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13/03/2022

Influence des additifs minéraux sur le comportement au séchage et au frittage de la terre cuite

Le séchage est l'un des processus les plus élémentaires dans la fabrication de produits céramiques. Avec l'élimination de l'eau nécessaire à la mise en forme plastique, le produit façonné passe d'un état humide et plastique à un état sec avec une forme stable. L'évaporation de l'eau étant un processus consommateur d'énergie, une réduction de l'eau nécessaire à l'extrusion conduirait donc à une économie d'énergie et, en plus, raccourcirait le temps de séchage.

1. Introduction

Pendant le façonnage, l'eau sert d'agent de glissement entre les minéraux argileux en forme de plaquettes, rendant l'argile plastique. L'eau est également responsable de l'adhérence des particules les unes aux autres afin que le produit vert ne s'effondre pas à mesure que la teneur en eau de mélange diminue. De plus, il remplit les pores qui se forment dans le réseau de particules de l'argile et constitue une part considérable du volume total du produit vert. L'optimisation de la distribution granulométrique (PSD) d'une argile au moyen d'additifs minéraux précisément dosés permet de minimiser ces cavités et de réduire la teneur en eau.

En »1, la courbe de séchage est divisée en trois étapes. Dans la première étape, le volume d'eau éliminé correspond exactement au retrait volumique du produit vert, c'est pourquoi aucun pore ne se forme dans le produit vert. Dans la deuxième étape, le retrait volumétrique ne peut plus compenser la quantité d'eau éliminée et les premiers pores se forment, dont le volume augmente au fur et à mesure du retrait. Dans la troisième étape, le retrait est terminé, mais le produit vert contient encore de l'eau qui, lors du séchage ultérieur, est remplacée par de l'air, c'est-à-dire des pores. Habituellement, en céramique, les deux premières étapes sont combinées dans la première étape de séchage, dont la fin est marquée par la fin du retrait. Le rétrécissement est causé par les forces capillaires. Au fur et à mesure que le séchage progresse de l'extérieur vers l'intérieur, un gradient d'humidité se forme dans le produit vert et donc également un gradient de retrait, ce qui entraîne des contraintes mécaniques dans le produit vert. Si ces contraintes dépassent la résistance du produit vert, il en résulte des dommages sous forme de déformation, à condition qu'une déformation plastique soit encore possible, ou sous forme de fissures de séchage si une telle déformation n'est plus possible. Avec une réduction de la teneur en eau ou une augmentation de la densité de tassement, le retrait est réduit, ce qui réduit les contraintes dans les produits verts pendant le séchage et atténue ainsi le risque de dommages.

L'objectif de ce projet de recherche était l'augmentation sélective de la densité de tassement des corps de briques au moyen d'additifs minéraux afin qu'en raison de la diminution des besoins en eau pendant l'extrusion, l'énergie de séchage, le temps de séchage et le retrait de séchage des corps crus soient réduits. En tant qu'additifs minéraux, des sous-produits de l'industrie des carrières ont été utilisés afin de minimiser les coûts et d'utiliser le potentiel de matières premières déjà disponible.

2. Sélection et caractérisation des matières premières

Pour le projet de recherche, quatre additifs minéraux ont été sélectionnés, provenant de carrières en Allemagne.

  • Additif 1 : Sable concassé faiblement plastique pouvant être classé comme faisant partie du Rotliegend
  • Additif 2 : Sable feldspathique micacé récupéré lors de la transformation du granite
  • Additif 3 : Farine de roche faiblement plastique formée lors du traitement de l'andésite
  • Additif 4 : Farine de roche faiblement plastique à forte teneur en phyllosilicates, produite lors du traitement de la diabase

Les additifs 2 à 4 sont des poussières filtrantes collectées dans le système de dépoussiérage lors du concassage de la roche extraite. Celles-ci ont l'avantage que les entreprises d'extraction elles-mêmes n'en ont aucune utilité, de sorte qu'elles sont proportionnellement bon marché à l'achat. Un inconvénient est leur PSD. Comme les additifs sont tous produits lors du dépoussiérage, ils ont un PSD très similaire, qui diffère également très peu de celui des argiles, c'est pourquoi une augmentation de la densité de tassement peut difficilement être obtenue avec leur ajout. Pour cette raison, comme quatrième additif, un sable concassé avec un PSD très étroit et une taille de particule moyenne relativement grande a été choisi (additif 1). Cela peut être utilisé pour influencer efficacement le PSD. En tant que corps de briques, des groupes de produits très différents ont été sélectionnés, y compris deux corps de briques de support (HLZ 1 et 2), deux corps de tuiles (DZ 1 et 2), un corps de pavé en terre cuite (PK) et un corps de brique de parement (VMZ).

Les poussières filtrantes sont très différentes selon la roche d'origine et présentent également une composition minéralogique et chimique nettement différente de celle des argiles (voir »Tableau 1). De tous les additifs, l'additif 4 contient le plus de phyllosilicates, constitués presque exclusivement de minéraux argileux (smectite et chlorite). L'additif 3 contient également des quantités relativement importantes de smectite et de chlorite, alors que les deux autres additifs contiennent majoritairement du mica sous forme de phyllosilicate. Les différentes teneurs en minéraux argileux sont déjà une première indication de différences possibles en ce qui concerne l'activité de frittage des additifs. Les additifs à haute teneur en minéraux argileux présenteront des réactions déjà à des températures relativement basses par rapport aux additifs qui contiennent plus de tétrasilicates (quartz, feldspath). Le quartz est présent dans les additifs dans des pourcentages parfois considérables. Outre ceux-ci, divers feldspaths sont présents en quantités très variables. Plus loin dans l'additif 4, les inosilicates augite, amphibole et préhnite, qui sont inhabituels par rapport aux argiles, peuvent être détectés. L'augite est également présente dans l'additif 3. Dans trois des quatre additifs, on trouve également des carbonates sous forme de calcite et de dolomite. De plus, dans les additifs 2, 3 et 4, des minéraux de fer tels que l'hématite, la magnétite et la goethite sont détectés. De plus, ces additifs contiennent une petite quantité d'apatite minérale de phosphate de calcium. Des traces de pyrite sont présentes dans deux additifs. De plus, de petites quantités de matières organiques sont détectables dans tous les additifs. 
La composition chimique des additifs reflète les phases minérales qu'ils contiennent (voir »Tableau 2). En raison de sa forte teneur en quartz, l'additif 1 a une très forte teneur en SiO2. La teneur en Al2O3 est faible car l'additif contient peu de phyllosilicates et pratiquement pas de feldspath. L'additif 4 contient le moins de SiO2 car seule une très petite quantité de quartz est présente. La teneur en feldspath est faible par rapport aux Additifs 2 et 3, c'est pourquoi l'Al2O3 est plus faible, malgré la teneur plus élevée en phyllosilicates, que dans ces deux-là. Fe2O3 provient principalement des composés de fer hématite, magnétite et goethite ; de plus, notamment dans l'additif 4, du chlorite et des inosilicates. Le calcium est contenu dans les carbonates, les feldspaths contenant de l'anorthite comme le plagioclase ou la labradorite et les inosilicates. Le magnésium se trouve principalement dans la chlorite, l'augite et l'amphibole.

Dans le PSD, les différents « processus de production » des additifs peuvent être clairement identifiés. Les additifs 2 à 4 sont des poussières filtrantes, qui sont produites dans les systèmes de dépoussiérage des carrières. De ce fait, ils ont une DSP quasi-identique et tendanciellement large (voir »2). L'additif 1 est un sable concassé avec un PSD beaucoup plus grossier et plus étroit.

Comme le montrent les résultats d'analyse du »tableau 1, la teneur en phyllosilicate des argiles varie entre 42 et 65 %. Dans toutes les argiles, le mica et son produit altéré, l'illite, peuvent être détectés en différentes quantités, bien que le mica ne soit pas un minéral argileux et, contrairement à l'illite, cela ne contribue pas à la plasticité de l'argile. Des strates alternées d'illite et de smectite, de la smectite, de la kaolinite et de la chlorite sont présentes comme autres minéraux argileux. Surtout l'argile VMZ, mais aussi les deux argiles pour tuiles ont une teneur élevée en kaolinite. Parmi les tectosilicates, comme d'habitude, le quartz est le composant déterminant. De plus, divers feldspaths sont présents. Les carbonates ne peuvent être détectés que dans les argiles à briques de support, l'argile HLZ 2 ayant une teneur en carbonate un peu plus élevée, qui se compose de 73 % de calcite et de 27 % de dolomite. HLZ 1 présente presque les mêmes pourcentages de calcite et de dolomie. Hormis l'argile VMZ, toutes les argiles contiennent une certaine quantité de minéraux ferrifères (goethite, hématite). L'argile VMZ, quant à elle, est dépourvue de fer et est la seule à contenir une faible quantité d'anatase (TiO2).

Les résultats de l'analyse chimique correspondent à la minéralogie des argiles (voir »Tableau 2). La teneur en Al2O3 est corrélée aux quantités de phyllosilicates et de feldspaths contenus dans l'argile car seuls ceux-ci contiennent de l'Al2O3. En conséquence, l'argile PK a la teneur en Al2O3 la plus élevée. Bien que les argiles VMZ, DZ 1, DZ 2 et HLZ 1 aient des teneurs similaires en phyllosilicates et en feldspaths, leur teneur en Al2O3 diffère largement. Cela est dû à la teneur différente en kaolinite, qui est un minéral argileux particulièrement riche en Al2O3. La teneur en SiO2 dans l'argile est déterminée principalement par la teneur en quartz en plus de la quantité de phyllosilicates et de feldspaths. En conséquence, il y a ici une corrélation. Le contenu principal du Fe2O3 se trouve dans les minéraux ferrifères hématite et goethite. De plus, il existe des atomes de fer dans le réseau de divers phyllosilicates. L'argile VMZ ne contient qu'une petite quantité de Fe2O3, car l'argile est évidemment un kaolin. De grandes quantités de CaO et de MgO se trouvent uniquement dans les argiles à briques de support et sont causées par les carbonates de calcium et de magnésium qu'elles contiennent. L'origine du K2O réside principalement dans les micas et l'orthose. Le Na2O n'est contenu qu'en très faible quantité et provient principalement des feldspaths et dans une moindre mesure des phyllosilicates. 
La PSD des argiles est montrée dans »3. Les courbes montrent une courbe typique des argiles, c'est-à-dire une distribution particulièrement large sans pics prononcés. » Le tableau 3 montre le diamètre moyen des particules D50 et la fraction minérale argileuse des argiles respectives. Le diamètre moyen des particules signifie que 50 % des particules sont plus petites que cette valeur. Les tailles de particules < 2 µm sont décrites comme la fraction minérale argileuse. Cette gamme est la plus large dans l'argile VMZ car elle contient de grandes quantités d'illite et de kaolinite. Pour cette raison, cette argile montre également le plus petit D50. Les argiles à tuiles ont des compositions minéralogiques similaires, cependant l'argile DZ 1 a un D50 inférieur. Ceci indique que les tectosilicates sont ici présents sous une forme plus fine que dans l'argile DZ 2. Pour les argiles briques perforées verticalement, l'interprétation est difficile car contrairement aux autres argiles, elles contiennent des quantités considérables de carbonates, qui peuvent également être concentrés dans la fraction minérale argileuse. Les choses sont différentes dans l'argile PK. Bien qu'il ait le pourcentage le plus élevé de phyllosilicates, il présente la plus faible teneur en minéraux argileux. Cela peut probablement être attribué au fait que les micas dioctaédriques sont en fait des micas (et non des illites), qui contrairement aux illites ne sont pas comptés comme des minéraux argileux. De plus, cette argile est un schiste, qui a perdu une partie de sa plasticité suite à la consolidation.

3. Modification des corps argileux
Les additifs doivent être combinés avec les argiles de manière à ce que les produits verts soient extrudés avec une densité de tassement élevée et une faible teneur en eau correspondante, qui, après cuisson, présentent cependant la même résistance que les corps de briques d'origine. Cela signifie d'une part que la teneur en additifs doit être la plus élevée possible pour augmenter la densité de garnissage, mais d'autre part la teneur en argile s'en trouve réduite, et éventuellement l'activité de frittage, qui dépend de la composition minéralogique des l'additif et la température de cuisson des briques. En compromis, la teneur des additifs a été limitée à 30 % en masse.

Pour augmenter la densité de tassement, différents mélanges d'argiles et d'additifs ont été préparés, dont l'optimisation est basée sur l'équation de Dinger-Funk :

P(D) représente le pourcentage de particules plus petites que le diamètre D. Dmin et Dmax représentent le diamètre minimal et maximal des particules. n est un paramètre d'ajustement, qui influence le gradient de la courbe. Dinger et Funk ont ​​pu prouver qu'une densité de tassement maximale peut être atteinte avec seulement n ≤ 0,37 (Funk und Dinger 1994). Dans ce projet de recherche, pour l'optimisation de la densité d'emballage, des calculs ont été effectués avec un paramètre d'ajustement n = 0,2, car les meilleurs résultats ont été obtenus avec cette valeur dans le projet AiF 17570 N. Dmin et Dmax ont été définis sur la base du PSD du brut matériaux, qui a été déterminé au moyen de la granulométrie laser pour la gamme de taille < 125 µm et de l'analyse par criblage humide pour la gamme > 125 µm. Dmin a été défini de telle sorte que le point d'intersection de la courbe Dinger-Funk calculée avec l'axe y se situe dans la plage des additifs et de l'argile. Pour la granulométrie maximale, le diamètre de particule du gros grain qui est encore présent en quantité relativement importante dans le mélange a été utilisé. »4 décrit cette procédure basée sur l'argile HLZ 1. La courbe de Dinger-Funk en pointillés a été calculée avec un Dmax de 90 µm, car au-dessus de cette granulométrie, la PSD de l'argile s'aplanit considérablement. En d'autres termes, seuls moins de 8 % en masse sont plus grossiers que 90 µm, mais sont répartis sur un spectre granulométrique de 90 à 2 000 µm et n'ont donc pratiquement aucune influence sur la densité de tassement. Pour cette raison, un calcul avec des valeurs > 90 µm n'a pas beaucoup de sens. La figure démontre également le problème fondamental de l'optimisation d'une argile, car il devient clair que l'argile représentée s'accorde déjà très bien avec la courbe de Dinger-Funk et ne laisse donc guère de potentiel d'amélioration. De plus, le PSD de l'additif 4 correspond assez précisément à celui de l'argile, c'est pourquoi le PSD de l'argile est difficilement modifiable avec cet additif. Comme déjà mentionné, avec l'additif 1, un sable concassé avec un PSD beaucoup plus grossier a été sélectionné pour cette raison. L'utilisation de ce sable concassé entraîne un déplacement de la courbe de Dinger-Funk vers la droite lorsque Dmax augmente à 500 µm. Avec les particules plus grossières, la densité de tassement peut maintenant être augmentée par rapport à l'argile pure car une grosse sphère occupe toujours un espace plus petit que plusieurs petites sphères avec le même volume total. 
Les trois autres additifs, cependant, ne doivent pas être jetés. Pour cette raison, la DSP de divers mélanges de poussière de filtre et de sable concassé a été calculée (voir »5). Plus le contenu de l'additif 1 est élevé, plus le PSD est en accord avec la courbe Dinger-Funk. Cependant, cet additif est, par rapport aux autres additifs, un sable concassé grossier à forte teneur en quartz, c'est-à-dire que l'activité de frittage est probablement plus faible. La décision a donc été prise d'ajouter un total de 30 % en masse d'additif minéral, composé de 20 % en masse de sable concassé (additif 1) et de 10 % en masse de la poussière de filtre respective (additifs 2 à 4).

Dans le »Tableau 4, les corps de briques produits à partir de ceux-ci avec les abréviations utilisées dans ce projet sont répertoriés. Pour le Body PK, la composition a été variée et 30 % en masse d'additifs 1 à 4, respectivement, ont été ajoutés à l'argile. De cette manière, les différents effets de la poussière fine du filtre et du sable concassé grossier sur la densité de tassement et les propriétés physiques sous une forme plus forte devaient être analysés.

Pour chaque mélange, le PSD a été calculé sur la base des matières premières individuelles et ensuite divisé en tailles de particules, qui ont servi de paramètres d'entrée pour un programme de calcul de la densité de tassement. »6 contient les fractions granulométriques du corps de base PK et des corps de brique modifiés sous forme de diagramme à barres. On voit clairement qu'avec le sable concassé (PK 1), la fraction grossière s'est fortement enrichie, alors que les poussières filtrantes réduisent même le pourcentage de fraction grossière et augmentent au contraire le pourcentage des fractions particulaires moyennes (PK 4). Dans le »Tableau 4, les densités de tassement calculées pour les corps de briques sont répertoriées. Comme prévu, les argiles pures ou les corps de briques atteignent déjà des densités de tassement très élevées en raison de leur large PSD. Grâce aux ajouts minéraux, la densité de garnissage est néanmoins augmentée de 2 à 3 %. Une exception ici est à nouveau Body PK. Avec l'ajout de 30 % de sable concassé, la densité de compactage est augmentée de 3,5 %, tandis que l'ajout de 30 % de poussière de filtre n'entraîne aucune modification de la densité de compactage. Cela indique clairement à nouveau qu'une augmentation de la densité de garnissage n'est possible que lorsque les D50 de l'argile et de l'additif diffèrent clairement.

4. Caractérisation des corps de briques humides
Les corps ont tous été extrudés avec une déformation de Pfefferkorn de 25, à l'exception de Body HLZ 1 12, qui a été involontairement fixé à une valeur de 24. Comme on peut le voir dans »Tableau 5, la teneur en humidité pour presser les corps en briques modifiés (sauf Body HLZ 1 12) est inférieur à celui du corps de base. Ceci est probablement dû à la densité de tassement plus élevée. Il est cependant généralement connu qu'avec l'ajout d'un agent d'ouverture ou de bourrage, l'eau nécessaire à l'extrusion diminue. Ceci est attribué à la propriété des minéraux argileux de lier par adhérence de grandes quantités d'eau en raison de leur grande surface spécifique et de leur charge de surface élevée. Une diminution de la teneur en minéraux argileux entraîne par conséquent une plus faible teneur en humidité nécessaire à l'extrusion.

Les corps modifiés ont tendance à présenter une pression de tête de pression plus élevée que les corps de base, ce qui peut probablement être attribué à la plus faible teneur en humidité ou au sable concassé grossier. Eventuellement, de ce fait, la capacité de glissement des particules minérales argileuses est entravée. Une exception est le corps DZ 2. Ici, la pression de refoulement est réduite par rapport à celle du corps de base malgré la teneur en eau légèrement inférieure. La résistance à la traction des corps de briques humides a tendance à être supérieure à celle du corps de base et correspond très bien à la pression de la tête de pression. Ce résultat correspond à l'hypothèse selon laquelle la capacité de glissement des particules minérales argileuses est réduite avec l'ajout des additifs car la rupture en traction est finalement due à l'écoulement plastique du corps, c'est-à-dire dans ce cas, il n'y a pas de rupture fragile comme dans le cas des spécimens séchés ou cuits, mais lorsque la limite d'élasticité est dépassée, le corps commence à se déformer plastiquement et finit par se déchirer. 
» Le tableau 6 répertorie les paramètres cruciaux pour le transport de l'eau pendant le séchage, c'est-à-dire la conductivité de l'humidité et le facteur de diffusion de la vapeur d'eau. La conductivité de l'humidité a tendance à être augmentée par les additifs, cependant, parfois même une conductivité de l'humidité inférieure à celle du corps de base a été mesurée, ce qui peut être dû à la dispersion de la méthode de mesure. La conductivité de l'humidité et le facteur de résistance à la diffusion de la vapeur d'eau ne sont pas corrélés avec le diamètre moyen des pores ou la densité de tassement calculée, c'est pourquoi on peut supposer que cette dernière n'a qu'une importance mineure pour la vitesse de séchage. Cependant, il est à noter que la conductivité de l'humidité et la résistance à la diffusion de la vapeur d'eau sont positivement corrélées, c'est-à-dire que les corps de base avec une conductivité à l'humidité élevée ont un facteur de résistance à la diffusion de la vapeur d'eau relativement élevé. Cela peut être attribué à la minéralogie des argiles, qui contiennent des pourcentages différents de minéraux argileux gonflants et non gonflants. (Kohno 2020) a pu prouver qu'il existe une relation linéaire négative entre la pression de gonflement (pression générée lorsque les argiles absorbent de l'eau) et la conductivité de l'humidité des minéraux argileux, c'est-à-dire que les minéraux argileux gonflants ont une conductivité de l'humidité plus faible. Ceci est causé par l'augmentation de volume des minéraux argileux lors de l'absorption d'eau, ce qui conduit à la fermeture des canaux des pores. Les smectites, principalement composées de montmorillonite, ont ici un effet négatif. Alors qu'en dehors du corps VMZ, toutes les argiles ont des strates alternées de smectite ou d'illite-smectite (le pourcentage de smectite dans les strates alternées étant inconnu), mais si seule la teneur en smectite pure est prise en compte, les corps basiques porteurs de smectite HLZ 1 et 2 et DZ 2 ont des conductivités d'humidité et des facteurs de résistance à la diffusion de la vapeur d'eau inférieurs à ceux des trois autres corps sans smectite. Bien que les additifs minéraux contiennent parfois des quantités considérables de smectite, aucune influence systématique sur la conductivité de l'humidité ne peut être identifiée.

En raison de sa capacité de gonflement, la smectite possède également une très grande surface spécifique, ce qui lui permet de retenir beaucoup de vapeur d'eau (voir » Tableau 7). C'est peut-être la raison de la plus faible résistance à la diffusion de la vapeur d'eau des argiles à smectite. La grande surface de la smectite associée à sa très grande affinité pour les molécules d'eau garantit que l'argile absorbe les molécules d'eau comme une éponge. Un gradient de concentration au sein de l'argile, tel que produit lors de la tentative de mesure de la perméabilité à la vapeur d'eau, s'y équilibre rapidement car les molécules d'eau sont rapidement transportées de la surface humide à la surface sèche. Pour cette raison, la détermination du facteur de résistance à la diffusion de la vapeur d'eau est éventuellement également appropriée pour caractériser la sensibilité au séchage des corps de briques. Outre la minéralogie, d'autres paramètres ont une influence sur la sensibilité au séchage comme, par exemple, le PSD, le retrait de séchage ou la résistance à la traction de l'argile humide et sèche. (La partie 2 de cet article suivra dans le ZI 2/2022.)

Littérature
Baker, Megan L.; Baas, Jaco H.; Malarkey, Jonathan; Jacinto, Ricardo Silva; Craig, Melissa J.; Kane, Ian A.; Barker, Simon (2017) : L'effet du type d'argile sur les propriétés des écoulements gravitaires de sédiments cohésifs et de leurs dépôts. Dans : Journal de recherche sédimentaire 87 (11), S. 1176–1195
Funk, James E.; Dinger, Dennis R. (1994) : Contrôle de processus prédictif des suspensions de particules encombrées. Appliqué à la fabrication de céramique. Boston, MA, s.l. : Springer US.
Kohno, Masanori (2020) : Effets du gradient hydraulique et du type d'argile sur la perméabilité des matériaux minéraux argileux. Dans : Minéraux 10 (12), S. 1064. DOI : 10.3390/min10121064.
Telle, Rainer ; Salmang, Hermann; Scholze, Horst (Hg.) (2007): Keramik 


Roumazières: Le prix du gaz contraint Terreal à fermer un four

L’un des quatre fours de l’entreprise a été mis à l’arrêt pour limiter l’impact du prix du gaz sur la production.

La production a cessé lundi dernier sur l’une des quatre lignes de production. Le personnel en a été détaché vendredi, affecté ailleurs dans l’entreprise. Le bâtiment s’inquiète.

La ligne UT 4L s’est arrêtée lundi. Le plus énergivore des quatre fours de l’entreprise Terreal, à Roumazières a été arrêté. Les vingt- et-un salariés, seize titulaires et cinq intérimaires, qui travaillaient dessus ont achevé le processus, vidé le four. Ils en ont été détachés vendredi. 

Source La Charente Libre par par Jean-François Barré


12/03/2022

Le fournisseur irlandais de matériaux de construction CRH se retire de la Russie

L'entreprise irlandaise CRH, deuxième plus grand fournisseur de matériaux de construction au monde, est la dernière grande entreprise à se retirer du marché russe.

"La direction de CRH, en accord avec son conseil d'administration, a pris la décision ce week-end de cesser ses activités en Russie et de se retirer du marché", a déclaré un porte-parole de la société.

CRH a fait son entrée sur le marché russe en 1998 et fournit et exploite une usine de production de panneaux de béton desservant Saint-Pétersbourg ainsi que sept usines de béton prêt à l'emploi par le biais d'une coentreprise, indique son site Web.

Source ZoneBourse

11/03/2022

Fehr: murs préfabriqués en terre crue non stabilisée

Coulage des prototypes échelle 1 des murs préfabriqués en terre crue non stabilisée au laboratoire de l’entreprise Fehr.

Ces murs ( 1.5*2.5*0.3m environ) viendront s’insérer sur quatre niveaux dans une ossature bois porteuse à l’intérieur de la future médiathèque James Baldwin, Place des Fêtes, à Paris 19ème.

Procédé constructif innovant,  le béton d’argile ( terre + granulats + sable + paille) est coulé dans un moule à plat et comporte une armature intérieure.

100% renouvelables et naturels, ces murs apporteront une inertie thermique et une régulation de l’hygrométrie de l’air pour le confort intérieur.

Bravo à Philippe Madec  (apm &associés), à l’entreprise Fehr ( Sophie Caplat, Bastien Manche, Pierre Fehr, Laurent Fehr), au Bureau d’étude BE-Terre ( Martin Pointet + Romain Bajeux), à amàco ( Gabin Wurtz),  à la DCPA ( Blanche Rivière ) et à celles et ceux qui participent à développer les modes constructifs de demain... avec #frugalité !

Attention ici la bétonnière ne contient pas du ciment mais des graviers.

Source Linkedin

10/03/2022

La terre crue à l'ère industrielle

Loué pour ses qualités environnementales, le matériau doit faire la preuve de ses performances techniques, tandis que la filière s'organise pour démocratiser son usage.

La terre crue va-t-elle redevenir un matériau courant de la construction ? Cette ambition portée depuis plusieurs années par des pionniers ne semble plus si illusoire. Disponible à profusion sur tout le territoire, souvent inscrite dans l'économie circulaire, la terre crue bénéficie de l'entrée en vigueur de la RE 2020 qui place la décarbonation au cœur de la construction. Mais, en raison de son jeune âge, la filière doit faire la preuve des qualités techniques du matériau et définir des procédés de mise en œuvre compatibles avec les pratiques actuelles des chantiers. Sur ces deux objectifs, des avancées notables ont été réalisées ces derniers mois.

Validations scientifiques. En septembre dernier, le lancement du Projet national terre crue, soutenu par le ministère de la Transition écologique, a marqué une étape majeure dans l'organisation de la filière. La démarche prolonge la publication en 2019, par un collectif d'une douzaine d'organisations professionnelles, de guides de bonnes pratiques sur six techniques constructives en terre crue. Elle vise à regrouper les efforts de recherche pour mieux caractériser les matériaux à base de terre crue et lever les freins à leur utilisation. « Nous pourrons valider scientifiquement les qualités de ce produit que nous connaissons de façon empirique par nos chantiers », espère Nicolas Meunier, dirigeant de l'entreprise de construction Le Pisé. Comportement mécanique, sécurité incendie, confort et efficacité énergétique : ces données doivent nourrir de futurs outils de dimensionnement, de conception et de mise en œuvre. Voire constituer la base de ce qui pourrait devenir, à terme, les Règles professionnelles validées par l'Agence qualité construction (AQC).

En attendant que cet effort collectif porte ses fruits, les bureaux de contrôle ont un rôle décisif à jouer via leurs avis de chantier. Le groupe Socotec a publié en juin 2021 un document de synthèse sur la construction en terre crue. Si ce dernier appelle à une « introduction raisonnée d'éléments en terre crue » en raison du caractère expérimental des opérations, il rappelle les nombreux atouts du matériau, notamment en termes d'inertie thermique, d'acoustique et de régulation naturelle de l'humidité. « Il ne faut pas minorer certains points de vigilance comme l'exposition aux intempéries ou l'entretien courant. Mais les matériaux terre crue ont toute leur pertinence sur des projets de faible hauteur, avec des descentes de charge réduites », indique Patrick Bossa, directeur technique de Socotec.

Recours aux blocs grand format. L'élaboration de référentiels techniques se double d'innovations pour faciliter la mise en œuvre de la terre crue. En 2021, deux fabricants de briques de terre compressée (BTC) ont fait aboutir des appréciations techniques d'expérimentation (Atex) pour leurs produits. C'est d'abord Cycle Terre qui a obtenu le feu vert pour l'utilisation en cloison intérieure de briques 9,5 x 31,5 cm. Briques Technic Concept a ensuite obtenu son Atex pour la mise en œuvre de ses blocs 40 x 120 cm en murs porteurs jusqu'à R + 3. « C'est une avancée importante puisqu'on pourra désormais se passer d'une ossature primaire bois ou béton pour construire avec des briques de terre compressée, pointe Guillaume Niel, directeur d'établissement du bureau d'études Terrell. Le recours aux blocs grand format, appuyé par une manutention mécanisée, doit lui aussi permettre de baisser les coûts de mise en œuvre, condition préalable à une massification des BTC. » Cet objectif de démocratisation est au cœur du projet européen CobBauge, porté en France par l'ESITC Caen. Une première phase de recherche a permis d'optimiser les mélanges terre-fibres végétales pour aboutir à deux compositions, l'une assurant la stabilité structurelle, l'autre l'isolation, appliquées en deux couches. 

Les travaux ont ensuite porté sur une approche chantier viable au plan commercial. « La bauge traditionnelle se met en œuvre par une succession de levées, suivies par un travail de rectification : c'est une méthode trop chronophage si l'on veut convaincre les artisans, relève Mohamed Boutouil, responsable de laboratoire à l'ESITC Caen. Nous avons opté pour un système de coffrage, compatible avec les pratiques actuelles de la construction. » La terre coulée offre une autre voie pour la démocratisation de la terre crue sur un usage structurel. Cette technique inspirée des voiles béton permet une approche économique, entre 200 et 300 €/m², et conforme aux habitudes des entreprises de gros œuvre. Reste la question des liants hydrauliques (chaux, ciment) qui renforcent la résistance mécanique de l'ouvrage, mais plombent son bilan carbone. Là encore, les initiatives se multiplient pour trouver de nouvelles solutions. Le centre de formation et de ressources Amàco a engagé un travail de R & D pour utiliser une matière non stabilisée par des liants, avec des premiers tests de voiles préfabriqués en atelier, où la terre serait coulée et séchée à l'horizontale afin d'optimiser le décoffrage.

Intérêt des grands groupes. En septembre dernier, le groupe Saint-Gobain a présenté une offre dédiée via sa filiale de distribution Point. P : des big bags contenant un mélange de terre excavée et de fibres végétales, destiné au remplissage d'ossatures bois. La solution utilise un malaxeur et une machine à projeter standard, ainsi qu'un liant mis au point par la société Norper à base de laitiers de hauts fourneaux et d'un cristallisant exclusif. « La fiche de déclaration environnementale et sanitaire du liant indique qu'il émet 146 kg CO eq/t, contre 600 à 700 kg pour un ciment classique », pointe Patrice Richard, président de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France. Le prix global des murs s'inscrit en dessous des 200 €/m2 . Une première offre, signe de l'intérêt pour la terre crue des grands groupes du BTP.

Structure - Des murs porteurs en bloc de terre compressée

Au cœur du programme immobilier Carré Flore à Cornebarrieu, près de Toulouse (Haute-Garonne), 18 logements en R + 1 (12 appartements et 6 villas en bande) vont être construits avec les blocs de terre crue compressée conçus par la société Briques Technic Concept. Ces éléments de grande dimension (40 x 120 cm) seront utilisés en structure pour la première fois depuis l'Atex de type A obtenue par la société tarnaise fin 2021 et cofinancée par le maître d'ouvrage GreenCity Immobilier. Les blocs constitueront les murs de refend et les pignons, tandis que des briques de terre cuite seront utilisées sur les longs pans, plus ouverts et exposés aux intempéries. L'ensemble portera une prédalle béton de 20 cm.

Source Le Moniteur par Paul Falzon 

09/03/2022

USA: Des briques d'argile comme batteries

Les scientifiques ont réussi à stocker l'électricité dans des briques d'argile, ce qui en fait un moyen peu coûteux de stocker de l'énergie.

Des experts de l'Université de Washington à St. Louis, aux États-Unis, ont réussi à transformer une simple brique en une batterie capable de stocker de l'électricité. L'expérience a été rendue possible grâce à une nanotechnologie innovante. Le Guardian rapporte que les experts espèrent que cette technologie permettra bientôt aux briques d'avoir la densité énergétique des batteries lithium-ion. "Si cela se produit, cette technologie est beaucoup moins chère que les batteries lithium-ion", a déclaré D'Arcy. "Ce sera un monde différent et vous n'entendrez jamais les mots" batterie lithium-ion "." Selon l'expert, la nouvelle technologie utilise la surface poreuse des briques rouges en remplissant ces pores de petites nanofibres créées à partir d'un matériau capable de stocker de l'électricité. "Une cellule solaire sur le toit de votre maison doit stocker de l'électricité quelque part, et nous utilisons généralement des batteries", a déclaré Julio D'Arcy. "Ce que nous avons fait, c'est offrir une option qui suscite la réflexion, mais nous n'en sommes pas encore là." Selon une étude publiée dans la revue Nature Communications, les premières briques transformées en batteries peuvent alimenter de petites ampoules, mais si elles augmentent leur capacité, elles peuvent devenir une alternative beaucoup plus abordable aux batteries lithium-ion utilisées actuellement. La densité d'énergie des premières briques de batterie n'est que de 1% de celle des batteries lithium-ion. Cependant, les experts estiment que la densité peut augmenter si des matériaux tels que des oxydes métalliques sont ajoutés. 

Source Medium

USA: Des scientifiques de l'Université de Washington à Saint-Louis développent des "briques intelligentes" capables de stocker de l'électricité

Des chercheurs de l'Université de Washington ont acheté des briques plates dans une quincaillerie locale et les ont converties en dispositifs de stockage d'énergie capables d'alimenter une lumière LED. L'équipe a pompé les briques pleines de gaz qui réagissent avec l'oxyde de fer, le pigment qui donne aux briques leur couleur rougeâtre, pour créer un plastique spécialisé qui conduit l'électricité.

Les briques rouges ordinaires peuvent désormais être transformées en unités de stockage d'énergie, avec l'aide d'une équipe de chimistes et d'ingénieurs de l'Université de Washington.

Les briques, qui coûtent environ 3 dollars à fabriquer, sont suffisamment puissantes pour éclairer une ampoule à LED - et pourraient un jour fournir une nouvelle façon de stocker l'énergie renouvelable.

La technologie repose sur le pigment rougeâtre appelé oxyde de fer, ou rouille, qui donne aux briques leur couleur. Les scientifiques ont pompé les briques avec plusieurs gaz qui réagissent avec la rouille et produisent un plastique microscopique spécial capable de conduire l'électricité.

Ce réseau de fibres plastiques recouvre les minuscules pores à l'intérieur de la brique, a déclaré Julio D'Arcy, professeur adjoint de chimie à l'Université de Washington et co-auteur de l'étude.

Le résultat : une « brique intelligente » bleu foncé qui peut stocker de l'énergie.

"J'aime l'idée d'ajouter de la valeur à des choses abordables, des choses que nous tenons pour acquises", a déclaré D'Arcy, qui a payé 65 cents par brique dans une quincaillerie de Saint-Louis. "Le fait qu'ils soient peu coûteux signifie qu'ils pourraient être accessibles à tous."

Les briques spécialement conçues sont techniquement des supercondensateurs, qui stockent l'énergie sous forme d'électricité statique - par opposition aux réactions chimiques dans les batteries - et peuvent se recharger très rapidement.

À l'avenir, un mur de briques pourrait potentiellement servir un double objectif, a déclaré D'Arcy, fournissant à la fois un support structurel et un stockage pour l'électricité générée via des panneaux solaires et d'autres formes d'énergie renouvelable.

"C'est l'avantage d'intégrer les briques dans les matériaux de construction : n'importe qui peut assembler un supercondensateur sans avoir à être ingénieur", a-t-il déclaré.

Hongmin Wang, un étudiant diplômé de l'Université de Washington qui a dirigé l'étude, a déclaré que la recherche "utilise des matériaux courants pour faire des choses inhabituelles".

"L'aspect le plus attrayant de cette technologie est qu'elle permet aux gens de fabriquer des électrodes aussi grandes qu'ils le souhaitent, en empilant simplement des briques", a déclaré Wang dans un e-mail. "C'est difficile à réaliser avec des batteries conventionnelles car les batteries sont sous pression et lorsqu'elles sont empilées, cela peut provoquer une explosion."

La technologie est susceptible d'être prête pour le marché commercial dans quelques années, en raison de sa faible capacité de stockage d'énergie, qui est actuellement de 1 % de celle d'une batterie lithium-ion.

En mélangeant certains métaux de transition dans les briques, comme le manganèse, l'équipe de recherche espère augmenter la quantité d'énergie qu'ils peuvent stocker.

Produire moins de briques plus solides « serait moins coûteux en matériaux et moins cher », a déclaré D’Arcy. "Si vous voulez vraiment rendre cela accessible à tous, par exemple, le monde sous-développé, vous voulez que cela fasse baisser le prix."

Source NewsSTLPublicRadio

08/03/2022

« Nous sommes confiants pour les dix prochaines années, par rapport au potentiel d’ITE et de rénovation qui existe », Rémy Montrieux (Rairies Montrieux)

L'entreprise de fabrication de produits en terre cuite qui a fêté ses 110 ans en 2020, s'est spécialisée au détour des années 2010 dans les produits de façade jusqu'à en devenir l'un des 3 premiers fabricants français. Son PDG, 5e génération d'exploitant, explique au Moniteur ses ambitions dans le contexte de la décarbonation du pays.

Comment se porte votre activité  ?

Rairies Montrieux a longtemps fabriqué du carrelage en terre cuite de façon régionale pour un chiffre d’affaires de 6M€ jusqu’aux années 2010.

A cette époque, le carreau de carrelage en terre cuite traditionnel est un peu passé de mode et nous nous sommes tournés vers les produits de façades. Sur ce créneau, nous sommes aujourd’hui l’un des trois premiers fabricants en France de plaquettes et depuis 7 ans, nous connaissons une progression de 15% chaque année. Nous produisons près de 10 000 t par an de plaquettes en terre cuite qui permettent de couvrir entre 250 000 et 300 000 m² ou l’équivalent de 300 immeubles recouverts par an.

Nous sommes confiants pour les dix prochaines années, par rapport au potentiel d’ITE et de rénovation qui existe (voir encadré). Nous investissons donc très fortement pour accompagner cette activité.

Rairies Montrieux produit près de 10 000 t par an de plaquettes en terre cuite.

Sur quels postes avez-vous prévu d'investir ?

Pour améliorer notre bilan carbone, nous avons 3 investissements prévus pour les trois prochaines années. Le premier pour un filtre pour la cheminée de notre usine qui sera installé fin août pour un montant de 220 000 €.

La toiture de l’atelier des émaillés va être entièrement refaite en photovoltaïque et la troisième année, nous construirons un nouveau bâtiment de 1400 m2 dont la toiture sera à 70% équipée de panneaux.

Un investissement de 160 000 €. Par ailleurs, nous avons procédé à un investissement très important pour l’empaquetage de nos produits avec l’achat de 7 robots pour 1 M€, ce qui est une étape très importante pour nous. Nous avons étoffé notre équipe de maintenance, mais permis de réaffecter des collaborateurs à des taches plus valorisées que l’empaquetage. Cet investissement a été aidé à 40% par France Relance. Tout comme notre nouveau four à gaz.

Vous parlez de bilan carbone, quels sont les postes d'émissions à surveiller pour un producteur de terre cuite ?

La fabrication consiste à écraser la terre, à la mélanger aux couleurs puis à l’étirer pour lui donner sa forme, la sécher et la cuire au four pour une durée de 48h. Dans le cycle de production, il y a donc deux périodes d’utilisation d’énergie : le séchage et la cuisson. Depuis vingt ans nous utilisons une chaudière biomasse (grâce à laquelle nous recyclons du bois) qui nous permet de sécher nos produits sans énergie fossile. Cela représente 40 % de l’énergie de la filière. Nous avons ensuite 3 types de cuissons : gaz, électrique et bois. Cette dernière est faite à partir de bois de récupération, en fin de vie. Les fours électriques ne fonctionnent que la nuit et en heures creuses avec l’énergie la moins chère. Quant au gaz, nous avons récemment fait l’acquisition d’un nouveau four qui consomme 50% de moins que l’ancien.

Rairies Montrieux fait extraire l’argile à côté de son site de production, une terre très grasse de très bonne qualité, idéale pour les produits de façade, qui permet de proposer toutes les couleurs.

Qu'en est-il du recyclage et de l'économie circulaire ?

La terre cuite est un produit inerte qui ne pose pas de problème de pollution. Toute la casse industrielle est valorisée de diverses manières (sous-couche routière, paillage ou pour consolider les chemins d’accès aux maisons par exemple).

D'autre part, les produits que nous ne pouvons pas utiliser, ce que nous appelons nos « choix usine », nous avons pu par exemple les proposer pour un projet de l’architecte Gaëtan Engasser avec un bilan carbone de zéro. Nous avons fourni 350 tonnes de produits, une vingtaine de différents (mal calibrés, avec des aspérités) à un ingénieur qui a fait une proposition de façade à l’architecte qui a gagné le concours ! La matière déjà produite permet d’économiser de l’énergie et des émissions de GES, et ses défauts font qu’elle est vendue moins cher. La main d’œuvre coûte plus cher mais le bilan final est neutre. C’est donc très intéressant. Sachant que la manufacture de la céramique présente un taux incompressible de 5% de  « choix usine », nous avons décidé de chercher un chantier de réemploi zéro carbone par mois à fournir avec ces « choix ».

Pour poursuivre votre croissance, envisagez-vous de vous développer à l'export ou avec des acquisitions ?

Paul-Vincent Diquéro, notre directeur général, arrivé il y a 10 mois, s’occupe de la gestion, du marketing et de l’export. Il a déjà obtenu le contrat pour la façade d’un supermarché en Australie en préfabrication.

Un chantier à 100 000 €. C’est une très belle référence. Mais pour nous, l’export se fait surtout vers la Belgique et la Suisse. Aujourd’hui, l’export représente 5% de notre activité. Notre ambition est de passer à 20% d’ici 3, 4 ans. Nous avons beaucoup d’espoir notamment avec l’Angleterre qui s’ouvre petit à petit à la plaquette.

En revanche nous n’envisageons pas de croissance externe. Il faut des gros moyens pour cela : notre industrie demande des capitaux très importants ce qui nécessiterait de recourir à des banques et ce n’est pas dans nos projets.

Terre cuite et RE 2020

La terre cuite est un matériau géosourcé issu des carrières proches de notre site industriel. C’est déjà vertueux pour l’environnement. Ensuite, la plaquette en terre cuite possède non seulement de très belles propriétés esthétiques en termes de façade mais elle possède des avantages techniques : c’est un produit qui permet d’obtenir un résultat esthétique de type brique tout en utilisant une faible épaisseur de terre cuite. C’est donc un produit attractif recherché par les architectes qui peuvent imaginer des façades belles, stylisées et décoratives mais surtout très pérennes. La terre cuite demande un entretien minimum pour une pérennité maximum.

En terme de pérennité, la terre cuite est classifiée dans sa FDES avec une durée de vie de 100 ans qui est le nombre maximal admissible par cette classification. Nous travaillons beaucoup techniquement pour mettre en place la terre cuite sur l’ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur). Elle est présente dans les avis techniques de presque tous les différents systèmes constructifs associés à ce modèle. Ce travail permet aujourd’hui d’avoir des systèmes qui permettent de mettre en œuvre la terre cuite sur ossature bois et façade ossature bois. En conclusion, la plaquette de terre cuite demande peu d’énergie pour sa cuisson du fait de sa faible épaisseur pour une impression visuelle très diversifiée.

Olivier Laval, directeur technique de Rairies Montrieux

Source Le Moniteur par Adrien Pouthier

07/03/2022

Wienerberger réalise un résultat record en 2021

Le groupe autrichien spécialisé notamment dans la fabrication de brique et de tuile en terre cuite a vu son chiffre d’affaires s’envoler de 18 % à près de 4 Md€.

« C’est l’année la plus réussie de son histoire ». C’est par ces mots que Wienerberger annonce un bilan record sur l’exercice 2021 avec une hausse du chiffre d'affaires du groupe de +18 % à près de 4Md€, une augmentation significative de l'EBITDA de 24 %, à 694 Md€. Dans un communiqué, son pdg, Heimo Scheuch, déclare : « Nous sommes très satisfaits de notre forte performance opérationnelle. En 2021, Wienerberger a connu une croissance organique et inorganique réussie. Y ont contribué le taux d'utilisation élevé des capacités, nos innovations en matière de produits, l'accent mis sur la durabilité, ainsi que les acquisitions réalisées avec succès. L'achat de Meridian Brick, finalisé en 2021, renforcera la position de Wienerberger comme fournisseur complet de solutions de façade pour les clients d'Amérique du Nord. Forts de la gamme de produits du fabricant britannique de solutions pour eaux usées et pluviales FloPlast, nous avons également élargi notre offre sur les marchés clés de la rénovation, de l'entretien et de l'assainissement. Nous attendons de ces deux acquisitions une forte contribution au résultat de 60 millions d'euros en 2022. Nous allons résolument poursuivre cette stratégie pour assurer à l'avenir une croissance supplémentaire en Amérique du Nord et en Europe »

Forte croissance pour 2022

Pour 2022, Wienerberger ne s'attend pas à de grands changements dans les conditions macroéconomiques. « Certains facteurs, tels que la situation géopolitique actuelle toujours instable et la poursuite des restrictions et des pénuries d'approvisionnement dans le secteur des matières premières, notamment en raison de la pandémie de COVID, devront encore être pris en compte cette année. La forte augmentation de l'inflation des coûts doit être compensée par des adaptations de prix correspondantes. Wienerberger est bien positionnée pour cela grâce à la robustesse de ses structures d'approvisionnement et à une politique d'achat d'énergie anticipée. Wienerberger entend poursuivre sa forte croissance organique et continuer à se démarquer nettement sur les marchés en 2022 grâce à un excellent positionnement et à un portefeuille de solutions innovantes et durables. Dans l'ensemble, l'entreprise s'attend à ce que les développements se poursuivent sur tous les marchés clés, que les volumes de vente élevés de 2021 se maintiennent grâce à une demande restant soutenue, aussi bien dans le domaine de la gestion de l'eau et de l'énergie que sur le marché des constructions neuves et de la rénovation. »

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele 


2021, une année historique pour Wienerberger

Le spécialiste de la terre cuite, Wienerberger, annonce signer "l'année la plus réussie de son histoire". Pour preuve, son bénéfice net est passé de 89 millions d'euros à 311 millions d'euros en un an.

Wienerberger affiche des performances records en 2021. Le spécialiste de la terre cuite affirme même qu'elle est "l'année la plus réussie de son histoire".

Concrètement, le chiffre d'affaires extérieur grimpe à près de 4 milliards d'euros, soit une hausse de +18%.

Source Batiactu

06/03/2022

Un quatrième trimestre 2021 meilleur que le troisième… mais moins bon qu’en 2020.

Après un troisième trimestre bien moins dynamique que le premier semestre (effets de base obligent), les derniers mois de 2021 marquent un redressement  mais le processus d’atterrissage  des tendances se poursuit.

L’année 2021, comparée à 2020, se termine ainsi sur une hausse des volumes d’environ + 9 % pour les granulats et + 10 % pour le BPE (données CVS-CJO).

Cette progression sensible ne fait toutefois que ramener l’activité à son niveau d’avant-crise sanitaire. Du côté de la demande de matériaux, la dynamique

de rattrapage et de reprise, à l’oeuvre depuis plusieurs mois, semble s’émousser avec des premiers signaux de fléchissement du climat des  affaires dans le bâtiment, même si ce dernier demeure à haut niveau.

Côté travaux publics,  les perspectives d’activité apparaissent un peu moins bien orientées qu’à l’automne. D’un côté comme de l’autre, les entreprises restent soumises à de fortes contraintes : chaines d’approvisionnement, prix, main-d’oeuvre sont autant de tensions qui pèsent sur les processus productifs.

BÂTIMENT : PREMIERS NUAGES À L’HORIZON ?

Bien qu’il se situe encore à un niveau très élevé, le moral des chefs d’entreprise du bâtiment a quelque peu faibli en janvier. En effet, l’enquête menée par l’INSEE nous indique que les entrepreneurs sont bien moins optimistes quant à leur activité future et leur jugement sur les carnets de commandes subit lui aussi un repli sensible. Pour autant, les soldes d’opinion et les carnets se situent toujours bien au-delà de leurs niveaux moyens de long terme : dans le gros œuvre, ces derniers atteignaient 9,4 mois en janvier (après le pic de 10,1 mois relevé en août 2021) pour une moyenne de 6,3 mois sur longue période.

L’érosion des carnets, sans doute liée à une vraie modération des prises de commandes,peut aussi s’expliquer par la hausse récente des effectifs qui permet de réduire les délais de réalisation des travaux. Les obstacles qui limitent la production semblent en effet se modérer un peu : la part des chefs d’entreprises faisant face à des problèmes de personnel passe de 48% en décembre à 43% en janvier et la part de ceux qui rencontrent des difficultés d’approvisionnement revient à moins de 29% contre 32,4% le mois précédent. Ces niveaux restent toutefois historiquement élevés et cette « détente » demande à être confirmée dans les prochains mois. Car, pour l’heure, les tensions sur l’appareil productif restent très importantes : fin janvier, près de 62% des entreprises du gros œuvre étaient toujours dans l’incapacité de produire plus en cas de nouvelles commandes, compte tenu de leurs moyens actuels (contre 52% en moyenne en 2021).

La conjonction de tous ces facteurs conduit à accroitre les tensions inflationnistes ; le solde d’opinion des chefs d’entreprise sur les prix prévus continue de s’envoler pour atteindre un niveau inédit depuis près de 40 ans !

Côté construction et immobilier, la fin de l’année 2021 a également marqué une inflexion : selon Markemétron, après trois trimestres dynamiques, les ventes de maisons individuelles ont accusé un repli marqué cet hiver en dépit de conditions de crédit très attractives. Depuis l’été, la production de prêts à l’habitat semble marquer le pas, les incertitudes sur le pouvoir d’achat affectant sans doute les projets des ménages, côté demande, tandis que, du côté de l’offre,

les difficultés d’accès au foncier, la révision des SCoT… commencent à peser sur le potentiel constructif. Les chiffres du logement de décembre montrent que si les mises en chantier se sont bien redressées en 2021 pour retrouver leur niveau de fin 2019 (386 900 unités), le rebond des permis tend àse modérer : au quatrième trimestre, les autorisations baissaient de -3,9% par rapport au trimestre précédent (dont -4,9% dans l’individuel, CVS-CJO). L’année 2021 se clôt toutefois sur un volume confortable de 471 000 permis, un niveau 4,5% supérieur à celui de l’année 2019, avant la crise sanitaire. Le tableau est plus sombre pour le secteur non résidentiel qui peine encore à se relever du choc pandémique. En 2021 et en dépit d’un redressement amorcé dès le premier trimestre, les surfaces autorisées et les surfaces commencées sont encore -9% environ en dessous de leurs niveaux de 2019.

Source UNICEM

05/03/2022

Brique R≥ 1 : simplifiez-vous la RE 2020 !

 Bbio, gain de SHAB, une solution maîtrisée par les entreprises de mise en oeuvre : découvrez comment la brique, déjà utilisée pour construire plus d'1 logement neuf sur 3, se positionne comme l'optimum technico-économique pour répondre aux exigences de la RE2020.

Avec la brique de résistance thermique R≥ 1 m2.K/W, trouvez une réponse aux exigences renforcées de sobriété énergétique du bâtiment et gagnez de la SHAB avec des gammes de produits (briques et accessoires) adaptées à la maison individuelle et au logement collectif :

Brique isolante pour un Bbio performant

Les études (études Bastide Bondoux et Pouget consultants pour la FFTB) démontrent que la brique R=1 associée à un doublage isolant th32 de 12 cm d'épaisseur en ITI (Isolation Thermique par l'Intérieur) répond aux exigences de la RE2020 et permet l'atteinte selon les configurations d'un Bbio jusqu'à 15 % inférieur au Bbiomax en logement collectif et jusqu'à 20% inférieur en maison individuelle.

Pour répondre à des configurations plus complexes, chaque fabricant propose des gammes de briques de 20cm de R allant jusqu'à 1,5 permettant aussi d'optimiser l'épaisseur d'isolant rapporté.

Pour les murs, la réponse simple, efficace et qui existe chez tous les briquetiers, est donc la brique R≥ 1 déjà utilisée pour construire plus d'1 logement sur 3 (collectif et maison individuelle).

C'est ainsi l'assurance que sa mise en oeuvre est maîtrisée par les entreprises. Les fabricants nt d'équipes disponibles dans toute la France pour accompagner les professionnels pour de la formation ou des démarrages de chantier.

Traitement des ponts thermiques par les accessoires

Associés à la brique, de nombreux accessoires permettent d'assurer un traitement global et homogène de l'enveloppe et particulièrement des ponts thermiques du mur :

- planelles isolées en about de plancher,

- coffres de volets roulants,

- linteaux,

- briques à bancher...

Moins d'isolant, c'est aussi plus de SHAB (Etude du Cabinet Pouget Consultants pour la FFTB)

Grâce à sa performance thermique, la brique terre cuite apporte un gain de surface habitable (SHAB) en comparaison avec une solution en maçonnerie courante qui est estimé au minimum à 3%.

Sur un immeuble à usage collectif de 2000 m2 SHAB et 34 logements (configuration de l'étude), la brique terre cuite permet de gagner 60 m2. C'est l'équivalent d'un 3 pièces en plus, créé grâce à la performance thermique intrinsèque de la brique terre cuite.

Vers une industrie compétitive et décarbonée

La RE2020 établit une trajectoire de réduction du seuil de l'impact carbone de la construction (Ic construction) tous les 3 ans à partir de 2022, qui est le seuil correspondant aux pratiques actuelles.

Selon les calculs réalisés par les différents Bureaux d'Etudes (Etudes Bastide Bondoux et Pouget consultants pour la FFTB), l bâtiments étudiés avec de la brique de structure respectent les seuils Ic Construction jusqu'en 2027.

La filière s'est par ailleurs engagée sur une feuille de route de décarbonation de sa production qui s'inscrit dans les objectifs de la SNBC (Stratégie nationale Bas Carbone) dont l'objectif est une baisse de 80% des émissions de l'industrie en 2050 par rapport à 2015.

Ainsi, la filière met en oeuvre selon les sites et leur écosystème des leviers diversifiés de décarbonation qui ont déjà permis en 20 ans de diminuer de 41 % ses émissions de CO2 :

- Eco conception tout au long du cycle de vie (moins de transport, moins de matière tout en gardant la performance attendue...).

- Diminution des consommations d'énergie : la récupération de la chaleur des fours pour alimenter les séchoirs est un exemple de transformation des process désormais largement déployé.

- Substitution lorsque cela est possible du gaz naturel par des énergies décarbonées ou renouvelables (biomasse, biogaz, syngaz...).

Au travers de cette feuille de route de décarbonation sont également étudiées des technologies innovantes et de rupture, autour de l'hydrogène, de l'électrification de la fabrication et de programmes visant à la capture du CO2 en sortie de fours, à son transport, stockage ou à sa méthanation pour réutilisation dans le procédé de fabrication.

Avec la brique, c'est simple de faire durable !

Source Batiactu

04/03/2022

Concours ArchiTendance : les inscriptions sont ouvertes !

La Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) et le Réseau des Maisons de l'Architecture (RMA) ont annoncé mardi 15 février l'ouverture des inscriptions pour la sixième édition du concours « La Tuile Terre Cuite ArchiTendance », qui fête par ailleurs cette année ses 10 ans.

Tous les deux ans, la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) et le Réseau des Maisons de l'Architecture (RMA) organisent le concours « La Tuile Terre Cuite ArchiTendance », visant à récompenser des projets architecturaux mettant à l'honneur la tuile en terre cuite.

Les deux organisateurs ont annoncé mardi 15 février le lancement de la sixième édition. Les candidats auront jusqu'au 30 juin 2022 pour s'inscrire et déposer leur dossier.

Pour rappel, le concours est ouvert aux architectes domiciliés en France et inscrits à l'Ordre des Architectes. Les projets éligibles (construction, réhabilitation, rénovation, ou extension) doivent quant à eux mettre en œuvre la tuile terre cuite en toiture ou façade, et avoir été achevés depuis moins de 4 ans, ou être en cours d'achèvement.

Ils peuvent concourrir dans quatre catégories : logement individuel, logement collectif, habitat intermédiaire, ou équipement et bâtiment tertiaire. À noter qu'un cinquième prix sera également décerné suite à un vote du public sur Instagram.

Après la phase d'inscription, le jury délibérera ensuite jusqu'au 15 septembre, avant une remise des prix le 21 octobre 2022, à l'occasion de la Biennale du Réseau des Maisons de l'Architecture.

Retour sur 10 ans d'évolutions

Lancé en 2012, le concours « La Tuile Terre Cuite ArchiTendance » fête cette année ses 10 ans. L'occasion de dresser un bilan des cinq éditions passées. Jean-Baptiste Fayet, président du groupement des tuiliers de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB), souligne que près de 400 agences ont participé à l'évènement depuis sa création, et que le concours a permis de déceler des évolutions.

« Le temps d’une décennie, de nouveaux usages se sont développés : davantage de faibles pentes, passage du toit vers la façade, formes complexes… La palette de teintes est désormais très large, depuis des coloris naturels et nuancés jusqu’à des rendus des blancs ou noirs en mat ou brillant, émaillés et vernissés, sans compter les créations sur mesure », note-t-il, précisant que cet évènement est aussi un échange avec les architectes, et permet aux tuiliers de développer des innovations, notamment esthétiques et écologiques. Il rappelle par ailleurs que la terre cuite est un matériau géosourcé et recyclable.

Les architectes intéressés pour participer à la sixième édition peuvent s'inscrire ici.

Source Batiweb par Claire Lemonnier

03/03/2022

Wienerberger reçoit le prix MIMA 2021 dans la catégorie "Durabilité"

Florian Zittmayr, employé de Wienerberger, remporte le Microsoft Intelligent Manufacturing Award pour l'entreprise

Jury impressionné par le potentiel de mise à l'échelle de la solution

Une solution basée sur l'analyse pour la réduction de l'énergie et des émissions contribue à la réalisation d'objectifs ESG ambitieux

Depuis des années, Wienerberger soutient la mise en œuvre de projets innovants dans le cadre de sa stratégie de développement durable, contribuant ainsi à la réalisation de ses propres objectifs ESG ambitieux. Hier, un projet sur la réduction de l'énergie et des émissions basée sur l'analyse a reçu le Microsoft Intelligent Manufacturing Award dans la catégorie Durabilité. Le MIMA Award, sponsorisé par Microsoft et Roland Berger, récompense régulièrement les concepts les plus innovants et les plus tournés vers l'avenir pour les cas d'utilisation numériques en production.

Dans le cadre du projet "Automated Load Curve Balancing with AI", une application a été développée en collaboration avec SAS sur SAS Viya sur Microsoft Azure qui permet aux usines de tuiles de réagir plus efficacement aux fluctuations fréquentes et souvent importantes de la demande d'énergie résultant des changements de capacité pendant le processus de fabrication. Sur la base d'une prévision des modèles de processus, l'objectif est d'atteindre les niveaux de consommation d'énergie et d'émissions les plus bas possibles dans les étapes de production à forte intensité énergétique de séchage et de cuisson des tuiles en terre cuite.

La production de tuiles en terre cuite est basée sur un procédé utilisé depuis des années. La planification et la mise en œuvre d'investissements majeurs et de conversions aux nouvelles technologies prennent généralement beaucoup de temps. Pour Wienerberger, les solutions numériques sont une possibilité d'économiser de l'énergie et de réduire les émissions à court terme.

"La numérisation recèle un énorme potentiel d'amélioration de l'efficacité de la production. Nous voulons utiliser ce potentiel pour économiser de l'énergie et réduire nos émissions de CO2. Une fois de plus, Wienerberger assume un rôle de pionnier dans l'industrie des matériaux de construction alors que l'entreprise commence a déployer pas à pas des modèles d'analyse de données sur l'ensemble du réseau de l'usine. Sur la base de données opérationnelles à haute résolution, nous travaillons avec des modèles capables d'apprendre, nous optimisons les paramètres par défaut afin d'améliorer l'efficacité de la production et, en même temps, d'accélérer la décarbonation Ce programme s'inscrit dans notre approche stratégique : excellence opérationnelle, innovation & digitalisation, et ESG », déclare Solveig Menard-Galli, Chief Operating Officer de Wienerberger Building Solutions et membre du Directoire de Wienerberger AG.

Actuellement, la solution est testée en coopération avec SAS dans le cadre d'un projet phare dans une usine en Pologne. Ce concept innovant, entièrement basé sur le cloud, n'aurait pas été possible sans les investissements de l'entreprise dans une infrastructure informatique moderne. Pour Florian Zittmayr, responsable de la numérisation dans la production et de l'intelligence artificielle, l'accent a toujours été mis sur l'évolutivité. Le concept nécessite non seulement une mise à l'échelle horizontale en raison du grand nombre d'usines, mais également une mise à l'échelle verticale en raison des énormes volumes de données capturées. Parallèlement au modèle d'optimisation proprement dit, de nombreux autres modèles doivent être mis en place et entraînés à l'avenir. L'objectif est clair : économiser de l'énergie et réduire les émissions grâce à une optimisation basée sur les données à un niveau de qualité stable.

Source MarketScreener

02/03/2022

Le marché de la brique réfractaire made in France face au mur de la concurrence asiatique

Malgré le ralentissement dû à la crise sanitaire, le secteur de la construction made in France continue de prospérer. Le marché de la brique réfractaire destinée à l’industrie de l’aluminium primaire est quant à lui, en plein essor.

Nous avons interrogé Élisabeth FOULATIER, directrice du Site de FONTES REFRACTORIES, sur sa vision de ce marché de niche que constitue la brique réfractaire antiacide.

Comment définiriez-vous votre entreprise FONTES REFRACTORIES en quelques mots et en quelques chiffres ?

L’entreprise FONTES REFRACTORIES existe depuis le début du XIXe siècle et a modifié ses statuts en mars 2015. Entreprise familiale située dans le bassin Revélois avec un effectif moyen autour de 30 personnes, elle génère en 2021 un tonnage record et un chiffre d’affaires record de 5 millions d’euros.

L’entreprise est à la fois l’exploitant de la carrière d’argile et le producteur, à partir de cette matière première, de briques réfractaires antiacides. Ces briques sont destinées à 3 secteurs distincts :

● L'industrie de l'aluminium primaire : dans ce secteur de niche, les briques sont utilisées pour le revêtement des cuves d’électrolyse d’aluminium primaire ;

● L’industrie chimique qui nécessite des briques antiacides, comme l’industrie des engrais ;

● La construction, pour les barbecues et foyers de cheminées.

Les clients de l’industrie de l’aluminium représentent 98 % de l’activité. L’entreprise Fontes Refractories est un des 3 meilleurs fabricants mondiaux de briques réfractaires pour les cuves d’électrolyse d’aluminium primaire, et est le seul en France. Son marché est en quasi-totalité à l’export : en Argentine, au Canada, en Arabie saoudite ou en Australie.

À quels défis votre secteur d’activité est-il confronté aujourd’hui ?

L’entreprise est aujourd’hui confrontée à la concurrence indienne et asiatique, qui propose des produits beaucoup moins chers, mais de moindre qualité, alors que le produit coûte déjà très peu cher (215 € / tonne en moyenne).

Par ailleurs, nous sommes, comme toutes les entreprises depuis la crise sanitaire, confrontés au difficile problème des coûts de transport maritime, qui ont flambé, en particulier les coûts des containers, dont le prix a pu être multiplié par 4 ou par 10 selon les pays.

Cette augmentation du coût du container est due à une pénurie au niveau mondial car de nombreux containers sont restés bloqués en Chine durant la pandémie et à une demande très supérieure à l’offre, ce qui crée une pénurie de containers.

Quelles évolutions de votre marché et de votre entreprise sont attendues à court et moyen terme ?

Face à ces difficultés de coût de transport, l’entreprise a entamé une diversification. Grâce aux propriétés très spécifiques de l’argile issue de la carrière, la matière première peut être utilisée dans l’industrie des engrais, en particulier au Maroc, qui représente 60 % des ressources mondiales de phosphates. L'intérêt sur ces produits est que les prix du marché sont beaucoup plus élevés et que les produits sont vendus avec une plus forte marge.

Le marché de l’entreprise est également fortement dépendant du marché de l’aluminium et de son cours. Le cours de l’aluminium étant actuellement très haut, le carnet de commandes actuel est plein pour 2022. Cela reste malgré tout aléatoire et dangereux d’être dépendant d’un marché dont on ne maîtrise pas les cours.

Comment caractérisez-vous les valeurs de votre entreprise et ses engagements ?

L’entreprise possède une longue histoire familiale puisqu’elle a appartenu à la famille Fontes jusqu’en 1998. Elle appartient depuis cette date au groupe familial belge SGI. Fortement ancrée dans le territoire du bassin de Revel, où la carrière est exploitée depuis de nombreuses années, l’entreprise est restée à taille humaine. Elle place la satisfaction client au cœur de ses valeurs, avec une volonté forte de respect des délais, de réactivité et de fourniture de produits de qualité.

Ses engagements sont très axés sur la sécurité des salariés, avec une volonté de réduire la pénibilité du travail des employés. Pour ce faire, il lui est nécessaire de faire évoluer son process de fabrication grâce à une automatisation des tâches, de manière à gagner en attractivité pour attirer plus de jeunes sur l’entreprise.

Fontes Refractories s’engage par ailleurs sur le respect de l’environnement et le management de l’énergie, puisqu’elle est en cours de certification ISO 50001.

Source BfmBusiness en partenariat avec SCRIBEO

01/03/2022

Kingspan prêt à acquérir le groupe Ondura

Le fonds Naxicap Capital Partners cédera Ondura (maison-mère d'Onduline) au groupe irlandais Kingspan.

550 M€ : c'est le prix avancé par le groupe Kingspan pour le rachat d'Ondura, groupe incluant Onduline. Actif dans les solutions globales de toiture, Ondura a généré en 2021 un CA de 424 M€, et un EBITDA de 63 M€. La toiture fait partie des axes stratégiques de développement du groupe Kingspan. Cette cession reste soumise à l'approbation des autorités réglementaires.

Source Le Moniteur par Pierre Pichère



Naxicap cède Ondura à l’irlandais Kingspan pour 550 M€

Le fonds avait repris ce spécialiste des solutions d’étanchéité pour toitures en 2017 pour environ 220 M€.

Naxicap Partners s’apprête à clôturer son parcours avec Ondura. Le fonds, qui avait repris le spécialiste des solutions d’étanchéité pour toitures fin 2017, est entré en négociations exclusives avec Kingspan, un industriel irlandais pesant 6,5 Md€ de chiffre d’affaires pour un Ebitda de 893 M€. L’opération valorise le groupe tricolore 550 M€, un prix à comparer aux 220 M€ qui aurait été déboursé lors du LBO mené cinq ans plus tôt. Il faut dire que l’ex-Onduline a fortement évolué sur cette période. Fragilisée notamment par une forte dépendance aux marchés russe et turc, l’entreprise a initié sa mue en 2018 avec l’arrivée d’un nouveau CEO, en la personne de Patrick Destang. Objectifs ? Améliorer les processus opérationnels et diversifier l’activité tant sur le plan géographique qu’au niveau des produits. Initialement focalisé sur les membranes pour les toits en pente, le groupe s’est développé sur les solutions pour les toits plats. Il a par ailleurs renforcé sa position en Europe qui contribue désormais à 63 % de ses revenus, contre 40 % en 2018. Pour ce faire, il a élargi son périmètre grâce à deux acquisitions (pour lesquelles Naxicap a remis au pot) : celle de l’Allemand Alwitra en 2019, puis du Polonais CB en 2021.

Désormais, le groupe totalise 2.000 salariés à travers le monde, avec 13 usines réparties dans neuf pays, et 32 filiales commerciales. Surtout, il a vu son chiffre d’affaires passer de 220 M€ à 424 M€ entre 2018 et 2021, tandis que l’Ebitda a progressé de 20 à 63 M€ sur la période. En intégrant Kingspan, il rejoint un acteur mondial des solutions d’isolation et d’enveloppe du bâtiment, présent dans une soixantaine de pays. Les activités sont par ailleurs très complémentaires ; l’acquéreur étant plutôt positionné sur les solutions destinées aux bâtiments non résidentiels ; segment de prédilection de la cible.

Source CapitalFinance Les Echos

28/02/2022

Face à un carnet de commandes en croissance, EDILIANS recrute plus de 20 collaborateurs en CDI sur son site de production de Sainte-Foy l’Argentière (69)

Engouement des français pour l’amélioration de leur habitat et pénurie de mains d’œuvre figurent parmi les conséquences de la crise sanitaire pour les industriels de la construction. Parmi eux, EDILIANS, le leader français de la tuile terre cuite, et son usine basée à Sainte-Foy l’Argentière qui, face à un marché dynamique porté par la rénovation, doit augmenter sa capacité de production. Pour répondre à la forte demande, le site recrute aujourd’hui 22 collaborateurs aux profils variés, tous en CDI.

Un site historique doté d'un outil industriel moderne

Figurant parmi l’un des 14 sites de production d’EDILIANS sur le territoire national, l’usine de Sainte-Foy l’Argentière est idéalement située sur un terrain de 16 Ha, à mi-chemin entre Lyon et Saint Etienne, dans la région Auvergne Rhône Alpes.

Implantée à proximité d’une carrière de 57 Ha d’où elle extrait l’argile et prépare les terres qui serviront à la fabrication de ses tuiles, elle compte 4 lignes de production dont une dédiée aux accessoires (faîtières, closoirs, rives). Les trois autres sont réservées à la fabrication de ses produits phares parmi lesquels les tuiles à cornet OMEGA et les tuiles faiblement galbées ALPHA 10, DELTA 10 et RHONA 10. Toutes sont dotées de l’appellation terroir « Ste Foy » qui rend hommage à la Grande Tuilerie du Rhône (GTR), nom d’origine du site historique fondé en 1884.

Riche d’un savoir-faire artisanal de près de 140 ans, l’outil industriel de Sainte-Foy l’Argentière n’a pour autant jamais cessé de se moderniser depuis sa création.

En témoignent les récents investissements entrepris à hauteur de 7 millions € sur 2 ans afin :

- d’améliorer la productivité en remplaçant les robots par des modèles plus performants de dernière génération, à la pointe de la technologie,

- d’augmenter l’engagement qualité notamment au niveau de la préparation des argiles,

- d’optimiser la réduction des consommations d’énergie grâce au recyclage de la chaleur des fours.

 Autre atout non négligeable de ces investissements : la digitalisation du suivi de fabrication qui permet d’obtenir, en temps réel, des indicateurs de production et place ainsi Sainte-Foy l’Argentière comme un site pilote d’EDILIANS en matière d’excellence opérationnelle.

D’une capacité de production annuelle représentant 34.500 toitures de maison, le site de Sainte-Foy l’Argentière emploie près de 195 personnes, plus de 20 équivalents temps plein de sous-traitance annuelle et crée de nombreux emplois indirects, participant ainsi au dynamisme du territoire.

Plus de 20 postes à pourvoir dans une industrie à la pointe de l'innovation

Comme l’explique Féréol Mazard, Directeur d’Exploitation du site EDILIANS de Sainte-Foy l’Argentière « la fabrication de la tuile est une aventure humaine qui existe depuis plus de 3.000 ans mais qui a su évoluer régulièrement et se remettre en question en intégrant les dernières technologies pour s’adapter aux attentes du marché et aux contraintes actuelles réglementaires ou environnementales ».

Outre palier à la forte demande en augmentant le volume de production, les recrutements visent également à préparer l’avenir et transmettre ce savoir-faire qui fait la renommée des produits EDILIANS. 22 postes en CDI, travaillant principalement en 5/8, sont ainsi à pourvoir immédiatement dans les domaines suivants :

- 20 conducteurs des lignes de fabrication automatisées (cariste, trieur...),

- 2 électrotechniciens de maintenance pour veiller au bon fonctionnement des équipements.

Pour postuler en tant qu’opérateur de fabrication, aucun pré-requis n’est exigé puisqu’EDILIANS propose aux candidats motivés d’acquérir les compétences nécessaires grâce, non seulement à un parrainage par des opérateurs tuteurs expérimentés, mais aussi à des modules de formation dispensés au sein de l’Académie EDILIANS. « La diversité de nos métiers offre en plus à chacun la possibilité de développer ses connaissances, de découvrir un nouvel environnement et de gagner en responsabilité grâce aux nombreuses opportunités d’évolution de carrière en interne » ajoute Féréol Mazard.

Afin de toucher un maximum de postulants dans le département du Rhône, EDILIANS met en place une vaste campagne de recrutements à l’aide d’offres d’emploi diffusées sur les plateformes classiques (Pôle Emploi, Indeed, site internet de la Communauté de communes des Monts du Lyonnais) ainsi que dans les médias régionaux. Elles seront également relayées sous forme d’affiches dans les commerces de proximité et visibles sur tous les sachets de baguette de pain des boulangeries de la région dans un rayon de 20 km. Une bâche disposée sur le site de Sainte-Foy l’Argentière et une présence à la mission locale de l’Arbresle pour présenter l’entreprise et ses métiers complètent le dispositif.

« Travailler chez EDILIANS, c’est rejoindre une entreprise qui place le bien-être et la montée en compétences de ses salariés au cœur de sa politique de ressources humaines. Esprit d’équipe, autonomie, confiance sont autant de valeurs fortes inscrites dans l’ADN d’EDILIANS qui encourage chacun à être force de proposition et ainsi à participer à la culture de l’excellence afin de rester le leader sur notre marché » conclut Féréol Mazard.

Source Andre Sudrie