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28/02/2022

Edilians Sainte Foy l'Argentière: 75 millions de tuiles par an et des embauches à venir

Numéro 1 en France sur la production de tuiles en terre cuite, Edilians, l’un des plus gros employeurs des Monts du Lyonnais, cherche à recruter pour faire face à un carnet de commandes qui n’a jamais été aussi rempli.

Féréol Mazard dirige le site Edilians de Sainte-Foy-l’Argentière, qui compte près de 200 salariés

Les demandes explosent, les sites de fabrication tournent à plein régime. Chez Edilians, le carnet de commandes n’a jamais été aussi rempli qu’en ce moment. Leader en France sur le marché de la tuile en terre cuite, l’incontournable entreprise de Sainte-Foy-l’Argentière , où elle est implantée sur pas moins de 16 hectares, est largement sollicitée depuis plusieurs mois.

D’ordinaire, 75 millions de tuiles sortent chaque année de son usine fidésienne. Un chiffre impressionnant, qui représente l’équivalent de la toiture de 34 500 maisons ! Mais un nouveau cap pourrait bientôt être franchi, car la crise sanitaire a donné des idées de rénovation à bon nombre de propriétaires de logements.

Source Le Progrès par Yoann Terrasse


27/02/2022

Faites-vous un "bullshit job"? Voici les cinq grands types de "boulots à la con"

Voici la définition de David Graeber d’un “boulot à la con”: “Une forme d’emploi rémunéré qui est si totalement inutile, superflue ou néfaste que même le salarié ne parvient pas à justifier son existence, bien qu’il se sente obligé, pour honorer les termes de son contrat, de faire croire qu’il n’en est rien.”

David Graeber est mort le 2 septembre 2020, cet anthropologue américain avait démontré l'ampleur du phénomène des "boulots à la con".

Voici la définition de David Graeber d’un “boulot à la con”: “Une forme d’emploi rémunéré qui est si totalement inutile, superflue ou néfaste que même le salarié ne parvient pas à justifier son existence, bien qu’il se sente obligé, pour honorer les termes de son contrat, de faire croire qu’il n’en est rien.”

Tout a commencé sur la base d’une intime conviction. “Des populations entières passent toute leur vie professionnelle à effectuer des tâches dont elles pensent secrètement qu’elles n’ont pas vraiment lieu d’être.” L’anthropologue David Graeber est mort le 2 septembre 2020, il s’était fait connaître du grand public en partageant un point de vue inédit sur le monde du travail: beaucoup d’entre nous font ce qu’il appelle des “jobs à la con”.

Au début des années 2010, le rédacteur en chef d’une nouvelle revue “Strike!” demande à David Graeber, docteur en anthropologie, économiste et professeur à la London School of Economics s’il n’a pas dans ses tiroirs un article révolutionnaire, un texte dont les autres revues n’auraient jamais voulu. C’est le cas. C’est ainsi qu’il publie un article qui sera traduit ensuite dans le monde entier et qui générera nombre de discussions.

Après cinq ans de recherche, il en tirera aussi un livre, traduit en 2018 en France, Bullshit Job, aux éditions Les liens qui libèrent. Citant plusieurs études d’opinions parues après son premier article, l’anthropologue, explique que 37% à 40% des personnes interrogées aux UK ou aux Pays-Bas étaient convaincues que leur travail à plein temps n’apportait pas quelque chose d’important au monde. Il n’est pas forcément question de personnes qui n’aiment pas leur travail mais du regard qu’ils peuvent avoir sur l’intérêt qu’il représente pour la bonne marche de la société.

Voici donc sa définition d’un “boulot à la con”: “Une forme d’emploi rémunéré qui est si totalement inutile, superflue ou néfaste que même le salarié ne parvient pas à justifier son existence, bien qu’il se sente obligé, pour honorer les termes de son contrat, de faire croire qu’il n’en est rien.”

Après ses années de recherche, voici la typologie de cinq groupes de “jobs à la con” qu’il a théorisée. Une typologie dont il dit avec humilité dans son livre qu’elle est imparfaite voire incomplète et que certaines personnes peuvent se reconnaître partiellement dans plusieurs catégories.

“Les cocheurs de case”

Redorer l’image d’une entreprise sans pouvoir la modifier de l’intérieur. “Ces employés dont la seule ou principale raison d’être est de permettre à une organisation de prétendre faire quelque chose qu’en réalité elle ne fait pas.”

Dans les différents témoignages qu’il cite, David Graeber mentionne une jeune femme qui l’a contacté pour lui raconter que ses missions consistaient à coordonner des activités de loisirs au sein d’une maison de retraite. Elle passait cependant plus de temps à faire remplir des formulaires sur leurs envies aux pensionnaires plutôt qu’à s’occuper des fameuses activités. On trouve aussi beaucoup de “cocheurs de case” quand il s’agit de préparer de longs et magnifiques PowerPoint pour faire des présentations que personne ne lira vraiment.

“Les petits chefs”

Certainement la catégorie qui parlera au plus grand nombre. David Graeber en distingue deux types: les petits chefs, convaincus que leur équipe pourrait très bien réaliser leurs missions sans eux ou ceux qui donnent des missions ”à la con” ou créent et recrutent pour des “boulots à la con”, une activité que l’auteur appelle “bullshitiser la vie des autres”.

“Les larbins”

Le premier exemple de ce type de métiers qu’il cite sont les portiers. “Dans les demeures de gens très fortunés, ils remplissent la fonction que les interphones ont prise en charge dans tous les autres immeubles d’habituation depuis les années 1950 au moins.” Dans la même veine, on retrouve certains réceptionnistes “dans des lieux où ils ne sont manifestement pas nécessaires” à cause du peu de passage. Par exemple, l’une des missions d’une personne qu’il cite était de s’assurer que le bol de bonbons pour l’accueil des très rares visiteurs était bien rempli.

Ces métiers ont un point commun, ils sont “indispensables” car ils sont des “insignes de respectabilité ou d’importance de l’entreprise” ou du lieu qu’ils représentent. En bref, ils sont là pour faire preuve de l’importance d’une entreprise ou d’une personne. Dans cette catégorie, on retrouve aussi ceux dont les missions sont au départ très floues, qui viennent en appui de leurs supérieurs et qui finissent par faire plus qu’eux.

“Les porte-flingues”

Il s’agit évidemment d’une formule métaphorique. “J’appelle ainsi ceux dont le boulot non seulement comporte une composante agressive, mais surtout — c’est fondamental — n’existe que parce qu’il a été créé par d’autres.” Ainsi, explicite-t-il, “un pays n’a besoin d’une armée que parce que les autres pays en ont une. Si aucun n’en avait, personne n’en verrait l’utilité. Or, ce constat vaut également pour les lobbyistes, les experts en relations publiques, les télévendeurs ou les avocats d’affaires, d’autant plus que comme les vrais porte-flingues, ils ont un impact éminemment négatif sur la société.”

Cela concerne aussi bien des salariés des branches de la communication, du marketing et de la publicité que les employés des centres d’appels. “Ces travailleurs semblent mépriser leur boulot à double titre: 1) parce qu’il leur paraît dépourvu de toute valeur sociale positive 2) parce qu’ils le considèrent comme intrinsèquement manipulateur et agressif”.

“Les rafistoleurs”

Ils réparent, ils bricolent, retricotent même ce que d’autres dérangent au-dessus ou au même niveau qu’eux. “Ceux dont le job n’a d’autre raison d’être que les pépins ou anomalies qui enrayent une organisation - en somme, ils sont là pour régler des problèmes qui ne devraient pas exister.” Cela concerne souvent les services techniques et informatiques mais pas seulement.

L’anthropologue cite ainsi l’exemple d’une personne d’une prestigieuse université anglaise qui travaillait aux côtés d’un menuisier chargé de réparer tous les problèmes des bâtiments. Le travail du premier consistait principalement à s’excuser du fait que le menuisier n’était pas encore passé à tel ou tel endroit où il était attendu.

Posez-vous la question

Pour mieux entendre le travail de recherche de l’anthropologue, il faut comprendre qu’il ne veut pas se poser en juge qui assenerait que telle ou telle personne exerce un “boulot à la con”. Il laisse cela avant tout à l’appréciation de chacun, il assume la grande part de subjectivité de sa définition d’un “job à la con”.

“La dernière chose que je voudrais faire serait d’être un connard qui dit “Vous faites un job à la con”, explique-t-il interrogé sur Vice. Ce n’est pas du tout ce que je fais, c’est même l’inverse. Si vous pensez que votre boulot est d’une importance vitale pour le monde, je ne vais pas vous convaincre du contraire, et si vous pensez l’inverse, je ne ferai rien non plus. Ce serait vraiment arrogant de dire que je le sais mieux que vous.” C’est d’ailleurs ce qui transpire de son livre où il cite longuement de nombreux témoignages récoltés au cours de ses cinq années de recherche dans lesquels les gens définissent eux-mêmes leur travail de cette manière.

Ainsi, pour David Graeber, la première question à se poser est avant tout d’interroger son intime conviction à propos de l’emploi actuel que l’on occupe. Fais-je un bullshit job? Pour celles et ceux qui chercheraient des clés plus précises, plusieurs médias proposent des tests pour savoir si l’on exerce un “bullshit job”. C’est le cas en français par exemple de Libération ou du site Merci Alfred.

Source HuffingtonPost

26/02/2022

Italie: les tuiles en béton de la Baltique arrivent sur le marché italien

Fruit d'une collaboration commerciale née après l'acquisition par Terreal de CREATON, marque forte connue en Allemagne et en Europe de l'Est pour la qualité de ses produits et services et dotée d'une capacité d'innovation reconnue, les tuiles en béton HEIDELBERG  et KAPSTADT arrivent sur le marché italien. 

Tuiles en béton de la Baltique : de quoi s'agit-il ?

Les tuiles, appelées "Le Baltiche", sont commercialisées par Terreal Italia et sont parfaites et cristallines dans leurs formes et leurs joints, résistantes, innovantes et équipées de tous les accessoires pour un système de toiture sûr et complet.

Les couleurs Noir, Rouge, Marron Foncé et Gris montrent la variété d'une large palette qui s'adapte à tous les besoins et est capable de satisfaire même les visions les plus innovantes et les goûts les plus modernes.

Durabilité et haute résistance

Dès le début de son utilisation, le béton était associé à un matériau malléable et en même temps à une résistance semblable à celle d'une roche. Cette propriété intrinsèque du matériau alliée à un mélange de sable optimisé et perfectionné au fil des ans, confère aux bardeaux de béton Creaton, Heidelberg et Kapstadt une grande résistance qui perdure dans le temps. Pour cette raison, tout comme nos carreaux de terre cuite, Le Baltiche bénéficie également d'une garantie de 30 ans. Pour preuve, les tests effectués sur les carreaux suivent des normes et des limites plus strictes dictées par la norme DIN Plus.

Finition de surface stratégique

La finition ou la texture de surface est plus lisse, conçue et développée spécifiquement pour éviter la croissance de mousse à laquelle tous les toits sont soumis en raison de l'exposition continue aux éléments et de la porosité du matériau lui-même.

Facilité d'installation

L'intrados de la dalle comporte plusieurs points de fixation (pointes sur le dessus et profilés latéraux profilés) qui, s'adaptant parfaitement à la dalle précédente (et par conséquent à celles qui l'entourent), rendent la pose extrêmement facile. Les mêmes pointes sur le dessus donnent une plus grande stabilité et facilitent l'ancrage de la dalle au liteau, aussi bien en aluminium qu'en bois.

Détails étudiés ad hoc pour éviter les infiltrations

Les bords relevés ont été conçus pour augmenter la protection contre les infiltrations générées par le phénomène de montée des eaux. De plus, le profil inférieur a été arrondi pour faciliter l'écoulement de l'eau. Ces astuces, associées à la micro-ventilation sous les tuiles et à l'utilisation et au positionnement corrects des membranes respirantes, rendent le toit "étanche".

Large gamme d'accessoires

Depuis les racines profondes des techniques de construction et d'installation de toitures typiques des pays nordiques, Terreal Italia a choisi de proposer des accessoires tels que :

Latéral pour offrir une finition unique et continue des toitures offrant une alternative à la tôlerie classique. L'effet final est une couverture linéaire, propre et moderne.

Demi-tuiles pour assurer une pose plus facile et correcte si la soi-disant « pose à joints échelonnés » est nécessaire. De cette façon, la coupe des carreaux sur place n'est pas nécessaire et l'ajustement parfait est garanti.

Arrêts de neige métalliques dans les mêmes couleurs que la couverture pour assurer l'uniformité.

Aérateurs avec grilles intégrées et avec de grandes sections de ventilation pour améliorer la micro-ventilation du sous-poil.

Plaque de base multifonction pouvant être utilisée avec de multiples accessoires tels que la sortie d'antenne, la sortie pour tubes solaires et les sorties thermiques avec différents diamètres et différentes hauteurs pour tous les besoins.

Qui est Terreal Italia?

Terreal Italia est une entreprise spécialisée dans la production de systèmes de coffrage en terre cuite, qui a su transférer au niveau industriel une capacité historiquement née au niveau artisanal. L'entreprise, appartenant au groupe multinational Terreal, leader mondial de l'industrie de la brique avec des usines dans le monde entier, a acquis la marque Pica depuis janvier 2018, dans le but de consolider et d'accroître sa présence sur le marché national et à l'étranger aux côtés du marque SanMarco déjà bien connue.

Alliant expérience et savoir-faire de production, elle propose au marché une gamme de produits sans précédent : des tuiles aux tuiles cintrées, des briques en pâte tendre aux briques extrudées, des sols en terre cuite aux éléments architecturaux, des tuiles aux façades ventilées et surtout des systèmes complets avec enveloppes pour la construction de toits, murs et sols au nom de la modernité. www.terreal.it 

Source Ingenio Web

25/02/2022

Allemagne: la briqueterie Bergmann de Steinheim investit 7,5 millions d'euros pour augmenter sa capacité de production

L'usine de briques de Steinheim veut augmenter considérablement sa production

Des investissements de plusieurs millions : un four tunnel et un entrepôt supplémentaires doivent être construits dans la zone industrielle de Bergheim. Le gouvernement du district a approuvé le projet.

Le site de la briqueterie Bergmann est grand et spacieux - et pourtant il est relativement caché entre l'usine automobile, le concessionnaire automobile et le génie agricole dans la zone industrielle de Bergheim. 

À l'avenir, l'entreprise souhaite y développer considérablement la production existante. Il en va de même pour le temps de production.La dernière partie du processus d'approbation auprès du gouvernement du district conformément à la loi fédérale sur le contrôle des émissions est actuellement en cours. Après tout, environ 7,5 millions d'euros sont à investir dans le projet, comme indiqué dans une précédente présentation du projet au conseil municipal.

Source NW par Madita Schellenberg

24/02/2022

Irlande du Nord: L'usine de tuiles en béton de Lisburn, Breedon Cement & Products, s'agrandit grâce à un investissement de 5 millions de livres sterling

Un investissement de 5 millions de livres sterling verra une usine de tuiles en béton de Lisburn doubler de taille l'année prochaine alors que la demande monte en flèche à travers la Grande-Bretagne.

Breedon Cement & Products a déclaré que la demande pour le produit avait augmenté depuis la construction de l'usine par le groupe Lagan en 1995.

Breedon Group emploie plus de 3 500 personnes au Royaume-Uni et en Irlande, avec plus de 250 employés basés en Irlande du Nord depuis qu'il a repris Lagan Group en 2018. La nouvelle usine aura la capacité de produire jusqu'à 22 millions de tuiles par an.

Le directeur général Jude Lagan a déclaré que l'annonce soulignait la volonté de Breedon d'investir en réponse à la demande du marché.

Il a déclaré: "Cela démontre la confiance de Breedon dans le marché à l'avenir, ainsi que sa volonté de continuer à travailler en étroite collaboration avec les marchands de constructeurs et les spécialistes de la toiture pour leur fournir les produits dont ils ont besoin."

Il a ajouté que la nouvelle usine devrait être prête au cours du second semestre de l'année prochaine et proposerait également des tuiles «à pas inférieur».

« Une fois que notre nouvelle usine de tuiles sera mise en service, nous verrons une réduction significative des émissions de gaz, d'électricité et de pétrole. Il y aura également une réduction substantielle des emballages par tonne de produit. La nouvelle usine et les nouveaux équipements faciliteront également une réduction importante des déchets de béton, et tous les déchets générés seront recyclés dans l'usine. »

Breedon Cement & Products produit du ciment, des granulats, de l'asphalte, du béton prêt à l'emploi, de l'ardoise galloise et des produits spécialisés en béton et en argile.

Breedon a déclaré que la construction de logements résidentiels et les dépenses d'infrastructure continuaient de stimuler la croissance des volumes. 

Source Belefasttelegraph par Margaret Canning

Et la question sociale revient dans la campagne…

En septembre dernier, l’élection présidentielle était jouée d’avance, espérait-on du côté de l’Élysée. Les questions sociale et écologique étaient masquées par l’origine des prénoms et la question sécuritaire, portées par le discours nauséabond des extrêmes droites. Le président pouvait se frotter les mains. Tant que ce climat putride perdurait, il pouvait éviter de faire le bilan de son quinquennat au service de la finance et des nantis du pays. Pris en étau entre le libéralisme autoritaire de Macron et les extrêmes droites en pleine recomposition politique, le débat politique était confisqué aux classes populaires, aux travailleuses et travailleurs des première et seconde lignes.

Puis, au fur et à mesure des semaines, les salaires et le pouvoir d’achat sont revenus sur le devant de la scène.

Évidemment, c’est la situation du pays qui l’exige. La hausse inquiétante de certains produits de base, dont l’alimentaire à près de 3 %, l’explosion des tarifs de l’énergie à 19,7 %, dans un pays où le salaire médian est de 1 400 euros et où 8 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire, a accéléré le retour des problématiques sociales. La mal-vie est partout et une colère sourde résonne dans le pays.

Toutefois, personne ne peut nier que l’irruption dans le débat public du candidat communiste Fabien Roussel y a participé. Alors que les droites et les extrêmes droites promettent du sang et des larmes, une cure d’austérité, la retraite à 64, voire 65 ans, ou encore le détricotage de la Sécurité sociale, Fabien Roussel prend le contre-pied de tout le monde avec son slogan « les Jours heureux ».

Alors que la crise a accentué les inégalités comme jamais, que 358 000 familles ont cumulé 1 028 milliards de patrimoine grâce à la suppression de l’ISF, que TotalEnergies a dégagé un résultat net de 15 milliards, que les actionnaires du CAC 40 ont engrangé 69 milliards de dividendes en 2021, et que le seul geste du gouvernement est de donner un chèque – c’est-à-dire payé avec nos impôts – énergie ou inflation, le candidat communiste parle d’augmenter les salaires.

Quand le gouvernement a encore fermé 5 000 lits pendant la crise du Covid-19 et que les extrêmes droites et les droites promettent des réductions drastiques du nombre de fonctionnaires, Fabien Roussel s’engage à embaucher des fonctionnaires dans l’éducation, la police, la justice. Il s’agit de rétablir les services publics comme condition de l’égalité et d’en faire une réalité partout sur le territoire.

Quand le même gouvernement veut détricoter EDF et l’ampute de 8 milliards d’euros, le candidat communiste parle de nucléaire comme d’une énergie décarbonée dans un mix énergétique aux côtés des énergies renouvelables. Surtout, il promet de renationaliser EDF et Engie et de reconnaître l’énergie comme un bien commun – donc de la sortir des griffes du marché.

Il reste quelques semaines avant le premier tour mais, indéniablement, la candidature de Fabien Roussel bouscule la campagne. À coups de phrases bien senties, de passages médiatiques réussis et de salles de meetings remplies, il a réussi son premier pari : remettre dans le débat la question sociale. Avec son discours franc et sincère, il est en train de réussir le deuxième : redonner envie aux classes populaires de s’intéresser au débat public et politique. L’abstention et la résignation ne sont pas une fatalité. Que l’espoir revienne et que « les Jours heureux » deviennent réalité !

Source L'Humanité par Fabien Gay


23/02/2022

La terre cuite fait vibrer l’école primaire Jean Zay à Toulouse

Terreal a été sélectionné par la mairie de Toulouse (31) pour habiller de sa brique Maax la façade de la nouvelle école élémentaire Jean Zay.

Première école labellisée E+C- à Toulouse, son chantier a relevé le défi technique d’une vêture terre cuite sur ossature bois. 

Une alliance vertueuse mise en oeuvre par l’entreprise de pose Les Briqueteurs Réunis dont le travail a permis le rendu esthétique attendu. 

En plus de sa forte dimension environnementale, l’enjeu de la rénovation de cette école était d’adapter la façade à l’esthétique architecturale des années 1930 en hommage à Jean Zay, Ministre de l’Education Nationale à cette époque. Les briques ont ainsi été choisies pour leur forme longiligne et leur aspect moulé main qui souligne avec élégance l’horizontalité de l’édifice tout en allégeant avec subtilité les volumes. 

Un joint creux vient en outre accentuer la vibration en façade apportée intrinsèquement par la texture et les nuances de teinte de ce modèle moulé main. « J’aime particulièrement la terre cuite car c’est un matériau qui vibre et apporte du relief », indique Céline Fouillade du service architecture de la ville de Toulouse. « 

C’est très vrai avec la brique Maax qui anime les façades et permet d’échapper à la massivité d’un mur plein. Sa finesse et sa grande longueur lui donnent beaucoup d’élégance ». Choisie dans une couleur neutre et minérale, la brique se fait discrète afin de laisser une large place aux espaces paysagers. Un contraste qui suscite le dialogue entre la terre cuite et le végétal sans jamais les contraindre. 

Un moucharabieh côté rue vient dynamiser l’ensemble. « Pour cet ouvrage, nous avons utilisé pas moins de 2 700 m2 de briques Maax. La pose sur ossature bois représentait un challenge technique mais le chantier s’est déroulé sans encombre et Terreal a été d’une grande aide. Nous sommes fiers du résultat que nous avons créé ensemble, à la hauteur des ambitions de l’architecte et de la mairie », se réjouit Pascal Dalloux, gérant de l’entreprise de pose Les Briqueteurs Réunis.

Source ConstructionCayola

22/02/2022

A La Séguinière, une opération recrutement chez Bouyer Leroux

Sept postes d’opérateurs en industrie sont à pourvoir en intérim à La Séguinière chez Bouyer Leroux, le spécialiste de la brique. Une journée d’information a eu lieu le jeudi 10 février.

Bouyer Leroux a besoin de main-d’œuvre

Une réunion d’information collective a été organisée à Bouyer Leroux, qui fabrique des briques en terre cuite à La Séguinière, le jeudi 10 février 2022. Sept postes d’opérateurs en industrie sont à pourvoir en intérim avec Supplay (contrats longs). 

Au programme : présentation de l’entreprise, visite de poste, entretien individuel. 

Source Ouest France

21/02/2022

Décarbonation des transports : Wienerberger s’engage avec FRET21

Wienerberger annonce la signature d’un engagement avec FRET21. Initié par l’AUTF et l’Ademe, le programme FRET21 a pour objectif d’inciter les entreprises, agissant en qualité de donneurs d’ordres des transporteurs, à mieux intégrer l’impact des transports dans leur stratégie de développement durable. Le plan d’actions de Wienerberger portera sur quatre axes pour réduire l’impact du CO₂ de ses transports routiers.

Engagée dans une stratégie environnementale visant à réduire ses émissions de CO₂ de 15% d’ici 2023 et d’atteindre un objectif de neutralité carbone en 2050, Wienerberger s’engage auprès de l’Ademe et du label FRET21 pour la mise en place d’un plan d’actions visant à diminuer ses émissions de CO₂  dans le transport pour la distribution de ses produits.

Ce plan d’actions s’articule autour de quatre axes principaux :

  • Axe 1 : Augmentation du taux de remplissage par camion
  • Axe 2 : Diminution des distances intersites
  • Axe 3 : Utilisation d’un carburant alternatif tel que le biométhane ou le B10 pour les flux intersites.
  • Axe 4 : Implication des transporteurs par l’intermédiaire d’indicateurs de suivi.

A travers cet engagement, Wienerberger porte l’objectif de réduire de plus de 975 tonnes ses émissions de CO₂ dues au transport d’ici à 2023.

Source ConstructionCayola

20/02/2022

CERAMITEC 2022: Point de rencontre international de l'industrie de la céramique

Après que ceramitec ait été annulé deux fois à cause du Covid, l'industrie se retrouve enfin à Munich. Entretien avec le directeur du salon Robert Schönberger sur la relance du salon en personne.

Ceramitec 2022 sera-t-il à nouveau un salon « normal » ?

RS : Je pense qu'il y aura une « nouvelle normalité ». Au cours des 24 derniers mois, nous avons tous dû apprendre à être très flexibles et à faire face à de nombreuses autres incertitudes. Cependant, il en est ressorti que : Chaque fois que des foires commerciales ont été possibles au cours de ces mois, elles ont pu se dérouler en toute sécurité et sans aucun problème. Nous nous sommes maintenant habitués aux exigences telles que les masques faciaux ou les certificats de vaccination. Pour cette raison, nous prévoyons une activité commerciale normale dans le respect des règles applicables en juin.

Qu'attendez-vous des concepts d'hygiène nécessaires ?

RS : Nous sommes très convaincus que la date pour ceramitec au début de l'été est très favorable. Après une si longue période, de nombreux exposants et visiteurs attendent avec impatience qu'un événement ait lieu. Nous sommes en dialogue étroit avec les autorités et les professionnels de la santé, afin de pouvoir réagir en temps utile à tout changement. Sur le parc des expositions, nous mettons à disposition suffisamment d'espace, les certificats d'enregistrement et de vaccination des participants peuvent être téléchargés rapidement et simplement avant l'événement et nous pouvons adapter notre concept d'hygiène en très peu de temps. Pour tous les salons organisés jusqu'à présent pendant la pandémie, la réglementation avait été assouplie au début du salon. À aucune de ces foires commerciales, il n'y a eu de foyers d'infection. Les foires commerciales et l'idée de leur déroulement ainsi que les concepts d'hygiène complémentaires fonctionnent et offrent un haut niveau de sécurité.

Intégrerez-vous des éléments hybrides dans le salon ?

RS : La question du online versus on-site nous a beaucoup occupé ces deux dernières années. Et je pense que nous pouvons tous convenir que les événements en ligne ne remplacent pas les réunions en direct. Mais les deux formats ont leur place. Hybride pour une voiture signifie qu'elle peut rouler avec les deux, mais qu'un seul moteur/moteur est utilisé à la fois pour conduire la voiture : un moteur électrique ou un moteur à combustion. Un salon est un format pour piloter le marketing de ses exposants. Nous ferons tout pour que ceramitec fonctionne de manière très efficace afin d'optimiser son impact - et de maximiser l'attraction pour attirer les visiteurs à Munich.

Quoi de neuf par rapport au salon en 2018 ?

RS : Cette fois, nous serons dans les halls C de Messe München. Avec Analytica et Automatica, deux salons aux thèmes qui se recoupent se déroulent en parallèle. Comme un seul billet permet d'accéder à tous les événements, nous attendons des visiteurs supplémentaires des autres salons et un bon flux de visiteurs via les nombreux points d'accès. Côté contenu, les exposants mettront l'accent sur certains aspects. Avec un deuxième forum d'échanges, nous offrons encore plus de possibilités de partage de connaissances et d'échanges.

Des axes thématiques ont-ils déjà été définis ?

RS : Les axes thématiques sont déterminés par les segments de l'industrie. Ici, cependant, nous constatons quelques changements. Dans le secteur de l'argile lourde, notamment parmi les exposants internationaux, nous avons repris une ardente envie de nous revoir. Cela nous rend positifs dans nos perspectives à l'égard des visiteurs internationaux. En céramique technique, les pays DACH germanophones et l'Europe du Sud-Ouest sont très fortement représentés. Dans le blanc, les réfractaires et les matières premières, de nouveaux acteurs exposeront. Et l'importance des métaux et de la métallurgie des poudres ne cesse de croître.

Que pouvez-vous nous dire sur les programmes de conférences et de discussions ?

RS : Nous organisons le programme sur deux forums dans les Halls C1 et C3, pour rapprocher les échanges des espaces d'exposition respectifs. Un changement important concerne le planning : Nous prévoyons toutes les sessions de 60 minutes chacune pour permettre une bonne alternance entre les sessions, mais surtout entre conférence et salon. De plus, nous cassons le concept des journées de conférences spécialisées, chaque jour il y a un programme pour chaque segment de l'exposition. Ainsi, quel que soit le jour, les visiteurs peuvent toujours trouver l'inspiration dans les différentes sessions. Pour l'organisation du contenu, nous bénéficions du soutien de sociétés d'édition et d'associations. Nous sommes particulièrement ravis que ZI s'implique à nouveau cette année de façon aussi importante. Le vendredi, nous organisons le traditionnel Career Day, une plate-forme d'informations concentrées pour les futurs professionnels souhaitant commencer à travailler dans l'industrie de la céramique.

Y a-t-il des moments forts du salon ?

RS : Les salons ont changé leur rôle dans le marketing mix. Alors qu'il s'agissait plutôt d'une plate-forme de vente, aujourd'hui la présentation et en particulier les réunions en direct sont très importantes. La communication toute l'année est possible grâce aux canaux numériques. Mais la participation à des salons professionnels contribue également à renforcer la notoriété de la marque. Un exposant l'a dit très justement récemment : « Chez ceramitec, nous montrons que nous sommes là pour nos clients en tant que partenaire fiable. Nous emmenons avant tout nos experts avec nous car ils peuvent expliquer et rassurer sur les aspects techniques. Les ventes en découlent. Le vrai moment fort du salon sera de se revoir. Et le signal des exposants : Hé, nous sommes là pour vous.

Pourquoi devrions-nous absolument être à ceramitec en juin ?

RS : Parce que ça en vaudra la peine. L'industrie de la céramique est si multiforme, et nulle part ailleurs ces facettes ne sont présentées de manière aussi complète qu'à Munich : Et c'est une perspective tentante : s'informer auprès de différents fournisseurs, découvrir et apprendre de nouvelles choses dans le programme de la conférence, et peut-être terminer le début de l'été soirées dans un café en plein air. ceramitec a beaucoup à offrir.

Monsieur Schönberger, merci de nous avoir parlé ! 

Source ZiegelIndustrie International

Les 20 premiers producteurs de gaz naturel en 2020

                                % production mondiale

1 Etats-Unis 23.7

2 Russie         16.6

Source Les Clés du Moyen Orient



19/02/2022

Instalat remplace l'équipement de combustion du four de la tuilerie Leier en Roumanie

Le contrat pour la révision complète de l’équipement du brûleurs et de contrôle de l’air et des gaz de combustion du four Bedeschi pour les tuiles de toiture à Leier Sighișoara, en Roumanie, a été attribué à Instalat.

La phase d’ingénierie du projet bat son plein et sera réalisée en étroite collaboration avec le personnel technique de www.instalat.nl et www.leier.ro.

Source Linkedin Instalat

18/02/2022

La maçonnerie, un secteur qui recrute - Batiweb

Lors des Rendez-vous du Mondial du Bâtiment, qui se sont tenus ce vendredi 4 février, la chronique « Des métiers d'avenir » a permis de faire un focus sur le métier de maçon. Une profession qui recrute, avec plus de 25 000 postes à pourvoir en 2020, et qui, on l'oublie trop souvent, reste ouverte aux femmes. D'autant plus aujourd'hui avec les machines et exosquelettes à disposition pour atténuer la pénibilité.

Les Rendez-Vous du Mondial du Bâtiment ont mis, ce vendredi 4 février, les projecteurs sur le métier de maçon.

L'occasion de mettre une nouvelle fois en avant la campagne de communication « Fiers d'être maçons », lancée par la Capeb, le CCCA-BTP, l'UMGO, l'École Française du Béton, les Compagnons du Devoir, la FFTB et le SNBPE, en juin dernier.

Un éclairage nécessaire dans un contexte de difficultés de recrutement, alors que 25 000 postes de maçons étaient à pourvoir en 2020, et que les résultats d'une récente étude prospective montrent une chute progressive des effectifs de maçons salariés.

Redorer l'image du métier auprès des jeunes

« Aujourd'hui, on rencontre beaucoup de difficultés à recruter », témoigne Stéphane Loiseau, directeur technique chez GCC Construction. L'entreprise de gros oeuvre, qui comprend 2 700 salariés, cherche à embaucher 190 personnes. « Force est de constater que les jeunes ont du mal à s'orienter vers cette profession », remarque-t-il.

Clément Lelièvre, responsable de l'Institut des métiers de la maçonnerie chez les Compagnons du Devoir, reconnaît qu'il est difficile d'attirer les jeunes et qu'il devient urgent de redorer l'image du métier. « Les jeunes qui sortent de formation couvrent à peu près un quart des besoins, donc cela veut dire qu'il y a vraiment de l'avenir pour ces jeunes qui se forment dans le métier, mais aussi des difficultés pour les entreprises qui cherchent à recruter », résume-t-il.

Il souligne que le métier est pourtant en pleine évolution, avec les nouveaux outils numériques (BIM, impression 3D, exosquelettes...), et la nouvelle réglementation environnementale RE2020, qui met à l'honneur les matériaux biosourcés et géosourcés, tels que la terre crue ou le béton de chanvre.

Un métier ouvert aux femmes

Amélie Tonello, apprentie maçonne au CFA BTP d'Arles et ambassadrice de la campagne « Fiers d'être maçons », a également témoigné sur sa vision du métier, notamment en tant que femme, alors que le milieu fait souvent face à des préjugés. Elle a en effet dû s'imposer pour trouver un apprentissage dans le secteur, alors que les femmes ne sont pas toujours acceptées sur les chantiers. En cause : les conditions de travail jugées difficiles, notamment en raison du travail en extérieur et de la pénibilité. Aujourd'hui, les effectifs ne comptent que 0,5 % de femmes. Il est donc nécessaire de faire évoluer les mentalités. L'objectif d'Amélie : « Montrer que les femmes aussi ont le droit, et sont capables, de faire ce métier ».

La jeune femme reconnaît avoir baigné dans le secteur du bâtiment, avec un père spécialisé dans la mosaïque, le granito, et les escaliers en béton armé, mais c'est aussi une vocation. Après avoir essayé un CAP Carrelage-Mosaïque, et un stage dans un cabinet d'architecture, elle a finalement un coup de cœur pour la maçonnerie, et se dirige vers un CAP maçonnerie, puis un Brevet Professionnel.

« Aujourd'hui on a des engins de levage, qui permettent d'éviter la manutention et toutes les tâches qui sont pénibles et qui peuvent être réalisées par une machine », conclut Clément Lelièvre pour inviter les femmes à rejoindre les effectifs.

Source  Batiweb par Claire Lemonnier

17/02/2022

Épurateurs humides pour l'industrie des fours à briques

Un épurateur par voie humide correctement conçu est une approche très efficace pour contrôler les émissions de four qui contiennent des gaz acides HCl, HF et SO2, des métaux et des particules. Un épurateur par voie humide à contre-courant ou à flux croisés à deux étages présente les avantages d'un faible encombrement et de faibles besoins d'entretien en raison de l'action de lavage des buses de pulvérisation sur les composants internes de l'épurateur. Souvent, l'investissement initial en capital pour un épurateur par voie humide est inférieur à celui d'un filtre en tissu à injection sèche. Plus important encore, un épurateur humide fonctionnera avec une faible chute de pression, ce qui maintiendra les exigences de puissance du ventilateur à un faible niveau. Les coûts des réactifs sont également faibles. Cela se traduit par de faibles coûts d'exploitation et des économies importantes pour les installations de four à briques.

Four à Céramique

Les épurateurs humides offrent quatre avantages clés pour les installations de four à briques :

• Coûts d'investissement et d'exploitation inférieurs à ceux des filtres en tissu à injection de chaux sèche ou des épurateurs à chaux sèche

• Haute efficacité pour l'élimination des gaz acides et des particules

• Faibles exigences d'élimination des déchets solides

• Flexibilité de conception pour répondre aux futures réglementations de l'EPA sur les émissions de SO2.

Pour garantir des performances optimales avec un minimum de temps d'arrêt, les éléments suivants doivent être pris en compte lors de la conception de l'épurateur par voie humide :

• Limites de permis d'égout pour l'évacuation des eaux usées

• Préservation des conditions de tirage du four pour maintenir l'uniformité du produit

• Minimisation des besoins de maintenance

• Fournir un environnement sûr pour la manipulation des réactifs dans la liqueur de lavage


Un épurateur par voie humide conçu de manière optimale aura les éléments suivants :

• Echangeur pour pré-refroidir le flux de gaz

• Cendre de soude ou soude caustique utilisée comme liqueur de lavage

• Clapet de reflux ou entraînement à fréquence variable sur le moteur du ventilateur pour un contrôle précis du tirage du four

• Éliminateur de buée de style Chevron pour atteindre une efficacité d'élimination des gouttes supérieure à 99,9 %

• Évaporateur d'eaux usées intégré pour l'élimination des boues 

Source Envitechninc

16/02/2022

Plus d’un million d’euros d’investissement sur les chaînes de production Edilians de Commenailles

En constante évolution, le site de fabrication de tuiles d’Edilians de Commenailles, doit répondre à des exigences esthétiques et de haute qualité. 

Véritable référence régionale avec son appellation « terroir », cette tuile trouve son exceptionnelle résistance dans les terres qui la composent et dans une cuisson à 1 200 °C.

Jean-Luc Vallot et Rémi Artus sont sur la chaîne de production d’Edilians, des techniciens formés au nouveau coupeur. 

Source Le Progrès

15/02/2022

Halluin : le spécialiste de la brique Vandersanden s'ancre dans les Hauts-de-France

Depuis fin novembre, la plus grande briqueterie familiale d'Europe, Vandersanden, s'est installée dans un showroom entièrement rénové à Halluin. Déjà bien implantée sur le marché français, l'entreprise souhaite renforcer sa présence sur le territoire et notamment auprès des habitants des Hauts-de-France.

Le showroom de 450 m² a été inauguré fin novembre

Briques de parement, pavés en terre cuite pour jardins et chaussées, écoplaquettes ou solutions innovantes de façade isolantes... Vandersanden existe depuis presque un siècle et produit chaque année plus de 550 millions de briques. L'entreprise belge embauche 800 employés répartis partout dans le monde, possède dix sites de production, et affiche un chiffre d'affaires de 250 M€.

Il était donc tout naturel que l'entreprise s'ancre davantage dans la région de la brique. «Nos clients sont à la fois des particuliers, des industriels, des architectes... Nous avions déjà un showroom en France depuis 2008 à Halluin, mais il a été totalement rénové sur 450 m². Les Hauts-de-France sont une région très importante pour nous», explique Rudi Peeters, PDG de Vandersanden depuis octobre 2021.

Conquérir davantage la clientèle française

Aujourd'hui, 80% des plaquettes de parement et 10% des briques fabriquées partent pour la France. Un marché important, donc, pour l'entreprise belge qui réalise 60% de son chiffre d'affaires à l'export, notamment en Allemagne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Russie...

Et le Covid est loin d'avoir fait chuter les ventes, bien au contraire : «Beaucoup de nos clients ont eu envie de faire des rénovations ou de se lancer dans l'achat d'une maison neuve», poursuit Rudi Peeters, toujours à l'affût des tendances.

Innover pour répondre au marché

Parmi les dernières innovations, l'e-board, une isolation en briques robustes, ou encore un générateur de texture dont l'outil permet de concevoir en ligne des aperçus de textures de façades de façon détaillée et réaliste. «C'est un secteur très traditionnel, mais la production évolue pour aller vers une meilleure isolation, vers des briques les plus écologiques possible, mais aussi moins lourdes à transporter pour optimiser le coût du transport.» L'entreprise a aussi l'ambition de réduire de 15% ses émissions de CO2 d'ici 2023, en fabriquant notamment des briques moins larges (7 cm au lieu de 10).

Chaque année, Vandersanden recrute environ 80 collaborateurs, en production comme en force de vente.

Source La Gazette Nord Pas Calais

14/02/2022

Terreal: pour rester compétitive, la tuilerie des Mureaux se modernise

L’entreprise Terreal a dépensé 400 000 euros pour améliorer son contrôle qualité. Elle a reçu 115 000 euros de subventions dans le cadre de France relance.

Implantée près de la zone d’activités économiques des Garennes depuis 1988, Terreal (désormais rattachée au groupe Creaton, Ndlr) est la dernière tuilerie francilienne et a produit environ 35 000 tonnes, soit 35 millions de tuiles, en 2021. L’entreprise qui compte 59 salariés sur le site muriautin a investi 400 000 euros pour moderniser son site de production, notamment la partie contrôle qualité. Elle a en ce sens fait une demande et obtenu 115 000 euros de subventions dans le cadre de France relance.

« C’est un peu plus de 25 % des sommes [dépensées], détaille Laure Dupuy-Naulet, responsable production et maintenance. Vraiment quand on a eu les sommes, on ne s’y attendait pas, c’est un apport conséquent de l’État sur ces investissements, sans ça on ne rentrait pas dans les critères de groupe de retour sur investissements. » Une machine de tri automatique d’un coût de 320 000 euros a ainsi été installée l’été dernier au sein du secteur contrôle qualité. Elle permet, via un contrôle acoustique et des caméras 2D et 3D d’identifier les tuiles non-conformes.

« C’est un poste qui est très contraignant, en station debout, ils ont plusieurs machines à surveiller en plus de devoir contrôler toutes les tuiles, poursuit-elle. Moi mon objectif via cet investissement, cela a été de leur faciliter le travail, d’utiliser des technologies récentes […] et puis, à terme, le but ça va être que cet équipement jette aussi des tuiles non-conformes […]. [Les salariés] pourront vraiment suivre le fonctionnement de toutes les machines. »

« On voit bien que les styles des bâtiments, des maisons et des immeubles changent, on voit bien que la tuile n’a pas toujours sa place parce qu’il y a la recherche d’autres matériaux », souligne Edouard Schram, directeur.

En parallèle, l’entreprise a fait l’acquisition d’un logiciel pour 80 000 euros. « Il va nous permettre de suivre la production, de rentrer les causes des arrêts de la chaîne, d’analyser la performance des équipes », détaille Laure Dupuy-Naulet. Environ 70 % des tuiles produites sur le site muriautin sont destinées à l’Île-de-France. On peut notamment retrouver sa production sur le toit de l’église de Montalet-le-Bois, rénovée en 2019. « On voit bien que les styles des bâtiments, des maisons et des immeubles changent, on voit bien que la tuile n’a pas toujours sa place parce qu’il y a la recherche d’autres matériaux, souligne Edouard Schram, directeur. […] C’est pour ça qu’on essaie de travailler aussi en termes de produits, pour pouvoir s’adapter à la demande. »

Le directeur fait notamment référence à l’utilisation récente de tuiles en bardages lors de la construction de logements collectifs ou semi-collectifs. « Quasiment à chaque fois dans le cadre d’une construction immobilière, on se rend compte qu’il y a des toits plats et donc on impose un bardage tuile », confirme Davy Ramos, adjoint ­chargé du développement ­économique.

Source La Gazette En Yvelines par Lucile Giroussens

13/02/2022

L'industrie de la céramique italienne menacée par la crise énergétique

Même si les tensions géopolitiques autour de l'Ukraine s'apaisaient, les prix du gaz resteraient records en raison de la nécessité de raviver les stocks stratégiques de l'Europe, selon une étude récente. Dans ce contexte, l'industrie céramique souffre parmi les secteurs les plus énergivores avec les piscines et les aciéries.

Du district de Sassuolo et Modène à Confindustria, l'alarme des entrepreneurs qui, après les entreprises métallurgiques, avec les syndicats ont écrit au gouvernement pour demander une table de discussion sur la dépendance au méthane et l'utilisation des ressources du PNRR.

Selon Legambiente, limiter la dépendance au méthane, désormais à 80% de la facture énergétique nationale, rendrait plus compatibles les besoins des consommateurs d'énergie et aussi "servirait à affaiblir les tensions du jeu géopolitique, à éviter le réarmement et les guerres".

C'est la récente évaluation de l'Oxford Institute for Energy Studies, l'une des plus hautes autorités en la matière. Face à ce scénario partout en Europe, se pose le problème de la garantie des activités qui nécessitent une utilisation intense d'énergie, en particulier dans les secteurs industriels dits "énergivores". En Italie, hormis les piscines, le secteur manufacturier qui risque de se mettre à genoux dans les mois à venir est celui de la céramique et du verre.

Unions des producteurs, acte deux

Et en fait, des entrepreneurs et des syndicats sont déjà allés frapper aux portes du Palazzo Chigi pour demander un tableau pour planifier des interventions également dans le Pnrr et en tout cas au-delà du nouveau décret Sostegni (quatrième manœuvre d'aide aux entreprises même si elle s'appelle Sostegniter) attendue pour la semaine prochaine, dès que les techniciens du ministère de l'Economie auront réussi à récupérer les 4 milliards attendus sans écarts de budget de fonctionnement.

Après le précédent de la semaine dernière de l'industrie automobile qui s'est présentée en consortium avec les syndicats des métallurgistes, maintenant aussi Confindustria ceramica et les secrétaires de Filctem Cgil, Femca Cisl et Uiltec ont convenu ensemble d'une lettre aux ministres de l'économie pour demander un programme capable de répondre « à l'augmentation dramatique des coûts des matières premières énergétiques, en particulier du gaz », qui « n'apparaissent pas comme temporaires ou éphémères ».

Futurs contre futur

Le district céramique de Modène regroupe environ 300 entreprises avec 18 000 employés et représente 80 % de la production nationale de carreaux, revêtements et sanitaires et 15 % de la production mondiale haut de gamme.

Sergio Bondavalli est propriétaire d'une entreprise de taille moyenne, avec 500 employés répartis dans diverses usines de la province de Modène, possède une marque de carreaux renommée en Italie et à l'étranger, produit depuis 1962 et vient de terminer une rénovation pour moderniser les machines . Il emploie un responsable énergie et deux autres consultants pour rechercher les meilleurs contrats avec les acteurs de l'énergie et surveiller le marché, pour lequel le prix des contrats à terme FTF sur le marché d'Amsterdam est authentique.

Il les surveille également au quotidien et a remarqué que d'un prix proche de 30 centimes il y a quelques jours, il atteignait un euro par mètre cube de gaz méthane. En quelques mois, résume-t-il, les coûts énergétiques ont explosé, passant de 700-800 milliers d'euros sur une facture mensuelle à 2,5 millions d'euros.

"En continuant comme ça dans trois mois, je risque de ne pas avoir de cash pour les payer", dit-il et en fait il a déjà demandé l'accès aux filets sociaux pour économiser sur le coût du travail et tout ça malgré l'explosion des commandes et une céramique turbulente marché accro aux bonus de construction.

"Le fait est qu'il y a des produits financiers qui parient sur notre mort, sur le fait que nous allons nous tromper, que nous ne gagnerons pas - souligne-t-il - mais je ne fais que des tuiles, je suis un pro-européen convaincu et j'ai une grande volonté de faire ma part en innovant dans les processus de production et d'approvisionnement, mais je ne pense pas que ce soit à moi de décider où nous allons, par exemple s'il faut tout concentrer sur le gaz russe ou se diversifier, sur le méthane qui, en tant annonce disant "vous donne un coup de main" ou sur d'autres sources, décidez si je dois faire des contrats à long terme ou ponctuels comme toujours ».

Tout ne dépend pas de la crise en Ukraine, beaucoup dépend de la politique énergétique européenne et nationale, qui - note l'entrepreneur - est contradictoire ou absente. Le méthane a d'abord été mis à l'index en Europe comme un gaz aussi et pire que le C02 pour le climat, puis réinséré avec le nucléaire dans la taxonomie des sources durables, même si la décision finale du parlement de Strasbourg n'est pas attendue avant les trois prochaines années. 

Source EditorioaleDomani


UK: Marley Group Ltd a confié à SABO S.A. un nouveau projet à Keele dans une usine produisant des tuiles au sud de Manchester

Le projet se composait de 3 parties:

▪ Rénovation des séchoirs statiques existants

▪ Installation d’une nouvelle ligne de chargement - déchargement de tuiles fraîches et sèches avec des étagères de séchage et leur manutention à destination et en provenance des chambres sèches.

▪ Rénovation de l’ancienne ligne d’emballage et ajout de robots pour créer un paquet final.


📈 Le projet a été achevé avec succès en environ 6 mois en veillant à ce que le taux de production atteigne les attentes du client


👥 Cette collaboration a donné à Marley une nouvelle ligne de production automatisée et à SABO un nouveau partenaire. 

Sabo espère avoir à nouveau l’occasion à l’avenir de réaliser davantage de projets qui auront autant de succès que celui-ci. 

Source Linkedin

12/02/2022

UK: Forterra va moderniser le site de Wilnecote avec un investissement de 27 millions de livres sterling

L'objectif de l'investissement du groupe britannique est de mettre l'installation aux normes actuelles d'efficacité et de durabilité et d'augmenter la capacité de 20%.

Après un investissement de 114 millions d'euros sur son site de Desford (Leicestershire), le premier fabricant de briques britannique Forterra s'apprête à investir 27 millions de livres sterling (environ 31,8 millions d'euros) dans sa briqueterie de Wilnecote, dans le Staffordshire.

L'investissement permettra de moderniser l'installation, qui fonctionne depuis 30 ans, en la mettant aux normes actuelles d'efficacité et de durabilité. Avec une augmentation prévue de la production de produits de 20 %, le projet de réaménagement comprendra un nouveau four, des séchoirs et des équipements de manutention et permettra à l'usine de créer une gamme plus large de produits en briques de haute qualité, y compris l'augmentation de la production de la célèbre brique bleue du Staffordshire.

L'investissement (2 millions de livres sterling en 2021, 12 millions de livres sterling en 2022 et 13 millions de livres sterling en 2023) offrira des opportunités pour de nouveaux contrats sur les marchés commerciaux et de spécifications, y compris des projets de construction plus importants tels que des écoles et des hôpitaux.

« Conformément à notre orientation stratégique sur l'excellence de la fabrication, notre nouvelle usine de Wilnecote nous permettra de répondre à la demande croissante de briques alors que le rythme de la construction de maisons continue de s'accélérer à l'échelle nationale et d'équilibrer cela de manière cruciale avec une plus grande portée sur les marchés commerciaux et de spécifications. », a commenté Stephen Harrison, PDG de Forterra.

Les travaux sur l'usine devraient commencer fin 2022 et se terminer environ neuf mois plus tard en 2023. Le groupe s'attend à ce que le projet génère une augmentation de l'EBITDA d'environ 7 millions de livres sterling d'ici 2027.

Cette annonce intervient après un premier semestre extrêmement positif qui a dépassé toutes les attentes de croissance.

Le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 180,3 millions de livres sterling (212,5 millions d'euros, en hausse de 47,3 % par rapport à 2020) avec des revenus générés par les ventes de briques et de blocs légèrement supérieurs aux niveaux de 2019 (145 millions de livres sterling contre 143,9 millions de livres sterling).

L'EBITDA pour le premier semestre 2021 était de 37 millions de livres sterling (contre 8,2 millions de livres sterling en 2020 et 42,5 millions de livres sterling en 2019), un excellent résultat compte tenu des défis opérationnels de la briqueterie existante de Desford ainsi que des coûts ponctuels totalisant 1,0 million de livres sterling relative à la restructuration de l'activité Bespoke Products.

Le bénéfice avant impôts de 27,1 millions de livres sterling se compare à une perte de 2,3 millions de livres sterling au premier semestre 2020.

"Les conditions commerciales solides actuelles semblent devoir se poursuivre au second semestre. Cependant, nous restons attentifs au fait que l'incertitude économique persistante entourant les impacts à plus long terme de la pandémie, associée aux effets à court terme des pénuries actuelles de main-d'œuvre, de matériaux et de transport dans l'ensemble du secteur, pourrait potentiellement avoir un impact sur la demande de nos produits », a ajouté Harrison. "Nous prévoyons désormais un résultat annuel 2021 légèrement supérieur à nos attentes précédentes." 

Source CeramicWorldWeb

11/02/2022

La recherche de l'OSU trouve un moyen d'éliminer le dioxyde de carbone des émissions d'usine et de fabriquer des produits utiles

Le dioxyde de carbone peut être extrait des cheminées et utilisé pour créer des produits chimiques de valeur commerciale grâce à un nouveau composé développé par une collaboration scientifique dirigée par un chercheur de l'Université d'État de l'Oregon.

Publiée dans le Journal of Materials Chemistry A, l'étude montre que la nouvelle structure organométallique, chargée d'un produit chimique industriel courant, l'oxyde de propylène, peut catalyser la production de carbonates cycliques tout en épurant le CO2 des gaz de combustion des usines.

Le dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre, résulte de la combustion de combustibles fossiles et est l'une des principales causes du changement climatique. Les carbonates cycliques sont une classe de composés avec un grand intérêt industriel, ce qui signifie que les résultats sont un coup de pouce pour les initiatives d'économie verte car ils montrent que des produits utiles tels que les électrolytes de batterie et les précurseurs pharmaceutiques peuvent être dérivés du même processus déployé pour nettoyer les émissions des installations de fabrication.

Le nouveau cadre organique métallique tridimensionnel à base de lanthanide, ou MOF, peut également être utilisé pour catalyser la production cyclique de carbonate à partir de biogaz, un mélange de dioxyde de carbone, de méthane et d'autres gaz résultant de la décomposition de la matière organique.

Un catalyseur est une substance qui augmente la vitesse d'une réaction chimique sans subir elle-même de modification chimique permanente, et les lanthanides sont un groupe de métaux mous et blanc argenté dont les applications vont des lunettes de vision nocturne aux silex pour briquets.

Des exemples de lanthanides comprennent le cérium, l'europium et le gadolinium.

"Nous avons fait un grand pas vers la résolution d'un défi crucial associé à l'économie circulaire du carbone espérée en développant un catalyseur efficace", a déclaré le chercheur en chimie Kyriakos Stylianou de l'OSU College of Science, qui a dirigé l'étude. "Une clé pour cela est de comprendre les interactions moléculaires entre les sites actifs dans les MOF avec des molécules potentiellement réactives."


Un MOF est un hybride inorganique-organique, un matériau poreux cristallin composé d'ions métalliques chargés positivement entourés de molécules de "lieur" organiques, dans ce cas des métaux lanthanides et des liants tétracarboxylates.

Les ions métalliques forment des nœuds qui lient les bras des linkers pour former une structure répétitive qui ressemble à une cage ; la structure a des pores nanométriques qui adsorbent les gaz, comme une éponge. Les MOF peuvent être conçus avec une variété de composants, qui déterminent les propriétés du MOF. 

Les matériaux à base de lanthanide sont généralement stables en raison de la taille relativement grande des ions lanthanide, a déclaré Stylianou, et cela est également vrai avec les MOF de lanthanide, où les métaux acides forment des liaisons solides avec les lieurs, maintenant les MOF stables dans l'eau et à des températures élevées. ; c'est important parce que les gaz de combustion et le biogaz sont chauds et riches en humidité.

Les MOF lanthanides sont également sélectifs pour le dioxyde de carbone, ce qui signifie qu'ils ne sont pas gênés par la présence des autres gaz contenus par les émissions industrielles et le biogaz.

"Nous avons observé que dans les pores, l'oxyde de propylène peut se lier directement aux centres de cérium et activer les interactions pour la cycloaddition du dioxyde de carbone", a déclaré Stylianou. "En utilisant nos MOF, stables après plusieurs cycles de capture et de conversion du dioxyde de carbone, nous décrivons la fixation du dioxyde de carbone dans le cycle époxy de l'oxyde de propylène pour la production de carbonates cycliques."

Les carbonates cycliques ont une large gamme d'applications industrielles, notamment en tant que solvants polaires, précurseurs de matériaux en polycarbonate tels que les verres de lunettes et les disques numériques, électrolytes dans les batteries au lithium et précurseurs de produits pharmaceutiques.

"Ce sont des découvertes très excitantes", a déclaré Stylianou. "Et pouvoir utiliser directement le dioxyde de carbone provenant de sources impures permet d'économiser le coût et l'énergie de sa séparation avant qu'il ne puisse être utilisé pour fabriquer des carbonates cycliques, ce qui sera une aubaine pour l'économie verte."

David Le, Ryan Loughran et Isabelle Brooks du College of Science ont collaboré à cette recherche, tout comme des scientifiques de l'Université de Columbia et de l'Université de Cambridge.

Le College of Science et l'OSU Honors College ont financé l'étude. 

Source TodayOregonState

10/02/2022

CO2 capté dans les tuiles en terre cuite: pilote Cambridge Carbon Capture en cours

Cambridge Carbon Capture (CCC) a remporté la première phase d'un concours de recherche et d'innovation au Royaume-Uni pour piloter sa technologie révolutionnaire de capture et d'utilisation du carbone CO2LOC.

La technologie de conversion, qui convertit le CO2 en carbonate de magnésium (MgCO3), a été reprise par Dreadnought Tiles, qui fabrique des tuiles en terre cuite dans les West Midlands depuis 1805, et la principale société de solutions de construction Tarmac, qui a récemment installé le pont Abbey Chesterton sur la rivière Cam.

Le projet impliquera la capture des émissions de CO2 et de NOx d'un four à tuiles en terre cuite à l'usine de production de Dreadnought Tiles à Dudley, et leur conversion en un sous-produit minéral solide qui sera transformé en blocs de béton dans l'usine de Tarmac à Wolverhampton. En cas de succès, la deuxième phase du projet impliquerait la construction d'un bâtiment fabriqué à partir du CO2 capté.

Alex Patrick-Smith, PDG de Dreadnought Tiles, a déclaré : « Ce projet passionnant a le potentiel de transformer nos émissions de CO2 d'un coût et d'un défi majeur pour notre entreprise, en une valeur ajoutée et une voie pour aider à atteindre les objectifs nets zéro.

« Le but de l'usine de captage du carbone est de capter le CO2 des émissions du four tunnel à tuiles de Dreadnought. Cela est nécessaire pour démontrer une voie commercialement viable pour atteindre les objectifs de réduction des émissions juridiquement contraignants du gouvernement britannique d'ici 2050. Les solutions technologiques actuelles de décarbonisation profonde ne sont pas encore commercialement viables ou ne correspondent pas aux exigences de production de Dreadnought, alors que nous cherchons à continuer à tirer nos produits en argile avec du gaz naturel pour obtenir l'atmosphère réductrice nécessaire aux propriétés physiques et esthétiques de nos tuiles et briques. D'autres sources de combustible potentielles telles que l'hydrogène ne fourniraient pas l'atmosphère de four requise et ont pour effet secondaire de rendre l'acier cassant. 

"L'essai espère démontrer la capture et l'utilisation commerciale des émissions de CO2 des émissions industrielles de Dreadnought. La technologie permet aux processus de production de Dreadnought de rester en grande partie tels qu'ils sont actuellement, protégeant les investissements de four existants dans l'usine. Le CO2 est capturé à partir des émissions de gaz de combustion du four et n'interférera donc pas avec la production quotidienne. L'équipement de lavage occupe une petite zone de la cour de service et sera alimenté par des conduits à partir de l'échappement du four, le fait que la technologie aura peu d'impact sur les processus de production chez Dreadnought, est un avantage majeur de cette technologie.

Pour CCC, le projet est la prochaine étape vers la généralisation de sa technologie de conversion du CO2, comme l'a expliqué le PDG Michael Evans.

"La technologie est en deux parties", a-t-il déclaré. "Au départ, nous prenons des minéraux abondants fabriqués à partir d'un mélange de magnésium et de silice - 80 % de la croûte terrestre est constituée d'une combinaison de ces éléments - et séparons le magnésium de la silice à l'aide de notre procédé breveté.

« Ce faisant, nous accédons également aux métaux contenus dans les minéraux, tels que le nickel, le platine et le cobalt. Ce sont des métaux essentiels nécessaires aux batteries et aux véhicules électriques, ils seront donc de plus en plus demandés. La silice peut être utilisée pour la fabrication et la construction de pneus de voiture et le magnésium que nous produisons est ce que nous utilisons pour capturer le CO2 dans notre deuxième étape. 

"Le pilote que nous construisons chez Dreadnought est notre processus de deuxième étape. Ici, nous prenons de l'hydroxyde de magnésium et l'ajoutons à de l'eau pour en faire une bouillie. Nous l'utilisons ensuite dans un système d'épuration modifié, développé par nos partenaires Parsons, pour épurer le CO2 et les NOx des émissions de leur four. La bouillie d'hydroxyde de magnésium se transforme en carbonate de magnésium lorsqu'elle absorbe le CO2. Cette suspension est ensuite déshydratée et le gâteau de suspension mélangé avec du ciment et formé en blocs à l'installation Tarmac de Wolverhampton. 

Source CambridgeIndependant Par Mike Scialom mike.scialom@iliffemedia.co.uk

09/02/2022

Solaire : Edilians finalise l’acquisition d’IRFTS

Le spécialiste des solutions de toiture annonce le rachat de cet acteur français du photovoltaïque.

La toiture est décidément un sujet global. Edilians le confirme en annonçant l’acquisition d’IRFTS, fabricant français de panneaux photovoltaïques, mais aussi de multiples solutions autour de l’énergie solaire (pergolas, brise-soleil…). La société créée en 2009 par quatre ingénieurs revendique une présence forte dans une dizaine de pays européens. IRFTS, dont le siège social est situé à Meylan (Isère), a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires légèrement supérieur à 3 M€, et un résultat négatif de 270 000 €.

Source Le Moniteur par Pierre Pichère 


08/02/2022

Le groupe Bouyer Leroux sur le point de reprendre le groupe Riaux (35), leader français d'escaliers sur mesure

Le Groupe choletais Bouyer Leroux annonce avoir remis une offre et engagé des négociations exclusives pour l’acquisition du groupe Riaux, basé à Bazouges-la-Pérouse en Ille-et-Vilaine. Leader national d’escaliers sur mesure, ce dernier emploie 220 collaborateurs répartis au sein de cinq filiales. Son chiffre d’affaires 2021 s’élève à 22 millions d’euros. En 2019, le futur acquéreur avait déjà mis la main sur le groupe Panaget, leader sur le marché français du parquet contrecollé, qui dispose de deux sites industriels en Ille-et-Vilaine, à Bourgbarré et Redon.

En 1977, Jean-Paul RIAUX, compagnon du Tour de France, a repris l'entreprise de charpente de son père puis a décidé de se spécialiser dans la fabrication d'escaliers.  En 2000, il a racheté la Menuiserie des Mauges, spécialisée dans les chantiers de promotion. En 30 ans, il a créé un Groupe, devenu aujourd'hui le premier fabricant français d'escaliers sur mesure. Riaux

Implanté en Bretagne et fondé par Jean-Paul Riaux, le Groupe éponyme dispose de deux sites industriels (Bazouges-la-Pérouse – 35 et La Pommeraye – 49) et de deux sociétés de pose qui lui permettent d’offrir une prestation globale intégrant la conception, la fabrication sur mesure et la pose des escaliers. Numéro un en France de l'escalier sur mesure, il s’adresse à une clientèle professionnelle de constructeurs de maisons individuelles d’artisans menuisiers et de promoteurs. Un  réseau d’installateurs sous la marque Skali qui compte une quarantaine d’artisans qualifiés a récemment vu le jour. Au global, le groupe Riaux emploie environ 220 collaborateurs dont 40 menuisiers – poseurs, et a réalisé un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros en 2021.

Un CA de 450 M€ pour Bouyer Leroux

Le rachat programmé du groupe Riaux, c’est une pierre de plus à l’édifice du groupe Bouyer Leroux basé à La Séguinière, près de Cholet. Ce dernier a pour origine la Scop Bouyer Leroux, 2ème plus grande Scop  industrielle de France, numéro un français des matériaux de construction en terre cuite. Le Groupe,  présidé par Roland Bernard  est aujourd’hui organisé autour de 5 métiers*. Dans son communiqué de presse, celui-ci indique : « Cette acquisition s’inscrit parfaitement dans la stratégie de développement équilibré et durable du Groupe Bouyer Leroux et elle permettra d’exploiter de nombreuses synergies entre les 2 Groupes. Elle permettra aussi au Groupe Bouyer Leroux de renforcer son offre de solutions éco-performantes et de se développer dans l’aménagement intérieur des logements ». Pour cela, il prévoit d’investir 125 millions d’euros dans les 5 prochaines années pour développer son offre et son outil industriel et porter la part des énergies renouvelables à 90% de sa consommation énergétique à moyen terme.

Le Groupe Bouyer Leroux emploie environ 2 000 collaborateurs dont 100 ingénieurs, dispose de 32 sites industriels dont 2 usines en Belgique. Il compte également 5 filiales à l’étranger (Belgique, USA, Angleterre), et a réalisé un chiffre d’affaires proforma d’environ 450 millions d’euros en 2021 dont 7% à l’export.

Cette opération d’acquisition devrait être finalisée dans le courant du 1er semestre 2022.

*Un  Groupe industriel totalement indépendant organisé autour de 5 métiers dont 3 sont N°1 français :

  • Les solutions constructives en terre cuite commercialisées sous la marque bio’bric (briques de murs et de cloisons, coffres et linteaux, conduits de cheminée, tuiles Tégula)
  • La fabrication de fermetures et coffres de volets roulants pour l’habitat (Sociétés SPPF,Fermetures Loire Océan, Soprofen et TBS, Groupe Maine)
  • La fabrication de parquets contrecollés en chêne d’origine France (Sociétés Panaget Chêne de l’Orne).

Le Groupe intervient enfin dans la fabrication de produits béton (Société Robert Thebault et la valorisation énergétique (société Bouyer Leroux Environnement).

Chiffres clés

  • Chiffre d’affaires proforma : 450 millions d’euros en 2021 dont 7% à l’export
  • Sites industriels : 32 dont 2 usines en Belgique
  • 5 filiales à l’étranger (Belgique, USA, Angleterre)
  • Effectif total : 2 000 collaboratrices et collaborateurs dont 100 ingénieurs
  • Prévision d’investissements sur les 5 prochaines années : 125 millions €
  • pour développer son offre et son outil industriel et pour porter la part des énergies
  • renouvelables à 90% de sa consommation énergétique à moyen terme
  • Scop Bouyer Leroux : 2nde scop industrielle de France

Source BretagneEconomique par Véronique Maignant