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31/03/2022

« Demain tous solaire » : Terreal dresse un premier bilan


Il y a deux ans, Terreal lançait le programme « Demain, tous solaire », visant à rendre le solaire plus accessible et à intégrer les couvreurs dans la démarche. Le groupe dresse aujourd’hui un premier bilan, avec notamment 500 toitures équipées de ses modules photovoltaïques intégrés aux tuiles, et 1 800 professionnels utilisant l’application dédiée.

En janvier 2020, Terreal annonçait le lancement de son programme « Demain, tous solaire », proposant notamment trois offres comprenant des modules photovoltaïques intégrés aux tuiles, allant de 1 500 à 10 000 €. L’objectif : démocratiser le photovoltaïque.

Dans un contexte de hausse du prix des énergies, que ce soit le gaz ou l’électricité, le photovoltaïque se révèle être une solution économique et écologique. Et les Français l’ont bien compris. En effet, 2021 a été l’une des meilleures années pour le solaire depuis le « boom » de l’année 2011. L’année passée, le marché a bondi, avec une croissance deux fois plus importante qu’en 2019. Plus de 3 800 nouvelles demandes de raccordement pour des installations inférieures à 9 kilowattheures cumac ont ainsi été enregistrées.

« Globalement la France reste en retard en matière d’équipement solaire par rapport à ses voisins européens, alors qu’il devient une solution incontournable pour répondre à la fois aux enjeux environnementaux et réglementaires, mais aussi à l’augmentation continue des prix de l’électricité », note toutefois Krasimir Yordanov, responsable du pôle produit solaire et innovation marketing chez Terreal.

Doubler le nombre de toitures équipées en 2022

Deux ans après le lancement de son programme, Terreal précise que 500 maisons ont déjà été équipées de ses solutions, et ambitionne de doubler ce chiffre en 2022. Le fabricant a d’ailleurs de quoi être optimiste puisque ce type de solutions à énergies décarbonées devraient être favorisées dans le cadre de Réglementation Environnementale 2020 (RE2020), entrée en vigueur depuis le 1er janvier.

Dans ce contexte, Terreal entend accompagner les professionnels du bâtiment à se saisir de ce marché en expansion. Le fabricant de tuiles met d’ailleurs en place des monitorats de chantier pour aider les couvreurs dans leurs premières poses, et les conducteurs de travaux dans la mise en service de l’installation.

Une application pour accompagner les professionnels

Autre chiffre clef : 1 800 professionnels du bâtiment utiliseraient désormais l’application « Demain, tous solaire ». Cet outil vise à les guider dans le conseil aux particuliers. Concrètement, elle permet d’obtenir les résultats d’une étude complète, et notamment de calculer le retour sur investissement. Le professionnel peut ainsi présenter les résultats à son client, comme outil d’aide à la décision. Terreal précise qu’en deux ans, plus de 6 000 études de ce type ont déjà été réalisées.

« Depuis que nous avons commencé le solaire il y a un an, nous avons déjà réalisé une dizaine de chantiers en intégré et en surimposé et utilisons l’application « Demain tous solaire » pour réaliser nos devis », témoigne ainsi Benjamin Lamailloux, président de JB Construction.

Source Batiweb par Claire Lemonnier

30/03/2022

Bouyer Leroux poursuit ses investissements dans la décarbonation

Le programme de décarbonation mis en œuvre par le producteur de briques  de terre cuite Bouyer Leroux lui permet, aujourd’hui, de limiter l’impact de la hausse des prix du gaz sur ses activités : ses sites de production, utilisés à pleine capacité, sont déjà décarbonés à hauteur de 45 %.

Engagée en 2018, la politique volontariste de transition énergétique de Bouyer Leroux a comme ambition de décarboner 90 % de son activité production de briques à horizon 2025 - 2027 pour un budget global de 62 millions €. 5 sites de production de briques de mur (La Séguinière, dans le Maine-et-Loire, Mably, dans la Loire, Colomiers, en Haute-Garonne, Gironde sur Dropt, en Gironde, et Saint-Martin des Fontaines, en Vendée), affichent déjà un taux moyen de décarbonation de 45 % à fin février 2022.

Sur le site de La Séguinière, plus grand site de production de briques en France, déjà décarboné à plus de 50 % avec du biogaz et de la biomasse, un nouveau projet de foyer biomasse source d’énergie pour le séchage des produits entre dans sa phase de réalisation. La commande principale du foyer à Vincke est en cours et les travaux préparatoires ont déjà commencé. Cet investissement supérieur à 10 M€ permettra de décarboner plus de 80 % de sa consommation d’énergie à horizon 2024.

Usine à sciure

Le site de Mably, historiquement alimenté par du biogaz et doté d’une cogénération, poursuit sa transition vers un objectif de décarbonation totale de son process. Un projet d’usine à sciure, lauréat du programme France Relance, a été lancé en 2021 pour un investissement de 4,7 M€. La première étape va démarrer en avril 2022 avec la mise en service d’une installation de porosage. Ceci se traduira par un ajout de biomasse dans le mélange d’argile permettant d’augmenter la part d’énergie renouvelable de 20 à 40 %.

Le site de Gironde sur Dropt, déjà décarboné à 70 % fait l’objet d’un projet d’investissement de 7 M€, également lauréat du programme France Relance ; ce projet permettra de moderniser l’outil industriel et de réduire la consommation d’énergie thermique de 25 %. Ainsi à horizon 2027, l’activité de ce site sera décarbonée à hauteur de 90 %.

Pilote industriel de gazéification

Pour le site de Saint-Martin-des- Fontaines : en collaboration avec la société Naoden et avec l’aide de l’Ademe, Bouyer Leroux a initié la phase de mise en service du pilote industriel des gazéifieurs dédiés à l’industrie céramique. Cette phase de R&D doit lui permettre de valider cette solution d’utilisation de la biomasse à grande échelle. Cette unité pilote de gazéification représente un budget d’investissement de 2,3 M€.

Tous ces sites font par ailleurs l’objet de plans d’actions spécifiques qui permettront à très court terme de réduire les consommations énergétiques et l’impact carbone des 9 lignes de production de briques de mur, souligne l’entreprise.

Source Construction Cayola


29/03/2022

Bouyer Leroux tente de juguler la hausse des prix de la brique

Face à la flambée des prix de l’énergie et malgré des usines décarbonées à hauteur de 45 %, le groupe coopératif Bouyer Leroux, numéro un français des briques en terre cuite, se voit contraint d’augmenter ses prix au négoce.

« Nous devons faire le dos rond, mais ça ne doit pas nous empêcher de partir en mer pour affronter la tempête ». C’est par cette métaphore maritime que Roland Besnard, P-DG du groupe coopératif Bouyer Leroux, résume la situation qu’il est en train de vivre alors que son groupe, comme pour l’ensemble de l’économie mondiale, doit faire face à une flambée historique des prix de l’énergie. « On parle de plusieurs dizaines de millions de surcoûts énergétiques pour un groupe qui fait 140 millions d’euros de chiffre d’affaires » assure Roland Besnard qui, comme ses concurrents est contraint de répercuter ces hausses sur le prix de ses produits.

Plus de 20 % de hausse sur l’année

« Alors que sur les trois dernières années, la hausse des prix de nos briques en terre cuite a pu être maintenue à un taux légèrement inférieur à celui de l’inflation, nous avons été contraints d’appliquer une hausse tarifaire de 8,5 % le 1er février dernier » explique-t-il. « En achetant notre gaz pour 2021 et 2022, nous nous sommes cru couverts à hauteur de 80 % de nos besoins or, nous étions en pleine crise de la Covid et nous avons été trop prudents sur le niveau d’activité. En définitive, nous ne sommes couverts qu’à 60 % et au prix de l’énergie sur le marché, ça fait mal » détaille-t-il. Des prix de l’énergie qui ont explosés depuis la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les approvisionnements gaz.

« Il y a un mois, notre principale préoccupation était d’optimiser nos organisations pour utiliser au mieux notre potentiel industriel. Avec ce contexte de forte inflation, aller chercher de l’énergie supplémentaire pour travailler au maximum revient à un suicide économique. Toutes nos usines sont utilisées aujourd’hui au plus haut de ce que nous pouvons raisonnablement faire et nous ne produirons pas en août. En effet, j’ai pris la décision de maintenir quatre semaines de congé cet été, également car tout le monde est fatigué par ces crises à répétition » expose l’industriel qui a pris de nouvelles décisions : limiter sa production par des quotas jusqu’à la fin de l’année et augmenter à nouveau ses prix de 12 % à partir du 1er juin. « Nous souhaitons que nos clients aient le temps de se préparer, d’où cette date du 1er juin. Mais cette hausse sera ferme, sans négociation possible comme c’est l’usage car nos résultats vont véritablement s’effondrer. De même, nous leur garantissons un volume de production à travers un système de quotas mais suivant les décisions que pourraient prendre nos concurrents, il faut donc savoir que nous ne pourrons pas servir l’ensemble du marché français » prévient-il.

Une stratégie de décarbonation payante

Car si la situation de Bouyer Leroux est difficile, celle des autres acteurs du marché l’est davantage encore. Assez tôt, le groupe coopératif a fait des choix stratégiques qui s’avèrent aujourd’hui salutaires. Depuis 2018, le groupe a consacré un budget de 62 millions d’euros (près de la moitié de son chiffre d’affaires annuel) dans une politique volontariste de transition énergétique avec comme ambition de décarboner 90 % de l’activité production de briques à horizon 2025-2027.

« Notre projet est plus que jamais pertinent, assure Roland Besnard. Dans notre mix énergétique-thermique nécessaire au séchage et la cuisson des briques, 45 % de notre consommation est déjà décarbonnée car issue de la biomasse, du biogaz ou des énergies de récupération de nos fours vers nos séchoirs. Cela nous permet de n’avoir que 55 % de notre énergie thermique issu du gaz naturel ».

Ce choix stratégique donne à l’industriel un avantage concurrentiel certain car l’énergie est la principale composante du prix de revient de la brique de terre cuite. « La matière première, à savoir l’argile, ne représente entre 6 et 7 % du coût de revient. En plus, pour nous elle est peu impactée car nous avons nos propres carrières » complète Roland Besnard.

Alerte sur la spéculation des quotas de CO2

Pour l’industriel, ce cap vers la décarbonisation est une évidence mais il tient à pointer des risques de dommages collatéraux induits par le système d’échanges de quotas d’émission de CO2 en vertu du principe pollueur-payeur mis en place par l’Union européenne. « Les cours des quotas de CO2 européens sont devenus des marchés spéculatifs. Il y a quatre ans en arrière, ils étaient aux alentours de 5 à 6 euros et ils sont maintenant proche de 100 euros » s’inquiète Roland Besnard, qui n’hésite pas à comparer ces marchés de produits dérivés à une sorte de « bitcoins environnementaux ».

Et l’industriel de prévenir : « Ces quotas sont une originalité européenne vertueuse, mais attention à ce que ça ne se retourne pas sur notre industrie européenne au profit de pays concurrents et de spéculateurs à l’affût de plus-values exponentielles. On ne peut pas complètement écarter l’idée que d’autres puissances économiques utilisent cet outil pour s’attaquer à l’industrie européenne. Les Chinois ou d’autres puissances économiques auraient tout intérêt à faire monter le prix des quotas dans la perspective de détruire l’industrie européenne ».

Objectif : 90 % de la production décarbonnée pour Bouyer Leroux

Afin de limiter l’impact du prix du gaz et des quotas de CO2 sur ses activités, le groupe coopératif industriel a mis en place en 2018 un plan de décarbonnation de ses outils de production doté d’un budget de 62 millions d’euros. L’objectif est de décarboner 90 % de l’activité production de briques à horizon 2025-2027. A fin février, les cinq sites du groupe affichent un taux moyen de décarbonation de 45 %. 

Tour d’horizon:


  • Le site de La Séguinière (Maine-et-loire), plus grand site de production de briques en France, déjà décarboné à plus de 50 % avec du biogaz et de la biomasse. Un nouveau projet de foyer à biomasse comme source d’énergie pour le séchage des produits entre dans sa phase de réalisation. Cet investissement supérieur à 10 millions d’euros permettra de décarboner plus de 80 % de sa consommation d’énergie à l’horizon 2024.
  • Le site de Mably (Loire), historiquement alimenté par du biogaz et doté d’une cogénération, poursuit sa transition vers un objectif de décarbonation totale de son process. Un projet d’usine à sciure, lauréat du programme France Relance, a été lancé en 2021 pour un investissement de 4,7 millions d’euros. La première étape va démarrer en avril 2022 avec la mise en service d’une installation de porosage. Ceci se traduira par un ajout de biomasse dans le mélange d’argile permettant d’augmenter la part d’énergie renouvelable de 20 à 40 %.
  • Le site de Gironde-sur-Dropt (Gironde), déjà décarboné à 70 % fait l’objet d’un projet d’investissement de 7 millions d’euros. Egalement lauréat du programme France Relance, ce projet permettra de moderniser l’outil industriel et de réduire la consommation d’énergie thermique de 25 %. Ainsi à horizon 2027, l’activité de ce site sera décarbonée à hauteur de 90 %.
  • Enfin, sur site de Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée), avec l’aide de l’Ademe, Bouyer Leroux a initié la phase de mise en service du pilote industriel des gazéifieurs dédiés à l’industrie céramique, en collaboration avec la société Naoden. Cette phase de recherche et développement doit permettre à l’industriel de valider cette solution d’utilisation de la biomasse à grande échelle. Cette unité pilote de gazéification représente un budget d’investissement de 2,3 millions d’euros.

Source Le Moniteur par Jean-Philippe Defawe (Bureau de Nantes du Moniteur) 

La toiture innovante, solution de décarbonation de son logement

Le savoir-faire d’Edilians n’est plus à prouver. Créé en 1811, le leader français de la couverture en tuile de terre cuite est aussi un véritable acteur du toit. Son offre s’est étoffée avec de nouveaux systèmes de toiture. Autant de solutions locales pour le patrimoine et l’esthétique de nos villes et villages. Aux notions de confort et de protection s’ajoute aujourd’hui un enjeu climatique, porté par la RE2020. Edilians présentera des solutions de toiture y répondant d’ici la fin de l’année. Rencontre avec son PDG, Pascal Casanova.

Observez-vous des tendances liées aux travaux de toiture ?

Les panneaux solaires sont souvent sollicités lors de la rénovation énergétique d’une maison. Les particuliers sont de plus en plus sensibles aux solutions d’autoconsommation. Ils ont aussi pris conscience de l’importance de mieux isoler tout type de toiture. L’aménagement des espaces sous-toiture (combles aménagés) est une tendance qui existait déjà, mais elle s’est accélérée avec la pandémie. Les Français ont réalisé qu’ils avaient besoin d’espace. L’isolation des combles est devenue l’occasion d’aménager une nouvelle pièce.

Quel est l’engagement écologique et responsable d’Edilians ?

L’action d’Edilians s’étend sur plusieurs axes. Le premier porte sur nos usines (au nombre de 14 en France), ancrées au cœur des territoires. Nous veillons à réduire au mieux leur impact environnemental, notamment en respectant la norme ISO 14001 (management environnemental).

En complément de nos tuiles en terre cuite, nos systèmes de toiture sont très performants, car ils permettent une très bonne isolation, une très bonne ventilation et une très bonne étanchéité de la toiture. Ils sont également capteurs de ressources naturelles. En effet, des éléments de couverture récoltent les eaux pluviales, pour une potentielle réutilisation. Nos tuiles solaires, elles, produisent une énergie décarbonée au sein des maisons.

Edilians se projette aussi dans le futur ! La société s’engage dans une démarche ambitieuse, à savoir améliorer l’ensemble des critères de notre RSE. Cela passe en partie par une volonté de réduire nos émissions de CO2. Notre feuille de route est telle que nous espérons atteindre la neutralité carbone en 2050, avec une réduction d’un tiers de nos émissions à l’horizon 2030. Nous travaillons d’ailleurs sur notre 1er rapport RSE (à paraître en mai 2022), ce qui nous permettra de rendre nos engagements publics pour la première fois. 

Pourquoi parler de toitures innovantes ?

Elles le sont d’abord par la performance globale du système. Grâce à un travail auprès de partenaires externes, nous pouvons mesurer de manière technique et objective l’apport de nos solutions de couverture par rapport à d’autres (en matière de consommation d’énergie, de température, etc.). L’innovation passe également par le choix des matériaux de couverture. Edilians veille à sélectionner ceux qui possèdent la plus faible empreinte environnementale.

En parallèle, la facilité de pose de couverture est un élément déterminant, car d’elle dépend la qualité de la réalisation globale, la bonne performance du système, et donc un meilleur impact environnemental. Enfin, l’esthétique globale des solutions est tout aussi importante. Un beau produit garantit sa durabilité. Les particuliers doivent avoir l’envie de l’entretenir, et ainsi de conserver cet impact minime sur l’environnement. Edilians a alors développé une gamme de tuiles solaires, à la fois très simples à poser pour un artisan couvreur, et très esthétiques, car elles se marient parfaitement à l’ensemble de la toiture en tuiles.   

Votre récente acquisition de l’activité de toiture solaire du fabricant IRFTS est-elle une réponse à la demande des consommateurs ?

Oui, c’est un complément de gamme ! Nous avions déjà développé des produits haut de gamme, destinés à une partie du marché. Cette acquisition nous donne l’opportunité de répondre à l’ensemble des demandes du marché, avec une offre fidèle à notre philosophie, c’est-à-dire simple à poser, intégrée à notre structure et esthétique, mais avec des modèles photovoltaïques de plus grande dimension.  

Qu’est-ce que l’académie Edilians ?

Le toit est la source d’environ 30 % de déperdition thermique d’une maison. De bons matériaux permettent d’améliorer grandement la performance énergétique du domicile. Mettre en place ce type de solution est l’occasion pour les particuliers d’aménager les combles pour créer une pièce supplémentaire. Voilà pourquoi les travaux de couverture doivent être de grande qualité !

À ce titre, nous formons des couvreurs et des clients distributeurs aux questions de la rénovation et de la performance énergétique. Cette formation concerne la pose des tuiles, mais aussi les produits d’étanchéité à l’air, l’isolation avec les panneaux de sarking Sarkéo, et nos produits solaires. 

Avez-vous un mot de la fin ?

Tous les acteurs de la construction ont vu leur activité baisser fortement lors du premier confinement, y compris Edilians. Néanmoins, nous avons ensuite connu un rebond important, puisque la demande autour de nos produits en France et en Europe a augmenté de + 15 %. Nous avons su y répondre, et notre objectif est de renouveler cet effort en 2022. 

Cette volonté se devine dans notre acquisition fin 2021 de la société espagnole Tejas Borja. C’est une entreprise de couverture qui nous ressemble : elle est à la fois centenaire et familiale, et se positionne comme leader sur le marché. Ses produits sont de très grande qualité. Notre stratégie se perpétue donc à travers cette marque, tout en lui apportant nos compétences et notre innovation.

Source Forbes


 

28/03/2022

Wienerberger se résout à augmenter le prix de ses briques et tuiles françaises

Face à l’explosion du prix des énergies de son process, l’industriel relève ses tarifs au négoce.

La pression était devenue trop forte sur les factures d’énergie : le fabricant de tuiles et briques en terre cuite Wienerberger procède au relèvement du prix des productions de ses huit usines françaises qui emploient environ 800 salariés. « Nous avons pratiqué une première hausse de tarif de 8,5 % en janvier et enchaînerons avec une seconde de 16 % en mai », annonce au Moniteur Frédéric Didier, directeur général de Wienerberger France, basée à Achenheim près de Strasbourg (Bas-Rhin).

Significatives, ces augmentations se bornent à la « répercussion de l’évolution des coûts, elles n’améliorent en rien nos marges », insiste-t-il. Car la filiale du groupe autrichien a elle-même bu le bouillon ces derniers temps, en terme de coût de ses énergies de base, le gaz et l’électricité. « En quelques mois, le prix du gaz a été multiplié par 15 pour nous, et celui de l’électricité par 10, à quoi s’ajoute l’inflation d’autres matières chimiques qui nous sont nécessaires, comme le manganèse », expose le dirigeant français. La guerre en Ukraine a aggravé un phénomène qui lui est antérieur.

Les usines tournent

Le relèvement des prix s’appliquera aux négociants et aux distributeurs. Dès lors, elle pourrait peser sur le budget de construction pour les particuliers, jusqu’à perturber « un marché en pleine croissance aussi bien pour les tuiles que pour les briques », poursuit Frédéric Didier.

Si l’effet prix exerce son fort impact, Wienerberger France a pu se prémunir contre de nouvelles flambées, au moins provisoirement. « Nous avons acheté suffisamment de stocks de gaz pour couvrir a priori les besoins de 2022. Nos usines tournent à plein », rassure Frédéric Didier, tout en restant prudent : « La vigilance demeure ».

La tension du moment conforte l’industriel dans sa feuille de route vers la neutralité carbone à l’horizon 2050, dont l’un des volets consiste à substituer le biogaz au gaz d’origine fossile. Le groupe dans son ensemble, et ses filiales nationales par ricochet, visent la réduction des émissions de CO2 de 15 % l’an prochain et de 40 % en 2030, par rapport à 2020.

Source Le Moniteur par Christian Robischon

27/03/2022

TerraoSave traite les rejets gazeux à hauts débits des process industriels et des chaufferies

TerraoSave est un échangeur-laveur direct utilisant la technologie Terrao. Il récupère les fumées industrielles, les lave et en extrait la chaleur pour produire une énergie thermique hautement valorisable.

Pour ce faire, TerraoSave extrait et brasse les rejets gazeux avec de l’eau ou des réactifs traditionnellement utilisés pour le lavage des effluents. Ce brassage permet le transfert de matières des fumées au liquide, ce qui facilite la récupération des polluants et leur traitement par les techniques classiques de la régénération de l’eau.

Dans le même temps, il récupère la chaleur sensible et latente présente dans les fumées.

Par sa souplesse de mise en œuvre et ses performances, une installation Terraosave se rentabilise sous 1 à 4 ans.

TerraoSave est indiqué pour tous les rejets gazeux chauds, de toutes température et composition :

  • 30°C - 60°C et plus
  • Air chaud de séchage, air humide de process 
  • Secteurs : agro-alimentaire, papier-carton, chimie…

  • 70°C - 90°C et plus
  • Buées de procédés
  • Secteurs : agro-alimentaire, papier-carton, chimie…

  • 90°C - 130°C et plus
  • Vapeurs de procédés, fumées de chaufferies 
  • Secteurs :agro-alimentaire, papier-carton, chimie, chaufferies…

  • 130°C - 1000°C et plus
  • Gaz de combustion issus de fours, incinérateurs, chaudières, turbines 
  • Secteurs :Industrie du verre, des métaux, ciment, briques, chaufferies, incinérateurs…

26/03/2022

Nouveau site web pour la marque SanMarco di Terreal : la terre cuite « vole » vers le futur

Terreal Italia annonce la mise en ligne du nouveau site sanmarco.it, une étape importante dans le processus de renouvellement de l'ensemble de l'image de l'entreprise et de celle de ses marques Pica et SanMarco. Avec cet outil, Terreal Italia marque un tournant significatif dans le concept de "l'expérience de marque".

Un nouveau site au contenu enrichi et 100% user friendly



Suite à un ambitieux projet de numérisation et de révision de toute l'image institutionnelle coordonnée, Terreal Italia s'est engagée depuis longtemps dans la voie d'une refonte complète des sites Web : terreal.it, l'institutionnel et pica.it, le catalogue de produits, relatif à la marque Pica de Terreal Italia, mise en ligne en février de l'année dernière. C'est maintenant au tour de SanMarco, une autre célèbre marque de Terreal Italia. Le nouveau site, conçu pour être très convivial, réactif et étudié dans les moindres détails pour le client, a un contenu revu et enrichi, capable d'offrir toutes les informations nécessaires et de répondre aux questions qui peuvent se poser, rapidement et facilement, en cherchant à minimiser doutes et perplexités sur nos services.

La qualité de SanMarco ressort clairement, qui, grâce à un dialogue continu avec le monde du design, est capable d'amener la terre cuite dans le contemporain et dans l'avenir, en la rapprochant du goût d'un segment de marché en quête d'innovation. Une clientèle qui fait preuve d'adhésion à des matériaux traditionnels sûrs, comme la terre cuite, mais dans leur déclinaison la plus moderne et avec de fortes impulsions innovantes.

Pour cette cible d'architectes, l'architecture du futur sera visionnaire : des idées qui puisent leurs racines dans l'imaginaire le plus créatif exploitent les qualités des matériaux de construction, même et surtout les plus traditionnels. SanMarco communique donc la capacité de la terre cuite à s'adapter aux nouveaux goûts et à ajouter de la valeur aux bâtiments modernes.

De ces prémisses est née l'idée d'une vidéo qui excite le visiteur dès la page d'accueil, où elle se trouve, et qui décrit la qualité de la terre cuite d'être un matériau si ancien et en même temps un protagoniste aujourd'hui dans le contemporain langage architectural. Sur fond d'un narrateur qui rapporte le texte d'une interview réalisée par l'architecte Giancarlo De Carlo en 2001, la vidéo montre la terre cuite traversant les époques et les siècles et se tendant vers l'avenir. Mais c'est au fil des pages du site que les visiteurs comprendront comment se trouvent les raisons de cette étonnante continuité, ainsi que dans la valeur du matériau, dans la capacité de SanMarco à rendre ce matériau moderne, actuel, cohérent avec l'esthétique, besoins fonctionnels et de performance. 

Source Ingenio Web

BMI Academy, l'engagement de BMI pour l'industrialisation et la qualité dans le secteur de la construction

BMI propose des formations gratuites en présentiel et en ligne, destinées aux professionnels du secteur de la construction. 500 étudiants plébiscitent ces formations à la pose de toitures plates et en pente.

Le leader européen de la fabrication et de la vente de solutions de toiture, BMI, continue d'élargir sa variété d'activités de formation spécialisées, avec des techniques modernes et avant-gardistes, destinées aux professionnels du secteur de la construction, réunies sous le nom de BMI Academy.

 L'Académie BMI est l'extension au domaine des connaissances du professionnel, de l'effort de BMI pour promouvoir les systèmes de construction à sec, qui, avec une installation correcte, garantissent des performances de haute qualité, ainsi que des garanties telles que la Garantie de Solution qui offre BMI à travaux réalisés par des installateurs agréés RoofPro.

C'est un espace physique et virtuel, né de la conviction de BMI que la formation et la qualification du secteur sont un aspect fondamental pour sa croissance et son développement, donnant une impulsion particulière à la spécialisation, à la professionnalisation et, bien sûr, à la diversité. Il est nécessaire d'attirer et de former plus de femmes dans les programmes de formation. afin de réduire l'écart de main-d'œuvre qui existe dans le secteur.

 Avec une grande variété de dates disponibles, la formation s'adresse aux installateurs, architectes, architectes techniques et étudiants des métiers liés au secteur du bâtiment. Le contenu est orienté vers le domaine du toit, à la fois plat et incliné, et vers l'installation correcte des systèmes de construction sèche, des composants et de la norme Passivhaus, entre autres. Tout cela, en gardant toujours à l'esprit la durabilité et en comprenant que le toit est un élément essentiel de tout bâtiment qui souhaite être un bâtiment à consommation quasi nulle (ECCN).

Pour les entreprises de construction ou les installateurs de toitures, il est essentiel de se positionner comme une référence pour leurs clients en s'appuyant sur la haute qualité de leurs travaux, dont un pilier essentiel est la formation régulière de leurs équipes aux nouveaux systèmes constructifs visant l'industrialisation, qui c'est pourquoi ils ont fait confiance à BMI pour former ses équipes à la BMI Academy, qui a déjà formé plus de 500 professionnels.

Selon les mots de Carlos Hernández Puente, directeur général de BMI Group Iberia et Italie : \"Le lancement de BMI Academy nous a permis de faire un pas de plus vers l'un de nos objectifs les plus importants : parvenir à la professionnalisation et à la spécialisation dans le secteur de la construction, en pariant toujours sur une formation de qualité et accessible. Ainsi, nous avons pu former plus de 500 professionnels en très peu de temps, voulant même le dépasser en 2022\".

BMI considère que cette initiative est nécessaire tant pour le présent que pour l'avenir du secteur, dont les résultats seront visibles et très favorables dans peu de temps. Consultez toutes les informations sur les cours gratuits et les dates disponibles sur ce lien. 

Source Europapress

25/03/2022

Erlus veut élargir son territoire

Le fabricant allemand de tuiles en terre cuite et de conduits de fumée en céramique vient de renforcer son équipe commerciale.

Jusqu’à présent concentré sur les régions de l’Est (Alsace, Lorraine, Franche-Comté, Bourgogne), Erlus veut se développer sur le marché français. Pour y parvenir, le fabricant allemand de tuiles en terre cuite vient d’embaucher deux nouvelles personnes pour renforcer son équipe commerciale. L’industriel vient d’annoncer l’arrivée de Cyrille Donna, délégué commercial de la région Alsace, et de Julia Amann, responsable service interne. D’après le communiqué, « ces recrutements visent à élargir les ventes dans d’autres régions et de renforcer l’engagement de proximité d’Erlus auprès de ses clients couvreurs et négociants. »

Soutenir la croissance

Dominique Ginez, directeur commercial France, explique :« La France est un marché majeur pour Erlus. Nos volumes actuels de ventes nous laissent entrevoir une dynamique commerciale très robuste. Nous sommes ravis d’accueillir Julia Amann et Cyrille Donna pour renforcer davantage notre équipe commerciale. Grâce à leurs expériences au service du client et du développement commercial, ils soutiendront notre croissance en France. Leurs connaissances pointues du marché français demeurent un atout majeur ».

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele

24/03/2022

Écominéro dévoile l’identité de ses premiers actionnaires

Créé en octobre dernier, l’éco-organisme Écominéro, qui a récemment nommé son président en la personne de Michel André, a dévoilé ce vendredi 17 mars l’identité de ses 30 premiers actionnaires. Parmi eux : 25 entreprises et 5 syndicats professionnels, tous issus de la filière minérale.

Créé par et pour les fabricants de produits ou matériaux de construction d’origine minérale, l’éco-organisme Écominéro a pour objectif de simplifier la vie des entreprises afin qu’elles remplissent leurs obligations découlant de la mise en place de la Responsabilité Élargie du Producteur (REP), qui sera appliquée au secteur du bâtiment à compter du 1er janvier 2023. Elle permettra notamment à tout détenteur de déchets inertes de disposer d’une solution de proximité et de valorisation dans la gestion de ses déchets.

30 membres fondateurs

Écominéro, éco-organisme candidat à l'agrément, a dévoilé ce 17 mars l’identité de ses 25 premiers actionnaires. Des entreprises de toutes tailles et issues de différentes industries : béton prêt à l’emploi ou préfabriqué, granulats, ciment, pierre de construction, tuiles et briques, enrobés... Parmi elles, on retrouve des grands noms de l'industrie tels que Cemex, Bouyer Leroux, Alkern, Eiffage, Eqiom, Eurovia, Lafarge, Vicat, ou encore Wienerberger.

Cinq syndicats professionnels font également partie des membres fondateurs : la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB), le Syndicat Français de l'Industrie Cimentière (SFIC), le Syndicat National du Béton Prêt à l'Emploi (SNBPE), l'Union Nationale des Producteurs de Granulats (UNPG), et Routes de France.

« Plus de 600 sociétés nous ont déjà adressé leur pré-adhésion, en vue de transférer leur responsabilité élargie du producteur à Écominéro, dès l’attribution de son agrément par les pouvoirs publics », s’est félicité Michel André. Sur sa lancée, il a déclaré que l’éco-organisme a pour vocation d’accueillir d’autres associés. « Plusieurs syndicats et entreprises nous ont déjà exprimé leur motivation à participer à la construction de cette nouvelle filière REP. Je m’en réjouis car c’est un projet important de responsabilité sociétale », a t-il souligné.

Source Batiweb par Marie Gérald 

23/03/2022

Italie: Une brique de construction hexagonale en terre cuite inspirée des alvéoles des abeilles

Lorsqu’on parle de construction, on a tendance à ajouter une touche vintage à la modernité, qui vient adoucir le côté urbain, sans oublier le côté pratique. Justement, cette collaboration entre la marque allemande Konstantin Grcic et la marque italienne Mutina pourrait faire le bonheur de nombreux particuliers et professionnels du bâtiment.

Une nouvelle collaboration entre la marque allemande, Konstantin Grcic et la société de design italienne Mutina vient de se faire. Au cours de cette collaboration, Konstantin Grcic a recréé pour Mutina des briques en terre cuite en forme de double hexagone, qu’ils ont nommé HIVES. Une fois superposé, l’ensemble ressemble fortement à des ruches d’abeilles constituées par des centaines d’alvéoles. Les briques en terre cuite sont les matériaux de construction les plus anciens: elles datent de plus d’un millénaire avant Jésus Christ. Comme les briques sont faites à base de terre cuite, elles sont écologiques et s’adaptent parfaitement aux conditions de la nature.

Le concept de double hexagone est la géométrie la plus efficace en termes d’esthétique et de polyvalence. En effet, HIVES offre deux possibilités d’orientation en raison de son design:

  • soit verticale, pour créer des motifs du mur et inclure des ouvertures hexagonales ;
  • soit une orientation plate, qui détermine la forme et la structure du mur.

Elles apportent une multitude d’options architecturales, du fait qu’elles peuvent être superposées de différentes manières.

Des constructions en terre cuite

Le journaliste et un écrivain scientifique britannique Philip Ball expliquait qu’en 1660, le mathématicien danois Rasmus Bartholin avait suggéré pour la première fois que cette forme hexagonale particulière se formerait spontanément par la pression exercée par les abeilles sur les parois de la construction. Toutefois, il est légitime de se demander si l’hexagone est bien le pavage du plan le plus économique, explique la page Wikipédia dédiée aux alvéoles d’abeilles.

Un partenariat puissant

Mutina, une icône de l’art et de la qualité italienne, vient une nouvelle fois s’imposer sur le marché. Grâce à la créativité et à l’ingéniosité de Konstantin, Mutina profite de la réinvention de la brique en terre cuite pour embellir et personnaliser son catalogue. Il faut noter que Konstantin Grcic est un excellent designer industriel allemand, réputé pour créer des articles fabriqués en série, des meubles mais aussi des produits ménagers. Certaines de ses œuvres sont visibles dans de grands musées. Depuis Numi, une collection née de leur première collaboration, le binôme enchaîne les projets.

Le style de Konstantin correspond parfaitement à la vision de Mutina selon Massimo Orsini, PDG de Mutina. Il déclare effectivement : « Nous avions toujours voulu Konstantin Grcic à Mutina. Patricia Urquiola nous a mis en contact et, après notre rencontre, nous avons immédiatement réalisé qu’il était parfait pour notre monde ». De son côté, Konstantin réplique que « travailler avec des gens est soit facile, soit difficile. Pour nous, ce fut facile dès le départ ».

“Datant d’environ 4000 ans avant Jésus-Christ, la brique cuite peut être considérée comme l’un des matériaux de construction les plus anciens. Concevoir une brique sous la forme d’un double hexagone a permis de créer un module à la fois géométrique et organique (…) c’est la géométrie la plus efficace pour réaliser une structure presque infiniment extensible.”

La dernière création HIVES porte leur partenariat à son apogée. Les ruches de Mutina apportent une solution innovante dans la construction. Tout en restant esthétique et pratique, la technique de la brique en terre cuite, aussi vieille que le monde, a pris un énorme coup de jeune. On devrait s’attendre à une création tout aussi remarquable. Plus d’infos : konstantin-grcic.com

Source  Neozone par Arielle Lovasoa

22/03/2022

UK: Ibstock pourrait bénéficier d'un coup de pouce grâce au marché du re-cladding

Le briquetier renoue avec les bénéfices, même si les incertitudes sur les marchés de l'énergie posent problème

Ibstock (IBST) est de retour dans le vert, passant à un bénéfice d'exploitation de 69,9 millions de livres sterling, après que l'activité de construction a repris vie après le pire de la perturbation du virus. Les résultats annuels du fabricant de briques ont dépassé les attentes de la direction et le marché a réagi positivement.

La demande de construction pourrait faiblir en raison des coûts élevés de l'énergie

 Malheureusement, le cours de l'action est toujours inférieur d'environ un tiers à ce qu'il était à la même époque l'an dernier. Les bénéfices n'ont pas encore retrouvé leurs niveaux d'avant la pandémie, bien que les ventes globales soient de retour en ligne avec 2019. Et bien qu'une marge de trésorerie ajustée de 25 % se compare favorablement à l'année précédente, elle est en baisse de 4,7 points de pourcentage par rapport au comparateur de deux ans. . La direction vise un taux de 28 % à moyen terme.

Ibstock va investir 60 millions de livres sterling au cours des deux prochaines années pour réaménager ses installations de briques d'argile coupées au fil dans les West Midlands, y compris l'achèvement d'une nouvelle usine pour produire les premières briques à zéro carbone net du Royaume-Uni.

Dans le cadre de la recherche d'une croissance conforme à l'ESG, la société a lancé Ibstock Futures, une nouvelle entreprise ciblant les marchés du neuf et du re-cladding (la demande ne devrait pas manquer pour ce dernier), et elle a encore élargi ses compétences en acquérant la technologie des panneaux en béton armé de verre (GRC).

Les actions changent de mains à un faible 10 fois les bénéfices consensuels, avec un rendement du dividende prévu d'environ 5 %. Mais la croissance anticipée des marges est confrontée à l'inflation des coûts et à la pression de la chaîne d'approvisionnement, dont l'ampleur est difficile à évaluer en raison de l'état fébrile des marchés mondiaux de l'énergie. Ibstock a déclaré que le risque immédiat dans ce domaine est couvert de manière adéquate avec environ 85 % des besoins énergétiques assurés jusqu'en 2022, même si, encore une fois, il est difficile d'évaluer la durée probable de la crise énergétique en cours. Les incertitudes abondent - retour à tenir. 

Source Investorschronicle par Marc Robinson

21/03/2022

Bouyer Leroux lance un coffre de volet roulant invisible

Destiné au logement collectif, le nouveau coffre en terre cuite CVR Collectif C35 bio’bric est invisible de l’extérieur comme de l’intérieur et facilite les opérations de maintenance.

Cette nouvelle solution de fermeture de Bouyer Leroux est conçue pour recevoir les menuiseries BBI (bloc baie inversé) équipées du bloc-baie Stylbloc de SPPF. En forme de « C », le coffre CVR Collectif C35 bio’bric dispose d’une sous-face prête à enduire, le rendant invisible de l’extérieur du bâtiment. Le bloc-baie Stylbloc, intégré dans l’épaisseur de la maçonnerie, est quant à lui invisible de l’intérieur du logement. Seule une trappe de visite située côté intérieur permet d’accéder en sécurité au volet roulant pour les opérations de maintenance.

Egalement performant thermiquement (jusqu’à Uc = 0,45 W/m².K), le coffre CVR Collectif C35 bio’bric est le fruit de deux savoir-faire du Groupe Bouyer Leroux, les solutions terre cuite et les fermetures pour l’habitat. Son aspect extérieur étant identique aux solutions traditionnelles à coffre intérieur apparent, il peut être intégré sur tout ou partie d’un immeuble de logements collectifs. Côté dimensions, il affiche une section (l x h) de 20 x 35 cm, une longueur de 78 à 318 cm, une longueur entre tableaux de 60 à 300 cm et un poids de 37 kg/ml.

Source Le Moniteur par Maya Pic


20/03/2022

Savez-vous que la tuilerie de Corny-sur-Moselle produisait 40 tonnes par jour ?

La tuile fait partie du paysage lorrain, bien plus que l’ardoise. Les Gallo-Romains déjà en fabriquaient. À Corny-sur-Moselle, la tuilerie a fonctionné jusqu’en 1970. Elle a employé jusqu’à une trentaine d’ouvriers. En voici les souvenirs, recueillis il y a quelques années par notre correspondant, Michel Caspar.

Prenez de bonnes chaussures, du temps, et l’envie de redécouvrir votre paysage. Partez du centre de Corny pour grimper sur les hauteurs, du côté de Féy. Là, observez bien les chemins ruraux. Utilisés pour boucher les trous, les éclats de tuile y sont nombreux. Bien plus que les étoiles de la colline de Sion , par exemple. Ils valent leur pesant d’histoire locale, pourtant. Parce que ces éclats d’argile cuite portent des noms d’ici, de Corny. Jusqu’en 1970, le bourg avait sa propre tuilerie.

Les plus anciennes tuiles datent de l’époque gallo-romaine. Logique : depuis deux mille ans, la Lorraine est tuilée.

Source RépublicainLorrain

19/03/2022

Engagement fort pour la biodiversité : Wienerberger rejoint la coalition "Business for Nature"

Déterminé à assumer ses responsabilités envers les personnes et la nature, Wienerberger s'engage à atteindre des objectifs ESG ambitieux. L'entreprise trace la voie pour l'avenir grâce à son programme de développement durable Wienerberger primé 2023 sur la décarbonisation, l'économie circulaire et la biodiversité, et en soutenant le Green Deal européen. Pour souligner une fois de plus ces engagements forts, Wienerberger a rejoint l'appel à l'action lancé par Business for Nature, une coalition mondiale d'entreprises pour la conservation de l'environnement appelant les gouvernements à travailler ensemble et à adopter des mesures pour inverser la perte de la nature cette décennie.

"La crise climatique est un fait, et ce n'est qu'avec des objectifs de durabilité déterminés et une action décisive que nous pourrons façonner un avenir digne d'être vécu. Nous ne pouvons pas continuer sans la nature comme alliée. Les entreprises avant-gardistes comprennent déjà pourquoi la construction d'un environnement équitable et net- L'avenir zéro profite également aux entreprises. C'est pourquoi nous avons souscrit à l'appel de la Business for Nature Coalition aux gouvernements pour qu'ils adoptent des politiques ambitieuses pour protéger la nature. Ensemble, nous pouvons transformer notre impact ", déclare Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger.

Wienerberger poursuit une stratégie ambitieuse en matière de biodiversité

La moitié du produit intérieur brut (PIB) mondial, soit 40 000 milliards d'euros, dépend de la nature. Wienerberger fait désormais partie des entreprises qui élèvent la voix pour la biodiversité en appelant les gouvernements à intensifier leurs plans pour inverser la perte de la nature. Cet appel à l'action renforce l'engagement de Wienerberger envers son objectif d'empreinte écologique neutre d'ici 2030. Cet objectif sera notamment atteint en créant un plan d'action pour la biodiversité sur mesure pour chacune des usines de production d'ici 2023. Les connaissances et l'expérience acquises en cours de route placeront Wienerberger en position de force pour commencer à s'engager avec ses fournisseurs et ses clients sur le sujet de la biodiversité. Rassembler les entreprises, les décideurs politiques et les gouvernements sera essentiel pour que le secteur crée un meilleur espace pour la biodiversité.

Groupe Wienerberger

Le groupe Wienerberger est l'un des principaux fournisseurs internationaux de solutions intelligentes pour l'ensemble de l'enveloppe du bâtiment et pour l'infrastructure. Wienerberger est le plus grand producteur mondial de briques (Porotherm, Terca) et le leader du marché des tuiles en terre cuite (Koramic, Tondach) en Europe ainsi que des pavés en béton (Semmelrock) en Europe de l'Est. Dans les systèmes de canalisations (tubes en céramique Steinzeug-Keramo et tubes en plastique Pipelife), l'entreprise est l'un des principaux fournisseurs en Europe. Avec un total de 215 sites de production, le groupe Wienerberger a généré un chiffre d'affaires de 4,0 milliards d'euros et un EBITDA LFL de 671 millions d'euros en 2021. 

Source Yahoo

18/03/2022

Officine SMAC entrevoit de belles perspectives pour 2022

La demande augmente rapidement en Italie et dans le reste de l'Europe dans les secteurs de la brique et de la céramique

Acteur de premier plan dans le domaine des machines d'émaillage et de décoration de carreaux et briques en céramique depuis plus de 50 ans, Officine SMAC de Fiorano Modenese voit de bonnes perspectives de croissance pour 2022 et s'attend à ce que la tendance positive de l'année dernière se poursuive. Bien que les restrictions de voyage aient retardé la reprise à grande échelle des activités commerciales en Extrême-Orient, en Chine et en Inde, à partir du second semestre 2021, l'entreprise a connu une croissance saine de la demande en Italie, qui représente 30 à 35 % de ses ventes. , ainsi que dans le reste de l'Europe.

« Nous constatons une forte activité dans le secteur de la brique et de la tuile, avec de nombreux grands groupes qui investissent dans le but d'augmenter la valeur de leurs produits », explique le propriétaire Fulvio Masini. "Dans le même temps, l'industrie des carreaux de céramique fait également preuve d'un grand dynamisme."

L'offre de SMAC pour le secteur de la céramique comprend désormais une gamme complète de machines, d'équipements et d'accessoires pour les lignes d'émaillage traditionnelles et de décoration numérique, des solutions qui répondent de plus en plus aux critères de l'industrie 4.0 et conviennent à toutes les tailles de produits, des pièces spéciales aux dalles extra-larges. .

"Tous les producteurs de carreaux de céramique sont à la recherche de solutions pour automatiser la ligne d'émaillage, qui est une étape très délicate du processus en raison du risque de défauts causés par les opérations manuelles", explique Masini. « Dans ce département également, nous avons réussi à atteindre un bon niveau d'automatisation par rapport à il y a quelques années. De plus, alors que les systèmes de décoration traditionnels pouvaient masquer certains défauts de glaçure, la diffusion actuelle de la décoration jet d'encre a rendu la phase précédente encore plus importante en raison de la nécessité d'une glaçure parfaite, notamment dans le cas des grands formats et des dalles. »

Aujourd'hui, les solutions les plus populaires de la gamme SMAC comprennent des systèmes de contrôle automatique de la densité de glaçure, de la viscosité et du débit des buses, des agitateurs d'encre et les célèbres refroidisseurs Kryo 2.0, ainsi que des systèmes d'application de glaçure sans air, d'engobe et de cristallin (bientôt disponibles en version goutte à goutte). -systèmes à la demande), applications de poudres sèches et de gravillons, engobers et accessoires pour la préparation et l'alimentation des émaux.

SMAC opère sur les marchés internationaux à travers un réseau d'agents et de distributeurs. Elle est notamment présente sur le marché allemand depuis juin 2021 à travers Büro Medau, société dirigée par Jan Medau qui poursuit l'œuvre de son père Heinrich Medau, agent historique du SMAC depuis 1988, décédé il y a un an. 

Source Ceramic World Web

17/03/2022

Chez Wienerberger, décarboner est une religion

La nouvelle ligne de production de briques de parement à Kortemark est entièrement neutre en CO2.

Dans le monde des fabricants de matériaux, aussi, la durabilité n’est plus un vain mot. Un exemple nous en est fourni par Wienerberger, le fabricant autrichien de briques de parement et de tuiles.

Dans son usine de Kortemark (Flandre-Occidentale), non seulement on fabrique directement des briques de parement de 2 cm d’épaisseur, sans plus devoir scier des briques traditionnelles plus épaisses – avec le gain évident en termes de déchets –, mais en plus, c’est la ligne de production elle-même qui est entièrement neutre en CO2. Une primeur absolue dans le secteur des matériaux en terre cuite.

Source Le Soir par Paolo Leonardi

Wienerberger produit les premières briques neutres en CO2

Wienerberger s'est fixé des objectifs ambitieux dans le cadre de son programme de développement durable. En mettant l'accent sur la décarbonation, l'économie circulaire et la biodiversité, l'entreprise pose ainsi les jalons d'un avenir digne d'être vécu pour les générations futures et soutient le Green Deal européen. Wienerberger s'appuie sur des produits et des systèmes innovants et à la pointe de la tendance pour fournir à ses clients des solutions de matériaux de construction neutres pour le climat et axées sur le recyclage. Une autre étape importante pour le groupe est la mise en service d'une nouvelle ligne de production neutre en CO2 de plaquettes de parement dans un four électrique sur le site de Kortemark en Belgique.

"Dans le cadre de son programme de développement durable, Wienerberger encourage l'économie circulaire et le recyclage dans la production. Grâce à un large éventail d'innovations, Wienerberger poursuit également la décarbonation de son portefeuille de produits.

En 2021, les produits innovants ont représenté à nouveau un tiers de ses ventes totales. La première ligne de production neutre en CO2 - sans utilisation d'énergie fossile - sur le site en Belgique est une autre étape importante ici et représente la mise en œuvre cohérente de la stratégie ESG". Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger

Wienerberger mise sur des solutions climatiquement neutres et axées sur le recyclage pour l'avenir

De nouvelles technologies avancées sont utilisées pour la production neutre en CO2 des plaquettes de parement à Kortemark afin de réduire la consommation de matériaux dans la production, de fermer davantage les cycles et les voies de transport dans l'industrie de la construction et en même temps de réduire les émissions de CO2. 

Wienerberger utilise ici une nouvelle technique de moulage innovante.Auparavant, les plaquettes de parement étaient produites en sciant des briques, ce qui produisait inévitablement des déchets résiduels. La nouvelle technique de moulage est unique et conduit à des plaquettes de parement moulées à la main avec une grande stabilité dimensionnelle et de forme. Cela évite les déviations de forme et les briques sont idéales pour une utilisation dans l'industrie des maisons préfabriquées. Dans la solution développée par Wienerberger, le séchoir et le four fonctionnent entièrement électriquement. L'électricité est fournie par un système photovoltaïque sur place, qui fournit 25 % de l'énergie nécessaire et est complété par une électricité 100 % verte. L'énergie fossile peut donc être entièrement supprimée.

De plus, Wienerberger a également reconsidéré l'emballage des plaquettes de parement et a développé des emballages de recyclage efficaces. À partir de 2023, selon l'objectif de Wienerberger, tous les nouveaux produits seront 100 % recyclables ou réutilisables. 



Source OTS

WIENERBERGER BELGIUM ET CAPACCIOLI : SUCCÈS INTERNATIONAL

Capaccioli s'associe au grand lancement par Wienerberger Belgium de sa solution innovante pour la production de matériaux de construction, réalisée grâce à l'expertise de Capaccioli et ses technologies innovantes.

Comme souligné dans les communiqués de presse officiels - voir la page d'accueil de Wienerberger - L'avenir du bâtiment et dans la vidéo télévisée belge https://youtu.be/YUQPU2qwCE8, une telle innovation apporte avec elle de grands progrès en termes de durabilité, c'est-à-dire d'économie de ressources naturelles et réduction drastique des émissions de CO2 conformément au pacte vert européen. 

Capaccioli est fier de jouer notre rôle dans cet important défi mondial 

Source Capaccioli

16/03/2022

Algérie: Mise en route d'une briqueterie 250.000 T/an pour la région de Mostaganem

Fin janvier 2022, CERATEC a procédé à la mise en route d'une briqueterie pour des blocs creux avec une capacité de 250.000 T/an.

Ce projet est considéré comme un des plus importants projets dans la région de Mostaganem et a permis de créer plus de 120 d'emplois. 

Lorsque l'usine fonctionnera à pleine capacité, elle pourra répondre au manque de briques dans la région.

Le briquetier a choisi Ceratec pour ses équipements fiables, fonctionnels et très faciles d'utilisation, ce qui facilite le travail des ouvriers au quotidiens.

Source Ceratec




15/03/2022

Rairies Montrieux va investir 600 000 € dans sa transition énergétique

Un an et demi après notre visite du site historique de Rairies Montrieux, dans le Maine-et-Loire (49), Rémy Montrieux, PDG, fait pour Batiweb un point d’étape sur l’avancée des projets, et les nouvelles ambitions de l’entreprise, qui vise les 20 millions d’euros chiffre d’affaires d’ici fin 2026. Parmi les projets-phares : l’agrandissement du site, et l’investissement de 600 000 € dans la transition énergétique les 3 prochaines années.

En septembre 2020, nous nous rendions sur le site historique de Rairies Montrieux, dans le Maine-et-Loire (49). L’occasion de voir la réfection d’un des fours à bois, l’atelier des émaillés, et une mise en œuvre des produits sur un chantier d’envergure : le siège du bailleur social Podeliha à Angers.

Il y a un an et demi, l’entreprise espérait notamment dépasser le cap des 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021. C’est désormais chose faite, nous annonce Rémy Montrieux, son PDG, qui précise que l’année 2021 a permis d’atteindre 10,6 millions de CA, et enregistré +29 % par rapport à 2020.

L’activité reste également bien orientée pour 2022, avec un carnet de commandes qui dépasse les 5 millions d’euros, et une croissance estimée à 15 % pour l’année à venir.

Prochain objectif : doubler le chiffre d’affaires et atteindre les 20 millions d’euros de CA d’ici fin 2026.

« Pour parvenir aux 20 millions d’euros de chiffre d’affaires, il faut augmenter la production », souligne Rémy Montrieux. Pour cela, l’entreprise prévoit notamment l’agrandissement du site et la création d’un nouveau bâtiment, qui sera recouvert à 80 % de panneaux photovoltaïques. « Le projet principal, pour fin 2023, c’est de construire un bâtiment moderne pour recevoir différents fours, qui vont optimiser le côté thermique des fabrications », précise-t-il.

Miser sur le photovoltaïque et la biomasse

En plus de ce projet-phare, le PDG précise que l’entreprise investira également 200 000 € par an dans la transition écologique durant les trois prochaines années.

« Nous avons notamment deux projets : un sur la toiture des émaillés, que nous allons rénover et sur laquelle nous allons mettre des panneaux photovoltaïques. En autre pour le four tunnel, sur lequel on envisage au mois d’août de mettre un filtre afin de bloquer les particules de fumées », détaille-t-il.

Concernant la rénovation des quatre fours à bois datant des années 1980, deux fours sont actuellement en reconstruction seront remis en état de marche au mois de juillet : « Ce qui fait qu’on aura quatre fours intermittents au bois. En sachant que le bois, c’est de la récupération de chutes de bois, donc pas d’énergie fossile. C’est de la valorisation de déchets. Et comme ce sont des déchets, le prix n’augmente pas », souligne Rémy Montrieux. Même chose pour le séchage des produits, qui se fait grâce à une chaudière biomasse alimentée avec du bois voué à l’incinération.

Outre la rénovation des fours à bois, l’entreprise a également acquis un nouveau four à gaz intermittent en décembre 2021.

« Il nous permet d’augmenter les quantités de m2 de plaquettes, mais aussi d’améliorer le bilan carbone avec des consommations d’énergie moindres, grâce à la modernité du produit, qui est plus informatisé et précis », précise le PDG.

Interrogé sur les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine sur les prix du gaz, Rémy Montrieux explique que l’entreprise ne devrait pas être trop impactée.

« On a la chance d’avoir signé des contrats pour trois ans au moment du début du Covid, en 2020, ce qui fait que pour nous le prix du gaz est pour l’instant identique à celui de l’année dernière, et sera en baisse pour 2023 et 2024. Ce qui nous permet d’être raisonnables au niveau des hausses de tarifs. Nous les avons augmentés que de 7 %, ce qui est très bas par rapport à l’environnement général du bâtiment, où il y a des hausses plutôt de l’ordre de 15 ou 20 % », explique-t-il.

À noter que pour 2022, l’entreprise sera de retour à Batimat après 10 ans d’absence. « On l’a fait pendant 20 ans, on l’a quitté il y a 10 ans, et on revient cette année », précise Rémy Montrieux. « L’idée, c’est de pouvoir montrer nos nouveautés, et de rencontrer les prescripteurs. Notre leitmotiv autour de l’évènement, ce sera le mot "rencontres" », annonce-t-il.

Source Batiweb par Claire Lemonnier



14/03/2022

La filière couverture sous fortes pressions

(Interviews réalisées en janvier et début février 2022, avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie)

Dans un marché en pleine expansion, les couvreurs peinent à honorer leurs engagements, alors que les carnets de commandes ne désemplissent pas. Les stocks sont vides et les industriels peinent à honorer leurs commandes. À cela, il faut encore ajouter des pénuries sur certains matériaux et l'explosion des factures d'électricité et de gaz. Résultats, certains fabricants arrêtent leurs lignes de production quand d'autres n'hésitent pas à contingenter leurs livraisons. Les distributeurs grognent. D'autant que les hausses des prix en janvier et en mars liées à celles de l'énergie et à la demande dynamique sur les matériaux ferreux sont difficiles à répercuter chez les artisans.

Tout le monde devrait être comblé. Le marché de la couverture est en pleine expansion avec des progressions à deux chiffres : + 15 % en volume et en valeur sur la seule année 2021. Quant à la demande pour 2022, elle est au beau fixe. Les carnets de commandes des couvreurs sont pleins sur les huit à douze prochains mois. Du jamais vu de mémoire de tuilier, selon Olivier Lafore, directeur de la stratégie commerciale d'Edilians : « Le marché a enregistré une hausse de 40 % Entre 1985 et 2007, puis il a chuté de 36 % entre 2007 et 2019, avant de se reprendre en 2020 avec une hausse de 2 à 3 %. »

Envol de la rénovation

Ce développement inattendu est une conséquence la pandémie de Covid-19. « Cette crise a accru les demandes de rénovation, observe Claudia Cogliati, responsable du marketing des achats couverture et bois-panneaux chez BigMat. Les Français confinés ont eu une brusque envie de rénover leur habitat. » Cette tendance s'est amplifiée avec les ventes de logements anciens, comme le soulignait Pascal Casanova, PDG d'Edilians, lors d'une visite du site de Léguevin, près de Toulouse (Haute-Garonne), en juin 2021 : « Dans le Centre et l'Est, où la rénovation de toiture déclinait depuis plusieurs années, elle est repartie à la hausse, et c'est clairement lié à des achats de maisons. » La dernière note de conjoncture des Notaires de France, publiée en janvier 2022, devrait donc le satisfaire, tout comme l'ensemble de la filière.

Une demande trop forte !

Les ventes de logements anciens se sont une nouvelle fois envolées : à fin novembre 2021, le volume a atteint 1,2 million de transactions en cumul sur les douze derniers mois, en hausse de 17,5 % sur an. Pourtant, malgré ces bonnes nouvelles, le plat du jour au menu des cantines des industriels, des distributeurs et des couvreurs est plutôt la soupe à la grimace. Un fabricant, sous couvert d'anonymat, a même lâché : « En ce moment, le marché, c'est la merde. » La raison en est simple : les stocks sont vides et les industriels, notamment les tuiliers, ne peuvent répondre à la demande. « Nous sommes en rupture de stock », avoue Olivier Lafore. Le son de cloche n'est pas différent chez Terreal, selon Émilie Benjamin, chef de marché couverture tuile et isolation : « Nous observons un phénomène que peu de prévisionnistes avaient anticipé.

La demande est telle que nos organisations industrielles ne sont pas adaptées pour y répondre. » Quant à Koramic, « nous concentrons actuellement tous nos efforts à améliorer nos taux de service et à réduire les tensions sur l'approvisionnement », explique Sylvain Ponchon, directeur commercial et marketing.

Livraisons contingentées

Les ruptures de stock ne sont pas sans incidences sur le marché. Alors qu'il s'inscrivait sur un trend haussier de plus 30 % en juin 2021, il a terminé à + 15 %. Pour Claudia Cogliati, cette baisse résulte essentiellement de la pénurie - même si elle reconnaît un ralentissement des ventes de maisons individuelles à partir de septembre. « Il faudrait 300 000 tonnes de plus - soit l'équivalent de six usines supplémentaires - pour répondre à la demande. » Le phénomène touche également les ardoisiers et les fabricants de fenêtre de toit. « Depuis huit mois, Velux n'arrive pas à fournir, constate Guillaume Savin, représentant de l'enseigne Au Faite, groupe de sept dépôts spécialisés dans la couverture et membre du groupement France Matériaux. Cela a d'abord été un problème d'approvisionnement de bois puis de pigments, ensuite de puces pour les systèmes électriques, enfin de quantités fabriquées. »

Charles Lacassagne, category manager en gros œuvre et en couverture de Gedex (Gedimat-Gedibois), enchaîne : « Les performances du marché en 2021, y compris sur le dernier quadrimestre, conduisent nos partenaires industriels à ne plus disposer des stocks nécessaires afin d'assurer un taux de service. Certains fournisseurs d'ardoises, de tuiles, de fenêtres de toit contingentent les livraisons sans aucune garantie de volumétrie et ce, dans un contexte hyperinflationniste. » Résultat, de nombreuses enseignes demandent un état des commandes et attendent le reliquat du dernier trimestre 2021.

L'énergie flambe

Pourtant, les industriels essaient de faire le maximum, notamment les tuiliers, dont les lignes sont saturées. « Nous embauchons et nous réorganisons nos lignes de production [NDLR : avec des passages en 4 x 8], mais la situation reste difficile », explique Émilie Benjamin. Ladite situation est d'autant plus laborieuse que les tarifs de l'énergie - qui compte pour plus de 30 % du coût de fabrication d'une tuile en terre cuite - explosent. En juin 2021, le prix du gaz avait pris 50 % par rapport à janvier de la même année, celui de l'électricité plus de 30 %. En cumul annuel, le prix du gaz a s'est envolé de 435 % en septembre 2021 par rapport à septembre 2020, selon Terreal.

La situation a une répercussion directe sur le budget de fonctionnement de ces industriels, donc sur leurs marges. Leurs dépenses en électricité et en gaz, en moyenne, ont plus que triplé en un an. À cela, il faut intégrer, comme le quotidien Les Échos le relève, le prix de marché des quotas carbone pour cette production émettrice de CO2, qui a plus que doublé depuis novembre.

Quand les industriels décident de relancer des fours à l'arrêt depuis la crise 2007-2018, la flambée des cours les rappelle à l'ordre. Quelques mois après avoir rallumé le second four de son usine de Saint-Martin-Lalande (Aude) après neuf ans d'arrêt, le groupe Terreal s'est résolu à l'éteindre, comme l'hebdomadaire La Voix du Midi lauragais le rapporte dans son édition du 29 octobre 2021. « En 3 × 8 avant le rallumage du deuxième four, les employés de l'usine sont passés en 4 × 8 pendant ces quatre mois et demi, « avec une équipe de huit intérimaires supplémentaires », précise le groupe industriel. À la suite de ce nouvel arrêt de la machine, le rythme de travail des salariés est revenu en 3 × 8 ».

Inflation et stabilisation des stocks

Ce contexte n'est pas sans conséquence pour les négoces. Ils doivent faire face à cette équation imposée : pénurie + hausse des prix de l'énergie = inflation. Sur la tuile, leurs fournisseurs ont annoncé une hausse moyenne de 17 % au 1er janvier 2022, et une seconde d'au moins 15 % en mars.

Le phénomène touche d'autres matériaux. Exemples : en un an, le prix du zinc a grimpé de près de 18 %, celui d'une latte de bois de 1 mètre de 300 % . Les prix des ardoises sont à l'encan. « Nous sommes en compétition avec les marchés anglo-saxons, qui sont plus riches que nous », constate, désolé, un négociant. Sur certaines matières premières, tel le polypropylène utilisé pour la fabrication d'écrans, les cours fluctuent tellement qu'ils sont devenus illisibles pour de nombreuses enseignes.

Dans ce contexte conjoncturel, les directions des achats cherchent à compenser les défauts des fournisseurs et à stabiliser leurs stocks. Ainsi, le groupement Gedex, dès qu'il trouve des produits disponibles, achète plus que prévu. L'enseigne Au Faite agit de même, et a presque multiplié par deux ses réserves. « Notre stock permanent est passé de 1,5 M€ à 2,5 M€ », raconte Guillaume Savin.

Défaut de paiement

Cette inflation peut-elle durer ? Olivier Royer, dirigeant d'Asturienne, l'enseigne couverture de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, se veut rassurant : « Dès que les stocks seront reconstitués, les hausses liées aux pénuries devraient se lisser dans le temps, tout comme celles liées au dynamisme de la demande. L'inflation due aux coûts de l'énergie, elle, risque de durer. Le prix de l'énergie est appelé à monter encore. » Peut-elle grever le dynamisme du marché ? Là, les avis sont plus tranchés.

« Le marché freine déjà depuis quelques mois en raison de la pénurie, note Claudia Cogliati (BigMat). L'inflation ne va rien arranger. » Pour Guillaume Savin (Au Faite), ces hausses risquent de poser des problèmes à un certain nombre de ses clients dans les moins à venir. « Le risque de défaut de paiement sera même assez élevé chez plusieurs artisans d'ici à la fin de l'année. Avec des matériaux qui représentent déjà entre 30 et 40 % de leurs devis, beaucoup de couvreurs ne pourront pas répercuter l'ensemble des hausses aux clients finaux. » Jusqu'à maintenant, grâce à des carnets de commandes bien pleins, ils ont pu écrêter ces augmentations. Mais actuellement, les chantiers prennent du retard en raison de la crise sanitaire et de la désorganisation des équipes. « Pour tenter de sauver leur affaire, certaines entreprises n'ont plus d'autre choix que de rogner leurs bénéfices sur des chantiers signés il y a déjà plusieurs semaines », s'inquiète Guillaume Savin. Il n'en demeure pas moins que ce n'est qu'une solution provisoire.

Investissements contraints

Dans ce contexte, la position des industriels n'est pas simple. Après la période 2007 à 2019 pendant laquelle ils ont réduit la voilure en fermant plusieurs unités de production, ils ont conscience que les efforts consentis cette année ne produiront leurs effets que dans plusieurs mois, voire années. En attendant, ils investissent pour moderniser leurs outils de production, avec trois objectifs clairs : améliorer la capacité de production, réduire la consommation d'énergie, diminuer l'empreinte environnementale.

Kingspan, groupe né en 2019 de la fusion avec le fabricant français Bacacier, a annoncé, le 2 février 2022, un investissement de 70 M€ à Riom, au nord de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), pour implanter un complexe « ultramoderne » de production. Dès 2023, il intégrera de nouvelles lignes de production de pannes pour les modèles Z, C, Sigma, renforts ou non renforts et des plieuses de 12 m et panneaux sandwichs isolants à très hautes performances, destinés à l'ensemble de leurs marchés européens, au-delà de simplement de la France. L'ensemble sera complété par l'implantation d'un centre logistique afin « de mieux répondre aux attentes du marché ».

De son côté, Edilians a annoncé avoir engagé 25 M€ en 2021 pour adapter « trois petites usines ». En fait, il s'agit de remettre une mise à niveau, à l'instar de ce qu'il a fait dans l'usine de Phalempin, implantée à une vingtaine de kilomètres de Lille (Nord) et d'une capacité de production de 1 540 m² de toiture par jour (l'équivalent de sept maisons). L'industriel y a injecté 3,5 M€, dont 1,5 M€ pour l'acquisition d'une nouvelle mouleuse et la robotisation de la zone d'encastage. Le solde (2 M€) a été consacré à la modernisation de la zone du circuit claies, du convoyage sec et de l'espace d'engobage, correspondant à la pose de cinq robots. Grâce à ces investissements qui ont permis de réduire les pannes rencontrées lors de la fabrication des tuiles, la production de l'usine a augmenté de 10 %, tout en réduisant aussi de 10 % la consommation d'énergie.

De même, Terreal a signé, le 13 octobre 2021, un accord avec Total Énergies pour le développement de centrales solaires photovoltaïques sur des projets de reconversion de 96 hectares de terrains dans l'Aude, la Charente, le Calvados et en Dordogne. L'énergéticien y implantera huit centrales photovoltaïques au sol pour une mise en service prévue pour 2024. « Ces projets solaires viendront compléter nos installations existantes au sol ou sur toitures d'usines, qui représentent 16 % de la consommation de Terreal déjà en service, soit une production supplémentaire à disposition du réseau de 70 millions de kWh d'électricité par an », déclarait dans un communiqué Patrick Leblans, directeur de l'énergie du tuilier.

Et des rachats

En attendant, tous les industriels tablent sur une progression du marché dans les prochaines années. Dans ce contexte, la course à la valeur prévaut. Ils ne cessent de multiplier les fusions et acquisitions et les réorganisations afin d'élargir expertise et compétences. Dernière opération en date (début février), le fonds canadien Brookfield a acquis Cupa Group, qui exporte 80 000 tonnes de schiste par an (à la marque Cupa Pizarras) vers la France, premier pays consommateur d'ardoises au monde. D'après le communiqué, « 40 % des ardoises naturelles importées dans l'Hexagone proviennent de carrières exploitées par Cupa Pizzaras », qui ambitionne « de franchir les 50 % du marché dans les années à venir. ».

De son côté, Edilians a mis la main sur deux entreprises coup sur coup, la française IRFTS (spécialiste du solaire) et espagnole Tejas Borja (spécialiste de la céramique sérigraphiée). Quant au groupe Terreal, il a repris, fin 2020, la société allemande Creaton, le propulsant à la place de numéro un européen de la tuile avec un chiffre d'affaires de près de 630 M€ (production de briques incluse).

Toutes ces opérations traduisent ce phénomène de course à la concentration mené depuis dix années et motivé par des logiques de maillage, de conquête de parts de marché, de réduction de coûts et d'assimilation de technologie. Pendant ce temps, les entreprises de couverture serrent les dents et attendent des jours meilleurs.

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele


13/03/2022

UK: Brickability Group plc annonce la formation d'une coentreprise avec La Perla Participaties B.V. (Allemagne/ Nelskamp)

Brickability Group plc a annoncé la formation d'une coentreprise avec La Perla Participaties B.V. et M. Harold Kock pour la fabrication de tuiles en terre cuite via une coentreprise détenue conjointement par Schermbecker Building Products GmbH et opérant depuis une usine en Allemagne louée à Falzziegelwerke Gebr. Nelskamp GmbH & Co. KG. 

La coentreprise, une fois pleinement opérationnelle, devrait produire annuellement environ 45 000 tonnes de tuiles en terre cuite destinées à être distribuées sur les marchés britannique et européen. Le groupe importe actuellement environ 25 000 tonnes de tuiles en terre cuite par an. Cette production, une fois pleinement opérationnelle, fournira environ 22 millions de tuiles en terre cuite supplémentaires par an au Groupe, ce qui générera environ 9 millions de livres sterling de revenus annualisés supplémentaires pour le Groupe. 

La production de tuiles en terre cuite pour le marché britannique devrait démarrer à l'automne 2022, une fois que les modifications nécessaires à l'usine auront été entièrement mises en service. Brickability détiendra une participation de 50 % dans la coentreprise après un investissement de 0,5 million d'euros par le Groupe.

 Brickability accordera un prêt à terme à la Joint Venture de 3,5 millions d'euros, remboursable à la fin du mois de juin 2025, pour financer le fonds de roulement de la Joint Venture, l'achat d'actifs et les nouveaux investissements nécessaires à la production de tuiles pour le marché britannique. En formant la joint venture, le groupe a conclu un accord de joint venture avec La Perla et M. Harold Kock. 

Selon les termes de l'accord de coentreprise, Brickability détiendra une participation de 50 % du capital social émis de la coentreprise, La Perla et M. Kock détenant respectivement 40 % et 10 % des parts de la coentreprise. En vertu de l'accord de coentreprise, des apports conjoints d'un montant total de 1,0 million d'euros seront effectués pour capitaliser la coentreprise, au prorata des participations respectives des participants dans la coentreprise. En outre, le groupe a accepté d'accorder un prêt à terme de 3,5 millions d'euros à la joint venture pour financer le fonds de roulement de la joint venture, l'achat d'actifs et les nouveaux investissements nécessaires à la production de tuiles pour le marché britannique. 

Le prêt à terme, qui est garanti par les actifs de la joint venture et porte un coupon de 3,0% par an au-dessus du taux de base de la Banque d'Angleterre, arrivera à échéance le 30 juin 2025. M. Kock, directeur commercial de Dachziegelwerke Nelskamp GmbH, représentera les intérêts du groupe Nelskamp dans la joint venture. M. Kock et Arnold van Huet, Directeur général des filiales à 100 % de Brickability qui constituent le groupe de sociétés Crest, seront les co-directeurs généraux de la joint venture. En sa qualité d'administrateur délégué du groupe de sociétés Crest, Arnold van Huet était, au moment de la création de la joint venture mais avant l'exécution du prêt à terme, l'unique actionnaire et administrateur de La Perla afin d'assurer le contrôle de Schermbecker Building Products GmbH pour le groupe.

Source Zonebourse