurs chiffres, à environ 27.000 euros contre 213.000 euros fin 2024.

Impayés et créances

Cerinnov avance une autre raison : des impayés et des créances qui pèsent donc sur la trésorerie. Le groupe écrit avoir enregistré un impayé de 900.000 euros en 2024 suite "à la liquidation judiciaire d'un client français". Par ailleurs, des créances totales d'environ 200.000 euros, toujours selon le communiqué du groupe, font, elles, "l'objet de procédures contentieuses".

Dans ce contexte, le groupe dit "n'avoir eu d'autre choix" que de demander ce redressement judiciaire, qu'il espère bénéfique pour les deux filiales Cerinnov Group SA et Cerinnov SAS. "La direction s'attachera à examiner toutes les solutions" afin de poursuivre "l'activité du groupe et la sauvegarde de l'emploi.

Source ICI Limousin par Selma Riche

28/09/2025

Salbris. Symposium briques : l’heure des récompenses

Salbris. Remise des récompenses pour le symposium briques. À l’invitation de la municipalité et de l’association Vagabond’Art, Philippe Olive, Philippe Tallis et Joël Nottaris, sculpteurs, ont conçu et fabriqué, sous les yeux des visiteurs, des sculptures en briques durant une semaine, du 13 au 21 septembre, jour de la remise des récompenses.

Après le Symposium métal il y a deux ans, deuxième édition de cette manifestation, toujours au parc Albert-Benoit.

Alexandre Avril, maire, et Sylvie Doucet, présidente de Vagabond’Art, ont remercié les artistes « d’avoir relevé ce défi », avant de se féliciter que « plus de 1.000 visiteurs sont venus déambuler pour voir l’avancée des travaux ».

Pas si facile de créer en public

Les sculpteurs ont précisé que les briques se sont bien adaptées à leur projet et ont avoué que ce n’était « parfois pas évident de sculpter tout en discutant avec les personnes lorsque celles-ci posaient des questions à un moment inopportun », par exemple « quand le plâtre était en train de prendre » !

Les enfants se sont montrés particulièrement curieux et intéressés, et les collégiens de Saint-Georges ont participé à l’œuvre de Joël Nottaris.

Chaque sculpture comporte, outre les briques de la tuilerie de Bretèche, quelques pièces historiques estampillées de la ville venant de la briqueterie locale Ménager.

Les trois artistes ont reçu une plaque en plâtre des armoiries de la ville. Le troisième prix a été attribué à Philippe Tallis pour ses cous de girafes, hélas inachevés. Le deuxième est revenu à Philippe Olive, pour son œuvre en briques et métal, et le premier a donc été attribué à Joël Nottaris pour une œuvre faite de cubes et d’une sphère ; une sorte de cratère dans lequel il a mis le feu sous les yeux ébahis des spectateurs !

Source Le Berry Républicain

27/09/2025

Cerinnov Limoges en redressement judiciaire

Cerinnov Group a été placé en redressement judiciaire. Cette entreprise innovante est impactée par la conjoncture mondiale et sa dette.

Cerinnov Group, le spécialiste du développement de process industriels, de l’ingénierie robotique et des équipements pour l’industrie de la céramique et du verre en France.

Cerinnov, qui emploie 95 personnes en Haute-Vienne, a été placée à sa demande en redressement judiciaire par le Tribunal des activités économiques de Limoges.

Ce spécialiste de l’ingénierie robotique et des équipements industriels pour l’industrie de la céramique et du verre, a indiqué, dans un communiqué, subir "un repli de l’activité par rapport à 2023. Les incertitudes politiques et géopolitiques qui pèsent sur l’économie mondiale ont restreint la visibilité des donneurs d’ordres et freiné leurs décisions d’investissements."

Cerinnov est impacté par "une poursuite de la dégradation de la trésorerie, en dépit des mesures mises en place avec les partenaires bancaires le temps des discussions en vue d’un réaménagement de la dette visant à renforcer la structure financière du Groupe."

Un gros impayé, des créances en attente

La liquidation d'un de ses clients français a aussi généré un impayé de 900.000 €, et les créances que doit recouvrer l'entreprise par ailleurs "font l’objet de procédures contentieuses dont l’issue demeure incertaine".

Ce sont donc Cerinnov group et Cerinnov SAS qui sont placés en redressement judiciare et non les autres sociétés du groupe. Un administrateur judiciaire a été nommé et la direction assure "s’attacher à examiner toutes les solutions permettant de garantir la poursuite de l’activité du groupe et la sauvegarde de l’emploi".

En 2023, Cerinnov affichait un chiffre d'affaires de 10,5 millions d'euros. L'entreprise, fondée en 1998, a déjà connu des soubresauts dans le passé : durant la crise Covid, elle avait dû fermer des unités d'assemblages à l'étranger. Elle avait obtenu des aides gouvernementales et régionales pour passer le cap, dont un Prêt garanti par l'État (PGE). En 2022, l'entreprise assurait être revenue à une "croissance rentable".

Cerinnov a beaucoup investi dans des technologies innovantes, dévoilé des lignes robotisées et présenté des solutions basées sur l'intelligence artificielle, le tout pour l'industrie du luxe, l'automobile ou l'horlogerie.

Source Le Populaire par Stephane Lefèvre

26/09/2025

Talleres Morte: 50 ans à façonner des rêves

« Santos Morte n'aurait jamais imaginé, ce matin du 26 mai 1975, l'ampleur de son rêve… »

Santos Morte n'aurait jamais imaginé, ce matin du 26 mai 1975, l'ampleur de son rêve lorsqu'il ouvrit un modeste atelier de 70 m², dont seulement 20 m² étaient couverts, dans le village de Pradejón, dans la Rioja, en Espagne. Ce jour marqua le début de ce qui allait devenir Talleres Morte, leader mondial de la fabrication de matrices d'extrusion en céramique.

Dès le début, Santos Morte avait une idée claire : chaque matrice était un défi et une occasion d'apprendre, et l'objectif principal de chacune de ses actions était d'améliorer la rentabilité de ses clients grâce à ses matrices. Animé par une profonde curiosité et une solide expérience du secteur, il découvrit rapidement l'énorme potentiel de l'utilisation du revêtement intérieur en acier dans la fabrication des matrices, ce qui marqua un tournant pour l'atelier. Plus tard, avec l'introduction du carbure de tungstène, l'entreprise s'est distinguée par la qualité et la rentabilité de ses produits, enregistrant une croissance rapide et devenant un acteur incontournable sur le marché espagnol.

La croissance était fulgurante. En 1990, Talleres Morte a déménagé dans de nouvelles installations de 550 m², agrandies en 1995 pour atteindre 1 100 m². En 1998, l'industrie céramique a connu une transformation majeure : les filières d'extrusion sont passées de petites unités de production à des filières plus grandes, capables de produire jusqu'à 15 briques à la fois. Talleres Morte a relevé le défi grâce à l'innovation et à la recherche constante de matériaux et de compositions de filières, toujours en quête d'une efficacité maximale.

L'essor du secteur de la construction en Espagne a propulsé l'entreprise pendant des décennies, la poussant à croître et à évoluer. Chaque filière produite était soigneusement documentée, chaque type d'argile analysé, et chaque défi se transformait en opportunité d'amélioration. Ainsi, le savoir-faire et l'expérience accumulés par l'entreprise sont devenus un atout supplémentaire qui la différenciait de ses concurrents.

Mais en 2008, la crise frappe. Le secteur espagnol de la construction est paralysé et Talleres Morte se trouve face à un choix difficile : réduire ses effectifs ou conquérir de nouveaux marchés. Le choix est clair. L’engagement de l’entreprise envers ses employés et sa communauté reste intact. Elle décide de s’internationaliser et explore des marchés comme le Portugal, la France, l’Allemagne, la Pologne, la Russie, le Maroc, l’Algérie et la Turquie. En un an seulement, l’entreprise passe de 80 % de sa production vendue en Espagne à une forte concentration sur l’exportation, prouvant ainsi que son expérience et sa qualité pouvaient rivaliser sur la scène internationale.

À partir de 2014, l’entreprise renforce son engagement en faveur de l’amélioration continue. Il ne s’agit plus seulement de produire les meilleurs outils, mais aussi d’aider ses clients à accroître leur rentabilité en leur proposant des conseils et des solutions innovantes pour optimiser leurs processus de production. La philosophie de Talleres Morte va au-delà de la production : elle se positionne comme un partenaire stratégique, apportant valeur, innovation, confiance et rentabilité à ses clients.

Aujourd'hui, après 50 ans, Talleres Morte continue de façonner les rêves avec la même passion et le même engagement que Santos Morte lorsqu'il a fondé l'entreprise. Son engagement envers l'excellence, l'innovation et la formation continue a fait de cette entreprise de La Rioja une référence mondiale. Car le rêve de Talleres Morte ne se limite pas à fabriquer des matrices, il s'agit de donner forme aux rêves de ses clients.

Source ZiegelIndustrie International

25/09/2025

Tunisie: Equipceramic livre 3 briqueteries à Poulina

La première des trois usines de briques atteint déjà sa pleine capacité

Après le succès du projet initial de 1 200 tonnes par jour avec Poulina Holding, la première des trois usines a déjà atteint sa pleine capacité, à peine un mois après sa mise en service. Ce résultat témoigne de l'efficacité de l'ingénierie et de la capacité d'exécution d'Equipceramic.

Cette usine de 800 tonnes par jour témoigne non seulement de l'innovation technologique, mais aussi de la valeur d'une relation de confiance qui se renforce à chaque étape.

Equipceramic a collaboré avec les entreprises suivantes pour ce projet : TECNOFILIERE, Handle, Beralmar Energies et VHV.

Source Equipceramic

24/09/2025

Crise du logement : le plus dur semble être passé pour les constructeurs de maisons individuelles

 Si la reprise des ventes des Cmistes est portée par le Prêt à taux zéro, les promoteurs résidentiels n’ont pas fini de souffrir, anticipe le Pôle Habitat FFB. Leur salut pourrait venir du statut du bailleur privé censé attirer les investisseurs locatifs.

Les constructeurs de maisons individuelles se portent un peu mieux cette année, mais la reprise des ventes est fragile, estime le Pôle Habitat FFB.

Le marché du logement neuf est entré cet été dans une quatrième année de crise. Alors que les taux des crédits immobiliers stagnent, entre 3% et 3,5% sur toutes les durées, les constructeurs de maisons individuelles et les promoteurs résidentiels souffrent mais à des degrés divers.

« Hier, il fallait sauver le soldat de la maison individuelle ; aujourd’hui, il faut sauver celui de la promotion immobilière », résume Grégory Monod, président du Pôle Habitat FFB, dont la convention nationale était organisée dans les locaux parisiens de l’assureur SMABTP le 17 septembre.

Illustration de la crise qui s’éternise : cette branche de la Fédération française du bâtiment (FFB) compte 1050 adhérents. Ils étaient 1130 il y a un an demi.

L’organisme professionnel, qui regroupe également des aménageurs fonciers et des rénovateurs globaux, se dit donc plus optimiste pour les Cmistes que pour les opérateurs de logements collectifs. « La maison individuelle a profité du retour du Prêt à taux zéro dans tous les territoires. Mais la reprise des ventes est fragile en raison de l’instabilité politique qui crée un manque de visibilité et donc pèse sur l’acte d’achat des ménages », observe-t-il. Si le moment est à la stabilisation des défaillances, « l’outil de production est prêt » malgré trois années de réduction des masses salariales, relève-t-il.

Défiscalisation

Pour les promoteurs, en revanche, le plus dur est peut-être à venir. « Quand les ventes de maisons individuelles étaient au plus bas [en 2023 et 2024, NDLR], les promoteurs avaient encore la défiscalisation pour soutenir les réservations », rappelle Grégory Monod.

Comme lui, en Haute-Savoie, où la chute des réservations s’observe dans les communes frontalières de la riche Suisse, les promoteurs ont pourtant retravaillé leurs projets destinés aux acquéreurs particuliers pensés à l’époque des taux bas. Mais trop souvent la mayonnaise ne prend pas.

Soit parce que le levier de la vente en bloc ne peut pas être actionné : du groupe Action Logement à CDC Habitat, les bailleurs ont levé le pied cette année sur leurs commandes de logements sociaux et intermédiaires après avoir soutenu leurs partenaires privés en 2023 et 2024. Soit parce que les prix au détail restent trop élevés. « Un projet sur deux commercialisé par les promoteurs ne débouche pas sur une mise en chantier faute de clients. Avant la crise, il fallait un cataclysme pour que des logements mis en vente ne soient pas commencés », se souvient le dirigeant. Il se dit en particulier « inquiet » pour les promoteurs les plus endettés.

Mêmes des acteurs nationaux, comme Capelli, ont été emportés par la crise de la demande de logements neufs qui bouscule le marché depuis l’été 2022. « Le problème, c’est que le promoteur reconstitue ses fonds propres à la livraison des opérations, explique-t-il. Mais si les programmes ne sont pas lancés… »

Les marchés les plus en difficulté sont ceux où le Pinel soutenait les ventes jusqu’à l’an dernier. A l’inverse, les territoires où les logements étaient majoritairement réservés par des propriétaires occupants s’en sortent mieux, selon Grégory Monod.

Réduction

Les opérateurs dont le modèle reposait sur le dispositif de défiscalisation Pinel, qui a pris fin cette année, sont aussi à plaindre. Pour preuve, Edouard Denis, la filiale de Nexity dont la clientèle historique est composée d’investisseurs locatifs, veut se séparer d’un tiers de ses salariés en vue du rebond qui tarde à se dessiner.

Seul point positif : l’outil productif des promoteurs n’est pas totalement abimé malgré les réductions d’effectifs. selon Grégory Monod. Idem dans le bâtiment, qui « n’a pas licencié massivement », remarque-t-il. Et d’ajouter : « Ce sont surtout les intérimaires qui ont été concernés. »

Dans ce contexte, le Pôle Habitat FFB met en avant deux priorités pour la loi de finances 2026. « L’enjeu numéro un, explique son président, c’est la création d’un statut de bailleur privé pour relancer les ventes des promoteurs. » Un sujet plutôt consensuel dans une Assemblée nationale morcelée. « Le deuxième, reprend-il, c’est la confirmation du maintien du PTZ jusque 2027. » Sans discrimination géographique et sans exclure l’individuel. Il en va à la fois de la relance des ventes de maisons et d’appartements. Et des recettes fiscales liées notamment à la TVA qui en découlent. Un argument pour peser dans le débat parlementaire ?

Reste que le PTZ version 2025 permettra « un rebond des ventes, autour de 15 000 cette année et de 30 000 en 2026, à condition qu’il ne soit pas retouché », insiste Christophe Boucaux, délégué général du Pôle Habitat FFB.

A fin juin, 121 750 logements neufs ont été vendus à des particuliers sur douze mois. La moyenne de long terme, depuis 2007, s’élève à 216 829… L’individuel groupé et le collectif souffrent, avec une baisse globale de 7,7% sur la période. A fin juillet, 61 800 maisons individuelles ont été vendues sur douze mois, en hausse de 27,2%.

Source Le Moniteur par Cyril Peter


23/09/2025

24 septembre : l’intersyndicale lance un ultimatum au Premier ministre

L’intersyndicale tente un coup, le gouvernement doit céder avant le 24 septembre sous peine de s’exposer à une nouvelle grève, probablement avant le discours de politique générale de Sébastien Lecornu, début octobre.

Décidément cette rentrée sociale est surprenante. Après une journée de grève et de manifestation réussie ce 18 septembre, l’intersyndicale tente un coup pour faire plier le gouvernement. Le propos est clair : avant mercredi 24 septembre, le Premier Ministre doit prendre des mesures concrètes.

L’intersyndicale exige l’abandon de l’ensemble du projet de budget, notamment « le doublement des franchises médicales », « l’année blanche », la suppression « de 3000 postes de fonctionnaires » et la réforme de l’assurance chômage. Elle exige encore la mise en place de dispositifs qui taxent les hauts patrimoines et les gros revenus, l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 an, la mise en place de la conditionnalité des aides publiques aux entreprises et l’investissement dans la transition écologique. En l’absence de réponse, l’intersyndicale appellera à la grève « très rapidement » soit probablement avant le discours de politique générale de Lecornu, début octobre. 

La stratégie a le mérite de maintenir la pression sur le gouvernement tout en ne divisant pas l’intersyndicale avec une nouvelle date qui n’aurait pas fait l’unanimité. Elle met également le Parti Socialiste face à ses responsabilités. Prendra-t-il le risque de ne pas censurer un gouvernement qui n’aurait pas répondu positivement à la colère sociale?

Pour rappel : la journée du 18 septembre a réuni plus d’un million de personnes dans la rue selon l’intersyndicale et 506 000 selon le ministère de l’Intérieur. La grève a également été bien suivie.

Grève dans l’éducation, la RATP…

Côté grève, si les enseignants n’étaient pas massivement en grève le 10 septembre, la journée du mercredi n’étant pas propice à la mobilisation, ils étaient largement au rendez-vous ce 18 septembre. Dans le 1er degré (écoles maternelles et primaires), le Snuipp-FSU, syndicat majoritaire, annonce un tiers de gréviste. Dans le secondaire (collèges et lycées), le SNES-FSU estime que 45% des effectifs sont grévistes. Les personnels de vie scolaire sont particulièrement mobilisés. Le ministère parle quant à lui de 17% de grévistes. A la RATP, en revanche, c’est carton plein. Toutes les lignes de métro ont été à l’arrêt, hors heures de pointe, ce jeudi. Les syndicats estiment que 85% à 90% des conducteurs étaient grévistes. En revanche, les piquets de grève ont été rares et peu fournis. Côté cheminot, le mouvement a été suivi et seul 1 intercité sur 2 et 3 TER sur 5 ont circulé. Les TGV ont roulé à 90%.

Enfin les énergéticiens de la CGT, engagés dans une bataille au long cours pour la diminution de la TVA sur l’abonnement énergétique et l’augmentation de leurs salaires, ont aussi été fortement mobilisés. Ils ont mené des actions dans leurs entreprises un peu partout en France. La FNME-CGT annonce 50 000 grévistes, sachant que l’effectif total du secteur des industries électriques et gazières est de 140 000 salariés, et que tous ne travaillaient pas ce 18 septembre.

Source Rapport de Force par Guillaume Bernard

22/09/2025

𝐂𝐎𝐍𝐆𝐑𝐄̀𝐒 𝐀𝐋𝐋𝐈𝐂𝐄 | 𝐂𝐚𝐩 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞 𝐍𝐞𝐭 𝐙𝐞́𝐫𝐨 𝟐𝟎𝟓𝟎

Rendez-vous mardi 23 septembre ! Lors de cette première journée de Congrès, les participants du CTMNC assisteront à deux sessions clés:

Session 1 - Décarbonation : de l’urgence climatique à l’avantage compétitif – Cap vers le Net Zéro 2050 dans un cadre européen en mutation.

 ➡️Notre Président Alliance ALLICE, Christophe DEBARD introduira le Congrès ; cette introduction sera suivie d’ interventions inspirantes avec : 

✔️ Mise en perspectives des conséquences financières du réchauffement climatique à l’échelle de l’entreprise➡️Pierre-André de Chalendar, La Fabrique de l’Industrie

✔️ Atteindre le Net Zero à horizon 2050: bilan des résultats obtenus et chemin restant à parcourir➡️Emma Mooney, AIE

✔️ Clean Industrial Deal : s’appuyer sur les contraintes réglementaires pour valoriser ses efforts de décarbonation sur le marché européen ➡️ Thomas Gouzènes, DGE

Session 2 : Transformer l’industrie énergo-intensive – des plans d’action aux ruptures technologiques.

✔️Plan de Transition Sectoriels (PTS) : un modèle français pour inspirer le Clean Industrial Deal européen.➡️Adeline Pillet (ADEME)

✔️Mise en place des feuilles de routes : retour d'expériences de l'échelle des industriels à celui des filières ➡️BAILLEUL ROMAIN (Roquette), ➡️Sylvie Padilla (ADEME), ➡️olivier DUPONT (CTMNC)

✔️Les clés du succès des projets d'innovation pour l'industrie énergo-intensive ➡️ Ludo Diels (A.SPIRE)

✔️Les avancements du programme de recherche français sur la décarbonation de l'industrie.➡️ Antonio Pires da Cruz (IFPEN – PEPR SPLEEN)

Source Linkedin

20/09/2025

Bloc°, une brique modulaire en terre cuite inspirée des badgirs qui rafraîchit jusqu’à 9°

Découvrez Bloc°, un système de refroidissement modulaire en terre cuite destiné aux espaces publics. Conçu par Andrin Stocker et Luc Schweizer, il utilise le refroidissement par évaporation et l'énergie solaire…

Une brique en terre cuite. Ils inventent une brique en terre cuite capable de refroidir l'air ambiant et les ilots de chaleur urbains. Crédit photo : Bloc° / Andrin Stocker et Luc Schweizer

Deux étudiants, Andrin Stocker et Luc Schweizer ont conçu un système de refroidissement innovant qui peut rafraîchir les espaces publics. Leurs objectifs ? Répondre au problème croissant des îlots de chaleur urbains et rendre les villes plus agréables à vivre en période de chaleur extrême. Les étudiants suisses ont associé matériaux naturels et design intelligent dans la conception de ce système modulaire. Ils se seraient inspirés des méthodes de refroidissement passif comme les jarres en terre cuite, les badgirs et les termitières, capables de réguler la température et la circulation de l’air sans technologie complexe. À noter que grâce à cette invention, baptisée Bloc°, ils ont accédé à la finale du concours The James Dyson Award.

Un système de refroidissement modulaire et low-tech

Bloc° utilise l’eau, l’air et le soleil pour offrir un refroidissement naturel et réduire la température jusqu’à 9 °C par temps chaud. Les briques en terre cuite constituant le cœur du système absorbent l’eau, qui s’évapore lorsque l’air chaud est aspiré dans le système par des ventilateurs solaires. Selon les étudiants suisses, lorsque la température est supérieure à 30 °C, il consomme environ 56 litres d’eau, pouvant être alimentés par les infrastructures municipales ou par un système intégré de récupération des eaux de pluie. Son toit en forme d’entonnoir peut collecter en moyenne 24 litres d’eau de pluie par jour. C’est un système de refroidissement évolutif, mobile et économe en énergie, parfaitement adapté dans les espaces publics comme les cours d’école ou les arrêts de transport en commun.

Tests et expériences numériques et pratiques

Les étudiants ont testé de nombreux matériaux pour connaître le type d’argile le plus performant et ont finalement opté pour la terre monocuite. D’après eux, celle-ci conserve sa stabilité structurelle, tout en restant suffisamment poreuse pour un refroidissement par évaporation efficace. Pour arriver à ce concept final, Andrin Stocker et Luc Schweizer ont aussi testé plusieurs prototypes de briques, afin d’évaluer leur durabilité, les taux d’absorption d’eau et la circulation de l’air. Hormis ces tests, des expériences numériques et pratiques leur ont permis d’obtenir un système de refroidissement efficace, durable et adaptable à l’environnement urbain. Pour comprendre les proportions spatiales et le comportement du Bloc° dans des contextes urbains réels, ils ont utilisé des casques de réalité virtuelle et travaillé dans un environnement numérique à l’échelle 1:1.

Des tests prévus sur le terrain

Les concepteurs indiquent que, par rapport aux autres solutions de refroidissement, Bloc° s’adapte à divers environnements urbains et est capable de surmonter les limites de la capillarité rencontrées dans d’autres systèmes. Selon eux, c’est un système véritablement modulaire qui peut s’adapter librement en hauteur et en largeur. Les étudiants suisses prévoient à l’avenir d’effectuer des tests sur le terrain d’un prototype grandeur nature pour évaluer ses performances à long terme, notamment dans les climats humides, et améliorer davantage l’efficacité du refroidissement.

Mais ils ne comptent pas en rester là, Andrin Stocker et Luc Schweizer projettent également d’explorer de nouvelles applications, entre autres, dans des espaces intérieurs comme les halls industriels. Ils veulent faire du Bloc° une solution de refroidissement polyvalente et durable pour divers environnements à travers le
monde. 

Source Néozone par Raharisoa Saholy Tiana 

EDILIANS ouvre ses usines aux Journées du Patrimoine 2025

EDILIANS ouvre 7 sites de production lors des Journées du Patrimoine Économique 2025, valorisant son savoir-faire en toiture terre cuite en France.

Valoriser un savoir-faire industriel français depuis 1811

Implantée localement sur l’ensemble du territoire national avec 12 usines, EDILIANS est un acteur de référence dans la fabrication de tuiles en terre cuite. En participant à cet événement, l’entreprise met en lumière son savoir-faire ancestral, la richesse de son patrimoine industriel et son engagement envers les territoires où elle est implantée.

Une immersion au cœur de la fabrication des tuiles en terre cuite

Durant trois jours, les visiteurs – étudiants, lycéens, collégiens, personnes en reconversion professionnelle ou en recherche d’emploi – auront l’opportunité de découvrir l’intégralité du processus de production :

  • de l’extraction des matières premières à la fabrication des tuiles,
  • en passant par la découverte d’un outil industriel moderne et innovant,
  • et l’échange avec des équipes passionnées qui perpétuent ce savoir-faire unique.

Les 7 sites de production EDILIANS concernés par ces journées portes ouvertes sont :

  • Phalempin (59) et Wardrecques (62) – Région Hauts-de-France, le 27 septembre de 9h à 12h
  • Pargny-sur-Saulx (51) – Marne, le 27 septembre de 8h à 11h45
  • Saint-Germer-de-Fly (60) – Oise, le 27 septembre de 10h à 15h
  • Quincieux (69) – Métropole de Lyon, le 28 septembre de 9h à 16h
  • Commenailles (39) – Jura, le 27 septembre de 9h30 à 11h45
  • Léguevin (31) – Haute-Garonne, le 27 septembre de 9h à 13h

Un événement ouvert au grand public et aux talents de demain

Au-delà de la découverte industrielle, ces Journées représentent une occasion unique de :

  • valoriser le travail des collaborateurs EDILIANS,
  • rencontrer de futurs talents, dans un secteur qui peine à recruter,
  • et peut-être susciter de nouvelles vocations auprès de jeunes générations ou de profils en reconversion.

Les familles des collaborateurs seront également conviées afin de partager cette expérience au cœur du patrimoine économique français.

Source BatiWeb


 



19/09/2025

Le marché américain de la maison individuelle au plus bas depuis deux ans et demi, plombé par un excès d'inventaire

La construction de maisons individuelles aux États-Unis a plongé en août pour atteindre un creux de près de deux ans et demi, sur fond de surplus de logements neufs invendus, laissant présager que le secteur immobilier pourrait continuer à peser sur l'économie ce trimestre.

Le rapport du département du Commerce publié mercredi révèle également que les permis pour la construction future de maisons individuelles sont tombés le mois dernier à leur niveau le plus bas depuis plus de deux ans. Selon certains économistes, cette baisse était nécessaire pour gérer l'inventaire de logements neufs, qui s'approche actuellement des niveaux observés fin 2007.

« Les constructeurs sont confrontés à un excès d'inventaire de maisons neuves depuis environ 18 mois maintenant », explique Stephen Stanley, chef économiste États-Unis chez Santander U.S. Capital Markets.

« Ils ont tenté à plusieurs reprises, sans grande conviction ni efficacité, de ralentir l'activité de construction, mais l'espoir persistant d'un regain de la demande des acheteurs a été constamment déçu. Il est grand temps que les constructeurs prennent des mesures drastiques et réduisent le nombre de mises en chantier afin de maîtriser les stocks. »

Les mises en chantier de maisons individuelles, qui représentent la majeure partie de l'activité de construction résidentielle, ont chuté de 7,0 % pour atteindre un rythme annuel désaisonnalisé de 890 000 unités le mois dernier, selon le bureau du recensement du département du Commerce. Il s'agit du niveau le plus bas depuis avril 2023.

Les mises en chantier de projets de maisons individuelles ont dégringolé de 17,0 % dans le Sud, région densément peuplée où la plupart des excès de construction ont été observés, sur fond de boom du marché du travail. Mais cette région a connu une nette baisse des offres d'emploi cette année. En revanche, la construction de logements a progressé dans le Nord-Est, le Midwest et l'Ouest.

Les mises en chantier de projets de logements de cinq unités ou plus ont reculé de 11,0 % à un rythme de 403 000 unités. Ce segment du logement collectif est particulièrement volatil. Au total, les mises en chantier ont baissé de 8,5 % pour atteindre 1,307 million d'unités.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une baisse des mises en chantier à 1,365 million d'unités. Ils espéraient qu'une récente chute des taux hypothécaires, anticipant la reprise du cycle de baisse des taux directeurs par la Réserve fédérale, relancerait le marché immobilier.

La banque centrale américaine a abaissé mercredi son taux directeur d'un quart de point de pourcentage, dans une fourchette comprise entre 4,00 % et 4,25 %, et prévoit un rythme soutenu de réductions pour le reste de 2025 afin de soutenir un marché du travail en difficulté. La Fed avait interrompu son cycle d'assouplissement monétaire en janvier en raison des incertitudes liées à l'impact inflationniste des droits de douane imposés par le président Donald Trump.

LE MARCHÉ IMMOBILIER EN PLEIN MARASME

Les marchés actions à Wall Street ont accentué leurs gains après la décision sur les taux et la publication des nouvelles projections économiques des responsables monétaires, avec une nette progression des valeurs immobilières.

Le dollar a reculé face à un panier de devises. Le rendement de l'emprunt d'État américain à 10 ans, qui sert de référence aux taux hypothécaires, est resté quasi stable.

Le marché immobilier traverse une période de marasme prolongé, conséquence des hausses agressives des taux de la Fed pour lutter contre l'inflation. Toutefois, le répit offert par la détente des taux hypothécaires risque d'être limité par la faiblesse des créations d'emplois et la hausse du chômage, alors que les entreprises freinent leurs embauches face à un contexte économique incertain.

La baisse des prix des maisons neuves et la pénurie de main-d'oeuvre dans la construction, accentuée par la politique de l'administration Trump visant à expulser les immigrés sans papiers, pourraient également freiner la construction.

Le taux d'intérêt du prêt immobilier à 30 ans, très populaire, est tombé la semaine dernière à un plus bas de onze mois à 6,35 %, contre environ 7,04 % à la mi-janvier, selon les données de Freddie Mac, l'agence de financement hypothécaire.

Les permis pour la construction future de maisons individuelles ont diminué de 2,2 % à un rythme de 856 000 unités, le niveau le plus bas depuis mars 2023. Les permis de construire pour maisons individuelles ont reculé dans le Sud, le Nord-Est et l'Ouest, mais progressé dans le Midwest.

Une enquête de la National Association of Home Builders publiée mardi indique que le moral des constructeurs est resté morose en septembre, même si les perspectives de ventes sur les six prochains mois se sont améliorées. Les constructeurs multiplient les baisses de prix et autres incitations pour résorber l'excès d'inventaire.

Le nombre de maisons individuelles autorisées mais pas encore commencées a baissé de 1,5 % à 133 000 unités. Le taux d'achèvement pour ce segment a bondi de 6,7 % à 1,090 million. L'inventaire de maisons individuelles en cours de construction a reculé de 2,1 % à 611 000 unités, son niveau le plus bas depuis janvier 2021.

Les permis de construire pour les logements collectifs ont chuté de 6,7 % à 403 000 unités. Au total, les permis de construire ont diminué de 3,7 % à 1,312 million d'unités, leur niveau le plus bas depuis mai 2020. La construction résidentielle s'est contractée au premier semestre et devrait de nouveau peser sur la croissance du produit intérieur brut au troisième trimestre.

« Le faible niveau de confiance des consommateurs et les inquiétudes croissantes concernant la sécurité de l'emploi constituent des freins persistants à la demande », analyse Samuel Tombs, chef économiste États-Unis chez Pantheon Macroeconomics. « Nous pensons que l'investissement résidentiel continuera de peser sur la croissance du PIB au moins jusqu'à la mi-2026. »

Source ZoneBourse