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13/01/2022

Salaires : dans quels secteurs vont-ils le plus augmenter en 2022 ?

2022 sera-t-elle l'année de l'augmentation des salaires ? La pression monte dans plusieurs secteurs, comme la grande distribution, la coiffure ou la restauration, où un accord vient même d'être trouvé.

Syndicats et patronat de la restauration sont tombés d'accord : les salaires de tout ce secteur devraient augmenter d'ici à la fin janvier. Une nouvelle saluée par Xavier Denamur, le patron de la brasserie "Les philosophes", à Paris. "C'est une excellente chose puisque effectivement les gens étaient sur des minimas, même trop mal payés dans la profession. Ceux qui démarrent devaient être revalorisés sur les salaires, on le sait très bien", estime-t-il dans le reportage du JT de 20H en tête de cet article. 

Alice travaille dans cette brasserie comme serveuse depuis un peu plus d'un an. Pour elle, ce coup de pouce est le bienvenu. "Ça va aider les jeunes à rester dans la restauration, à vouloir continuer dans cette voie-là. Ça motive tout simplement", se réjouit-elle. 

"Une fuite des salariés"

Aujourd'hui, un salarié de la restauration payé au Smic touche 10,48 euros brut de l'heure. Avec cette revalorisation, il gagnera 11,01 euros, soit une hausse de salaire d'environ 4%. Mais pourquoi cette augmentation intervient-elle maintenant ? Pour Stéphanie Dayan, secrétaire nationale de la CFDT, "la crise a mis en évidence une fuite des salariés vers d'autres secteurs". "Ainsi, le secteur a perdu environ 237.000 salariés donc si on veut rendre la branche attractive, on n'a pas d'autres choix que de revaloriser les salaires", explique-t-elle. 

Une pénurie de main d'œuvre qui encourage une hausse des salaires...  Cette même équation se retrouve dans de nombreuses entreprises : transport, livraison et collecte des déchets. Mais aussi dans le secteur de la coiffure, où l'on cherche des bras supplémentaires. Dans un salon nantais, par exemple, rien que pour fidéliser son équipe, le gérant a décidé d'une augmentation générale. "Nous avons décidé de payer 150 euros brut par mois de plus pour nos collaboratrices par rapport à la Convention collective afin de leur faire un 13ᵉ mois", dit-il

Source LCI

12/01/2022

Allemagne- Assemblée des tuiles et briques: « Nous devons faire valoir les avantages durables des briques et des tuiles en terre cuite à Bruxelles »

Le nouveau conseil d'administration de l'Association fédérale de l'industrie allemande de la brique et du carrelage. En haut, de gauche à droite : Thomas Bader, Stefan Jungk, Jürgen Habenbacher, Johannes Edmüller. En bas, de gauche à droite : Hermann Berentelg, Helmuth Jacobi, Joachim Thater et Dr Sebastian Dresse. Pas sur la photo : Michael Lackner et Peter Hoffmann. 
Lors de la réunion annuelle de cette année à Berlin, les membres de l'Association fédérale de l'industrie allemande des tuiles et briques (BVZi) se sont montrés optimistes et combatifs. Le président Stefan Jungk a vu l'industrie aussi bien placée sur le marché que sur la voie de la neutralité climatique. Un cadre réglementaire clair pour la transformation faisait cependant toujours défaut. Jungk a appelé les membres de l'Association à poursuivre la communication politique : « Maintenant, nous devons continuer - nous impliquer localement, dans les Länder allemands, ici à Berlin et pas des moindres à Bruxelles. Plus il y a de gens qui connaissent les avantages des produits en brique, en particulier en ce qui concerne la durabilité, mieux c'est. » Avec la confirmation du présidium en exercice, le cap est également posé en ce qui concerne l'organisation de l'Association.

Fiable grâce à la régionalité

Malgré les circonstances difficiles de l'année dernière, les briques ont conservé leur part du marché des matériaux de construction. Environ un tiers de tous les bâtiments résidentiels achevés sont construits principalement avec des briques en terre cuite et des tuiles. Les ventes ont augmenté de 5,2% pour les briques de maçonnerie et de 3,8% pour les tuiles. « Les briques bénéficient d'une forte demande. Il ne fait aucun doute qu'un facteur ici est que, contrairement à d'autres produits, il n'y a pas eu de pénurie d'approvisionnement. « Grâce à ses implantations régionales, l'industrie des briques en terre cuite et des tuiles reste un partenaire fiable pour les entreprises de construction », déclare Dr Matthias Frederichs, secrétaire général du BVZi.

Mesures pour la transformation de l'industrie

Sur la voie d'une production climatiquement neutre, la branche a fait des progrès considérables cette année. Avec la feuille de route présentée en 2050, les mesures, les coûts et les conditions-cadres externes nécessaires pour atteindre prospectivement une production neutre en gaz à effet de serre avaient été clairement définis. Les déclarations environnementales de produits (DEP) actuelles ont eu un résultat positif. En conséquence, les émissions de CO2 dues à la production sont inférieures d'environ un cinquième à celles de 2015. Dans le bilan énergétique et l'évaluation des bâtiments conformément à la loi allemande sur l'énergie des bâtiments (GEG), l'association fédérale soutient les architectes et les concepteurs de bâtiments depuis juin avec une directive GEG dédiée.

La bureaucratie supplémentaire, la hausse des coûts de l'énergie et du CO2, ainsi que l'incertitude quant à la manière dont la transition énergétique doit être réalisée, étaient une grande préoccupation pour l'industrie. à l'avenir et à quoi ressemblera l'infrastructure énergétique verte du futur.

Confirmation du président en fonction

Lors de l'assemblée annuelle, les membres ont confirmé le président de l'association Stefan Jungk dans son bureau, ainsi que le vice-président Johannes Edmüller et Helmuth Jacobi. Deux nouveaux membres élus ont rejoint le conseil d'administration : Michael Lackner, directeur de la production d'argile chez BMI Steildach GmbH, et le Dr Sebastian Dresse, directeur général de Creaton GmbH. Fidèle à la tradition, le rapport annuel de l'industrie des briques et tuiles en terre cuite pour 2021 a été présenté lors de la réunion.

Source Ziegelindustrie International


11/01/2022

Face à la flambée des prix de l'énergie, certaines entreprises pourraient suspendre leur activité

Confrontées à la flambée des prix de l'énergie, certaines entreprises ont préféré prendre une décision radicale : stopper temporairement leur production, rapporte ce 29 décembre Le Parisien. C'est le choix fait par Nyrstar, unique producteur de zinc en France, par exemple. Dès le 2 janvier 2022, l'usine d’Auby, dans le Nord, baissera le rideau pour deux mois minimum. "En dehors des arrêts pour maintenance, c’est une première depuis 1975, date où nous avons lancé la production par électrolyse. Mais au mois de janvier, le surcoût énergétique par tonne de zinc sera de 1.400 euros, alors que son cours avoisine les 3.000 euros. Ce n’est pas tenable", explique au quotidien francilien Xavier Constant, directeur général de Nyrstar France.

Même les entreprises de taille moyenne ne semblent pas épargnées. BCF Life Sciences, spécialiste de la fabrication d’acides aminés, qui emploie 200 salariés, estime que sa facture d'énergie pourrait doubler l'année prochaine, passant de 4 à 8 millions d'euros. D'autres sociétés craignent même de voir l'addition être multipliée par quatre, cinq ou six. "Un hold-up" pour le directeur financier d’une entreprise industrielle de 500 salariés.

Si certains pourront compter sur leur trésorerie, d'autres pourraient se retrouver en grande difficulté. "Les particuliers ont eu le bouclier tarifaire. Les gros industriels vont bénéficier d’une avance exceptionnelle de 150 millions d’euros sur le mécanisme de compensation carbone. Mais pour les autres, supermarchés, petite industrie ou même certaines fonderies, déjà bien mal en point, ils ne peuvent pour l’instant compter sur aucune aide", déplore Natacha Hakwik, cofondatrice d’Eqinov, qui prédit "des faillites en cascade dans les semaines ou les mois à venir".

Source Capital par Claire Domenech

10/01/2022

Pour faire face à la flambée du gaz, Tellus Ceram réduit sa capacité de cuisson

Mesmin Béragnes, le directeur de la briqueterie de Monsempron-Libos, a annoncé une baisse de 80 % de l’activité de ses fours

Un calcul simple pour un résultat remarquable. « Le prix du gaz a doublé en juillet, triplé en septembre et quadruplé en octobre. Là où l’on réglait 60 000 euros par mois pour une activité normale, nous sommes passés à plus de 100 000 euros de facture alors que nous avions ralenti l’activité à 40 %. »

Source Sud Ouest par Christophe Massen

09/01/2022

Inde: Jindal Bricks obtient la certification E3 du brureau de l'efficacité énergétique

Jindal Bricks, l'un des principaux fabricants de briques fabriquées à la machine, de carreaux de revêtement en céramique non émaillée, de pavés en briques et de blocs creux, a annoncé qu'il a reçu la certification Energy Efficient Enterprise (E3) du Bureau of Energy Efficiency, Gouvernement de l'Inde. Le certificat a été reçu dans la catégorie Initiative de transformation du marché pour l'efficacité énergétique dans le secteur de la brique d'argile cuite, pour les briques à trous multiples et les blocs creux de Jindal.

Lakshay Jindal, directeur et directeur marketing

 Avec plus de 65 variétés de briques et de tuiles dans son portefeuille d'offres, Jindal Bricks est un fabricant pionnier de briques extrudées à trous multiples. Faisant partie de sa collection « Brique et pavés », ce produit résistant aux intempéries est conçu pour offrir une excellente isolation thermique et phonique, ainsi qu'une installation rapide et facile pendant le processus de construction, ce qui se traduit par une réduction des factures d'énergie des bâtiments.

De plus, les briques sont fabriquées à partir d'argile non fertile ou de déchets, et sont d'une qualité constante et d'une durabilité élevée, permettant aux acheteurs d'économiser sur des matériaux comme le ciment, le plâtre, le POP, la peinture et les coûts d'entretien récurrents, augmentant ainsi la durabilité du bâtiment. .

Le programme E3 est une certification volontaire offerte par le BEE pour accélérer le changement technologique dans l'industrie du bâtiment et promouvoir l'adoption de matériaux de construction économes en énergie et de matériaux de construction durables. Il est décerné sur la base de trois paramètres aux fabricants de briques qui adoptent avec succès l'efficacité énergétique dans le cycle de vie de leur produit : l'énergie consommée au stade de la fabrication, l'énergie consommée lors de l'installation du matériau de construction et la quantité d'énergie économisée après l'installation.

L'application est évaluée par BEE ainsi que par des auditeurs tiers et des agences accréditées ISO 50001, sur la base d'une série de directives de conformité légales et d'un seuil de consommation d'énergie spécifique. La vaste diffusion médiatique de BEE constitue un avantage unique pour les entreprises car elle encourage les clients à s'approvisionner en briques auprès de fabricants certifiés E3, augmentant ainsi la visibilité et les volumes d'affaires.

Jindal Bricks a obtenu de bons résultats dans les trois paramètres, mais ses briques à plusieurs trous et ses blocs creux ont offert des taux d'économie d'énergie particulièrement élevés pendant et après l'installation, ce qui lui a permis d'obtenir la prestigieuse certification.

À propos de la certification, Lakshay Jindal, directeur et directeur marketing de Jindal Bricks, a déclaré : « La certification E3 est une reconnaissance donnée par le gouvernement indien pour nos efforts en faveur de la fabrication de matériaux de construction durables. Ce certificat, d'une certaine manière, permet également d'établir des références pour d'autres fabricants de briques. Chez Jindal Bricks, nous avons pour objectif de fabriquer des produits à consommation énergétique nette zéro pour les bâtiments d'ici 2025, où l'énergie nécessaire à la fabrication, au transport et à l'installation équivaut à l'énergie économisée après l'installation.

Avec plus de deux décennies d'expérience dans l'industrie, Jindal Bricks a été un fournisseur de matériaux de construction pour un certain nombre d'organisations réputées telles que l'Université Shiv Nadar, l'India Habitat Centre, HCL, l'Université Ashoka, Ansal Housing, The Umrao, Edelco et JNU, ​​entre autres. Il a également servi de fournisseur pour un certain nombre de sites internationaux, devenant un acteur influent dans l'industrie. 

Source ManufacturingTodayIndia par Ameen Syed

08/01/2022

A Combronde (Puy-de-Dôme), comment la terre déblayée pour la construction de la zone d'activité va devenir une ressource innovante

En cours de constitution, la société Terre de Combronde souhaite exploiter les dizaines de milliers de mètres cubes de terre qui ont été dégagées à l’occasion de la construction de bâtiments sur la zone d’activité de l’Aize, à Combronde (Puy-de-Dôme). Car l’argile a de l’avenir, notamment dans le secteur de la construction.

Présentation du projet Terre de Combronde, pour exploiter la terre amassée au niveau de la zone artisanale de l'Aize 

D’abord près de 70.000 mètres cubes. Puis encore 60.000 mètres cubes ! Pour construire les bâtiments de Dachser sur la zone d’activités du parc de l’Aize, à Combronde, les engins de chantier ont déblayé et déplacé des monceaux d’argile pour les stocker un peu plus loin, sans destination, sur une parcelle que le syndicat du parc de l’Aize gardait en réserve foncière.

Ce gigantesque tas de terre n’est pas passé inaperçu de Jacky Jeannet. Depuis plusieurs décennies, cet architecte installé à Loubeyrat s’intéresse de près aux techniques de construction en terre crue. Alors, en douce, d’abord, il en a glané une ou deux brouettes « pour faire des tests ». Puis il est revenu avec un camion (et des autorisations, cette fois), pour en récupérer de nouveau et les utiliser dans ses projets architecturaux. C’est ainsi qu’est née l’idée d’exploiter à plus grande échelle cette argile encombrant par le biais d’une société en cours de constitution, qui sera baptisée Terre de Combronde.

Un très large panel de possibilités d’utilisation

L’utilisation de la terre dans les constructions est loin d’être une nouveauté. Elle est utilisée depuis près de 11.000 ans. Ces dernières décennies en France, pourtant, les partisans de la terre crue ont longtemps eu l’impression de « prêcher dans le désert ». Ce sentiment s’est aujourd’hui un peu dissipé. Les techniques de construction avec de la terre crue font leur grand retour depuis quelques années. Car les qualités de ce matériau se sont imposées. La nouvelle école de Maringues, par exemple, ce sont 150 mètres cubes de terre crue coulée (provenant de Sermentizon) qui ont été utilisés pour les murs intérieurs du bâtiment. « La terre n’a pas de concurrent pour l’inertie. Son avenir, il est là », insiste l’architecte.

Les tests réalisés sur la terre de Combronde permettent d’imaginer une large utilisation à ce matériau : enduits, torchis, mortiers isolants, terre coulée pour être utilisée comme du béton, brique de terre pressée, adobe…  « La seule chose qu’on ne peut pas faire avec la terre de Combronde, c’est du pisé », modère Jacky Jeannet.

L’objectif d’être vertueuse dès le démarrage

C’est donc pour offrir des débouchés à cette ressource locale, de qualité, abondante, bon marché et écologique que la société Terre de Combronde va être créée, probablement sous la forme d’une SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif). 

« L’objectif principal est de mettre du matériel et des matériaux à disposition des entreprises et des particuliers. On veut vendre localement, jusque dans les départements limitrophes. S’il y a de la demande plus loin, on ne transportera pas les matériaux mais on trouvera d’autres sources pour monter d’autres projets. »

Car l’entreprise souhaite être vertueuse dès son démarrage : positive en énergie, tendre vers le zéro plastique et travailler sur un rythme de 32 heures hebdomadaires. L’activité devrait se mette en place dans le courant du mois de janvier et monter progressivement en puissance avec l’envie d’arriver à l’équilibre en six à huit mois. 

Tant du côté du syndicat mixte du parc de l’Aize que de la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge, ce projet de laisse pas insensible. Il attire même ces deux structures. « Le développement des filières locales de matériaux bio-sourcées est l’un des objectifs du plan climat air énergie territorial », souligne Sylvain Lelièvre, chargé de mission développement économique pour la collectivité. « Au-delà de l’impact écologique, c’est aussi un projet de développement économique, qui a cet intérêt de ne pas être délocalisable », complète Grégory Bonnet, vice-président en charge de la transition écologique.

Source La Montagne par Jean-Baptiste Ledys

07/01/2022

Espagne: La Escandella a réalisé ,en 2020, 35 millions de chiffre d'affaires avec la montée des réformes

Le fabricant de tuiles et dallages d'Agost parvient à augmenter ses revenus de 2,5% au cours de l'année 2020 malgré la pandémie

Ainsi, l'entreprise a clôturé 2020 avec un chiffre d'affaires proche de 35 millions d'euros, après une croissance de 2,5% au cours de l'année 2020, selon les données fournies par l'entreprise elle-même. C'est la huitième année consécutive de croissance de la facturation de l'entreprise, depuis que ses chiffres ont fait mouche en 2012, après l'éclatement de la bulle immobilière. Justement, la crise d'il y a une décennie a contraint l'entreprise à déposer son bilan en 2009 pour restructurer sa dette, une situation dont elle est sortie en 2019, lorsqu'elle a conclu un accord avec le fonds Sandton pour acquérir ses prêts auprès de la banque et mettre fin à une entente.

Grâce à ses bonnes performances, l'entreprise a conclu l'an dernier un nouvel accord, en l'occurrence avec la société de capital-risque Alantra, qui a fourni le financement nécessaire pour racheter la dette du fonds nord-américain et normaliser complètement sa situation financière.

Concernant le bilan de l'année dernière, le directeur général de La Escandella souligne le rebond significatif que la demande a connu au second semestre en raison de l'intérêt suscité par la pandémie pour réformer et réhabiliter les maisons unifamiliales, après la longue période de confinement où de nombreuses familles étaient conscientes des limites de leur foyer. Une augmentation des ventes qui a été enregistrée à la fois en Espagne et en Europe, selon Vincent.

L'exécutif espère également que la hausse de la demande se poursuivra également cette année - pour laquelle ils prévoient une nouvelle augmentation de la facturation comprise entre 2% et 4% - portée par des projets d'amélioration de l'efficacité énergétique des ménages. Sans surprise, rappelons que dans les maisons environ 25 à 30 % des déperditions de chaleur sont produites par les toitures, c'est pourquoi elles sont essentielles dans ce processus. La société espère que les fonds européens contribueront à l'expansion de ce marché.

De même, le PDG de l'entreprise rappelle que la construction de nouvelles constructions a maintenu une inertie importante dans la dernière partie de l'année, pour terminer les projets déjà en cours, même si elle a ralenti le démarrage de nouveaux développements.

Parallèlement à ce qui précède, un autre facteur qui a contribué à l'amélioration des chiffres de La Escandella est que l'entreprise a réalisé la fabrication de sols en terre cuite qui, jusqu'en 2019, a été réalisée par la société mère du groupe, Cerámica Román Brotons, qui a cessé sa production en 2020. 

Sur le chiffre d'affaires total de l'entreprise, environ 15 millions, soit environ 40 %, sont concentrés sur le marché intérieur, tandis que la plupart de ses revenus proviennent des exportations. La firme est présente dans 77 destinations, parmi lesquelles se distinguent des pays européens comme la France ou le Royaume-Uni, dans lesquelles elle a réalisé une croissance notable l'année dernière, selon son PDG. Mais, en plus, La Escandella dispose d'importants portefeuilles de clients dans des destinations plus lointaines, comme l'Australie, la Corée du Sud ou l'Inde.

Ce qu'il faudra encore attendre, c'est de connaître les résultats de l'année 2021, même si la société assure avoir réussi à améliorer son ebitda. À l'heure actuelle, en 2019, l'entreprise a clôturé avec 2,4 millions d'euros de bénéfice net, selon les comptes déposés au Registre du commerce, plus du double de celui de l'année précédente.

L'entreprise rejoint la fièvre de l'énergie solaire

Parmi les paris de La Escandella pour continuer à croître, il y a la tuile photovoltaïque qu'elle a créée et avec laquelle elle espère prendre pied sur le marché de l'autoconsommation. La firme développe depuis des années ce projet qui permet de réduire la facture d'électricité sans altérer l'esthétique des logements et qu'elle a officiellement présenté lors de la célébration du salon Cevisama en 2019. 

Source Informacion par David Navarro

06/01/2022

Espagne: les ventes de tuiles en terre cuite ont augmenté de 7,4% en 2020 malgré la pandémie

Ce secteur a été renforcé par le volume de ses ventes nationales au cours l'année 2020, à la fois en tonnes vendues (275 398) et en mètres carrés vendus (6 340 261).

La vente de tuiles en terre cuite (Romanes, canal, plates) a augmenté de 7,45% en 2020, selon la section tuiles d'Hispalyt, composée des plus importants fabricants de ce matériau utilisé pour la construction et la rénovation de toitures.

Malgré la crise sanitaire causée par COVID-19, ce secteur a été renforcé par le volume de ses ventes nationales au cours l'année 2020, à la fois en tonnes vendues (275 398) et en mètres carrés vendus (6 340 261), ce qui représente 7,45% de croissance par rapport à 2019 (avec 256 314 tonnes et 5 885 665 m2), révèlent les données fournies par BMI Group, Cerámica Campo, Cerámica La Escandella, Mazarrón Tejas, Tejas Borja et Tejas Verea.

A l'export, les ventes sont restées stables en 2020, avec un chiffre d'affaires de plus de 41 600 millions d'euros et 230 400 tonnes vendues. 

Pour Noé Román, président de la section tuiles d'Hispalyt, « l'évolution positive de ces chiffres montre à quel point la tuile en terre cuite est devenue un choix sûr pour les prescripteurs, architectes, architectes techniques, designers... qui voient dans ce matériau millénaire l'opportunité parfaite de apporter une plus grande durabilité, efficacité, confort, durabilité et sécurité à vos projets de construction ».

Volume d'exportation

Concernant l'export de tuiles en terre cuite, les ventes sont restées stables en 2020, avec un chiffre d'affaires de plus de 41 600 millions d'euros et 230 400 tonnes vendues. « Dans le contexte économique actuel, caractérisé par l'incertitude, le marché espagnol des tuiles continue de générer de la confiance sur le marché étranger grâce à sa capacité de réponse rapide et à l'offre de solutions durables et innovantes avec un accent local marqué et différenciant », argumente-t-il. .

Les fabricants intégrés dans la section tuiles de Hispalyt prévoient qu'au cours de 2021, le volume de vente de tuiles en terre cuite continuera d'augmenter, tant sur les marchés espagnols qu'étrangers, «en raison, surtout, de l'essor qui sera connu dans le sous-secteur de la réhabilitation. l'énergie avec l'arrivée des fonds européens, étant l'une des premières actions recommandées par l'Europe pour modifier l'enveloppe du bâtiment, comme la toiture, à travers laquelle s'échappe la majeure partie de l'énergie », conclut Noé Román.

" Le toit en tuiles" 

Depuis 2020, la section tuiles d'Hispalyt a développé le programme « El Tejado, de Tejas », dont l'objectif est de mettre en évidence les avantages et les avantages de ce matériau, en comparant ses performances avec d'autres solutions disponibles sur le marché, ce qui peut entraîner des problèmes tels que que le risque de corrosion, son comportement en cas d'incendie ou le danger de décollement en cas de phénomènes climatiques défavorables. 

Source Interempresas

05/01/2022

Suisse: ZZ Wancor fait progresser ses tuiles terre cuite dans le sens du respect du climat - 10 % de matériau en moins par tuile

Parfois, les meilleurs changements sont ceux qui ne peuvent pas être vus à l'œil nu. C'est aussi l'avis de ZZ Wancor, le fournisseur suisse de matériaux de construction en terre cuite. Afin de produire de manière plus économe en ressources et respectueuse de l'environnement, l'entreprise a examiné ses tuiles dans les moindres détails. Cela lui a permis d'apporter des améliorations significatives - et avec une qualité absolument constante. 

Les anciens Romains appréciaient déjà les propriétés de la tuile. Le produit, composé à 100 % d'ingrédients naturels, est probablement l'un des matériaux de construction les plus anciens que nous connaissons encore aujourd'hui. La composition du matériau a peu changé au fil du temps, mais techniquement d'autant plus - également avec l'aide de ZZ Wancor. ZZ Wancor est un fournisseur de systèmes de matériaux de construction en terre cuite et d'accessoires techniques combinés pour l'enveloppe complète du bâtiment, comprenant le toit, le mur et la façade. Avec deux usines de tuiles, une briqueterie et plus de 160 employés en Suisse, l'entreprise veille à ce que tout se passe bien, de l'extraction de l'argile dans les carrières au processus de fabrication en usine jusqu'à l'utilisation des produits sur le chantier.

Partout où les tuiles sont fabriquées, elles sont séchées et cuites

Il fait chaud ce jour de juillet lorsque nous sommes reçus par le PDG Michael Fritsche et le directeur de production Maximilian Ulm dans l'usine de tuiles à Laufen dans le canton de Bâle-Campagne. Chez ZZ Wancor, les deux sont « à l'ancienne ». Ils connaissent parfaitement les structures, les produits et les processus. "Il fait encore plus chaud", prévient Ulm avec le sourire et fait allusion à la visite de l'usine de production. Parce que là où les briques sont fabriquées, il y a le séchage et la cuisson. "C'est un peu comme les vins de cuvé", commence Ulm pour nous expliquer le processus de production. Une tuile est faite d'argile, un produit naturel. Et comme il est dans la nature, il se présente toujours dans des compositions différentes. Comme pour le vin, cependant, une composition très spécifique est requise pour la production. Pour cela, les composants de la matière première sont broyés, mélangés et humidifiés de manière optimale. Cette masse reçoit ensuite la forme souhaitée, dans laquelle elle est séchée. Les tuiles doivent contenir le moins d'humidité possible pour le processus de cuisson ultérieur. Afin d'obtenir la transformation chimique souhaitée dans le four, le matériau doit être chauffé à plus de 1000 degrés Celsius. Aujourd'hui, ce procédé fonctionne avec du gaz.

« Le passage progressif du processus de combustion du fioul lourd au gaz naturel a réduit les émissions de CO2 de plus de 25 % », déclare Ruedi Räss. Le consultant Enaw accompagne presque toutes les briqueteries suisses dans la mise en œuvre de l'accord cible depuis 2009. Chez ZZ Wancor, cependant, ce n'est pas le processus de cuisson qui est le plus énergivore, mais plutôt l'expulsion préalable de l'eau des tuiles fraîchement formées. C'est pourquoi ce processus de séchage représente 60 pour cent des besoins totaux de chaleur pour la production. Afin de maintenir la consommation aussi faible que possible, le système de séchage fonctionne principalement avec la chaleur résiduelle du four. 100 pour cent de l'électricité utilisée dans les installations de production provient de l'hydroélectricité. La stratégie de développement durable de ZZ Wancor repose sur trois domaines clés : la préservation de la biodiversité, la promotion de l'économie circulaire et la promotion de la décarbonation du portefeuille de produits. Étant donné que l'argile est extraite à proximité immédiate des usines de traitement, les itinéraires de transport peuvent être courts et les émissions de CO2 qui en résultent peuvent être minimisées. En termes de biodiversité, les carrières sont également des biotopes précieux qui, grâce à des travaux de remise en culture durable, créent des habitats idéaux pour des plantes et des animaux rares. Dans les carrières d'argile, il y a même des zones protégées d'amphibiens d'importance nationale.

Moins de matière, moins d'énergie de processus

Le recyclage fait partie des activités quotidiennes de ZZ Wancor. Tant que l'argile pour la production des briques n'a pas encore été cuite, il n'y a pas de déchets. Le matériau résultant de la masse brute peut simplement être ajouté à nouveau. Un contrôle qualité rigoureux est essentiel. La teneur en humidité correcte de la masse brute est contrôlée en permanence et les produits défectueux sont triés avant la cuisson afin d'éviter les bris inutiles et donc la consommation d'énergie. Car avec la cuisson, l'argile change de propriétés : une matière plastique devient un matériau de construction cassant. Les déchets qui surviennent après la combustion peuvent à leur tour être ajoutés à la production de briques. Mais avant tout, les fonctionnalités techniques des produits, telles que l'imperméabilité et la capacité de charge, doivent être garanties.

Source EE-News


04/01/2022

Près de Durtal. La briqueterie Montrieux effectue de nouveaux investissements

​La briqueterie Rairies Montrieux, aujourd’hui codirigée par Rémy Montrieux et Paul-Vincent Diquéro, dispose d’un nouveau four, complémentaire des huit autres. Coût : 300 000 €.

Rémy Montrieux et Paul-Vincent Diquéro devant le nouveau four installé dans l’entreprise ce mois-ci.

L’entreprise Rairies Montrieux change doucement de direction. Elle s’effectue actuellement à deux. Rémy Montrieux, le descendant du fondateur de la briqueterie créée en 1920, et Paul-Vincent Diquéro la partagent dans l’esprit d’un passage de témoin prévu dans cinq ans. Bien rempli, le carnet de commandes de la société pousse les dirigeants à effectuer de nouveaux investissements. Un four complémentaire vient d’être installé sur le lieu de production.

La demande de plaquettes de parement pour les murs, les sols et les façades extérieures explose depuis ces dernières années. On a une progression de 15 % par an. En 2013, le chiffre d’affaires était de 3,9 millions d’euros, aujourd’hui on est à 10, 5 millions, précise Rémy Montrieux, on couvre un immeuble par jour !

Un investissement labelisé industrie du futur

Source Ouest France

03/01/2022

Terreal fait carrière pour 20 ans à Abzac

La carrière d’Abzac va s’étendre sur une quinzaine d’hectares.

Pour puiser sa matière première, l’argile, la tuilerie Terreal exploite une nouvelle carrière à Abzac. Le premier employeur de Charente limousine prévoit au moins 20 ans d’extraction. La commune veut « limiter les nuisances ».

Pour façonner des tuiles, il faut du sable mais surtout de l’argile. L’usine Terreal de Roumazières qui emploie 360 personnes -c’est le premier employeur privé de Charente limousine- exploite quatre gisements dans le secteur immédiat de son unité de production et dispose désormais d’une nouvelle source d’approvisionnement avec l’ouverture d’une carrière à Abzac, à la frontière avec la Vienne. L’exploitation va commencer dans les prochains jours.

Source La Charente Libre par Frédéric BERG

02/01/2022

Loto du Patrimoine : 300 000 euros, le joli chèque de Noël pour les propriétaires de la tuilerie de Bezanleu

Pour Solange et Désiré Sankara, propriétaires de ce monument historique du patrimoine industriel seine-et-marnais, le chèque du Loto du Patrimoine est un signe de reconnaissance et d’encouragement du travail qu’ils ont engagé depuis quatre ans. Une merveilleuse nouvelle de Noël !

Treuzy-Levelay (Seine-et-Marne), août 2021. Solange et Désiré Sankara se sont engagés dans la restauration de l'ancienne tuilerie, qui compte une quinzaine de bâtiments. Elle était en service du XVIe au XIXe siècle. LP/F.L.

« C’est surréaliste ! Déjà en septembre, on ne réalisait pas qu’on était sélectionné. Alors là, par moments, on se dit : Non ce n’est pas possible… Mais si et c’est une super nouvelle ! » Solange et Désiré Sankara se pincent plusieurs fois par jour pour réaliser ce qu’il leur arrive.

Source Le Parisien par Hugues Tailliez 



31/12/2021

Hausse des prix du gaz et de l'électricité : une crise partie pour durer ?

Les cours du gaz et de l'électricité ont atteint de nouveaux records cette semaine, confirmant une tendance qui dure depuis plusieurs mois et semble s'installer pour encore quelque temps.

Les industriels auraient préféré un tout autre cadeau de Noël. Coup sur coup mardi, les cours du gaz ont atteint un nouveau record en Europe. Le cours européen de référence TTF s'est envolé de 20% pour atteindre un prix de 175 euros le mégawattheure (MWh), soit un montant dix fois supérieur à celui d'il y a un an. Sur le seul mois de décembre, la hausse est de 90 %. 

Le prix de l'électricité a dans le même temps explosé sur le marché européen. D'après les données de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, le MWh a franchi la barre des 460 euros dans plusieurs pays, dont la France. Il y a encore quelques semaines, la moyenne tournait plutôt autour des 200 euros le MWh. Cela fait maintenant plusieurs mois qu'une crise de l'énergie inédite s'est installée, sans qu'il soit facile pour l'instant de dire quand elle va s'arrêter. 

Pourquoi les prix du gaz et de l'électricité continuent-ils de flamber ?

Une accumulation de facteurs explique ces hausses continues. "Il y a d'abord eu un choc de la demande. On a eu un désaccord entre une demande qui était très forte du fait de la reprise économique et une offre qui n'était pas au rendez-vous", explique Carine Sebi, professeure et coordinatrice de la chaire Energy for Society à Grenoble École de management. Nous sommes aussi dans une période particulièrement propice à la consommation d'électricité et de gaz : des pics de froid ont été enregistrés un peu partout en Europe ces derniers jours et l'hiver court jusqu'au 20 mars 2022. "En plus de la rigueur hivernale, il y a aussi le télétravail à prendre en compte. Les gens vont avoir plus tendance à chauffer leur logement en télétravail, ce qui de fait augmente la demande", estime Carine Sebi. 

A cela s'ajoute la crise diplomatique entre la Russie et l'Ukraine, ainsi que les tensions autour du gazoduc controversé Nord Steam 2 reliant la Russie à l'Allemagne. L'Union européenne importe près de 60 % de l'énergie qu'elle consomme chaque année. Les pays européens sont particulièrement dépendants de la Russie pour le gaz (41,0 % des importations de gaz dans l'UE), suivie par la Norvège (16,2 %) et l'Algérie (7,6 %). Du fait de la situation avec Kiev, Moscou a réduit le transit de gaz passant par l'Ukraine. 

Source L'Expansion L'Express par Thibault Marotte

30/12/2021

Les matériaux et minéraux de construction effacent presque la crise

 L’activité constatée sur les granulats et le béton prêt à l’emploi reviendrait, en 2021, quasiment à son niveau de 2019. Prochains défis pour la filière : la RE2020 et la REP bâtiment.

Retour à la normale pour les matériaux de construction. Ou presque. En 2021, les volumes produits de béton prêt à l’emploi progresseraient de 10% par rapport à 2020, année marquée par les confinements, et de 0,5% par rapport à 2019. La production de granulats grimperait, elle, de 10%, et serait stable par rapport à 2019. « Nous n’imaginions pas que le niveau d’activité en 2021 serait aussi soutenu et constant », se réjouit Alain Boisselon, président de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem, 7100 sites industriels, 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 31 000 salariés).

L’année 2021 s’est toutefois révélée assez chahutée, en raison d’effets de base sur un an : l’activité, tous matériaux confondus (granulats, béton prêt à l’emploi, adjuvants, ciment, tuiles, briques) a progressé de 21,2% au premier trimestre 2021 par rapport au premier trimestre 2020 et de 28,4% au deuxième trimestre, avant de plonger (-8,1%) au troisième trimestre, puis de se reprendre (+11,5% au quatrième trimestre en données arrêtées fin septembre). En 2022, la production de béton prêt à l’emploi resterait proche de son niveau de 2021, portée par la hausse des permis de construire, tandis que les granulats devraient se contenter d’un léger rebond de 1%.

Point de satisfaction pour la profession : les matériaux ont été disponibles immédiatement, sans pénuries de béton prêt à l’emploi ni de granulats. Un maillage « très local » ainsi que des pré-stocks, réalisées en amont de grosses commandes, ont permis de satisfaire la demande. D’après l’Insee, 60% des entreprises du gros œuvre sont tout de même confrontées à des goulots de production et ne peuvent absorber de commandes supplémentaires. D’où la baisse enregistrée au troisième trimestre : « les tensions sur les capacités productives du secteur BTP et les difficultés d’approvisionnement ont contribué à ralentir les chantiers, pesant sur la dynamique d’activité dès le début de l’été ».

Des mises en chantier proches de celles de 2021 devraient permettre à la filière de bénéficier d’un maintien de l’activité sur le logement. « La demande de logements est encore portée par des conditions de crédit attractives, malgré le changement des critères du haut conseil de stabilité financière ainsi que différentes mesures (Pinel, prêt à taux zéro…), mais les prix immobiliers sont orientés à la hausse », commente Carole Deneuve, responsable du service économie et statistiques de l’Unicem. La situation s’annonce plus difficile sur les locaux d’activité, dont les mises en chantier devraient baisser en 2022. Côté travaux publics, une reprise des investissements des collectivités locales est à noter.

RE2020 et REP bâtiment au programme de 2022

La méthode de l’analyse du cycle de vie dynamique des bâtiments, retenue dans le cadre de la réglementation environnementale RE2020 qui démarre en janvier, provoque l’ire d’Alain Boisselon. « La demande en matériaux biosourcés ne pourra pas être suivie par l’offre, nous allons devoir en importer. Nous demandons à compter l’ensemble du cycle de vie des matériaux, ainsi qu’une taxe carbone aux frontières de l’Europe. On continuera à se battre sur ce point. »

Autre dossier sur la table à compter du mois de janvier, celui du démarrage d’Ecominero, projet d’éco-organisme opérant sur la future filière de responsabilité élargie du producteur (REP) des matériaux du bâtiment. Celle-ci prévoit que les producteurs et distributeurs de matériaux pour la construction financent, via une éco-contribution, leur collecte et leur fin de vie. L’occasion de soulever un point de complexité pour la filière: les granulats sont destinés à 82% au génie civil et à la voirie (non concernés par la REP). Le béton prêt à l’emploi est dirigé à hauteur de 68% de la production vers le bâtiment (soumis à l’éco-contribution)... Enfin, 43,7% des roches extraites sont achetées par des acteurs du bâtiment, 43% par la filière funéraire et 13,3% pour la voirie. Le ou les éco-organismes retenus auront, entre autres, vocation à définir ces règles de comptage de la production soumise à éco-contribution.

Source L'Usine Nouvelle

29/12/2021

RE2020, une brique de plus pour la transition énergétique du bâtiment

Découvrez comment la brique contribue aux objectifs de la nouvelle réglementation environnementale RE2020.

La réglementation environnementale RE2020 s’inscrit dans l’objectif de rendre le bâtiment neuf moins énergivore et de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui en sont issues durant tout son cycle de vie. La RE2020 porte trois grands objectifs pour le bâtiment neuf, applicables dès janvier 2022 pour le logement :

- poursuivre l’amélioration de la sobriété énergétique ;

- garantir le confort pendant les étés caniculaires ;

- diminuer l’impact carbone des bâtiments.

L’enjeu est porté par l’ensemble des acteurs de la construction : les industriels avec les matériaux et les équipements mais aussi les maîtres d’ouvrage, les concepteurs et les metteurs en œuvre.

Mais comment y parvenir ? Quelle est la contribution de la brique ?

Enjeu n°1 : contribuer à la performance thermique de l’enveloppe

Les briquetiers sont convaincus de l’importance de la sobriété énergétique du bâtiment et se sont engagés de longue date dans l’amélioration de la performance thermique des briques : en 20 ans, leur résistance thermique a été multipliée par 3.

D’ailleurs, la brique a multiplié par 4 sa part de marché en logement collectif en 10 ans car elle a su apporter aux professionnels une réponse adaptée à la RT2012. La brique terre cuite est d’ailleurs désormais utilisée pour construire plus d’un logement neuf sur 3 en France.

La RE2020 renforce les exigences de l’indicateur Bbio de 20 à 30 % par rapport à la RT2012.

L’indicateur Bbio traduit le besoin bioclimatique du bâtiment. Son calcul prend en compte les :

• besoins d’éclairage ;

• besoins de chauffage ;

• besoins de refroidissement.

Les déperditions thermiques issues des murs, planchers bas et toitures des nouveaux bâtiments devront être réduites par un renforcement de l’isolation et le traitement adapté des ponts thermiques.

Pour les murs, la réponse simple et efficace qui existe chez tous les briquetiers est la brique de résistance thermique R ≥ 1. La brique R=1 est déjà couramment utilisée et sa mise en œuvre est maîtrisée par les entreprises.

Associés à la brique, de nombreux accessoires permettent également d’assurer un traitement global et homogène de l’enveloppe et particulièrement des ponts thermiques du mur :

- planelles isolées en about de plancher ;

- coffres de volets roulants ;

- linteaux ;

- brique à bancher…

Enjeu n°2 : le confort d’été

Pour répondre aux épisodes caniculaires, la RE2020 ajoute un indicateur réglementaire, le DH (degré par heure).

L’objectif est de pouvoir limiter l’inconfort d’un bâtiment en période caniculaire. La portée de cet outil s’étend donc aussi à la limitation de l’utilisation de la climatisation en période estivale.

Deux seuils ont ainsi été définis :

- un seuil haut, réglementaire (1250 DH), identique partout en France. Cela correspond à une période de 25 jours durant laquelle le logement serait continûment à 30°C le jour et 28°C la nuit. Ce seuil est donc un maximum à ne pas dépasser ;

- et un seuil bas (350 DH). Dans l’éventualité où ce seuil bas ne serait pas respecté, des pénalités de consommation forfaitaires seront appliquées afin d’empêcher les installations de climatisation a posteriori.

La conception bioclimatique est un principe fondamental dans la construction d’un nouvel édifice car il s’agit de prendre en considération la forme et l’orientation du bâtiment, l’inertie thermique des parois, les protections contre le soleil (occultations des fenêtres, casquettes et débords de toit, brise-soleil, végétation…).

Les solutions de refroidissement dites « passives » (ventilation par ouverture des fenêtres, brasseurs d’air, puits canadien, géothermie…) seront également encouragées.

La gestion automatique des volets roulants et particulièrement avec gestion crépusculaire apporte un gain significatif sur le besoin de refroidissement. Les briquetiers ont développé de nombreuses solutions certifiées pour intégrer ces volets roulants à la construction neuve dans la maçonnerie, et ce avec une parfaite homogénéité du support en façade.

Enjeu n°3 : vers une industrie compétitive et décarbonée

Une autre nouveauté de la RE2020 concerne l’évaluation environnementale. Le calcul prend en compte l’ensemble des émissions de GES à l’échelle du bâtiment, de la construction à la démolition, sur une durée conventionnelle de 50 ans.

Le calcul de l’analyse de cycle de vie (ACV) additionne les impacts carbone estimés de tous les matériaux et équipements utilisés dans le bâtiment, à partir des FDES (Fiches de Données Environnementales et Sanitaires) ou PEP (pour les équipements).

La RE2020 établit une trajectoire de réduction du seuil carbone tous les 3 ans à partir de 2022, ce qui est le seuil correspondant aux pratiques actuelles.

Les briquetiers, pleinement conscients des enjeux de réduction des gaz à effet de serre, s’inscrivent dans une trajectoire vers une industrie décarbonée à 2050, comme défini dans la SNBC (Stratégie Nationale Bas Carbone) :

- par l’amélioration continue du process de fabrication (écoconception, diminution des consommations d’énergie, recours aux énergies décarbonées) ;

- par un programme de recherche à l’échelle de l’Europe, piloté par la France, pour utiliser des technologies de rupture (cuisson à l’hydrogène, captage et transformation du CO2, cuisson par micro-ondes…).

Découvrez tous les avantages de la brique pour répondre aux objectifs de la RE2020

Source Le Moniteur contenu proposé par Briques de France



28/12/2021

Le plus grand fabricant de briques britannique Ibstock annonce son intention de rendre ses opérations vertes d'ici 2040

Le plus grand fabricant de briques de Grande-Bretagne a annoncé son intention de rendre ses opérations vertes.

Il compte 36 sites et 2 044 employés et 220 millions de tonnes de réserves et de ressources d'argile

Ibstock a déclaré que ses "nouveaux engagements ambitieux de réduction des émissions de carbone" contribueraient à réduire les émissions de carbone de l'entreprise d'ici 2040.

L'été dernier, Ibstock a annoncé qu'il était de retour à pleine capacité de production après le coup dur subi lorsque le pays s'est arrêté au début de 2020.

Il a été contraint de fermer ses usines et de suspendre ses plans à moyen terme lorsque le pays a été contraint à des fermetures nationales de masse.

Les ventes pour 2020 ont baissé de 23% à 316 millions de livres sterling en raison de la pandémie.

L'entreprise du nord-ouest du Leicestershire a investi des millions de dollars dans le réaménagement de ses installations de briques d'argile ces derniers mois afin d'augmenter sa capacité.

Il compte 36 sites et 2 044 salariés et 220 millions de tonnes de réserves et de ressources d'argile.

Son siège social est situé dans le village d'Ibstock, où le prédécesseur d'Ibstock Collieries a été fondé il y a 200 ans.

Dans une déclaration à la Bourse de Londres, la société a déclaré qu'elle avait déjà réduit ses émissions de carbone de 15 % et qu'elle s'était désormais fixée des objectifs plus stricts pour atteindre une réduction de 40 % d'ici 2030, et un engagement à devenir zéro carbone net d'ici 18 ans.

Il a déclaré qu'il prévoyait d'investir dans des processus de production plus efficaces et des projets environnementaux de haute qualité pour compenser le carbone résiduel.

Les détails complets de la nouvelle stratégie de développement durable et du parcours net zéro seront publiés en mars 2022, dans le cadre de l'annonce des résultats 2021 du groupe.

Le directeur général Joe Hudson a déclaré : « Ces nouveaux engagements en matière de carbone, y compris notre promesse d'être à zéro net d'ici 2040, représentent une étape audacieuse sur le chemin de l'entreprise pour lutter contre le changement climatique et faire passer l'entreprise dans une économie à faible émission de carbone.

« Je suis fier de nos collègues de toute l'entreprise qui font avancer notre programme de développement durable et assurent sa place au cœur de notre objectif en tant qu'entreprise et j'ai hâte de présenter nos ambitions et nos objectifs en mars 2022. » 

Source BisonessLive

27/12/2021

Broyeurs Pendulaires Verdés

L'efficience de leur broyage combinée à leur capacité de façonner, de séparer et si nécessaire de sécher en une seule installation donne un avantage indéniable aux broyeurs pendulaires par rapport à d'autres systèmes.

Chargez des matériaux dans ces broyeurs avec une granulométrie de 50 mm et obtenez une gamme de fines de 15 microns maximum en un seul cycle. Ils peuvent être utilisés avec des matières premières de différents types aux caractéristiques variées (densité spécifique, humidité, dureté, etc.), pour des productions de grands volumes et une qualité finale exceptionnelle.

Source Verdes

26/12/2021

Usine Edilians de Phalempin (59)

Un site de production ancré localement

Fondée en 1918, l’unité de production EDILIANS de Phalempin est la digne héritière d’un savoir-faire artisanal et d’une longue tradition de fabrication de tuiles plates typiques de l’Artois. Elle est située sur un terrain de 5,54 Ha, à moins de 20 kilomètres de Lille, dans le département du Nord (59), au cœur de la région Hauts-de-France. D’une capacité de production représentant 1.540 m2 de toiture par jour (soit environ 7 maisons/jour), elle emploie 36 personnes et crée une cinquantaine d’emplois indirects, participant ainsi au dynamisme du territoire.

Elle est implantée à proximité de la carrière d’argile de Wardrecques qui s’étend sur 6,15 Ha et fournit la matière première à la production des tuiles terre cuite plates : extraite de la carrière, l’argile est directement acheminée en circuit court jusqu’à l’usine.

L’appellation “Phalempin” trouve son origine dans le Nord de la France dont le territoire flamand bénéficie, dès l’ère romaine, d’une forte notoriété grâce la haute qualité de sa matière première. Issue des gisements de glaise de la région, elle donne naissance à une terre cuite d’une grande résistance. Rendant hommage à la Tuilerie de Phalempin, cette appellation terroir perdure aujourd’hui au travers des produits qui font la renommée d’EDILIANS.

Le site intègre l’ensemble du processus de fabrication des tuiles : depuis l’extraction et le stockage à la préparation des argiles à la cuisson, en passant par le moulage, le pressage, le séchage et l’engobage, puis le dépilage, le contrôle qualité et enfin le stockage sur parcs.

Par ailleurs, dans une véritable démarche d’amélioration continue, le site de production de Phalempin est certifié ISO 9001 (management de la qualité) et ISO 14001 (management environnemental).

Un plan de modernisation ambitieux

Afin de doter son site de production d’un système à la pointe de la technologie et ce, dans une volonté d’augmenter l’engagement qualité et de garantir la mise en sécurité des équipes sur le site, EDILIANS a investi plus de 3,5 M€ à raison de :

• 1,5 M€ pour l’acquisition d’une nouvelle mouleuse qui comprime la terre avant le pressage, la robotisation de la zone d’encastage, l’entretien du matériel de production, le rétrofit des automates de fabrication et la sécurisation des machines,

• 2 M€ destinés à moderniser l’intégralité de la zone du circuit claies ainsi que tout le convoyage en sec et l’espace d’engobage, soit environ 25% de la ligne production, par l’implantation de 5 robots.

L’ensemble a permis non seulement d’optimiser la flexibilité de la ligne de production, mais aussi d’améliorer les conditions de travail des différents postes en termes d’ergonomie et de réduction des risques... Autant d’éléments susceptibles d’attirer sur le site des profils d’électro-mécaniciens désireux d’apprendre à utiliser des robots de dernière génération.

Autre intérêt de ces investissements : un gain de productivité non négligeable dans la fabrication des tuiles courtes, jusqu’ici réalisée de façon artisanale, pour atteindre un haut niveau de qualité et une capacité de production bien supérieure (70-80 palettes/jour contre 4 auparavant). De quoi se développer encore plus sur le marché français avec un produit qui garantit une finition impeccable de la toiture et un véritable gain de temps sur les chantiers pour les couvreurs.

Ces investissements réguliers ont permis, par ailleurs, à l’usine de Phalempin de maîtriser ses consommations d’énergie grâce à la récupération et la ré-introduction de l’eau de ruissellement du site dans le process de fabrication, ainsi que le recyclage de la chaleur du four dans les séchoirs. Grâce à cette démarche environnementale, chère à EDILIANS, le site a réduit de 10 % ses consommations d’énergie, ce qui devrait lui permettre d’obtenir la certification Energie ISO 50001 d’ici 4 à 5 ans.

Un peu d'histoire

  • 1918 : Fondation de l’usine de Phalempin
  • 1962 : Le groupe CTN (Comptoir Tuilier du Nord) acquiert la Tuilerie de Phalempin
  • 1986 : L’usine est rachetée par Huguenot Fenal, qui deviendra une branche du groupe IMETAL
  • 1999 : Le groupe IMETAL devient IMERYS
  • 2008 : 1ère phase de transformation de l’usine destinée à augmenter la capacité de production et modernisation du four
  • 2016 : Lancement d’un plan de modernisation ambitieux de l’usine pour adapter son outil de production et son organisation
  • 2018 : IMERYS Toiture, cédée à Lone Star Funds, devient EDILIANS
  • 2021 : Dernière phase d’investissements destinée à rénover 25% de la ligne de production

Les produits phares 100% fabriqués à Phalempin

Parmi les tuiles emblématiques produites sur le site de Phalempin, citons :

• la tuile PLATE 17x27. Avec son léger galbe authentique et sa très large palette de teintes, elle s’intègre harmonieusement à toutes les toitures du Nord de la France jusqu’en Grande Bretagne, en neuf comme en rénovation,

• la tuile PLATE 16x24, tuile historique de la région parisienne. Si son format est très apprécié pour les rénovations de prestige dans le Nord jusqu’au bassin parisien, elle trouve également son application en construction neuve,

• la tuile PLATE Tradition 17x27 pour habiller les toitures du Nord de la France. Avec une déstructuration de sa surface qui lui confère une personnalité unique, elle fait partie de la Sélection Patrimoine d’EDILIANS, dédiée aux restaurations authentiques et soignées.

Toutes disposent d’un système anti-siphonage éprouvé qui assure à la toiture une étanchéité optimale.

Source André Sudrie

25/12/2021

Déchets de bouteilles de bière dans des briques d'argile cuites pour minimiser les émissions de CO2

Les briques sont un matériau de construction essentiel largement utilisé dans le monde. Chaque année, près de 1500 milliards de briques sont produites dans le monde. Cependant, selon le rapport de PWC, Melbourne fait face à une pénurie d'argile. Cet article présente et examine les résultats d'une étude publiée dans la revue Buildings qui considère l'utilisation de bouteilles de bière en briques, pour minimiser l'impact environnemental et surmonter les pénuries.

Une seule brique crée 0,61 kg de CO2 au cours de son cycle de vie ; le processus de cuisson de 250 milliards de briques libère environ 40,65 à 42,64 Tg de CO2 dans l'atmosphère chaque année, entraînant un réchauffement climatique. Ainsi, l'ajout de déchets dans des briques est une méthode pour traiter le problème de la pollution. Des composants tels que les balles de riz, le caoutchouc, la sciure de bois, divers types de boues et le papier recyclé se sont avérés avantageux pour l'environnement et le produit final.

De nombreuses études ont utilisé des bouteilles de bière comme additifs pour déchets de verre car elles sont accessibles, bon marché et ont un point de fusion bas d'environ 1000°C. Une étude publiée dans la revue Buildings visait à étudier le potentiel du recyclage des déchets de verre de bouteille de bière (BG) dans des briques d'argile cuites.

Méthodologie

Environ 30 kg d'un échantillon de sol argileux provenant d'un fabricant de briques de confiance ont été utilisés pour produire la quantité requise d'échantillons de briques. Le tableau 1 présente les propriétés géotechniques du sol de brique utilisé dans cette étude. Le sol argileux a été initialement collecté dans des plateaux métalliques et séché à l'étuve à 105°C pendant 24 heures.

Propriétés Brique Sol

  • Limite de liquidité (%) 32
  • Limite de plastique (%) 19
  • Indice de plasticité (%) 13

La matière a été broyé à l'aide d'un marteau et tamisé à l'aide de tamis de 200 µm. Dix-neuf bouteilles de bière recyclables de 330 ml ont été collectées pour cette étude.

(a) sol argileux; (b) Bouteilles de bière utilisées dans cette étude.

Après nettoyage et séchage au four, un marteau a été utilisé pour écraser le BG en fragments. Ensuite, un broyeur à boulets a été utilisé pendant 24 heures pour écraser les fragments de BG en poudre de BG. L'analyse XRD a été utilisée pour identifier les principales phases cristallines.

L'analyse XRF a permis de déterminer les principaux composants chimiques et oxydes du sol argileux expérimental et de la poudre de BG. Les proportions de mélange d'échantillons en poids (g) et la température de cuisson sont résumées dans le tableau 2.

Définir le nombre Qté. d'échantillons % de teneur en BG (en poids) Température de cuisson

  • S1 6 10% 1050 °C
  • S2 6 10% 1000°C
  • S3 6 10% 950°C
  • S4 6 10% 900°C
  • S5 (contrôle) 6 0% 1050 °C

Cinq ensembles de six briques ont été principalement préparés, conduisant à 30 briques. Les ensembles 1, 2, 3 et 4 avaient la même teneur en humidité de 15 % et 10 % de BG, qui ont été cuits à des températures de 1050 °C, 1000 °C, 950 °C et 900 °C, respectivement. L'ensemble 5 a été traité comme le lot témoin (0% BG) et a été cuit à 1050 °C. La teneur en humidité optimale (OMC) s'est avérée être de 15 %.

Toutes les briques ont été séchées au four pendant 24 heures à 105°C, suivi d'un séchage à l'air pendant 48 heures. Les briques témoins ont été placées dans un four avec une vitesse de rampe de 0,7°C/minute à 1050°C et maintenues à cette température pendant 3 heures. Les cinq lots restants ont été placés dans un four avec une vitesse de rampe de 0,7°C/minute à des températures de 900°C, 950°C, 1000°C et 1050°C.

Après la cuisson, les briques sont restées dans le four jusqu'à ce que toutes les briques aient refroidi à température ambiante. Les échantillons de briques contrôlés ont été comparés aux briques modifiées BG pour vérifier si l'ajout de BG a le potentiel de diminuer la température de cuisson.

La charge maximale et la résistance à la compression de chaque échantillon de brique ont été déterminées.

La conductivité thermique est un critère essentiel pour les matériaux de construction et a donc été testée (voir Figure 4). Les mesures ont été effectuées à une température moyenne de 20 ± 2°C. Le test a été effectué trois fois pour chaque échantillon, la moyenne des trois mesures a été adoptée et un intervalle de 15 minutes a été appliqué entre chaque test.

Test de conductivité thermique.

Le poids de l'échantillon après séchage à l'étuve a été enregistré. L'étape suivante consistait à placer la surface du lit de l'échantillon sec sur les barres pendant une période de 60 ± 1 seconde, mesurée à partir du moment où l'échantillon est entré en contact avec l'eau.

Conclusions

Cette étude a examiné si le verre de bouteille de bière (BG) peut être recyclé dans des briques d'argile cuite et a étudié la relation entre la température de cuisson et les propriétés physiques et mécaniques correspondantes et la conductivité thermique.

La résistance à la compression maximale (113,93 MPa) a été atteinte avec l'ajout de 10 % de BG à une température de cuisson de 1050 °C. Les briques testées satisfaisaient à la valeur d'absorption d'eau maximale recommandée de 17 %.

Les résultats des tests de conductivité thermique ont prouvé que la densité et les températures de cuisson affectaient les performances de conductivité thermique. Toutes les briques fabriquées dans cette étude satisfaisaient aux exigences des normes australiennes.

Par conséquent, le recyclage des déchets de verre dans des briques d'argile cuites peut résoudre une catastrophe mondiale croissante en matière de déchets, minimiser les stocks dans les décharges et potentiellement réduire les températures de cuisson à 900 ° C, car le BG aide à former les phases vitreuses à une température supérieure à 850 ° C. 

Source AZOM Par Skyla Baily

24/12/2021

Projets de briqueterie renforcés par la mise à niveau de SEW-EURODRIVE

 

SEW-EURODRIVE
Un fabricant local de briques en terre cuite a modernisé son usine de fabrication de briques avec l'aide du spécialiste des technologies d'entraînement et de contrôle SEW-EURODRIVE. En utilisant des solutions numériques avancées basées sur Maxolution pour l'automatisation d'usine, une nouvelle usine optimisée pour la fabrication de briques de parement rustiques de haute qualité a été installée.

« La nouvelle usine, qui devrait produire 100 millions de briques par an, a été construite grâce à la croissance de l'industrie locale de la construction, qui, suite à l'impact de la pandémie de COVID-19, est considérée comme un secteur clé pour l'Afrique du Sud. le rajeunissement économique et la création d'emplois si nécessaire.

«Notre client connaît non seulement une demande nationale importante, mais exporte également ses produits dans le reste de l'Afrique», explique Juandre La Cock, technicien de service sur site de SEW-EURODRIVE.

Le processus de rustication utilisé pour fabriquer ces briques de parement texturées est une technique de maçonnerie qui consiste à chanfreiner les bords d'une brique pour permettre le retrait des joints de mortier, tout en texturant les surfaces de parement à l'aide d'un rouleau rugueux avec des lames. Le processus suit l'extrusion de l'argile pour former la section transversale requise, les briques étant rustiquées sur trois côtés, y compris la face avant et les deux extrémités.

Le système de rustication de base existant du briquetier entraînait une quantité inacceptable de déchets, ce qui a conduit ce client de longue date à demander l'aide de SEW-EURODRIVE. « Avec l'introduction d'une solution automatisée, nous avons pu réduire considérablement les déchets, ce qui a amené le briquetier à passer une commande pour trois autres systèmes de rustication à installer sur d'autres opérations de son portefeuille », souligne La Cock.

Décrivant comment le problème a été résolu, La Cock explique que, pour produire des textures de surface à motifs constants, le client devait être capable de faire varier la vitesse du processus de rustication, en s'exécutant plus lentement ou plus rapidement en fonction de la viscosité de l'argile. Les unités d'entraînement des rouleaux devaient également permettre au processus de rustication de s'adapter à la vitesse de ligne de l'extrudeuse. 

La solution comprenait trois servomoteurs avec des réducteurs industriels entre chacun pour permettre la modification électronique des vitesses d'entraînement pertinentes à l'aide du logiciel de commande SEW MOVI-PLC. La synchronisation automatique des vitesses, variée pour correspondre aux conditions spécifiques de l'argile et aux exigences de texturation, a permis une opération continue produisant des briques de haute qualité texturées de manière constante.

Le système de rustication automatisé a été mis en service dans un délai de livraison standard de quatre à six semaines. L'équipement a été construit au Cap dans les installations de SEW-EURODRIVE à Montague Gardens. La programmation a eu lieu dans les bureaux de SEW-EURODRIVE à Aeroton, Johannesburg, où la plupart des équipements ont été pré-commandés pour limiter les temps d'arrêt et les pertes de production, ce qui a également réduit la mise en service sur site du système entre deux et trois jours.

De plus, le client a été fourni avec un panneau de commande d'entraînement qui permet aux utilisateurs de s'interfacer avec le MOVI-PLC et de modifier les paramètres selon les besoins, pour passer par exemple à un nouveau style de brique de parement. Dès que ces paramètres sont enregistrés, la ligne peut être redémarrée pour produire en continu les briques modifiées.

Amorcé pour le service

La plupart des équipements installés sur le site de fabrication de briques, des réducteurs aux bandes transporteuses, sont fournis par SEW-EURODRIVE. « En plus de nos solutions efficaces, ce sont nos normes de service élevées qui font revenir ce client à maintes reprises », déclare Service HOD, Eben Pretorius.

SEW-EURODRIVE sait que le besoin d'un délai d'exécution accéléré est vital, car chaque minute d'inactivité d'une opération équivaut à une perte de capital. « Nous sommes fiers de notre service après-vente, tel qu'une hotline de service 24 heures sur 24, un service de pièces de rechange, un service de réparation et un service technique sur site », déclare Pretorius, ajoutant que les techniciens SEW-EURODRIVE peuvent également se connecter à distance pour aider clients ayant des problèmes logiciels. 

Source EngineeringNews

23/12/2021

Terca Eco-Brick réduit le CO2 et crée des gains d'espace

The dark grey Terca Eco-Brick Atacama  measures 210 x 65 x 50 mm.
Les nouvelles briques de parement Terca Eco-Brick de Wienerberger ne mesurent que 65 mm de large, annonce le fabricant de matériaux de construction en terre cuite. Cela se traduit également par des avantages intéressants pour les architectes, les planificateurs et les promoteurs immobiliers lors de la mise en œuvre des normes d'efficacité contemporaines, explique Wienerberger.

La brique de parement Terca Eco-Brick de Wienerberger est cinq centimètres plus étroite que les briques de maçonnerie conventionnelles au format standard. Cela permet une réduction de CO2 dans l'ensemble du processus de production, qui peut être suivi de la carrière d'argile à travers la production et le transport jusqu'à la logistique de stockage sur le chantier de construction. Sur le projet de construction fini, cela peut finalement être quantifié comme une économie de CO2 comprise entre 20 et 30 pour cent par mètre carré de brique de parement, selon le format Terca Eco-Brick choisi, selon Wienerberger.

Avantages de l'espace pour la construction

Les objectifs de durabilité de la protection du climat et de la préservation de l'environnement sont également soutenus par de nouvelles options de construction résultant des dimensions de la Terca Eco-Brick. Si les dimensions de la maçonnerie traditionnelle sont abandonnées et que des briques de parement plus étroites sont utilisées, les murs de maçonnerie à double peau peuvent être rendus plus minces dans l'ensemble. Avec une épaisseur d'isolation inchangée, cela signifie moins de consommation d'espace ou un gain d'espace supplémentaire : dans une maison d'habitation de 140 mètres carrés de surface habitable, par exemple, une augmentation d'env. 3,5 m² habitables peuvent ainsi être réalisés.

Comme d'habitude, la maçonnerie à double coque peut être entièrement ou partiellement remplie d'une couche d'isolation thermique. La coque de parement Terca Eco-Brick est reliée à la coque porteuse au moyen de liens à couche d'air avec une vague. Leur nombre et leur positionnement sont réglementés dans l'Agrément Général de Type de Construction No. Z -17,5-1225, que le DIBt a délivré pour l'Eco-Brick en février 2021. La brique de parement Terca Eco-Brick à double peau est homologuée pour les bâtiments jusqu'à une hauteur de dix mètres au-dessus du sol.

La maçonnerie Terca Eco-Brick est traitée selon une méthode de jointoiement lisse et est considérablement plus facile à manipuler en raison du poids inférieur des briques. L'équipe Wienerberger offre un soutien aux transformateurs et aux planificateurs avec des recommandations de traitement et de construction, de la documentation technique et d'autres informations, par exemple sur les associations de maçonnerie et les textes d'appel d'offres.

Conception de façade de haute qualité

Avec la maçonnerie arrière en briques Poroton, les briques de parement Eco-Brick forment un système de construction de mur écologique exemplaire, selon Wienerberger. En raison de la faible hauteur des briques, des structures délicates peuvent être conçues dans le liant de la maçonnerie. Les briques Terca Eco-Brick sont disponibles en briques rustiques moulées à la main (format 215 x 65 x 65 mm) et en briques de parement rétro extrudées (format 240 x 65 x 40 mm). La palette de couleurs des 16 nouvelles variétés va des tons clairs à l'anthracite foncé. 

Source Ziegelindustrie International