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19/04/2022

BMI cède le Comptoir de l’étanchéité

Le fabricant de solutions de couverture et d’étanchéité des toitures vient de vendre sa filiale CDE à Steelcraft Invest.

Le tribunal de commerce de Perpignan vient d’homologuer par jugement la cession. BMI Group Operations Sarl.

Source Le moniteur par Guillaume Fedele 

De Gaulle Fleurance & Associés a assisté la société de droit luxembourgeois BMI Group Operations Sarl dans la cession d’une filiale, dénommée Comptoir de l’Etanchéité (CDE), au véhicule de reprise (Steelcraft Invest) constitué par le directeur commercial de CDE.

CDE génère environ 10 millions d’euros de chiffre d’affaires et a son siège social à Perpignan. BMI Group Operations fait partie du groupe BMI, spécialisé dans la production de matériaux de construction et d’étanchéité des toitures. Le groupe BMI est présent dans 36 pays avec plus de 120 sites de production.

La cession a fait l’objet d’une homologation par jugement du tribunal de commerce de Perpignan.

De Gaulle Fleurance & Associés a conseillé le vendeur sur la négociation de la documentation corporate et l’homologation de la cession (Anker Sorensen, associé, Brice Mathieu, Frédéric Paquet et Anne-Sophie Leclerc, avocats), ainsi que sur ses aspects sociaux (Deborah David, associée, et Tiphaine Gaubert, avocate).

Berrucaz & Associés-Ressource Avocats (Stéphane Berrucaz et Emilie Vittaut) a assisté Steelcraft Invest.

Me Hélène Gascon (mandataire judiciaire à Perpignan) a été désignée par le tribunal comme mandataire à l’exécution de l’accord et HCLP Conseils (représentée par Henri Chriqui et Laurence Portal) a accompagné la société CDE dans sa sortie du groupe BMI jusqu’à la réalisation de la cession.

Source AffichesParisiennes

17/04/2022

"Quand on fait face à des prix du gaz multipliés par 10, l'impact est évidemment majeur"

Directeur général de Terreal Franc, Jean-Baptiste Fayet évoque l'impact de l'envolée des cours du gaz sur l'activité du groupe aux 3 300 collaborateurs dans le monde, spécialisé dans les matériaux de construction en terre cuite. Et confirme que le contexte nécessite d'accélérer la transition vers la décarbonation et les énergies alternatives.

Comment l'évolution du cours du gaz, et le contexte international de la guerre en Ukraine, pèsent-ils sur le coût énergétique pour Terreal ?

Nous sommes dans un contexte très particulier en terme énergétique. Nous étions habitués à des prix autour de 15 à 20 € le MWh, avec des variations très contenues, de l'ordre d'un euro par jour. L'envolée des cours du gaz, suivie de celle de l'électricité, a débuté au 2e trimestre 2021, pour atteindre 150 euro; le déclenchement de la guerre en Ukraine a provoqué une nouvelle hausse, avec un pic à 340 € en mars. Aujourd'hui, on oscille entre 100 et 150 euro; mais avec énormément de volatilité, les prix peuvent varier de 10 ou 20 euro; sur une journée. Pour les matériaux de construction en terre cuite, l'énergie représente 20 % dans les coûts de production. Quand on fait face à des prix multipliés par 10, l'impact est évidemment majeur, et la situation est devenue très compliquée sur certaines lignes au mois de mars. C'est ce qui nous a conduit à arrêter temporairement trois de nos 25 lignes, qui représentaient 10 % de notre production, dont celle de Castelnaudary consacrée aux tuiles canal.

Quels sont les leviers à disposition de Terreal pour faire face à cette nouvelle donne ?

On essaye toujours de privilégier l'activité, mais quand on est dans des configurations de prix inéconomiques, on est obligé de prendre des mesures. Aujourd'hui, nous avons repris l'activité sur tous nos sites et nous avons décidé d'une hausse de prix complémentaire pour pouvoir livrer nos clients : le marché de la construction, après le Covid, a assez vite retrouvé son niveau ; nous avons même fait face à un boom de la demande, de 15 %, en 2021. Mais nous avions décidé de ne pas augmenter nos prix ; ces hausses, elles sont donc arrivées en 2022. Nos clients voient ces augmentations depuis l'an dernier, sur des matières comme le bois, les enduits : ils ont commencé à s'ajuster pour les prix pour leurs clients finaux. Sur les chantiers de rénovation, où la fourniture de tuile représente près de 30 % du devis, les couvreurs ont la capacité de modérer ces hausses sur un devis final ; mais ce sera sans doute plus compliqué sur des gros chantiers, de constructions collectives, qui s'étalent sur des durées plus longues.

Ce contexte, les incertitudes en matière de cours et d'approvisionnement, sont-ils susceptibles de mener Terreal à une réflexion massive sur son mix énergétique et le recours au gaz naturel ?

C'est plus qu'une réflexion. Sur le site de Chagny, nous utilisons depuis 2015 du gaz renouvelable (biométhane) issu du traitement des déchets ménager : il représente aujourd'hui 30 % du gaz que l'on utilise. Mais nous avons aussi des projets concrets qui sont en train de s'enclencher sur les 25 lignes. On est en phase d'investissement, notamment sur les sites de Lasbordes et Castelnaudary, où notre centre de recherche est une maille importante, pour aboutir dans les deux à trois ans à venir. Il s'agit d'investissements majeurs, de plusieurs millions d'euros : il faut des sites de taille industrielle pour les absorber, et c'est le cas de toutes nos lignes de production.

Décarboner les procédés de production, c'est un objectif de Terreal, et plus largement de la Fédération des briques et tuiles, qui va publier dans les prochains jours sa feuille de route sur la question, avec des voies multiples : optimiser les procédés actuels, miser sur le biométhane, la biomasse, le photovoltaïque, l'hydrogène, la captation de carbone, ou encore électrifier l'activité de séchage. Pour Terreal, nous avons fixé un premier pas pour 2030, avec la réduction de 35 % de nos usages de gaz naturel, puis de 80 % à l'horizon 2050.

Ce que l'on sait, c'est que le coût de l'énergie va rester à un niveau élevé dans les mois et années à venir. Si l'on y ajoute le contexte de décarbonation, et un gouvernement qui facilite les procédures d'approbation et de validation de nouveaux modes de production, ça va accélérer les choses.

Source L'Indépendant


Suisse: En 1948, la tuilerie de Bardonnex sort de terre

Les grands hangars de la tuilerie de Bardonnex sont désormais vides. Les installations sont en cours de démontage. On voit néanmoins ici une partie du long four tunnel de 105 mètres où l’on introduisait les tuiles et les briques rangées sur des wagonnets.

L’exploitation de l’argile sur ce site va durer un peu plus de septante ans. Elle s’arrête définitivement en décembre 2020.   

Cette terre-là a fait couler beaucoup d’encre ces dernières années. L’argile de Bardonnex a servi à la fabrication de tuiles particulières, plates, tirant souvent sur le jaune, qui se prêtaient bien à la couverture de bâtiments historiques. Elles furent notamment utilisées pour la rénovation du collège Calvin. On en trouve aussi sur la cathédrale Saint-Pierre ou le château de Chillon.

Tout s’est pourtant arrêté assez abruptement en 2020. Alors que les installations sont vieillissantes, l’exploitant jette l’éponge et ferme ce site de production historique.

Source TdG par Laurent Guiraud

16/04/2022

Wienerberger : Rapport des rémunérations 2021

Le conseil de surveillance a strictement appliqué la politique de rémunération approuvée par les actionnaires lors de l'assemblée générale 2020, qui s'avère très efficace pour encourager la création de valeur durable et atteindre les objectifs clés de l'entreprise en ligne avec les objectifs des actionnaires.

La Politique de Rémunération est valable de 2020 à 2024 et est disponible sur le site Internet de la Société. Aucune discrétion n'a été appliquée par le Conseil de surveillance au cours de l'année 2021.

En 2021, Wienerberger a continué à faire face à des conditions de marché difficiles, l'environnement commercial s'avérant très volatil en raison de la pandémie de COVID-19, des perturbations de la chaîne d'approvisionnement, des pressions inflationnistes et, plus particulièrement, des prix élevés de l'énergie. Malgré ces défis importants, le conseil d'administration de Wienerberger a réussi à naviguer dans l'environnement difficile et a obtenu des résultats records, ce qui en fait l'année la plus réussie de l'histoire de Wienerberger de plus de 200 ans.

Les résultats records de Wienerberger en 2021 se reflètent dans la rémunération du directoire, tous les objectifs de performance fixés par le conseil de surveillance et divulgués avant l'assemblée générale de 2021 ayant été atteints ou dépassés. Vous trouverez ci-dessous un récapitulatif des rémunérations perçues au titre des plans d'intéressement standard pour l'exercice 2021 par les membres du Directoire en fonction au 31 décembre 2021.

Les membres du Directoire détenaient au total 229.982 actions Wienerberger au 31 décembre 2021 (215.849 détenues par le CEO).

Rémunération des membres du Directoire en fonction au 31 décembre 2021 en EUR:

Heimo Scheuch PDG

  • Rémunération Fixe:  900 000 €
  • Droits incitatifs à court terme acquis: 900 000€
  • Droits incitatifs à long terme acquis: 525 000€

Gerhard Hanke Directeur financier

  • Rémunération Fixe: 326 948€
  • Droits incitatifs à court terme acquis: 326 948€
  • Droits incitatifs à long terme acquis: 163 474€

Solveig Menard-Galli COO WBS

  • Rémunération Fixe: 436 597€
  • Droits incitatifs à court terme acquis: 436 597€
  • Droits incitatifs à long terme acquis: 218 299€

Harald Schwarzmayr COO WPS

  • Rémunération Fixe:431 088
  • Droits incitatifs à court terme acquis: 431 088
  • Droits incitatifs à long terme acquis: 215 544

(1) Carlo Crosetto (CFO) a quitté la société le 28 février 2021 et est exclu de ce tableau.

Quant au Conseil de surveillance, tous les membres ont continué à apporter une contribution significative à l'orientation stratégique de Wienerberger. Comme les années précédentes, tous les membres du Conseil de Surveillance ont enregistré une forte assiduité, aucun représentant élu par les actionnaires n'ayant été absent à plus d'une réunion du Conseil ou d'un Comité de Surveillance. Le tableau ci-dessous présente les rémunérations versées au cours des deux derniers exercices aux membres élus mandataires sociaux au 31 décembre 2021.

Les membres du Conseil de surveillance détenaient au total 27 305 actions Wienerberger au 31 décembre 2021.


Rémunération des membres du Conseil de Surveillance en fonction au 31 décembre 2021 en EUR

Pierre Steiner

  • 2020: 135 000€
  • 2021: 200 000€

Pierre Johnson

  • 2020: 197 240€
  • 2021: 100 000€

Myriam Meyer

  • 2020: 123 046€
  • 2021: 135 000€

David Davis

  • 2020: 120 000€
  • 2021: 120 000€

Régina Prehofer

  • 2020: 100 000€
  • 2021: 100 000€

Oswald Schmid

  • 2020: 100 000€
  • 2021: 100 000€

Kati ter Horst

  • 2020: -
  • 2021: 66 301€

(1) Christian Jourquin était membre du Conseil de Surveillance jusqu'au 31 mars 2021 et est exclu de ce tableau.

Dans la perspective de 2022, le Conseil de Surveillance et le Comité des Rémunérations continueront de veiller à ce que la rémunération des membres du Directoire reste alignée sur les performances de Wienerberger et respecte strictement la Politique de Rémunération approuvée par les actionnaires. Quant aux objectifs de performance pour la prime annuelle 2022 et les primes d'intéressement à long terme, comme l'année dernière, ils seront communiqués aux actionnaires avant l'AG 2022.

2021 | Rapport de rémunération

Dans l'ensemble du Groupe, l'exercice 2021 a été marqué par la persistance de la pandémie de Covid-19 ainsi que par les incertitudes géopolitiques et économiques mondiales. Malgré cet environnement difficile, Wienerberger a non seulement égalé mais largement dépassé son précédent résultat record de l'année d'avant la crise 2019.

Le rapport de rémunération de Wienerberger AG est composé de trois sections - Rémunération du Directoire, Rémunération du Conseil de Surveillance et Actionnariat du Directoire et du Conseil de Surveillance - et résume les principes qui sous-tendent la rémunération des membres du Conseil ( pour plus de détails, veuillez consulter les pages suivantes).

› Le chiffre d'affaires a atteint un nouveau record de 3 971,3 millions d'euros

(2020 : 3 354,6 millions d’euros).

Rémunération du Directoire

› Grâce à son modèle économique résilient, Wienerberger a maintenu sa politique de répartition des bénéfices même au cours de la deuxième année de la pandémie de Covid.

La rémunération du Directoire comprend quatre éléments :

Au 31 décembre 2021, le cours de l'action Wienerberger s'échangeait 6,00 € au-dessus de la valeur de fin d'année 2020.

› Le cash-flow libre a augmenté de manière significative de 6 % à 420,6 millions d'euros (2020 : 397,3 millions d'euros).

› Élément de rémunération fixe reflétant le périmètre de responsabilité (montant total versé en 2021 : 2 179 K€) (Tableau 1)

› Malgré la crise, Wienerberger a fait progresser avec succès l'optimisation de son portefeuille et a non seulement généré une croissance organique, mais également mis en œuvre des investissements de croissance créateurs de valeur.

› Élément de rémunération variable à court terme (intéressement à court terme, STI) selon les définitions cibles applicables - total des droits acquis pour 2021 : 2 095 K€ ; total des droits versés en 2021 : 448 K€ (tableau 2b)

› L'engagement fort du Groupe sur les objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance s'inscrit pleinement dans sa Stratégie 2023.

La nouvelle politique de rémunération du Directoire et du Conseil de surveillance telle qu'approuvée lors de la 151e Assemblée générale annuelle en 2020 est pleinement conforme aux normes internationales de gouvernance. Élaborée en tenant compte des contributions des investisseurs, la politique vise à créer un système de rémunération transparent, approprié et actualisé visant à encourager la création de valeur durable et la réalisation des objectifs clés de l'entreprise en ligne avec les actionnaires. ' intérêts. En outre, la structure incitative intégrée au système de rémunération du Directoire est revue chaque année au regard de son adéquation à la promotion d'une augmentation durable de la valeur de l'entreprise. La politique de rémunération est valable pour la période 2020 à 2024 et peut être consultée sur le site Internet de la société (www.wiener-berger.com).

› Élément de rémunération variable long terme (long term incentive, LTI) : total des droits acquis pour 2021 (y compris LTI spécial) : 1 122 K€ (Tableaux 3b et 3c) ; total des droits versés en 2021 : 165 K€ (tableau 3c)

› Prestations accessoires, y compris régimes de prévoyance

Rémunération variable court terme (STI)

L'objectif du STI est de récompenser le Directoire pour ses performances exceptionnelles au cours de l'exercice 2021 difficile, tout en tenant compte des intérêts des actionnaires.

› Comme prévu dans la Politique de Rémunération 2020-2024, les objectifs sont fixés en termes d'EBITDA (LFL) et de cash-flow libre, auxquels s'ajoute un objectif relatif aux mesures d'amélioration de l'efficacité.

Le rapport de rémunération de Wienerberger AG pour l'exercice 2021 a été élaboré par le directoire et le conseil de surveillance et sera soumis au vote de la 153e assemblée générale annuelle en 2022.

Rémunération variable long terme (LTI)

La composante de la rémunération variable à long terme vise à centrer les actions des membres du Directoire sur l'augmentation de la valeur de l'entreprise et à renforcer leur identification aux projets et objectifs à long terme de l'entreprise.

› Comme prévu dans la Politique de Rémunération 2020-2024, l'objectif a été fixé en termes de TSR et de ROCE relatifs, auxquels s'ajoute la réduction des émissions de CO2 du Groupe en tant qu'objectif spécifique ESG.

Comme déjà indiqué dans le rapport de rémunération 2020, tous les droits restants du CEO (d'avant 2020) de la composante de rémunération variable à long terme (LTI) et de la composante de rémunération à court terme (STI) 2020 ont été regroupés dans une nouvelle programme basé sur cinq ans. Le CEO investira ainsi dans l'avenir de l'entreprise dans l'intérêt de ses actionnaires. Cette structure de rémunération garantit que l'entreprise pourra continuer à remplir ses obligations à long terme vis-à-vis de ses parties prenantes (voir spécial LTI, tableau 4).

Versement total au Directoire

Au cours de l'exercice sous revue, un montant total de 8 930 milliers d'euros (2020 : 5 075 milliers d'euros) a été versé au Directoire, hors cotisations au fonds de pension et avantages accessoires (voir tableau 6).

Rémunération du Conseil de Surveillance

Depuis 2020, la rémunération des membres du Conseil de Surveillance est divisée en une rémunération fixe annuelle pour les travaux du Conseil de Surveillance et une rémunération fixe annuelle pour les travaux des comités. La rémunération des comités est limitée à un membre de comité par personne et n'est versée qu'une seule fois, même si un membre du conseil de surveillance est actif dans plusieurs comités (rémunération totale pour 2021 : 846 K€, payable après la 153e assemblée réunion de mai 2022, tableau 9).

Actionnariat des membres du Directoire et du Conseil de Surveillance

En 2021, les membres du Conseil de Surveillance et du Directoire ont acquis un total de 64 152 actions (nombre total d'actions détenues au 31/12/2021 : 257 331, Tableau 10).

En 2020, une nouvelle politique de rémunération du Directoire et du Conseil de Surveillance, élaborée conformément aux normes internationales de gouvernance et prenant en compte les retours des investisseurs, a été adoptée lors de la 151ème Assemblée Générale du 5 mai 2020. La politique de rémunération de berger vise à créer un système transparent, attractif et actualisé visant à encourager la création de valeur durable et à atteindre les objectifs clés de l'entreprise conformément aux intérêts des actionnaires. La politique de rémunération est valable pour la période de 2020 à 2024 et est disponible sur le site Internet de la société (www.wienerberger.com). Les principes et dispositions de la Politique de Rémunération 2020-2024 ont ensuite été mis en œuvre par le Conseil de Surveillance de la société.

Malgré un environnement économique mondial toujours difficile, le groupe Wienerberger a enregistré un nouveau résultat record en 2021.

Au cours de l'exercice 2021, Wienerberger a généré des revenus d'un montant de 3 971,3 millions d'euros (2020 : 3 354,6 millions d'euros), les revenus les plus élevés de l'histoire du Groupe depuis plus de 200 ans. Cette évolution s'explique essentiellement par les bonnes actions du Directoire et du Conseil de Surveillance dans le passé et leur capacité à réagir rapidement face à des événements imprévus.

Le rapport de rémunération de Wienerberger AG pour l'exercice 2021 a été établi par le directoire et le conseil de surveillance et sera soumis au vote de la 153e assemblée générale annuelle en 2022. Ce rapport donne un aperçu complet des éléments de rémunération des et anciens membres du Directoire et du Conseil de Surveillance, en précisant les droits et indemnités en résultant au titre de l'exercice 2021. Il a été préparé conformément aux dispositions des directives et recommandations suivantes :

Grâce à l'approche clairvoyante du Directoire, la société a pu poursuivre sa politique de restitution du capital aux actionnaires même au cours de la deuxième année de la pandémie mondiale de Covid-19. Wienerberger a non seulement versé un dividende de 67,4 millions d'euros au début de 2021, mais a également racheté la totalité du capital hybride restant de 225 millions d'euros. Une fois de plus, la résilience du modèle d'entreprise de Wienerberger a été confirmée de manière impressionnante.

Grâce à sa stricte discipline en matière de coûts, Wienerberger a généré un flux de trésorerie disponible de 420,6 millions d'euros en 2021, contre 397,3 millions d'euros l'année précédente.

Directive sur les droits des actionnaires II telle que transposée dans la loi autrichienne sur les sociétés par actions

› Politique de rémunération 2020-2024 de Wienerberger AG 

Déclaration 37 de la Commission autrichienne d'information financière et d'audit (AFRAC) sur le rapport de rémunération conformément à la sect. 78c de la loi sur les sociétés par actions

Malgré un environnement toujours difficile et un climat général d'incertitude lié à la pandémie de Covid-19 et à la situation géopolitique imprévisible, le Directoire a continué à optimiser le portefeuille de la société dans l'intérêt des actionnaires. L'acquisition de Meridian Brick (Amérique du Nord), convenue contractuellement fin 2020, a été finalisée avec succès à l'automne 2021 après avoir été approuvée par les autorités anti-trust américaines. Cela a encore renforcé la présence de Wienerberger sur le marché nord-américain. De plus, la position du Groupe en tant que fournisseur de solutions de systèmes intelligents a été consolidée par l'acquisition de FloPlast au Royaume-Uni et de Cork Plastics en Irlande, deux sociétés appartenant désormais à la Business Unit Wienerberger Piping Solutions.

Ceci est un extrait du contenu original. Pour continuer à le lire, accédez au document original ici. 

Source Market Screener

15/04/2022

UK: Craven Fawcett décroche une nouvelle commande majeure avec Ibstock

Le projet de plusieurs millions de livres verra Craven Fawcett concevoir, construire et fabriquer une ligne de préparation et d'extrusion d'argile de pointe entièrement intégrée sur le site Atlas d'Ibstock dans les West Midlands.

Craven Fawcett, basé dans le West Yorkshire, au Royaume-Uni, qui fait partie du groupe Rhodes, a remporté un nouveau contrat majeur avec Ibstock pour fournir la première installation de briques nettes zéro au Royaume-Uni. Le projet de plusieurs millions de livres verra Craven Fawcett concevoir, construire et fabriquer une ligne de préparation et d'extrusion d'argile de pointe entièrement intégrée sur le site Atlas d'Ibstock dans les West Midlands. La nouvelle fait suite à l'annonce par Ibstock d'un investissement de 60 millions de livres sterling dans ses usines d'Atlas et d'Aldridge, qui fourniront collectivement une capacité supplémentaire de 115 millions de briques par an.

Ibstock a une histoire qui remonte à plus de 200 ans et propose une gamme diversifiée de produits en terre cuite et en béton. La division argile du Groupe est le premier fabricant en volume de briques en terre cuite vendues au Royaume-Uni. Le groupe exploite 16 sites de fabrication et un réseau de 18 carrières actives.

Le contrat devrait durer environ 24 mois jusqu'à la mise en service finale. 

Source CeramicWorldWeb

14/04/2022

Nouvelles tuiles solaires venues du Danemark

Le spécialiste danois du BIPV Dansk Solenergi a ajouté deux nouvelles tuiles à sa gamme de produits : un modèle gris foncé d’une efficacité de 18,15 % et un modèle en terre cuite d’une efficacité de 16,7 %. Les deux tuiles ont un coefficient de température de fonctionnement de – 0,34 % par degré Celsius.

Le fabricant danois de modules BIPV Dansk Solenergi ApS a dévoilé deux nouvelles tuiles solaires destinées à des applications résidentielles. « Les deux nouveaux produits sont fabriqués dans notre usine au Danemark, a déclaré le directeur financier de l’entreprise, Martín Rivadeneira, à pv magazine. Notre capacité de production est actuellement de 40MW par an ».

L’un des deux produits est une tuile gris foncé nommée CFR G24BCM5. Elle mesure 1 610 x 400 x 5,5mm et a un poids de 6,5 kg. Elle présente une puissance de sortie de 70W et un rendement de conversion de 18,15 %. Sa tension en circuit ouvert est de 16,09 V et son courant de court-circuit de 5,57 A. L’autre tuile de 70W s’appelle CFR 6725R190 et présente une couleur terracotta et les mêmes autres caractéristiques que la tuile grise, si ce n’est que son rendement est légèrement inférieur, à 16,7%.

Les deux produits peuvent fonctionner avec une tension de système maximale de 1 000 V et sont dotés d’une protection IP65, d’une garantie de puissance linéaire de 25 ans et d’une garantie produit de 12 ans. Le coefficient de température de fonctionnement est de -0,34 % par degré Celsius.

Selon Dansk Solenergi, les nouveaux produits sont idéaux pour une utilisation sur les bâtiments patrimoniaux, les nouveaux complexes résidentiels, les projets architecturaux, les églises et les façades de bâtiments. Différents motifs et couleurs de tuiles peuvent être développés par l’entreprise et adaptés aux différentes exigences des clients. Les tuiles sont basées sur une technologie de cellules solaires monocristallines tout-contact fournie par le fabricant Maxeon Solar Technologies Ltd, dont le siège est à Singapour. Chaque cellule a une surface de 155 cm2 et pèse environ 6,6 grammes. « La technologie de coloration brevetée de l’entreprise peut être adaptée à n’importe quelle ligne de production », a déclaré un porte-parole.

Source PV Maganzine

13/04/2022

Serbie: Ouverture de l'usine de production la plus moderne de Wienerberger à Kanjiza

Les représentants de Wienerberger, l'un des leaders mondiaux dans la production et la vente de matériaux de construction et de solutions d'infrastructure, ont officiellement inauguré l'usine de production la plus moderne de Kanjiza en présence de fonctionnaires et de professionnels.

Grâce à un investissement en capital d'une valeur de 19 millions d'euros dans la mise à niveau de tous les segments d'activité, Wienerberger augmentera ses activités de marché et améliorera les paramètres clés de son activité - a déclaré la société.

Selon Ivan Vujisic, administrateur et membre du conseil d'administration de Wienerberger, la modernisation de la nouvelle usine de production, qui offrira des conditions de production encore meilleures et des opportunités de développement pour la main-d'œuvre hautement qualifiée, fait partie de la stratégie de croissance de l'entreprise .

Avec la hauteur de cet investissement, Wienerberger confirme une fois de plus sa volonté d'investissements qui élèveront les opérations à un autre niveau et assureront la position de leader dans les prochaines décennies, tant sur notre marché que sur les marchés étrangers. Depuis le moment de la privatisation réussie de l'usine de Kanjiza, plus de 64 millions d'euros ont été investis. Avec la modernisation de chaque partie de la production et un contrôle qualité de classe mondiale, les investissements visent à nous permettre d'aborder cette année à un niveau apparemment supérieur dans chaque segment de l'offre.

L'investissement impliquait la modernisation de l'installation entièrement nouvelle avec toutes les machines nécessaires à la production des tuiles les meilleures et les plus modernes du marché européen. L'entreprise affirme qu'un aspect important de cet investissement est sa durabilité, par laquelle l'usine répond aux normes les plus élevées d'efficacité et d'impact environnemental, comme le confirme l'étiquette Eco que les produits de cette entreprise portent depuis des années maintenant.

Wienerberger opère dans l'intérêt de la communauté sociale au sens large, de manière moderne et écologique, comme le confirme le filigrane "Cuvarkuca" de la Chambre de commerce de Serbie, qui garantit que les produits ont été fabriqués de manière naturelle et écologique - a déclaré Miroslav Lutovac, le conseiller du président de la CCIS.

L'année dernière a été la plus réussie pour Wienerberger dans le monde, avec des revenus de près de 4 milliards d'euros, et historiquement la meilleure pour Wienerberger en Serbie.

L'expansion de Wienerberger, une entreprise leader dans l'industrie de la construction, prouve que la Serbie est un endroit très intéressant pour les investissements et que, en tant que tel, il est d'une grande importance pour toute la région. La coopération austro-serbe est particulièrement forte dans l'économie et le commerce, comme le montre la présence de plus de 450 entreprises autrichiennes en Serbie - a souligné Erika Teoman-Brenner, conseillère commerciale à l'ambassade d'Autriche à Belgrade.

En investissant continuellement dans le développement de ses opérations commerciales, Wienerberger génère depuis des années une forte valeur pour les économies et les communautés locales dans lesquelles elle opère.

La municipalité de Kanjiza est très riche en ressources naturelles, qui doivent être utilisées de manière proactive, avec persévérance et courage, en s'appuyant sur les innovations techniques et la responsabilité des entreprises. Ce sont précisément ces caractéristiques qui font de Wienerberger le leader du développement industriel de la commune de Kanjiza. L'usine existe depuis plus d'un siècle dans notre ville et c'est quelque chose sur laquelle nos concitoyens et leurs familles ont pu compter pendant tout ce temps. Le progrès des affaires est également important pour notre communauté et je pense que nous pourrons également compter sur Wienerberger et sa force dans le développement de notre municipalité à l'avenir - a déclaré Fejstamer Robert, président de la municipalité de Kanjiza.

Source Ekapija

12/04/2022

« Pour la filière terre cuite, la crise de l’énergie est une déflagration énorme », Isabelle Dorgeret (FFTB)

Les fabricants de matériaux en terre cuite se trouvent directement impactés par la flambée du prix du gaz. La directrice générale de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) revient sur l'impact de la hausse des prix de l'énergie depuis un an.

Quelle a été la situation de la filière terre cuite en 2021 ?

Le prix de l’énergie avait déjà connu une hausse importante l’année dernière. Un mégawattheure (MWh) de gaz coûtait en moyenne 97 € au quatrième trimestre contre 18,40 € au premier trimestre. Pour l’électricité, les tarifs sont passés de 50 à 156 €. En parallèle, la demande des produits en terre cuite a été particulièrement soutenue et la production a dépassé ce qui était anticipé. Par conséquent, nos industriels, qui achètent leur gaz en amont, l’ont consommé plus vite que prévu et ont été contraints de payer leur supplément au « prix spot » (prix payé pour une livraison au comptant, NDLR), bien plus élevé. Pour autant, nos tarifs n’ont pas augmenté plus que d’habitude car notre filière avait absorbé ces augmentations en espérant que la situation se rétablirait ultérieurement.

Que représente l’énergie dans le coût d’une tuile ?

L’énergie utilisée pour la fabrication d’une tuile est à 87% du gaz. Lorsque l’on retire les taxes, les transports… l’énergie représentait 8% du prix d’une tuile au premier trimestre. Mais, au quatrième trimestre, cette proportion atteignait 60%. Pour nous, c’est une déflagration énorme.

Et en 2022 ?

C’est encore pire. Nous subissons des pics de prix qui dépassent ceux de l’an passé. Alors que le record 2021, atteint le 21 décembre, s’établissait à 180  € le MWh de gaz, son prix a atteint 227 € le 7 mars dernier.

Comment les industriels réagissent-ils ?

Tout dépend, bien entendu, de la manière dont ils ont anticipé leurs achats d’énergie. Cependant, les prix sont nécessairement bien plus hauts que par le passé. Les plus petits reçoivent même des lettres recommandées de leurs fournisseurs d'énergie dans lesquelles ces derniers dénoncent les contrats de manière unilatérale, laissant l’industriel confronté aux prix actuels. Bien sûr, l’industriel va partir au contentieux, mais cela reste très violent.

Quel est  le niveau de la demande actuelle ?

Elle reste très forte et nos fabricants font tout pour l’honorer. Ils l’ont fait en 2021 au prix de baisses de marge. Ils le font encore cette année, même si la situation est plus complexe et que certains vont être contraints d’arrêter des lignes. On navigue à vue dans un océan déchainé : combien de temps va durer la guerre ? Un embargo sur le gaz russe sera-t-il décidé ? Nos craintes concernent aussi nos clients, couvreurs et maçons, qui se trouvent confrontés à des hausses de prix des produits qu'ils sont dans l'incapacité de répercuter auprès des maîtres d'ouvrage. Nous craignons un blocage de la filière. Cependant, contrairement au secteur du carrelage par exemple, nous avons la chance d’avoir des matières premières locales  – les argiles rouges- qui appartiennent aux fabricants.

Comment réduire votre dépendance d’énergie provenant de l’étranger ?

La filière n’a heureusement pas attendu la crise énergétique pour se pencher sur la question. La FFTB  et le Centre technique de matériaux naturels de construction (CTMNC) travaillent depuis 2017 sur une feuille de route de la décarbonation de notre industrie. Cette feuille de route, qui devrait être publiée par le Conseil national de l’industrie dans les semaines qui viennent, engage la filière terre cuite française à baisser de 27% ses émissions de CO2 à horizon 2030 par rapport à 2015 et de 80% à horizon en 2050. Cet engagement est porté par l’ensemble des acteurs de la filière qui ont d’ores et déjà lancé les investissements nécessaires à l’échéance de 2030.

Source Le Moniteur par Fabien Renou 



11/04/2022

BMI Monier lance le premier écran de sous-toiture biosourcé

BMI Monier a mis au point Biolaytec, un produit écologique et durable qui permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Fabricant de solutions pour toitures en pente, BMI Monier a mis au point Biolaytec, un produit écologique et durable qui permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Premier écran de sous-toiture à être fabriqué à partir de matières naturelles, il respecte l’environnement pour des chantiers plus verts. Il se compose à 87 % de ressources renouvelables. Biolaytec est ainsi fabriqué en bio-polyéthylène avec de l‘éthanol issu de canne à sucre.

Biolaytec offre des performances techniques supérieures. Composé de quatre membranes non tissées en Bio‑PE (Polyéthylène) à base de canne à sucre, il est hautement perméable à la vapeur d’eau. Il offre également une très bonne résistance mécanique grâce à sa grille de renfort intégrée.

Biolaytec offre une résistance aux températures allant de ‑40°C à +80°C et une réaction au feu classée E.

Source LeJournalDuBTP

10/04/2022

La Gamme Inspirio d'Argeton, une source de créativité illimitée pour des façades en terre cuite

Argeton de Wienerberger innove avec la gamme Inspirio, celle-ci s’appuie sur la technologie de l’engobage digital afin de proposer une source inégalée de créativité pour tous les projets architecturaux. 

6 collections inspirées des éléments de la nature composent la gamme Inspirio et se déclinent dans une grande variété de coloris.

Source Batirama

09/04/2022

Lone Star met la main de la couverture espagnole avec l'achat de Tejas Borja

Son investisseur français, Edilians, rachète le constructeur valencien au chiffre d'affaires de 30 millions

Le groupe français Edilians, spécialisé dans la fabrication de matériaux de construction pour toitures et détenu par le fonds américain Lone Star, a racheté l'un des plus gros producteurs de tuile céramiques d'Espagne, le groupe valencien Tejas Borja.

L'achat fait partie des plans de croissance d'Edilians, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 400 millions d'euros l'an dernier et jusqu'à son acquisition par Lone Star en 2019 était une division du groupe français de matériaux Imerys. Le groupe français, financé par le fonds nord-américain, avait déjà intégré en 2019 la firme portugaise Umbelino Monteiro et a aussi récemment fait une offre en Espagne sur le leader de l'ardoise Cupa Group, finalement vendu par Carlyle à Brookfield.

Dans le cas de Tejas Borja, il s'agit d'une petite entreprise. Le fabricant valencien, avec plus de 120 ans d'histoire derrière lui, a un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros par an et 230 travailleurs. Bien que son origine soit d'Alicante, son usine est située à Lliria (Valence) et elle participe également aux opérations d'argile dans la région pour garantir sa matière première.

Soutien d'Atitlan

L'entreprise familiale valencienne a été durement touchée par la crise immobilière, bien qu'elle ait réussi à survivre grâce à divers processus de refinancement et à son engagement dans l'innovation et l'exportation. Pour cela, elle a également bénéficié d'un financement du groupe d'investissement Atitlan, dirigé par Roberto Centeno, gendre de Juan Roig, et Aritza Rodero. Des sources d'Atitlan ont confirmé que le groupe ne maintient plus de capital ni de financement dans l'entreprise, dont le transfert a été certifié par la BORME la semaine dernière.

Malgré le fait que les tuiles ne soient pas un produit très exportable en raison de leur valeur, Tejas Borja vend ses produits dans 60 pays. C'est aussi l'un des rares producteurs à avoir introduit la technologie jet d'encre pour décorer ses produits et justement son nouveau propriétaire met en avant la complémentarité avec ses lignes de sérigraphie.

L'entreprise espagnole a également développé et commercialise ses propres tuiles photovoltaïques, une ligne dans laquelle Edilians souhaite justement se développer. La société Lone Star vient également d'acquérir une société spécialisée dans l'installation de toitures photovoltaïques dans son pays. Au total, elle compte 16 usines et 1 450 travailleurs répartis sur trois pays. 

Source ElEconomista

08/04/2022

Comment l'échange d'énergie pourrait se mettre en oeuvre en Autriche?

Afin de réduire la dépendance vis-à-vis de la Russie, la Commission européenne veut réduire des deux tiers les importations de gaz naturel russe. L'industrie est le plus grand consommateur de gaz en Autriche. Il faudrait passer à l'électricité ou à l'hydrogène. Le changement énergétique ne se fera pas rapidement, mais il existe déjà quelques exemples - comme une briqueterie en Haute-Autriche.

Électrification directe

Dans certains domaines, tels que la production de briques et de céramiques, les processus peuvent être électrifiés. La briqueterie de Haiding appartenant à la société Wienerberger en Haute-Autriche, par exemple, est une usine à combustion rapide, explique l'expert en énergie de l'Agence fédérale de l'environnement. « Cela signifie qu'une seule couche de briques passe par le séchoir et le four. Contrairement à une briqueterie conventionnelle chauffée au gaz, il y aurait cinq à sept couches de briques les unes sur les autres. » Cette couche unique permettrait également de faire fonctionner le four à l'électricité.

Lors du passage du gaz à l'électricité, les processus doivent être repensés et repensés, explique Schindler. Cela demande de l'investissement et du temps. Cela peut prendre dix à quinze ans pour développer de nouveaux procédés. En outre, davantage d'énergies renouvelables sont nécessaires. 17 éoliennes seraient nécessaires pour produire l'énergie nécessaire au fonctionnement électrique d'une briqueterie. "Avec l'approvisionnement annuel actuel en énergie éolienne en Autriche, ils ne pourraient approvisionner que les usines de l'industrie de la brique - en supposant qu'elles soient converties."

Hydrogène renouvelable alternatif

Pour pouvoir traiter le fer, il doit être chauffé à plus de 1 000 degrés. Cela se produit avec l'aide du gaz naturel, selon Schindler. Le remplacement du gaz dans ces procédés est difficile. Cependant, les processus peuvent être optimisés en laissant les ébauches à haute température et en gardant les phases de chauffage aussi courtes que possible. Les fours de maintien utilisés à cet effet pourraient également fonctionner électriquement dans certaines circonstances. "Mais cela n'a de sens que si l'électricité est produite à partir de sources renouvelables." Il en va de même pour l'hydrogène alternatif. Elle aussi devrait être produite à l'aide d'énergie éolienne, solaire ou hydraulique.

Source ScienceOrf

Serbie: L'Autrichien Wienerberger investit 19 millions d'euros dans l'usine de Kanjiza

Le producteur autrichien de matériaux de construction Wienerberger a ouvert une nouvelle usine de tuiles en terre cuite et deux installations révisées à Kanjiza, dans le nord de la Serbie, un investissement d'une valeur de 19 millions d'euros (20,9 millions de dollars), le chef de la a déclaré l'unité serbe de la société.

La capacité de la nouvelle usine sera d'environ 2,2 millions de mètres carrés de tuiles par an, a déclaré mercredi le directeur général de Wienerberger Serbie, Ivan Vuijisic, comme le montre une vidéo publiée sur le site Internet de la chaîne de télévision publique RTS. 

Suite à l'expansion, la capacité combinée des installations de Kanjiza sera d'environ 4,2 millions de mètres carrés de tuiles par an. 

Anciennement connue sous le nom de Potisje Kanjiza, la société a changé de propriétaire en mars 2018 et a été nommée Wienerberger d.o.o. Kanjiza, selon les données du registre du commerce. ($ = 0,9094 euros) .

Source SeeNews

07/04/2022

Belgique: Vandersanden adopte un emballage durable

L'entreprise belge rend ses emballages plus durables, en utilisant des matériaux recyclés et moins d'encre dans le cadre d'une transition vers des emballages circulaires.

Vandersanden, la plus grande entreprise familiale de production de briques d'Europe, prévoit de réduire son impact écologique de 15 % d'ici 2023 par rapport à 2019 et vise à être totalement neutre en carbone d'ici 2050. Pour atteindre cet objectif, l'entreprise belge rend ses emballages plus durables, utiliser des matériaux recyclés et moins d'encre dans le cadre d'une transition vers des emballages circulaires.

En 2022, Vandersanden n'utilisera que des manchons en plastique et du film rétractable composés d'au moins 30 % de matériaux recyclés, et d'ici la fin de l'année, une grande partie des emballages contiendra 50 % de matériaux recyclés. Vandersanden introduira également un processus d'impression écologique dans lequel un maximum de 10 % de la surface de l'emballage sera imprimé. Cela présente plusieurs avantages pour l'environnement, notamment jusqu'à 80 % d'utilisation d'encre en moins et un taux de recyclabilité plus élevé.

« En utilisant des housses et des manchons composés à 30 % de matériaux recyclés, 400 000 kg de CO2 en moins sont émis chaque année. Cela équivaut à planter 17 000 arbres », a déclaré Raf Jansen, directeur des opérations. "En tant qu'entreprise familiale, nous pensons en termes de générations, pas d'années."

Afin de garantir la qualité du nouvel emballage durable, Vandersanden a effectué plusieurs tests de résistance, tous positifs, et développe également une méthode pour réduire davantage la quantité de matériau utilisée.

L'emballage n'est que l'un des domaines sur lesquels Vandersanden travaille pour atteindre l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050. Outre l'introduction du nouveau four à briques à haute efficacité énergétique à Tolkamer, l'entreprise prend également des mesures pour travailler avec des palettes de retour. 

Source CeramicWorldWeb

06/04/2022

Comment la filière des briques et tuiles se bâtit un avenir décarboné

Depuis l'identification d'argiles faibles en carbonates, jusqu'au recyclage des palettes de transport, en passant par le recours à des combustibles non fossiles pour le séchage et la cuisson, les briqueteries et tuileries construisent leur neutralité sur l'ensemble de la chaîne.

Chez Wienerberger, les géologues tâchent de sourcer les argiles les moins riches en carbonates, donc moins absorbantes et plus faciles à sécher.

Avec 135 lignes de fabrication et plus de 4.500 emplois directs dans l'Hexagone, la filière française des tuiles et briques est la deuxième industrie de terre cuite européenne, derrière l'Allemagne. Autant d'acteurs qui entendent réduire les émissions de CO2 sur l'ensemble de leur chaîne de valeur, depuis l'extraction des argiles, jusqu'à la commercialisation des produits.

Sachant que « le principal potentiel de décarbonation se situe au niveau du séchage et de la cuisson, du fait de l'utilisation de gaz naturel dans ces processus », comme l'indique Isabelle Dorgeret, la directrice générale de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB), qui regroupe une trentaine de grands groupes, ETI et TPE-PME, dont des sociétés labellisées Entreprise du patrimoine vivant.

Sur le front des économies d'énergie, les tuileries et briqueteries s'en remettent parfois au gaz de synthèse, issu de la biomasse, comme le fait Wienerberger . Ou encore au biométhane, produit à base de déchets ménagers dans l'usine de Terreal de Chagny, en Saône-et-Loire.

« Sur le site concerné, 20 % de nos tuiles sont produites dans des fours fonctionnant à partir de ce biogaz, ce qui représente une économie de 4.500 tonnes de CO2 par an », explique Martin Piotte, le directeur de la technologie et de l'innovation de Terreal, entreprise qui emploie 3.500 collaborateurs dans le monde et réalise 600 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Récupération des chaleurs fatales

Egalement en usage, la récupération des chaleurs fatales consiste à réinjecter dans le processus de séchage les calories émanant des fours. Un procédé déjà à l'oeuvre chez Terreal (qui a investi 2 millions d'euros dans son premier échangeur thermique), ainsi que dans les quatre briqueteries françaises de Wienerberger, en passe de dupliquer ce modèle dans une de ses tuileries de Bourgogne. Ce groupe d'origine autrichienne, qui tutoie les 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires, avec 215 usines dans 28 pays, s'est fixé pour but d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.

Pour ce faire, l'industriel ambitionne aussi de généraliser le recours à des pompes à chaleur à haute température, permettant la production d'énergie grâce à la captation des vapeurs émises par les séchoirs. « La concrétisation de cette technique sera un levier majeur pour notre démarche de décarbonation », note Frédéric Didier, le directeur général de Wienerberger en France.

Toujours sur le volet énergétique, Isabelle Dorgeret souligne qu'est également envisagée l'utilisation d'hydrogène, « à plus long terme, lorsqu'il sera disponible en quantité suffisante », dit-elle. D'ailleurs, la FFTB mène des travaux de R & D sur la cuisson via l'hydrogène, cela avec l'Agence de la transition écologique (Ademe). Pour sa part, Martin Piotte évoque des recherches de Terreal « sur le solaire thermique et sur la captation du dioxyde de carbone à la sortie des cheminées ».

Proximité des clients

A plus court terme, la quête d'innovation concerne aussi les étapes antérieures au séchage et à la cuisson. Ainsi, Isabelle Dorgeret rappelle que « la notion de circuit court est essentielle à ce secteur ». Et Frédéric Didier d'ajouter que « les briques et tuiles sont des produits locaux : les carrières sont toujours à proximité des usines et des clients ».

Des carrières où les géologues de Wienerberger tâchent de sourcer les argiles les moins riches en carbonates, donc moins absorbantes et plus faciles à sécher. Voilà pour l'amont. En aval, le groupe collabore notamment avec FRET21, dispositif de l'Ademe en faveur d'un impact moindre du transport. Pour ce qui est des emballages, Wienerberger est engagé depuis une dizaine d'années dans le recyclage des palettes, via un circuit de consignation, qui permet le réusage de 90 % des 500.000 palettes utilisées chaque année.

Reste que « malgré ces actions, la filière a encore besoin d'énergie fossile à court terme », concède Frédéric Didier, inquiet des répercussions de la guerre en Ukraine sur les prix. « A long terme, cela pourrait mettre en péril l'activité de certains acteurs », alerte-t-il.

Source Les Echos par Julie Le Bolzer 


05/04/2022

Jean-Baptiste Fayet, Terreal : "Des hausses de prix pour privilégier l'activité"

Le DG France de Terreal Jean-Baptiste Fayet revient sur les décisions récentes du groupe spécialiste de la terre cuite en termes de prix et de lignes de production.

Comment la crise énergétique atteint-elle votre activité ?

Nous sommes fortement touchés par le choc énergétique. Depuis quelques années, nous fonctionnions avec un cours du gaz entre 15 et 20 €, et des variations de prix de quelques euros sur une journée. La hausse a démarré avant la guerre en Ukraine au 2e trimestre 2021, et s'est fortement accentuée depuis janvier. Le record a été atteint en mars, à 340 €, avec des variations journalières pouvant atteindre 100 € ! Les cours ont rebaissé depuis, mais restent entre 100 et 120 €, soit entre 5 et 6 fois leur cours avant crise.  Et le prix de l'électricité s'est lui aussi envolé. Nos coûts de production s'envolent, et certaines de nos lignes se retrouvent très fragilisées, ce qui a nécessité des décisions rapides.

Qu'avez-vous décidé ?

En mars, nous avons choisi d'arrêter trois fours, sur les 25 que compte Terreal. Cette décision touche moins de 10 % de la production du groupe. Elle concerne l'une des quatre lignes de l'usine de Roumazières (Charente), une ligne à Castelnaudary (Aude) et une ligne de production d'accessoires autour de la brique à Colomiers (Haute-Garonne).

Pour combien de temps ces lignes sont-elles arrêtées ?

Nous avons choisi de privilégier l'activité, en appliquant des hausses de prix qui nous permettront de redémarrer les lignes arrêtées dès le mois d'avril. Il faut savoir qu'en 2021, nous avions absorbé les hausses de coût sans les répercuter dans nos prix. Nous avions appliqué une première augmentation générale de 15 % en janvier, nous en appliquerons une deuxième en avril. Et les produits issus des trois lignes arrêtées se verront appliquer une hausse complémentaire spécifique.

Les prix pourront-ils redescendre ?

Bien sûr, quand le prix du gaz reviendra à une situation plus normale, nous ajusterons nos prix à cette nouvelle configuration.

Outre la question des prix, se pose le problème de l'approvisionnement...

Le marché a crû de 15 % l'an dernier, et la filière terre cuite a collectivement répondu en vidant ses stocks pour honorer la demande. Pour l'heure, Terreal sert ses clients au même niveau que l'an dernier, mais la demande ne cesse de monter. Nous fonctionnons donc avec un système de gestion de quotas, que chaque délégué commercial alloue sur le terrain.

Craignez-vous que les hausses de prix, dans la terre cuite comme dans de nombreux autres domaines, affectent la santé financière des entreprises de travaux ?

Nous commençons en effet à le redouter. En rénovation, les clients répercutent plutôt bien les hausses, d'autant que nous essayons de leur donner du temps pour le faire. Les matériaux pèsent autour de 30% du devis final, et la demande est bonne.

Sur le neuf en revanche, face à la hausse généralisée et aux pénuries d’acier qui se profilent, l'activité risque de ralentir, et certains chantiers pourraient s'arrêter.

Redoutez-vous un effet sur la demande, côté maîtres d'ouvrage ?

Une partie de la demande risque d'être freinée, mais les carnets de commandes sont particulièrement remplis. La rénovation de toiture est souvent contrainte, du fait d'une couverture endommagée. Même si le devis du couvreur grimpe significativement, ces travaux devraient quand même avoir lieu ! Le coup d'arrêt pourrait être plus brutal dans le neuf.

Côté prescription, redoutez-vous que les projets se détournent de la brique au profit du béton ?

Le béton n'est pas exempt de hausses, même si elles sont moins spectaculaires que dans la terre cuite. Et nous sommes portés par la RE 2020, qui nous est plutôt favorable, d'autant que le bois souffre de difficultés plus grandes encore que celles de la brique !

Attendez-vous des mesures spécifiques des pouvoirs publics ?

Le Premier ministre a déjà annoncé de premières mesures dans le Plan de résilience, sur les révisions de prix de marché, mais aussi sur le soutien aux entreprises fortement consommatrices d'énergie. Mais pour ce dernier volet, nous ne sommes pas concernés, car ne sont ciblées que les entreprises avec des pertes d'exploitation, ce qui n'est pas le cas de Terreal. Toute mesure qui nous donnerait de la visibilité sur les prix du gaz et de l'électricité dans les prochains mois serait utile !

Source Le Moniteur par Pierre Pichère

04/04/2022

Wienerberger : chômage partiel en cas de pénurie de gaz

La plus grande entreprise de briques au monde, Wienerberger, réduirait sélectivement la production et introduirait le chômage partiel en cas de goulot d'étranglement dans l'approvisionnement en gaz, "temporairement, espérons-le", comme l'a déclaré samedi le patron de Wienerberger, Heimo Scheuch.

"Nous pouvons réagir rapidement", déclare Scheuch dans la série O1 "Im Journal zu Gast". L'entreprise l'a également montré lors de précédents goulots d'étranglement dans l'approvisionnement en gaz. Cependant, Wienerberger doit toujours livrer certains produits car ils sont d'importance systémique. Selon Scheuch, Wienerberger dispose de son propre plan d'urgence pour chacun des 28 pays dans lesquels le groupe opère.

Remplissez le stockage de gaz "dès que possible".

Comme première mesure, il suggérerait que la République d'Autriche remplisse les réservoirs de stockage de gaz, qui ne sont actuellement remplis qu'à 13 %, à 80 % « dès que possible ». A moyen et long terme, il doit s'agir de diversifier l'approvisionnement en gaz. Scheuch a rappelé le gazoduc Nabucco pour le gaz de la mer Caspienne, qui n'a jamais été construit.

Des mesures à long terme ne changeraient rien cette année, mais "il y a des années après, il faut s'y préparer". D'autres pays sont mieux préparés. La Pologne, par exemple, a non seulement construit le plus grand terminal pour la livraison de gaz liquide d'Europe de l'Est sur la mer Baltique, mais aussi la connexion au gazoduc de Norvège. Le pays travaille également à passer à d'autres ressources. Le Danemark est à nouveau exemplaire car le réseau de gaz est préparé pour le mélange de jusqu'à 50 % de biogaz.

"Rester calme"

En principe, Wienerberger a appelé à la désescalade et au maintien du calme. Cela ne sert à rien de parler de "guerre économique". Scheuch ne pense pas non plus qu'une "politique d'annonce" dans laquelle un embargo est annoncé avec une renonciation au gaz russe ait un sens : "Je ferais attention à cela". Cela conduit à des attentes des deux côtés, qui poussent l'escalade vers le haut.

On ne peut pas tout éteindre d'un coup, cela immobiliserait la production de divers secteurs industriels comptant des centaines de milliers d'employés.

Deux usines en Russie

Sur le plan économique, Wienerberger ne possède que deux usines en Russie, chacune approvisionnant des clients dans un rayon allant jusqu'à 150 km et contribuant ensemble à moins de 1 % aux ventes du groupe. Les affaires vont actuellement bien en Europe de l'Est, la demande est élevée, mais il n'est pas clair si une inflation plus élevée conduira à un affaiblissement de l'économie, mais cela ne se manifestera probablement qu'au second semestre.

Source Wien ORF

Le Groupe Bouyer Leroux à La Séguinière renonce à une acquisition d’importance

Il y a deux mois, le Groupe Bouyer Leroux, implanté à La Séguinière, près de Cholet (Maine-et-Loire), s’apprêtait à acquérir le Groupe Riaux, leader français sur le marché de l’escalier sur-mesure. Spécialiste, notamment, de la production de briques de construction, Bouyer Leroux renonce finalement à cette acquisition, mettant en avant le contexte géopolitique.

Le conflit armé russo-ukrainien depuis le 24 février 2022 contrecarre les plans de développement du Groupe Bouyer Leroux. Fort de trente-deux sites industriels, ce groupe implanté à La Séguinière, près de Cholet (Maine-et-Loire), est notamment spécialisé dans la brique de construction en terre cuite. Il y a deux mois, dans le cadre de son développement, il annonçait la prochaine absorption du Groupe Riaux (220 salariés).

Prudence et renoncement

Jeudi 31 mars, par communiqué, Bouyer Leroux, « eu égard au contexte géopolitique de ce début d’année 2022 » , dit opter « pour la prudence et renonce à l’acquisition du Groupe Riaux, leader sur le marché de l’escalier sur-mesure en France » . Pour l’industriel, « cette acquisition n’aura donc pas lieu quand bien même elle s’inscrivait parfaitement dans la stratégie de développement équilibré et durable » du groupe.

Source Ouest France

03/04/2022

UK: Forterra annonce un investissement de 12 millions de livres sterling dans son usine du Lancashire

Un important fabricant de produits de construction a annoncé un investissement de 12 millions de livres sterling dans la fabrication de plaquettes de briques en terre cuite dans son usine d'Accrington dans le Lancashire.

Forterra utilisera cet investissement pour capitaliser sur la demande croissante du marché en plaquettes de parement, un matériau qui combine la finition esthétiquement attrayante de la brique traditionnelle avec un certain nombre d'avantages en matière de durabilité, notamment la réduction de la consommation de matières premières et d'énergie par rapport à la fabrication de briques traditionnelles.

La fabrication devrait commencer fin 2023, avec une capacité de production allant jusqu'à 48 millions de plaquettes par an. Cet investissement et l'augmentation de la production manufacturière devraient entraîner la création de 10 nouveaux emplois.

Les plaquettes de brique, ou «briques minces» comme on les appelle parfois, sont des carreaux de brique spécialement fabriqués qui, une fois installés, ont l'apparence, la couleur et la texture d'un mur de briques authentique. Généralement utilisés pour créer un mur de façade, ils sont plus légers que la maçonnerie traditionnelle. Grâce à un processus de construction plus rapide, les plaquettes de parement permettent de créer des bâtiments étanches au vent et à l'eau plus tôt dans le programme de construction. Ils offrent également de nombreux avantages des briques standard, notamment une durabilité à long terme et un entretien facile et peu coûteux.

L'usine d'Accrington de Forterra fabrique des briques depuis plus de 100 ans. Il est célèbre pour ses briques NORI, dont la résistance et la résistance à toute épreuve ont été utilisées dans la construction de bâtiments célèbres tels que l'Empire State Building.

Actuellement estimé à environ 120 millions d'unités par an, le marché des plaques de parement devrait croître de manière significative au cours des prochaines années, une grande partie de l'augmentation étant due à l'expansion du marché de la construction modulaire, ainsi qu'à une demande croissante de nouvelles solutions de façade coupe-feu adaptées aux constructions de grande hauteur.

Stephen Harrison, directeur général de Forterra, a déclaré : « Cet investissement permettra à Forterra de continuer à être un acteur de premier plan en matière d'innovation dans l'industrie de la construction. Nous sommes toujours à l'affût de nouveaux développements passionnants qui peuvent à la fois réduire les coûts et garantir une production respectueuse de l'environnement et durable ; l'investissement dans les plaquettes de parement est une entreprise vraiment passionnante qui rationalisera notre production et apportera des avantages à long terme, non seulement à l'industrie dans son ensemble, mais également à la région d'Accrington. " 

Source The Manufacturer

02/04/2022

Lendopolis collecte 2,3 ME pour la centrale solaire de Pargny-sur-Saulx

Lendopolis, plateforme d’investissement participatif, permettant aux entreprises de se financer auprès des particuliers, du Groupe KissKissBankBank & Co et filiale à 100% de La Banque Postale, permet aux citoyens de participer de façon active au développement de projets d’énergies renouvelables près de chez eux.

Dans ce cadre, la plateforme vient de clôturer une collecte record de 2,3 millions d’euros, pour le financement d’une centrale solaire située à Pargny-sur-Saulx (51) développée par URBASOLAR, groupe expert du solaire photovoltaïque.

Il s’agit du plus important montant collecté localement pour un financement participatif, toutes plateformes confondues. Lancée en novembre 2021, la collecte s’est terminée le 4 mars 2022.

2 338 000 € étaient recherchés, exclusivement auprès des résidents de la Marne (51) et des départements limitrophes : Aisne (02), Ardennes (08), Aube (10), Haute-Marne (52), Meuse (55) et Seine-et-Marne (77).

La rentabilité attendue de l’opération, réalisée sous forme d’action, est de 5% par an, pour une durée de 4 ans. La plus-value et le capital seront versés au terme.

Un financement pour la construction de la centrale solaire de Pargny-sur-Saulx

Cette levée de fonds finance la construction de la centrale solaire portée par URBASOLAR, groupe spécialiste du photovoltaïque. Implanté sur la commune de Pargny-sur-Saulx dans la Marne (51), ce projet d’une puissance de 26,3 MWc est lauréat de la sixième tranche des appels d’offres CRE4 « centrales sol ». Il devrait produire localement 28 300 MWh d’électricité verte soit l’équivalent de 6 300 foyers alimentés par an mais également éviter l’émission de 850 tonnes de CO2 chaque année.

Cette levée de fonds offrait l’opportunité aux citoyens de participer à la transition énergétique de leur territoire. Les riverains ont ainsi eu la possibilité de contribuer au développement du projet et de bénéficier d’une partie de ses retombées économiques.

Localisée sur le territoire de la commune de Pargny-sur-Saulx, la centrale solaire permet la réhabilitation d’une ancienne carrière d’extraction d’argile, ainsi que des terrains de l’usine de fabrication de tuiles attenante, après la cessation des activités et la déconstruction des bâtiments. Particulièrement intégrée dans son environnement grâce à une insertion paysagère optimisée, un soin particulier a été apporté pour assurer le maintien écologique des milieux naturels sur le site. Le projet fera par ailleurs l’objet d’un suivi écologique pendant 30 ans.

Un placement responsable qui donne du sens à l’épargne

Grâce à un montant minimum de 20 euros, tous les investisseurs – quel que soit leur niveau de revenu – peuvent participer au financement des projets proposés sur la plateforme, tout en faisant fructifier leur épargne.

En échange, pour tous les projets présentés sur Lendopolis, les investisseurs perçoivent une rémunération comprise entre 4 et 6 % annuels bruts, avec une durée moyenne d’investissement de 4 ans.

Un moyen de s’approprier les enjeux de la transition énergétique tout en investissant directement dans l’économie réelle à travers des placements responsables présentant des profils de risque modérés et un rendement attractif.

Cette offre d’épargne responsable illustre les engagements en faveur d’une finance durable de La Banque Poste dont l’ensemble des fonds proposés aux clients est désormais 100% ISR.

À propos de Lendopolis

Lendopolis est une plateforme d’investissement participatif dédiée aux énergies renouvelables, filiale à 100% de La Banque Postale depuis 2017. Lendopolis met en relation des porteurs de projets et des citoyens soucieux de placer une part de leur épargne dans des projets liés à la transition énergétique (financement de centrales solaires, parcs éoliens par exemple).

Plus de 130 millions d’euros ont été collectés sur la plateforme à ce jour, pour près de 470 projets financés. 42 millions d’euros ont d’ores et déjà̀ été remboursés aux préteurs, dont près de 8 millions d’euros en intérêts.

À propos d’Urbasolar

Premier spécialiste français du photovoltaïque, le groupe Urbasolar est le partenaire privilégié des collectivités locales et des entreprises pour diffuser cette technologie amenée à jouer un rôle de premier plan pour l’alimentation électrique de l’humanité. Filiale de l’électricien suisse AXPO, Urbasolar propose une offre clés en mains, incluant la production et la fourniture d’électricité d’origine renouvelable.

  • Chiffre d’Affaires au 30/04/2021 : 223 millions d’euros, hors vente d’électricité.
  • BPI Excellence en 2020
  • Certifié ISO 9001, ISO 14001 en France et AQPV-Contractant Général.
  • Lauréat 2018 du Grand Prix des Entreprises de Croissance 2018, dans la catégorie Greentech & Energies.
  • Attributaire du Trophée de la Croissance Verte et Bleue en 2017.
  • Membre Fondateur de SOREN (PV Cycle France) (2014).

01/04/2022

Présidentielle. Fabien Roussel veut s’attaquer aux « gros poissons » de l’évasion fiscale

Le candidat communiste Fabien Roussel a mené vendredi, pour le 1er avril, une action coup de poing devant les locaux de l’Autorité des marchés financiers à Paris. Avec une centaine de militants, il dénonçait « l’évasion fiscale » et « l’optimisation fiscale ».

Le candidat du parti communiste français (PCF) Fabien Roussel, entouré de militants déguisés en personnages de la série « La casa de papel », à Paris, le 1er avril 2022.

« La chasse aux gros poissons est ouverte ! » : le candidat communiste Fabien Roussel a mené vendredi 1er avril 2022 une action coup de poing devant les locaux de l’Autorité des marchés financiers à Paris, pour dénoncer « l’évasion fiscale » et « l’optimisation fiscale ».

« C’est notre 1er avril. La chasse aux poissons, aux très gros poissons est ouverte », a déclaré Fabien Roussel, juché sur une nacelle, devant une centaine de militants arborant des masques du candidat et vêtus de combinaisons rouges, rappelant La casa de Papel , série espagnole devenue un phénomène planétaire dont les héros, en combinaison rouge et masque de Dali, sont des braqueurs érigés en rebelles antisystèmes.

« C’est notre argent »

« La fraude fiscale, l’évasion fiscale, l’optimisation fiscale avec nous, c’est terminé », a assuré le candidat, crédité autour de 3 % des intentions de vote.

Les militants ont déposé devant l’Autorité des marchés financiers de gros sacs, censés être des sacs d’argent, estampillés « BNP Paribas » et « Société générale ». « Ces tas d’or, ces tas de billets, symbolisent l’argent qui manque à la République », les « 100 milliards d’euros » que la France perd chaque année à cause de l’évasion et de l’optimisation fiscale des plus riches, a affirmé le candidat.

« C’est votre argent, c’est notre argent, c’est l’argent de nos richesses », a-t-il ajouté, et « cet argent on veut le retrouver dans le progrès social, dans les services publics, dans notre pouvoir d’achat », a-t-il clamé, en criant « Rendez-nous notre argent ».

Avec ces sommes, on pourrait par exemple « doubler le budget de l’Éducation nationale » ou encore instaurer « la retraite à 60 ans », a-t-il expliqué.

« J’accuse ce gouvernement de complicité d’optimisation fiscale »

« J’accuse les fraudeurs fiscaux de piller la République, […] j’accuse les cabinets de conseil de faire le jeu de l’optimisation fiscale, […] j’accuse les multinationales du CAC 40 de choisir les paradis fiscaux pour établir leur siège social. Moi président je demanderai que ces entreprises relocalisent en France », a-t-il déclaré.

« J’accuse ce gouvernement de complicité d’optimisation fiscale. Sur 100 milliards de fraude et d’optimisation il n’en récupère que 10 ! Soit ils sont incompétents soit ils sont complices ! », a-t-il accusé.

Présidentielle 2022. Et vous, quelles sont vos idées pour la France ?

Devant la presse, il a souligné que « tous les gouvernements aujourd’hui s’attaquent aux paradis fiscaux avec des pistolets à bouchon », « sans y mettre les moyens ». « Il n’y a pas un seul fraudeur fiscal qui se retrouve aujourd’hui derrière des barreaux de prison », a-t-il déploré.

Source Ouest France par Thomas Samson

Espagne: Huit entreprises et 4 centres de recherche lancent la première céramique photovoltaïque « transparente »

Un consortium composé de huit entreprises et de quatre centres de recherche travaille à la mise en œuvre du projet Foto-Cer, avec lequel il est prévu de développer la première céramique photovoltaïque aux propriétés esthétiques inaltérées ; c'est-à-dire grâce à un revêtement photovoltaïque transparent et entièrement intégré sur les bâtiments. C'est la "première peau photovoltaïque" pour des bâtiments autonomes sans se faire remarquer visuellement.

La salle plénière de la mairie de Vila-real a été le cadre choisi pour présenter Foto-Cer, un projet de R&D de ce consortium dirigé par Keraben, du groupe Victoria, et auquel participe activement la chaire UJI Ciutat de Vila-real de l'Innovation Céramique.

En outre, il compte sur la participation de sept autres entreprises de la Communauté valencienne, de Catalogne et de Navarre (Aliter Grup Renovables, Cerámica la Escandella, Ecopol Tech, Ingeniería Navarra Mecánica, Obras y Servicios Tex, Kerafrit et Lenz Instruments) et de quatre centres de recherche ( Centre Technologique de Lurederra, la Fondation de l'Institut Catalan de Recherche Energétique (IREC), l'Université Polytechnique de Catalogne (UPC) et la Chaire d'Innovation Céramique à travers le Groupe de Recherche en Chimie du Solide de l'UJI.

Le responsable R+D+i de Grupo Victoria, Luis Guaita, a été chargé de présenter les détails techniques du projet, qui était l'un des mieux évalués parmi les 37 présentés à l'appel national. "Avec trois ans d'exécution, la recherche pose des défis très ambitieux, dans le but ultime de créer une nouvelle gamme de produits fonctionnels dans lesquels prévalent les critères d'efficacité énergétique et d'économie circulaire", explique Guaita. Les panneaux doivent avoir une grande durabilité et, surtout, une valeur esthétique importante.

Le maire de la ville, José Benlloch, qui a présidé la présentation du projet, suivie de sa première réunion technique, a souligné la puissance et la valeur innovante de l'initiative, qui dispose d'un budget de 5 millions d'euros, dont 3,6 millions sont financés par le Centre de développement technologique industriel, qui reçoit le soutien du ministère de la Science et de l'Innovation et des fonds européens Next Generation. « Dans quatre ou cinq ans, nous pourrons avoir, grâce à ce projet, des bâtiments autonomes sans aucun impact esthétique. Un projet au potentiel énorme pour l'avenir des applications céramiques urbaines qui démontre l'importance d'unir nos forces pour rivaliser ensemble dans un monde très complexe. Parce que lorsque l'administration, les entreprises et les centres de connaissances se réunissent, nous pouvons être imparables », déclare le maire.

À travers des couches transparentes

Juan Carda, directeur de la Chaire d'innovation céramique Ciutat de Vila-real, rappelle que l'objectif de cette chaire est de promouvoir l'innovation et la fonctionnalisation de nos produits céramiques. Dans ce cas, explique-t-il, il s'agit de développer des tuiles céramiques et des tuiles capables de générer de l'énergie photovoltaïque, grâce à l'application de couches transparentes qui permettent un design, à appliquer comme revêtement pour les bâtiments. "En somme, il s'agit d'obtenir de nouveaux matériaux céramiques photovoltaïques pour leur intégration architecturale, remplissant les objectifs fixés dans le programme Missions Science et Innovation 2021, principalement dans les premiers défis -Être plus productif pour mieux grandir- et le quatrième -Devenir un une société neutre en carbone, durable et résiliente au changement climatique », explique Carda, qui a remercié Vila-real pour son engagement envers l'innovation. 

De son côté, le maire de la ville, José Benlloch, a souligné qu'« il n'est pas facile de parler de science et d'innovation au niveau local », tout en rappelant le chemin parcouru en 2011 par la ville et un groupe de municipalités pour intégrer l'agenda de l'innovation dans la politique locale, "un domaine dans lequel les conseils municipaux n'ont pas de pouvoirs formels". "Aujourd'hui, la science et l'innovation sont à l'ordre du jour et personne ne doute que les mairies ont aussi beaucoup à dire dans ce domaine", ajoute Benlloch, qui rappelle que la ville de Vila-real a financé plus d'un million euros des budgets municipaux, entités, programmes et activités liés à l'innovation, comme la Chaire elle-même ou la Fondation Globalis. « Mais Vila-real a une vocation ouverte et, pour cette raison, nous ne restons pas dans la ville ; Des exemples en sont la présentation d'aujourd'hui ou des initiatives telles que Stand Out on the Route, à travers lesquelles nous aidons également à développer l'innovation sur notre territoire », déclare le maire.

La conférence a réuni une représentation des membres du consortium qui développe le projet Foto-Cer : Luis Guaita, Antonio Gigirey et Estefanía Domingo (Grupo Keraben) ; Pedro Jaquotot et Sayo Flors (Kerafrit) ; Juan B. Carda, Diego Fraga, Jaime González, Samuel Porcar et José Peris (Président de Ceramic Innovation Ciutat de Vila-real de l'UJI) ; Edgardo Saucedo, Joaquim Puigdollers (UPC); Alejandro Pérez, Alex López (Institut de recherche énergétique de Catalogne) ; et une représentation d'entreprises et d'entités céramiques, telles que Daniel Sánchez et Juanjo Moliner (société RPC), Vicente Romero (Groupe Nexta) ; la directrice de la Fondation Globalis, Maria Bellmunt ; Jorge Bakali (ancien président de la Société espagnole de la céramique et du verre, consultant senior en production et commercialisation dans le secteur industriel de la céramique) et Fernando Sangüesa (Caslab). 

Source CastellonPlaza