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22/12/2021

2021 : un bon niveau d’activité appelé à se stabiliser en 2022

Le profil conjoncturel de l’année 2021 aura finalement été assez « chahuté », entre les mouvements de rattrapage d’activité, les rebonds et les effets de base liés aux déconfinements et le trou d’air de l’été.

A cela se sont ajoutées des tensions sur l’offre qui, dans un contexte de reprise économique mondiale, ont pesé sur l’approvisionnement et le bon déroulement des chantiers du bâtiment et des travaux publics.

Pour l’heure, même si les difficultés subsistent, les entreprises du gros œuvre, dont les carnets ne désemplissent pas, fonctionnent à pleine capacité et font face aussi à un manque de main-d’œuvre.

Côté travaux publics, le rebond des carnets se fait encore attendre mais le redressement est amorcé et les professionnels restent plutôt confiants pour les prochains mois.

Pour nos matériaux (granulats et BPE), non concernés par les pénuries, l’activité devrait se solder en 2021 par des volumes en hausse de + 10 %, renouant ainsi avec les niveaux de 2019 sans trop s’en éloigner en 2022.

Contraintes d’offre dans le BTP

La dernière enquête menée par l’INSEE en novembre dans l’industrie du bâtiment confirme un climat des affaires toujours très favorable, et ce, en dépit des tensions qui continuent de peser sur l’offre.

Plus positifs sur leur activité passée, les entrepreneurs sont encore très confiants pour les prochains mois. Certes les carnets de commandes dans le gros œuvre ont un peu baissé (passant d’un pic à 10,1 mois en août à 9,5 mois en novembre, soit encore bien au-dessus du niveau moyen de longue période à 6,3 mois) mais le jugement des professionnels sur ces derniers reste à haut niveau.

Cela signifie que, compte tenu des effectifs qui ont dû s’étoffer, le stock de chantiers (traduit en mois de travail) diminue ; ce qui ne veut pas dire que les carnets se vident en raison d'une baisse des commandes. D’ailleurs, les entreprises confirment qu’elles ont beaucoup de mal à recruter. Dans le gros œuvre, les outils de production tournent à pleine capacité (93,2 % contre 88 % en moyenne de long terme) et plus de 56 % des entreprises sont dans l’impossibilité d’honorer de nouvelles commandes (contre 33,6 % en moyenne).Certaines cumulent les difficultés : à ce jour, 28 % des entreprises du bâtiment se disent incapables de produire plus et font face à un manque de personnel tandis que 15% sont confrontées à des goulots de production et des pénuries d’approvisionnement.

Cette situation, qui devrait perdurer au moins jusqu’à la fin de l’année, tend à ralentir le bon déroulement des chantiers et se solde par des tensions sur les prix des devis. Du côté de la construction, le tableau est contrasté entre les logements et les locaux d’activité. En effet, le segment du non résidentiel reste à la peine même si le redressement se poursuit. Le cumul sur douze mois des surfaces commencées a gagné + 1,1% sur un an à fin octobre mais on est encore bien loin des niveaux observés avant crise (- 9,7 % à fin octobre 2019) ; et le niveau des permis ne laisse pas espérer de fort rebond à court terme (+ 6,9 % sur un an et - 9,6 % comparé à 2019). À l’inverse, le segment résidentiel continue de se redresser rapidement : à fin octobre, et sur douze mois, 388 000 logements ont été commencés (+ 8,8 % en un an),rejoignant ainsi les niveaux d’avant crise (+ 0,3 % comparé à fin octobre 2019). Côté permis, la dynamique de rebond reste enclenchée avec 468 000 autorisations enregistrées à fin octobre (sur 12 mois), soit une hausse de + 18 % sur un an dont + 26 % pour la maison individuelle (+ 16,4 % comparé à fin octobre 2019) et de + 13 % pour le collectif (- 1,5 % à fin octobre). Le nombre des permis dans le collectif n’a donc pas retrouvé son niveau d’avant crise. Selon la Fédération des Promoteurs Immobiliers, qui déplore un repli des ventes de logements neufs au cours du troisième trimestre (- 9,8 % sur un an et - 20 % au regard de 2019), le logement collectif «reste à l’écart de la reprise économique ».

En dépit de fondamentaux de la demande bien orientés (revenu des ménages, conditions de crédit…), la reprise se fait attendre et les ventes des 9 premiers mois de 2021 sont encore - 10 % en dessous de celles d’avant crise (2019). Selon la FPI, les raisons de ce décrochage résident du côté de l’offre, trop contrainte, et non de la demande, soulignant par exemple que les municipalités accordent à ce jour 50 000 permis de moins par an, en moyenne, comparé à 2017.D’ailleurs, la dernière enquête de l’INSEE montre que les projets et les perspectives de mises en chantier des promoteurs ne décollent pas, voire se replient, en dépit d’une forte demande qui leur est adressée. Les difficultés d’offre n’épargnent pas non plus le secteur des travaux publics qui, selon la dernière enquête d’opinion menée en octobre par la FNTP, voit s’accroître ses contraintes de maind’œuvre (37 % des entreprises y sont confrontées contre 17 % en moyenne sur longue période). Cette contrainte devance désormais le manque de demande qui reste prégnant (32 % contre 37 % en moyenne) alors que le niveau des commandes peine encore à se raffermir et que les travaux réalisés n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant crise, certes élevé en fin de cycle électoral.

Pour autant, bien que confrontés à des hausses de coûts de production, les professionnels restent confiants pour l’activité des prochains mois.

Perspectives 2022

L’épaisseur des carnets dans le gros œuvre continuerait d’alimenter la demande de BPE en 2022 avec un niveau de mises en chantier (et de BPE) qui pourrait rester proche de celui de 2021. Quant aux granulats, les besoins seraient également soutenus par le réveil des investissements des collectivités locales (nouveau cycle électoral) et la montée en charge des projets du Plan de relance


21/12/2021

Nouvelle stratégie d’Edilians, entre maillage européen et engagement durable

L’expertise de Tejas Borja dans la sérigraphie
Le fabricant français de tuile en terre cuite Edilians présentait en ce mois de décembre les contours de sa nouvelle stratégie. Son plan vise à affirmer le rôle de la toiture dans l’éco-construction tout élargissant son périmètre, tant géographique que d’activité, avec l’acquisition future de deux experts de la tuile en terre cuite : le français IRFTS et l’espagnol Tejas Borja.

Leader français de la tuile en terre cuite, Edilians présentait ce vendredi 10 décembre sa nouvelle stratégie. Celle-ci tient en différents axes, de la création de toitures innovantes et durables au renforcement de son ancrage local, mais aussi européen.

Innover pour faire du toit un produit d’écoconstruction

 A l’approche de l’entrée en vigueur de la RE2020 et de la REP du bâtiment, le fabricant de tuiles en terre cuite met l’écoconstruction au cœur de sa production. Il faut dire qu’il n’est pas le seul dans ce secteur des matériaux, son concurrent Wienerberger ayant déjà annoncé ses engagements durables en septembre dernier.

A la seule différence peut-être qu’Edilians s’implique depuis vingt ans dans la production de produits solaires sur son site de Villefranche-sur-Saône (69). Ses clients couvreurs connaissent probablement ses tuiles photovoltaïques, parmi d’autres solutions dans lesquelles l’entreprise aspire à innover. On compte notamment les technologies favorisant la tenue du toit (systèmes de ventilation, crochets…), la récupération des eaux de pluie ou son isolation.

Deux acquisitions renforçant l’ancrage local et européen d’Edilians

 Aujourd’hui, Edilians compte 15 usines, dont 14 sur le territoire français, spécialisées dans la fabrication de tuiles en terre cuite. Un maillage qui cherche à s’étendre, alors que le fabricant entre en négociation exclusive avec l’IRFTS. Basée à Bron (69), l’entreprise comprend une activité solaire en toiture, dont Edilians souhaite racheter les technologies, brevets et systèmes.

De quoi renforcer l’activité du fabricant en tuile solaire. Cela se précise aussi par l’acquisition de la société Tejas Borja début décembre. Ce spécialiste espagnol de la tuile en terre cuite et de la céramique sérigraphiée, implanté près de Valence, est le deuxième rachat d’Edilians dans la péninsule ibérique, après la société portugaise Umbelino Monteiro, reprise en 2019.

L’expertise de Tejas Borja dans la sérigraphie est par ailleurs une opportunité pour Edilians d’élargir sa gamme de tendances architecturales, pour mieux s’adapter à l’esthétique des toitures régionales.

« Avec ces deux futures acquisitions, Edilians accélèrera la mise en œuvre de son plan stratégique de croissance au cœur de l’éco-habitat en France et au sud de l’Europe », se réjouit Pascal Casanova, président et directeur général d’Edilians depuis 2019.

Source Batiweb par Virginie Kroun

20/12/2021

Bouyer Leroux, Edilians, Terreal : une alliance pour la valorisation des terres de chantier du métro de Toulouse

Les entreprises Bouyer Leroux, Edilians et Terreal ont répondu à un Appel à Manifestation d’Intérêt lancé par Tisseo-Ingénierie pour la valorisation des déblais de chantier issus de la troisième ligne du métro toulousain et de sa connexion à la Ligne B.

Possédant des sites à proximité immédiate du chantier, les trois sociétés unissent ainsi leurs efforts au sein d’un Groupement Momentané d’Entreprises (GME) afin de proposer l’expérimentation de la valorisation des matières excavées par intégration au processus de fabrication de matériaux en terre cuite. Tisseo-Ingénierie, maître d’ouvrage délégué représentant le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’agglomération toulousaine, a lancé cette procédure collaborative en vue du lancement d’appels d’offres pour la valorisation de 2,8 millions de m3 de terres excavées des ouvrages souterrains dans le respect de la réglementation environnementale. Face aux enjeux environnementaux de ce chantier de taille, les sociétés Bouyer Leroux, Edilians et Terreal ont groupé leurs capacités d’accueil pour proposer : la valorisation de la matière par son introduction dans les matériaux de construction en terre cuite pour le gros-oeuvre et la toiture, en cohérence avec la Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi n° 2020-105 du 10 février 2020) ; la valorisation en remblais de carrière. La distance maximale de 10 km de ces sites (tuilerie et briqueteries) à la gare de Colomiers permettra également d’assurer un bilan carbone limité en matière de transport. « Ancrées dans leur territoire et fortement engagés dans une démarche d’économie circulaire, nos entreprises participent à leur niveau à la conservation et la gestion responsable des ressources naturelles, notamment en se mobilisant afin de réduire l’impact de leurs activités sur les écosystèmes », déclare Martin Piotte, Mandataire du Groupement.

Source Construction Cayola

Bouyer Leroux, Edilians et Terreal s'allient pour la valorisation des terres de chantier du métro de Toulouse


De gauche à droite : Romain Caron (Edilians), Frédéric Trublin (Bouyer Leroux), Martin Piotte (Terreal) - © Bouyer Leroux/Edilians/Terreal
Les trois spécialistes de la terre cuite ont répondu à un appel à manifestation d'intérêt lancé par Tisseo-Ingénierie pour la valorisation de près de 3M de m3 de déblais de chantier issus de la troisième ligne du métro toulousain et de sa connexion à la Ligne B.

C'est un Groupement Momentané d’Entreprises (GME) exceptionnel qui s'est formé dans le sud-ouest : les trois spécialistes des produits de construction en terre cuite Bouyer Leroux, Edilians et Terreal ont décidé de s'allier pour répondre à un appel à manifestation d’intérêt de Tisseo-Ingénierie, maître d’ouvrage délégué de la troisième ligne du métro de Toulouse.

Cet AMI précède le lancement d’appels d’offres pour la valorisation de 2,8 millions de m3 de terres excavées des ouvrages souterrains dans le respect de la réglementation environnementale.

Possédant des sites à proximité immédiate du chantier, les trois sociétés proposent :

• la valorisation de la matière par son introduction dans les matériaux de construction en terre cuite pour le gros-œuvre et la toiture, en cohérence avec la Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi n° 2020-105 du 10 février 2020) ;

• la valorisation en remblais de carrière.

La distance maximale de 10km de ces sites (tuilerie et briqueteries) à la gare de Colomiers permettra également d’assurer un bilan carbone limité en matière de transport.

Source Le Moniteur

19/12/2021

Grand Paris Express : trois appels à projets pour valoriser les terres excavées

La Société du Grand Paris, qui veut valoriser 70 % des terres issues des chantiers, renouvelle ses trois appels à manifestation d'intérêt. Les chantiers du Grand Paris Express doivent à terme générer 45 millions de tonnes de terre.

45 millions de tonnes : c'est le volume total de terres excavées qui sera généré par les chantiers du métro du Grand Paris Express. La Société du Grand Paris (SGP) s'est fixé comme objectif de valoriser 70 % de ces terres. Pour encourager cette valorisation des déblais et trouver de nouveaux partenaires dans cette entreprise, elle vient de renouveler mardi 7 septembre trois appels à manifestation d'intérêt (AMI). Les candidats ont trois ans pour se manifester, les candidatures étant examinées au fil de l'eau.

Lancées en 2019, les premières éditions de ces AMI avaient déjà permis de trouver des débouchés pour une partie des 18 millions de tonnes de terre alors excavées à l'époque. Avec de tels volumes, la SGP ambitionne de participer à la création et à la consolidation de la filière, encore émergente.

Source Les Echos

18/12/2021

Une toiture vendéenne proche de monuments historiques restaurée dans les règles de l’art

Située à Pouzauges, en Vendée, dans un périmètre de protection de monuments historiques, cette toiture a dû être restaurée selon des règles dictées par les ABF. Principaux matériaux utilisés : tuiles pressées Terreal, chaux de Saint-Astier, zinguerie en cuivre.

À Pouzauges, commune vendéenne labellisée Petite Cité de Caractère, cette villa est située dans un périmètre de protection de monuments historiques. Pour la rénovation de sa couverture, qui subissait les assauts des mousses et végétations, l’entreprise locale Bocareno, spécialisée dans la restauration du patrimoine, a dû respecter les contraintes imposées par l’architecte des bâtiments de France (ABF). Elle se devait notamment de mettre en œuvre des tuiles canal, sans tenons visibles, panachées et aux couleurs définies par l’ABF.

Armand Fortin, gérant de l’entreprise, a porté son choix sur la tuile canal pressée mécanique Terreal Canalavérou 40, couleur Terre de Charente. « C’est une tuile résistante, qui respecte les contraintes architecturales et patrimoniales de cette région, avec de très bonnes propriétés techniques, mécaniques et esthétiques ». L’artisan a également dû suivre des règles spécifiques sur divers détails techniques : « Les tuiles en rive et au faîtage devaient être scellées, ce que nous avons réalisé avec de la chaux de Saint-Astier. Nous avons dû poser un écran de sous-toiture, et utiliser de la zinguerie en cuivre pour les gouttières et les descentes. Enfin, les cheminées sont les éléments qui ont posé le plus de difficultés. Nous avons dû refaire le couronnement en brique et les enduits des souches, poser un pare-pluie et des corniches en pierre. »

En définitive, malgré toutes ces contraintes, le gérant de Bocareno décrit un chantier plutôt commun pour la région, où les bâtiments historiques ou classés sont nombreux.

Source Le Moniteur par Victor Dubois-Carriat 

17/12/2021

Tesla a du mal à approvisionner ses panneaux solaires et retarde certains projets

Tesla a des problèmes pour sécuriser l'approvisionnement en panneaux solaires au milieu de la crise mondiale de l'approvisionnement.

Les problèmes commencent à entraîner des retards sur certains projets clients.

Le mois dernier, nous avons signalé les premiers signes indiquant que les problèmes de chaîne d'approvisionnement affectent les activités de panneaux solaires de Tesla.

Maintenant, les choses se sont intensifiées au point que la société avertit certains clients qui ont autorisé des projets solaires qu'ils pourraient voir des retards.

Les acheteurs de Tesla Solar signalent avoir reçu cet e-mail :

Les retards d'approvisionnement en Chine peuvent avoir un impact sur votre calendrier d'installation

En raison de retards dans la chaîne d'approvisionnement, votre calendrier d'installation peut être prolongé. Ces retards ont un impact général sur les États-Unis. solaire et échappent au contrôle de Tesla. Nous n'avons actuellement pas de calendrier ferme de nos fournisseurs quant à la fin de ces retards. Nous vous contacterons dès que nous aurons des informations à jour.

Merci de votre patience et d'avoir contribué à accélérer la transition du monde vers l'énergie durable.

Une source proche du dossier a déclaré à Electrek que Tesla ne s'attendait pas à obtenir plus de panneaux solaires avant le mois prochain.

Dans une communication interne, Tesla a écrit :

« Les retards de la chaîne d'approvisionnement ont un impact sur la disponibilité des matériaux pour les panneaux solaires. Cela entraînera des retards dans la planification des installations pour les clients qui ne figurent pas déjà sur le calendrier. Une communication a été envoyée à minuit le mardi 30 novembre à tous les clients autorisés qui ne figurent pas actuellement sur le calendrier d'installation pour les informer des retards potentiels. "

Par conséquent, Tesla ne prévoit pas de programmer de nouvelles dates d'installation avant l'année prochaine, lorsqu'elle pourra sécuriser davantage de panneaux solaires.

Comme nous l'avons signalé précédemment, Tesla s'attendait à une perte de 3 à 4 MW de projets solaires ce trimestre.

Le mois de janvier étant susceptible d'être extrêmement marqué par le manque de modules disponibles, la société pourrait potentiellement manquer davantage de projets au premier trimestre 2022.

Tesla installe actuellement l'énergie solaire à un rythme de 80 à 90 MW par trimestre, mais cela inclut les panneaux solaires et les installations de toit solaire.

Dans les communications internes aux employés cette semaine, Tesla a déclaré que les installations de toit solaire ne sont pas affectées car l'entreprise produit les tuiles à Gigafactory New York.

Plus tôt cette année, nous avons signalé que Tesla avait lancé un nouveau panneau solaire plus grand d'une capacité de 420 watts. La société a également apporté plusieurs changements importants à son activité solaire, comme l'arrêt de son activité d'abonnement solaire.

Tesla fournit également désormais son «écosystème Tesla Energy» complet de produits solaires et énergétiques à des installateurs tiers afin d'accélérer le déploiement. Pour ses propres installations, l'entreprise a tenté d'augmenter la demande grâce à une mise à jour de son programme de référence.

Les installations solaires ont considérablement augmenté au cours de la dernière année, la montée en puissance des tuiles solaires ayant davantage contribué au cours des derniers mois. Plus tôt ce mois-ci, Tesla a également lancé de nouvelles tuiles solaires avec une capacité de puissance beaucoup plus élevée.

Source Electrek par Fred Lambert

16/12/2021

Lancement de « Ibstock Futures » plus un investissement initial de 50 millions de livres sterling pour créer la première usine de systèmes de plaquettes de briques automatisées du Royaume-Uni produisant des produits Net Zero

Ibstock plc, le fabricant britannique de produits de construction en terre cuite et en béton, a annoncé aujourd'hui le lancement d'une nouvelle unité commerciale pour le Groupe - « Ibstock Futures ».

Ibstock Futures permettra à l'entreprise d'accélérer sa croissance et de diversifier sa base de revenus en ciblant les secteurs à croissance rapide du marché britannique de la construction.

La nouvelle unité commerciale se concentrera spécifiquement sur le développement de technologies, de produits et de solutions alignés sur les deux tendances clés qui façonnent le secteur de la construction : la durabilité et l'industrialisation des processus de construction. La société estime que le marché potentiel de ces technologies et systèmes est important et croît plus rapidement que l'ensemble de l'industrie des produits de construction.

Ibstock Futures, dont le siège social se trouve dans l'i-studio londonien de la société, permet au groupe de développer une présence plus forte sur les marchés en croissance rapide de la construction modulaire et hors site.

Au fur et à mesure que la demande augmente pour les produits de façade et les solutions pour les nouvelles constructions et les produits de revêtement, Ibstock Futures développera de nouveaux produits adaptés à un large éventail d'applications résidentielles, commerciales et à usage mixte.

Dans le cadre du projet de lancement d'Ibstock Futures, le groupe annonce son intention d'investir 50 millions de livres sterling pour créer la première usine de systèmes de plaquettes de briques automatisées du Royaume-Uni à Nostell, dans le West Yorkshire.

Les plaquettes de parement offrent une alternative durable, sûre et écoénergétique aux autres solutions de revêtement. Le marché britannique des plaquettes de parement est important, avec des volumes annuels d'environ 120 millions de plaquettes, et connaît une croissance rapide. L'ajout d'une importante capacité de plaquette de parement sera très complémentaire à l'activité existante du groupe en briques d'argile et l'investissement permettra à Ibstock d'occuper une position de leader sur le marché, augmentant considérablement sa présence dans les secteurs de la construction de moyenne et grande hauteur à croissance rapide.

D'une capacité allant jusqu'à 60 millions de plaquettes de parement par an, l'usine sera construite dans l'empreinte existante de l'usine de Nostell du Groupe, qui a fonctionné comme une usine de briques jusqu'à sa fermeture en 2020. L'usine bénéficie d'importantes réserves d'argile adjacentes et a établi infrastructures et est bien situé au cœur de ses marchés clés anticipés. Le processus de demande de planification a commencé et la construction sur le site devrait commencer au cours du premier trimestre 2022.

La nouvelle usine fabriquera une large gamme de différents types de plaquettes de parement et de systèmes associés. Il incorporera la dernière technologie de fabrication pour offrir une réduction très significative du carbone par rapport aux feuillets importés et coupés localement. En combinaison avec des projets de compensation de haute qualité, cela permettra à Nostell de produire une plaquette de parement en carbone Net Zero ; reflétant ainsi l'engagement du Groupe en faveur de la durabilité environnementale dans le cadre de sa Feuille de route développement durable à l'horizon 2025 (émissions scope 1 & 21).

« Le lancement d'Ibstock Futures est un développement stratégique important pour le Groupe », a déclaré Joe Hudson, PDG d'Ibstock plc. « Notre nouvelle unité commerciale s'adressera directement à un certain nombre de marchés de croissance passionnants qui complètent notre offre existante pour les méthodes de construction conventionnelles alors que l'accent mis sur la durabilité et l'industrialisation des processus de construction s'accélère.

« L'investissement initial de 50 millions de livres sterling dans la capacité de fabrication de plaquettes de parement à Nostell, dans le West Yorkshire, sera une première pour le Royaume-Uni et nous permettra de prendre une position de leader sur ce marché en croissance rapide. Surtout, ce sera également un phare d'excellence de fabrication et de durabilité - nous sommes tous très enthousiastes à l'idée de produire une plaquette de parement Net Zero. Nous avons pris des engagements ambitieux sur notre feuille de route pour le développement durable jusqu'en 2025 - et cette annonce sous-tend nos ambitions.

L'usine de Nostell est la première d'une série d'initiatives de croissance que nous avons en cours de développement pour Ibstock Futures et nous sommes enthousiasmés par le potentiel de cette nouvelle entreprise pour accélérer la croissance dans les années à venir. » 

Source Buildingsproducts

15/12/2021

Rairies Montrieux, fabricant de matériaux de construction en terre cuite, vient de nommer Paul-Vincent Diquéro au poste de directeur général.

Rairies Montrieux, fabricant de matériaux de construction en terre cuite, vient de nommer Paul-Vincent Diquéro au poste de directeur général. Paul-Vincent Diquéro, est diplômé de l’école de commerce ESSCA à Angers. Ayant reçu une formation en Audit expertise, il a travaillé au sein du cabinet de conseil KPMG France.

«Je suis ravi de rejoindre Rairies Montrieux, construire et pérenniser l’entreprise sont mes objectifs premiers. J’ai été séduit par ce produit unique : l’argile, la terre cuite qui est un savoir faire de passion, d’ancienneté et un produit facile à porter. »

Rémy Montrieux, à la tête de la société familiale depuis 50 ans, désire effectuer la transition en douceur, sur une période de 5 ans, et souhaite constituer une équipe dirigeante en associant quatre cadres de l’entreprise pour accompagner Paul-Vincent Diquéro dans la reprise. L’arrivée de M. Diquéro arrive à un instant déterminant, la société a pour ambition de se diversifier auprès des architectes d’intérieur et des clients particuliers en proposant ses produits à usage intérieur et extérieur, sur de plus petits chantiers.

Source Ouest France

14/12/2021

TERREAL récompense sept professionnels de la couverture

La 11ème cérémonie du « concours terroirs » organisé par Terreal s’est tenue le 18 novembre dernier, il a mis à l’honneur sept professionnels de la couverture et leurs réalisation.

Prix de la Maison Paysanne : l’entreprise SAS Xavier Salles à La Chapelle-prés-Sées (61)

Prix décerné en partenariat avec Maisons Paysannes de France. L’entreprise Xavier Salles s’est vue récompensée du Prix Maison Paysanne pour la restauration de la toiture de 250 m2 d’une traditionnelle maison normande. Le choix de la tuile c’est porté sur la tuile plate de référence Normande, la tuile Rustique Sablé Normand. Le jury a noté un remarquable travail de finition quant aux traitements des points singuliers de la couverture. Un ensemble harmonieux qui laisse transparaître le cachet d’antan Normand retrouvé.

Prix Demeure de caractère – Toit du Sud : l’entreprise Bocareno à Pouzauges (85)

L’entreprise Bocareno a été récompensée du Prix Demeure de Caractère – Toit du Sud pour la rénovation de la toiture de 456 m2 d’une bâtisse bourgeoise du XIXème siècle. La tuile Canalavérou Terre de Charente a été choisie pour son respect des contraintes architecturales et patrimoniales de la région. L’ensemble de la toiture a été restaurée, alors qu’elle se trouvait détériorée et couverte de végétation. La pose dans les règles de l’art a été remarquablement respectée par le scellement à la chaux des tuiles en rive et au faîtage, la réfection complète des cheminées et le remplacement de la zinguerie en cuivre. Cet ensemble permet à la maison de retrouver l’esthétique traditionnelle des toits d’antan de la Vendée.

Prix Demeure de caractère – Toit du Nord : l’entreprise JMC à Courtry (77)

L’entreprise JMC a été récompensée du Prix Demeure de Caractère – Toit du Nord pour la rénovation de la toiture de 400 m2 d’un hôtel particulier des années 30. La tuile plate Ségala Vieux Pays, Vieille Terre a été choisie pour remplacer l’ensemble de la toiture, pour redonner le cachet traditionnel à cette belle demeure.

Prix Patrimoine Historique et Coup de cœur du public : l’entreprise Dallon Couverture à Saint Martin Lacaussade (33)

L’entreprise Dallon Couverture a vu son savoir-faire récompensé pour la rénovation du toit de 400 m2 de l’Eglise Saint Pierre d’Eyrans datant du XIXe siècle. Réalisée par un artisan Raphaël Dallon passionné par son métier, cette restauration met à l’honneur son savoir-faire. Pour la réfection de cette toiture, les tuiles Girondine Castelviel en courant et Nuance d’Antan en couvert ainsi que de la tuile de récupération ont été soigneusement sélectionnées pour un nuancier de couleurs harmonieux.

Prix du Patrimoine Collectif : l’entreprise Toitures des Gones à Vourles (69)

Prix Patrimoine Collectif décerné à l’entreprise Toitures des Gones pour la rénovation du laboratoire d’un artisan maître torréfacteur. Pour cet ouvrage, la réfection a été complète de la charpente aux verrières, avec un travail de finition remarquables de rives à noquet et ce sont les tuiles Montchanin Losangée Rouge qui ont été choisies pour couvrir les 260 m2 de toiture.

Prix Technique : l’entreprise Jeanne Patrice Couverture à Madre (53)

L’entreprise de Patrice Jeanne a été récompensée pour le travail de rénovation de la couverture de 350m2 d’un manoir. L’artisan a mis en œuvre la tuile Monument Historique Pompadour en réalisant un harmonieux panachage de Rouge Saumon, Rouge Naturel et Rouge Violet. L’ensemble des points singuliers ont été traités par la matière même de la tuile, afin de conserver l’authenticité de ce manoir. Les lucarnes en zinc ont également été totalement refaites à l’identique. Une réalisation technique juste et remarquée.

Coup de Cœur du Jury : l’entreprise EURL Courot Dominique à Cluny (71)

L’artisan Dominique Courot a été récompensé pour la réfection de la couverture d’un préau de 114 m2 fortement dégradée par des infiltrations d’eau, datant des années 1880. Le jury a notamment relevé la passion avec laquelle le lauréat a travaillé sur cette rénovation. Un travail minutieux et remarquable de détails : rives scellées avec bardelis en ardoises naturelles pour habiller le chevron, utilisation de chaux blanche et sable de rivière pour une harmonie naturelle, faîtage scellé en crête de coq pour faire écho à celle de l’habitation principale. La mise en œuvre d’une vieille tuile de tradition, la tuile plate Prieuré Rouge Ancien, redonne au préau son cachet authentique.

Source Batijournal


13/12/2021

Edilians renforce son activité solaire et se développe à l'international

Edilians, leader français de la tuile terre cuite, a initié une nouvelle stratégie afin de positionner l’entreprise comme créateur de solutions de toitures innovantes en faveur d’un habitat éco-responsable et durable. 

Cette orientation se concrétise aujourd’hui par l’entrée en négociation exclusive avec l’IRFTS, basé à Bron (69), pour l’achat de son activité solaire en toiture et par l’acquisition de la société TEJAS BORJA, un des leaders espagnols de la tuile en terre cuite et spécialiste de la céramique sérigraphiée.

Des orientation stratégiques claires 

Dans un contexte normatif et environnemental dans lequel le toit devient essentiel aux performances de l’habitat, Edilians entend en faire un élément fondamental et durable de l’enveloppe du bâtiment :

• grâce au développement de technologies destinées à augmenter sa tenue dans le temps (systèmes de ventilation, crochets, …),

• en favorisant la récupération des eaux de pluie,

• et en la rendant à énergie positive par l’intégration de systèmes solaires pour produire de l’électricité et d’éléments fonctionnels (de type isolation).

C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, avec un maillage de 15 usines, dont 14 sur le territoire français, majoritairement tournées sur la production de tuiles terre cuite, Edilians souhaite renforcer les axes que sont le solaire, l’isolation, l’étanchéité et la collecte des eaux pluviales. Ceci lui permettra de disposer d’une offre systèmes complète au service de l’éco-habitat afin de développer et pérenniser l’activité de l’entreprise.

Pour y parvenir, Edilians renforce non seulement son ancrage local mais poursuit aussi sa stratégie d’innovation afin de se positionner comme un acteur incontournable de la toiture éco-responsable et durable.

Une montée en puissance de l'activité solaire

Pionnier sur le marché des tuiles photovoltaïques, Edilians développe depuis plus de 20 ans des produits solaires sur son site de Villefranche-sur-Saône (69) pour ses clients couvreurs qui respectent l’authenticité et la couleur des toitures tout en conservant la facilité de pose.

Avec l’entrée en négociation exclusive avec l’IRFTS pour l’achat de son activité solaire en toiture (technologies, brevets et systèmes), Edilians renforcera son engagement sur ce marché. En plus d’enrichir sa gamme pour répondre à tous les besoins, cette acquisition lui donnera la possibilité d’anticiper les évolutions normatives, technologiques et environnementales tout en continuant à accompagner la présence de ses partenaires couvreurs sur ce métier.

Renforcement du maillage européen

Après avoir repris en 2019 la société portugaise Umbelino Monteiro, fabricant de tuiles terre cuite, Edilians renforce son assise dans la péninsule ibérique avec le rachat de l’entreprise espagnole TEJAS BORJA effectif le 1er décembre 2021.

 Implantée près de Valence, elle produit, depuis plus de 100 ans, des tuiles terre cuite et dispose d’une grande maîtrise de la sérigraphie grâce à la technologie d’impression par jet d’encre. Très présente à l’export (dans plus de 60 pays) à travers des produits de grande qualité, elle a réalisé un chiffre d’affaires en 2020 de près de 30 M€ et emploie 230 salariés.

L’expertise de TEJAS BORJA dans la sérigraphie représente une opportunité complémentaire pour Edilians afin de toujours mieux répondre aux tendances architecturales et plus particulièrement en termes de personnalisation et de reproduction de l’esthétique des toitures régionales.

Attaché à l’ancrage local et aux territoires ainsi qu’au savoir-faire historique de cette entité, Edilians conservera, comme pour toutes ses implantations industrielles, la marque TEJAS BORJA qui deviendra la 12ème appellation terroir de son offre, à l’image des renommées Gélis, Ste Foy, Huguenot, …

“Avec ces deux futures acquisitions, EDILIANS accélèrera la mise en œuvre de son plan stratégique de croissance au cœur de l’éco-habitat en France et au sud de l’Europe”, indique Pascal Casanova, Président Directeur Général.

Source André Sudrie

12/12/2021

"Nous prévoyons d'augmenter nos prix de 15% en janvier 2022", président d'Edilians

Pascal Casanova a pris la présidence d'Edilians, spécialiste de la toiture, depuis 18 mois. Il vient d'annoncer deux opérations de croissance externe. Il nous en dit plus sur la stratégie de l'entreprise et ses ambitions.

Edilians continue de croître. Le spécialiste de la toiture annonce une croissance externe via deux opérations qui vise à lui permettre d'étoffer ses gammes, mais aussi à poursuivre son développement à l'international. Pascal Casanova, qui est aux commandes du groupe depuis 18 mois, revient pour nous sur l'ambition du groupe, les problématiques du secteur, ainsi que sur les perspectives à venir.

Vous avez pris les rênes d'Edilians depuis un an et demi. Quel bilan tirez-vous de ces premiers mois ?

Pascal Casanova : Marqués par la crise sanitaire, ces 18 premiers mois ont forcément été perturbés. La bonne nouvelle ? L'activité est repartie très fort dès juin 2020, et cette tendance ne se tarit pas et se maintient au même niveau en 2021. Nous sommes sur une hausse d'activité avoisinant les 10%. 

Source Batiactu  par Céline Galoffre

11/12/2021

JMC récompensée au concours des Terroirs de Terreal

L’entreprise de Courtry a été distinguée lors de la 11e édition de ce concours.

Acteur majeur du marché des tuiles en terre cuite en France, Terreal a récompensé récemment sept professionnels de la couverture pour leurs travaux de préservation du patrimoine français. 

L'entreprise JMC, située à Courtry, a obtenu le prix de la “Demeure de caractère - Toit du Nord“ pour la restauration de 400 m² de toiture d'un hôtel particulier datant des années 30. 

Pour sa rénovation, JMC a utilisé la tuile plate Ségala Vieux Pays, Vieille Terre pour redonner le cachet traditionnel à cette belle demeure.

Source Le Moniteur77

10/12/2021

RE2020, une brique de plus pour la transition énergétique du bâtiment

La réglementation environnementale RE2020 s'inscrit dans l'objectif de rendre le bâtiment neuf moins énergivore et de réduire les émissions de gaz effet de serre qui en sont issues durant tout son cycle de vie. La RE2020 porte trois grands objectifs pour le bâtiment neuf, dès janvier 2022 pour le logement :

- Poursuivre l'amélioration de la sobriété énergétique,

- Garantir le confort pendant les étés caniculaires

- Diminuer l'impact carbone des bâtiments

L'enjeu est porté par l'ensemble des acteurs de la construction : les industriels bien sûr avec les matériaux et équipements, mais aussi maîtres d'ouvrage, concepteurs et metteurs en œuvre.

Comment y parvenir ? quelle est la contribution de la brique ?

Enjeu n°1 : contribuer à la performance thermique de l'enveloppe

Les briquetiers sont convaincus de l'importance de la sobriété énergétique du bâtiment et se sont engagés de longue date dans l'amélioration de la performance thermique des briques : en 20 ans, leur résistance thermique a été multipliée par 3.

D'ailleurs, la brique a multiplié par 4 sa part de marché en logement collectif en 10 ans car elle a su apporter aux professionnels une réponse adaptée à la RT2012. La brique terre cuite est d'ailleurs désormais utilisée pour construire plus d'un logement neuf sur 3 en France.

La RE2020 renforce les exigences de l'indicateur Bbio de 20 à 30% par rapport à la RT2012.

L'indicateur Bbio traduit le besoin bioclimatique du bâtiment. Son calcul prend en compte les :

- Besoins d'éclairage

- Besoins de chauffage

- Besoins de refroidissement

Les déperditions thermiques issues des murs, planchers bas et toitures des nouveaux bâtiments devront être réduites par un renforcement de l'isolation et le traitement adapté des ponts thermiques.

Pour les murs, la réponse simple et efficace qui existe chez tous les briquetiers, est la brique de résistance thermique R ≥ 1. La brique R=1 est déjà couramment utilisée et sa mise en œuvre est maîtrisée par les entreprises.

Associés à la brique, de nombreux accessoires permettent d'assurer un traitement global et homogène de l'enveloppe et particulièrement des ponts thermiques du mur :

- planelles isolées en about de plancher,

- coffres de volets roulants,

- linteaux,

- brique à bancher…

Enjeu n°2 : le confort d'été

Pour répondre aux épisodes caniculaires, la RE2020 ajoute un indicateur réglementaire : DH (degré par heure).

L'objectif est de pouvoir limiter l'inconfort d'un bâtiment en période caniculaire. La portée de cet outil s'étend donc aussi à la limitation de l'utilisation de la climatisation en période estivale.

Deux seuils ont été définis :

- un seuil haut, réglementaire (1250 DH), identique partout en France. Cela correspond à une période de 25 jours durant laquelle le logement serait continûment à 30°C le jour et 28°C la nuit. Ce seuil est donc un maximum à ne pas dépasser

- et un seuil bas (350 DH). Dans l'éventualité où ce seuil bas ne serait pas respecté, des pénalités de consommation forfaitaires sont appliquées afin d'empêcher les installations de climatisation a posteriori

La conception bioclimatique est un principe fondamental dans la construction d'un nouvel édifice car il s'agit de prendre en considération la forme et orientation du bâtiment, l'inertie thermique des parois, les protections contre le soleil (occultations des fenêtres, casquettes et débords de toit, brise-soleil, végétation…).

Les solutions de refroidissement dites « passives » (ventilation par ouverture des fenêtres, brasseurs d'air, puits canadien, géothermie…) seront également encouragées.

La gestion automatique des volets roulants et particulièrement avec gestion crépusculaire apporte un gain significatif sur le besoin de refroidissement. Les briquetiers ont développé de nombreuses solutions certifiées pour intégrer ces volets roulants à la construction neuve dans la maçonnerie, ce avec une parfaite homogénéité du support en façade.

Enjeu n°3 : vers une industrie compétitive et décarbonée

Une autre nouveauté de la RE2020 concerne l'évaluation environnementale. Le calcul prend en compte l'ensemble des émissions de GES (gaz à effet de serre) à l'échelle du bâtiment, de la construction à la démolition, sur une durée conventionnelle de 50 ans.

Le calcul de l'analyse de cycle de vie (ACV) additionne les impacts carbone estimés de tous les matériaux et équipements utilisés dans le bâtiment, à partir des FDES (Fiches de Données environnementales et sanitaires) ou PEP (pour les équipements).

La RE2020 établit une trajectoire de réduction du seuil carbone tous les 3 ans à partir de 2022, qui est le seuil correspondant aux pratiques actuelles.

Les briquetiers, pleinement conscients des enjeux de réduction des gaz à effet de serre, s'inscrivent dans une trajectoire vers une industrie décarbonée à 2050 (comme défini dans la SNBC- Stratégie Nationale Bas Carbone) :

- Par l'amélioration continue du process de fabrication (écoconception, diminution des consommations d'énergie, recours aux énergies décarbonées)

- Par un programme de recherche à l'échelle de l'Europe, piloté par la France, pour utiliser des technologies de rupture (cuisson à l'hydrogène, captage et transformation du CO2, cuisson par micro-ondes, …)

Source Batiactu


09/12/2021

Suisse - Les cellules solaires se déguisent en tuiles : mais il y a plusieurs inconvénients

Un fabricant suisse a développé des tuiles photovoltaïques disponibles dans des formats de tuiles courants et dans différentes couleurs. Avec un revêtement spécial, l'effet d'éblouissement des modules solaires peut même être éliminé. Cependant, les cellules solaires de petit format sont moins rentables et plus chères que les systèmes de toiture traditionnels.

Ressemble beaucoup aux tuiles normales : The Match de Megsol dans la couleur TerraCotta.

A l'Intersolar de Munich, le fabricant suisse Megasol a présenté une mise à jour de sa tuile solaire « Match ». Selon le fabricant, cela devrait être compatible avec un grand nombre de formats de carreaux courants. Cela signifie qu'un ou plusieurs modules solaires Match peuvent remplacer les tuiles existantes sur un toit sans avoir à ajuster la structure du toit, explique Michael Reist, directeur marketing chez Megasol. Une autre nouveauté est toute une gamme de couleurs dans laquelle le « Match » peut être commandé. En plus des tons de brique typiques, les clients peuvent également choisir parmi des verres solaires classiques ou d'autres surfaces en verre. Même les toitures et les revêtements muraux en clins, tels que les panneaux en fibrociment, peuvent être remplacés par des tuiles photovoltaïques.

Installation facile sur les toits existants

Le fabricant promet aux clients une installation simple et sans complication. Le système se compose uniquement du module solaire en verre et d'un crochet de montage. Les lattes de toit existantes peuvent toujours être utilisées, mais des lattes supplémentaires sont nécessaires pour le crochet de montage. Chaque tuile « Match » a une connexion pour les pôles plus et moins ainsi que de longs câbles qui, selon Megasol, peuvent fonctionner verticalement ou horizontalement. Le revêtement de surface spécial "ZeroReflect" est destiné à réduire la perception des effets d'éblouissement à presque zéro. Il est intéressant de noter que le revêtement anti-éblouissant n'est pas seulement disponible pour les produits Megasol, mais peut également être appliqué aux systèmes photovoltaïques existants d'autres fabricants.

Performances inférieures et coût plus élevé que les panneaux solaires

Malheureusement, les tuiles photovoltaïques, dont la « Match », présentent certains inconvénients, c'est pourquoi elles sont encore jusqu'à présent un produit de niche. La raison principale est la faible performance des tuiles solaires par zone avec des coûts plus élevés par rapport aux systèmes de toiture conventionnels. Les variantes colorées des tuiles solaires ont des pertes de performances encore plus élevées que les modèles transparents avec une surface en verre. En revanche, le fabricant Megasol fait valoir que les tuiles photovoltaïques remplaceraient les toitures normales. Si un toit est entièrement recouvert de tuiles "Match" ou d'autres tuiles solaires, les coûts sont comparables à ceux d'un toit en tuiles avec un système solaire sur le toit, selon le directeur marketing Reist. Avec une espérance de vie estimée à 50 ans, le fabricant suisse envisage même des économies de coûts sur la durée de fonctionnement. Après tout, Megasol accorde une garantie allant jusqu'à 35 ans pour ses tuiles photovoltaïques. De plus, ils doivent être très résistants et résistants jusqu'à la classe de protection contre la grêle 4. 

Source Efahrer par Christian Lutz

08/12/2021

Ligne de pressage Rieter Morando sur le site de Creaton en Hongrie

Rieter Morando est très fier d'annoncer qu'en octobre dernier, le démarrage officiel de la nouvelle ligne de pressage de Creaton Lenti en Hongrie a été réalisé avec succès. 


Un merci spécial à l'approche professionnelle élevée de la direction et des techniciens locaux qui ont soutenu les équipes de Rieter Morando Asti et Konstanz pendant tout le développement du projet. 

Source LindedIn

07/12/2021

Feuille de route technologique 2030 de l'Association Hollandaise de l'industrie de la terre cuite KNB : un instrument essentiel pour l'industrie céramique néerlandaise

Actuellement, l'industrie néerlandaise des briques, des tuiles et des  éléments muraux et de sol est confrontée à de nombreux défis en matière de décarbonisation, tout en étant simultanément confrontée à des objectifs de réduction des émissions en constante augmentation de la part de son gouvernement et de l'UE. L'incertitude de réduire rapidement les émissions de CO2 ou de faire face à des prix du carbone élevés et à des coûts de production plus élevés a conduit à un guide sectoriel nécessaire pour atténuer ce problème : une feuille de route technologique complète pour répondre aux exigences de la transition énergétique et contribuer à une société durable.

La feuille de route technologique néerlandaise 2030 vise à fournir des conseils et des informations aux membres de l'industrie et aux parties prenantes externes telles que les décideurs politiques, sur la faisabilité de diverses technologies pour décarboniser l'industrie de la céramique de construction. Il se compose de diverses stratégies de durabilité qui doivent être recherchées, testées, démontrées et, très probablement, mises en œuvre. Par exemple, des recherches définies et en cours permettront de déterminer si l'hydrogène peut réellement être utilisé dans les processus de production de céramique en remplacement du gaz naturel. Le même intérêt s'applique à l'utilisation de mélanges d'hydrogène, de (bio)gaz ou d'énergie électrique dans les processus de production. Par conséquent, de nombreuses recherches pionnières seront nécessaires pour apporter des réponses à ces incertitudes et découvrir des alternatives efficaces pour construire une industrie céramique plus durable.

Incertitudes sur les futures infrastructures énergétiques

Mais même si l'industrie est en mesure de déterminer les technologies potentielles pour sa décarbonation, elle est également confrontée à des incertitudes telles que la (non) disponibilité des futures infrastructures énergétiques. Si une « économie de l'hydrogène » est compatible avec les procédés de production de céramique, l'hydrogène sera-t-il disponible à temps et dans les bonnes quantités, prix et niveaux de qualité sur des sites principalement basés dans les zones rurales des Pays-Bas ? Ces externalités devront être traitées par le gouvernement et les gestionnaires de réseau. La feuille de route technologique pourrait alors également être utilisée comme un instrument utile pour revendiquer à juste titre de nouvelles infrastructures énergétiques spécifiques dans un proche avenir. Un progrès qui est actuellement en cours aux Pays-Bas.

En attendant, l'industrie travaille à la dématérialisation de divers produits céramiques tant dans les produits préfabriqués que dans les techniques de construction sur site. Par conséquent, la fonction des briques passe d'un mur porteur à un revêtement extérieur avec des propriétés esthétiques élevées pour les utilisateurs finaux, tout en entraînant une diminution des émissions de CO2 par m2 de façade pour les usines de production de céramique.

En plus de résoudre les incertitudes sur les spécifications des produits et les processus de production en usine en mettant en œuvre de nouvelles technologies durables, l'essence de la décarbonisation en temps opportun sera un sujet de débat au cours des prochaines années. Les prix du carbone, tant au niveau européen que national (!) augmentent rapidement, et conduiront à des coûts de production très élevés dans un avenir proche. Cependant, en testant les différentes alternatives de la feuille de route technologique et en assurant la transparence sur les résultats (intermédiaires), toutes les parties prenantes devraient être en mesure de rendre compte des efforts de décarbonation de l'industrie céramique.

Instrument essentiel de la décarbonation

L'évaluation de l'industrie néerlandaise de la céramique provient principalement des ONG de la nature et de la conservation qui comprennent les effets positifs sur l'environnement et la nature de l'extraction d'argile et de la restauration écologique des paysages par la suite. Cela conduit à son tour à un meilleur contrôle des inondations, à la gestion de l'eau, à la création d'habitats fauniques et à de nouveaux puits de carbone. Ces avantages sont souvent négligés par les décideurs politiques, mais conduiront à de nouveaux problèmes environnementaux et de gestion de l'eau aux Pays-Bas une fois que l'exploitation de l'argile s'arrêtera.

Si nécessaire, la feuille de route technologique peut également être utilisée pour expliquer et justifier le besoin d'une aide supplémentaire du gouvernement (ou de l'UE) le cas échéant, en termes de ressources, de subventions spécifiques, d'exemptions ou d'autres formes de politique « industrie verte ». . Comme la feuille de route technologique pourrait répondre à de nombreuses incertitudes de l'industrie céramique néerlandaise, elle deviendra probablement un instrument essentiel pour faire face aux défis de la transition énergétique et de la décarbonation. 

Source Ziegelindustrie International

06/12/2021

Le géant belge de la brique, Vandersanden, veut doubler ses ventes en France

L’entreprise a inauguré ce mardi 23 novembre 2021, dans la métropole lilloise, sa nouvelle salle d’exposition. Objectif : y présenter produits et innovations pour mieux s’étendre sur le marché français.

Déjà présent en France, mais essentiellement dans le Nord, Vandersanden, une des plus grosses entreprises de production de briques en Europe, affiche de nouvelles ambitions sur l’Hexagone.

Pour cela, le fabricant de briques et plaquettes de parement, systèmes de façade et autres pavés en terre cuite dispose désormais d’un lieu moderne d’accueil et de présentation de ses produits à Halluin (Nord), à la frontière belge.

« Notre présence est très forte dans les Hauts-de-France où nous sommes chez les négoces de matériaux et constructeurs de maisons individuelles, détaille Laurent Delouvroy, directeur commercial de Vandersanden France. Avec ce nouveau showroom, nous souhaitons renforcer notre image auprès de ces publics mais aussi nous adresser aux promoteurs, architectes, particuliers et autres prescripteurs. De plus, nos clients n’ont jamais eu autant envie d’avoir du contact humain, de voir et de toucher les produits ».

Et Rudy Peeters, nouveau CEO depuis le 1er octobre 2021 de renchérir : « Nous avons des grandes ambitions sur le marché français. Nous souhaitons y doubler les ventes de produits innovants et écologiques. En allant au contact des professionnels et des particuliers, ce showroom de plus de 450 m2 nous permettra de poursuivre notre développement sur ce marché ».

Mettre en avant les innovations

La vocation de cette nouvelle base réside de surcroît dans la mise en avant des dernières innovations du groupe de 800 personnes présent dans 35 pays. « Par sa durabilité, la terre cuite a le vent en poupe. Si nous voulons nous renforcer sur la brique moulée main, nous souhaitons notamment apporter sur le marché français nos écoplaquettes de parement ».

« Non sciées dans des briques pleines, elles sont directement formées et cuites dans des moules spéciaux, ce qui évite 70 % de perte de matières à la fabrication », revendique Laurent Delouvroy. Ce produit est le fer de lance du développement de Vandersanden en France, notamment en région parisienne où la demande grandit.

Le patron veut aussi promouvoir E-Board, une solution clé en main d’isolation par l’extérieur comprenant panneaux d’isolation, plaquettes de parement, mortier-colle et accessoires de pose. Et ambitionne « à moyen terme d’accompagner le marché français de la préfabrication » un segment encore discret contrairement aux Pays-Bas.

En partenariat avec un industriel, l’entreprise familiale a d’ailleurs conçu un robot de pose automatique de plaquettes, le RobotBrick. Autre piste de développement d’ici à trois ans : proposer aux professionnels français sa gamme de pavés en terre cuite.

Booster les services

Accessible sur rendez-vous “ pour une expérience optimale ”, la salle d’exposition nordiste offre aussi un nouveau service : “ le générateur de texture ”. « Il se base sur la numérisation 3D de nos produits », vante Laurent Delouvroy. Bientôt intégrable dans les logiciels de conception, il permet de visualiser avec le plus grand réalisme, le rendu des façades sur l’ensemble d’une opération. De quoi démocratiser plus facilement la brique sur l’ensemble du territoire.

Source Le Moniteur par Julie Dumez


 

05/12/2021

Orne. La plus belle maison paysanne de France se situe près d'Alençon

Au bord de la forêt d'Ecouves, au Bouillon (Orne), est implantée la plus belle maison paysanne de France. Xavier Salles, qui l'a rénovée avec son équipe, a été récompensé.

Au bord de la forêt d’Écouves, une bâtisse construite dans la commune du Bouillon (Orne) rayonne.

Surtout depuis la pose des nouvelles tuiles, en avril 2021 par l’entreprise Xavier Salles, spécialisée dans les travaux de couverture et basée à La Chapelle-Près-Sées (Orne).

Une remise à neuf de la toiture qui a permis de remporter le prix de la plus belle maison paysanne de France, lors 11e édition du concours Terreal, jeudi 18 novembre 2021, à Nantes.

Une vraie reconnaissance

Comme chaque année, cet évènement vient récompenser « les travaux de préservation du patrimoine français ».

Pour élire le lauréat de cette catégorie, Terreal s’est associée avec l’association nationale « Maisons paysannes de France ».

Cependant, la maison devait respecter quelques conditions.

Elle devait être construite avant 1960 et avoir du caractère. Et elle en a. C'est difficilement explicable mais quand on la regarde, on ressent quelque chose avec la façon dont elle est exposée, dont les arbres sont plantés. C'est une question de ressenti.

Xavier Salles

Gérant de l'entreprise de travaux de couverture SAS Xavier Salles, Xavier Salles a reçu son trophée, symbole d'une qualité de travail.

Pour celui qui a repris l’entreprise familiale depuis deux ans maintenant, ce prix est une véritable reconnaissance d’un travail bien fait.

« C’est une grande fierté. Un jury professionnel a jugé notre chantier de 6 à 7 semaines et a récompensé un travail d’équipe, c’est très gratifiant. C’est très valorisant. »

« Pour le cinéma, il y a le festival Cannes, pour la couverture : Terreal »

Pour les propriétaires, la surprise était de mise.

« Avec ma femme, nous ne connaissions pas le concours. Ils nous ont demandés en cours de chantier s’ils pouvaient participer, nous avons accepté. On était ravi pour eux, c’est une belle reconnaissance, c’est bien que les couvreurs soient récompensés aussi. Pour le cinéma il y a le festival de Cannes, pour les travaux de couverture, il y a le concours Terreal », sourit Paul-Louis Léger.

Un ancien moulin

Originaires de la région parisienne où ils y ont passé une quarantaine d’années, Paul Louis et Céline Léger ont pris la direction de Marseille, avant d’arriver dans l’Orne en mai 2020.

On cherchait du calme, on voulait habiter en campagne. On a découvert la maison, puis avec l'étang, la forêt et le ruisseau à côté, on est tombé sous le charme.

Paul-Louis Léger/ Propriétaire de la maison

Il ajoute : « On est arrivé ici par hasard et vu que la maison a été récompensée, le hasard fait bien les choses. »

L’année de construction de la maison reste encore incertaine. Toutefois, des cartes de Cassini révèlent l’existence d’un moulin au même endroit… en 1750.

« Il y a toujours des vestiges avec notamment l’étang et sa digue », remarque le nouveau propriétaire des lieux. Elle aurait été restaurée au cours des années 1920 pour devenir habitable. Depuis, elle a visiblement bien été gardée.

Source Actu/ L'Orne Hebdo par Samuel Martin

04/12/2021

Une tuile capable de s’adapter sur tous types de toits

Wienerberger innove grâce à la nouvelle tuile en terre cuite Tempête 18 de Koramic.

 Grâce à son pureau variable elle ne nécessite plus de coupe, permettant de s’adapter facilement à tous les types de toit. 

Elle permet une pose plus rapide et plus avantageuse car seulement 17,1 à 18,9 tuiles sont nécessaires par mètre carré. 

Disponible en couleur Noir mat avec un nez fin, la tuile Tempête reste mince et élégante. 

Parfaitement adaptée à l’esthétique des toitures du Nord. 

De plus, même lorsque les tuiles sont posées avec un pureau maximal, le rendu final reste très esthétique et parfaitement étanche.

Source Batijournal

03/12/2021

La tuile, entre tradition et renouveau

Les industriels adaptent ce produit authentique et séculaire aux nouvelles exigences d’ordre technique, esthétique ou énergétique. Quelques points-clés sur l'actualité et les innovations de la filière.

Tensions sur le secteur

Si l’activité n’a baissé que de 2,1 % l’an dernier et que la reprise est continue depuis le troisième trimestre 2020, les inquiétudes s’accumulent, selon l’Observatoire de la rénovation en couverture tuile de la FFTB (1). Sur les 800 couvreurs interrogés, 58 % peinent à recruter (+ 6 pts en huit mois). Un frein au développement pour 72 % d’entre eux, qui s’ajoute aux tensions sur les matériaux.


Taille et poids

Qui dit grand format dit pose rapide. Les fabricants proposent désormais des tuiles en format double – voire triple pour Edilians, avec Neoplate. Concernant le poids, les tuiles métalliques, environ cinq fois plus légères que les versions terre cuite, conviennent en rénovation (en surimposition ou sur charpentes fragiles).


Atout coût

Une tuile terre cuite a une durée de vie de 100 ans, trois fois plus qu’un toit plat. D’après le GIE La Tuile Terre cuite, l’investissement initial pour une maison avec toiture en tuiles terre cuite est inférieur de 5 % par rapport à un toit plat, et l’économie en maintenance sur soixante ans atteint 40 %.


Tuile solaire

Plus discrète et esthétique qu’un panneau, durable (étanchéité garantie jusqu’à trente ans), elle s’installe simplement comme une tuile classique sans surépaisseur. Edilians propose, en coloris ardoise ou rouge, la tuile solaire Max (75 Wc, 2/m²) ou la tuile terre cuite Alpha Solaire (23 ou 30 Wc, 5/m²). Chez Terreal, le minimodule (55 Wc, 10/m²) est compatible avec ses tuiles à pureau plat.


Réalité augmentée

Terreal a lancé « Mon Toit Terreal », une application permettant de visualiser rapidement le rendu des tuiles sur une toiture. En quelques clics, l’utilisateur sélectionne sa zone géographique, son style de maison puis le modèle et le coloris de tuiles parmi la gamme Terreal. Au total, près de 100 combinaisons sont possibles.

Nouveauté 100 % made in France

Les tuiles solaires Sunstyle sont 100 % fabriquées en France depuis fin 2020. Carrées (90 x 90 cm, 85 ou 110 Wc), noires, rouges ou grises, elles se posent en « écailles » sur la toiture. Esthétiques, elles sont aussi résistantes (classe 4 grêle) et garanties vingt-cinq ans (à 80 %).


Made by Creaton, de Terreal : Des tuiles pour le Nord et Nord-Est de la France

A la suite de l’acquisition de son homologue allemand Creaton, Terreal a lancé une gamme de huit nouveaux modèles de tuiles et accessoires venant compléter sa gamme de tuiles du Nord et Nord-Est. Avec au total 23 coloris différents, ces 8 modèles se déclinent en une tuile traditionnelle à côte (Terra Optima), 2 tuiles performantes à côte (Regius et ratio), une tuile d’aspect plat (Domino) et 4 tuiles régionales (Magnum, Futura, MZ3 et Harmonie).

 

Stretto Huguenot, d’Edilians : Une tuile plate pour les faibles pentes

Cette tuile terre cuite plate, dont le schéma d’écoulement d’eau est breveté, assure une étanchéité hors norme pour ce type de produit. Elle dispose d’un ATEx pour la mise en oeuvre sur des toitures à faible pente (hors DTU 40.23), soit des pentes jusqu’à 40 % avec un écran de sous-toiture (contre 60 % pour une tuile plate classique) et des longueurs de rampants jusqu’à 8 m de projection horizontale, voire 12 m. Elle convient également à une pose en bardage et est compatible avec les tuiles photovoltaïques Edilians. L’industriel la propose en trois coloris.

 

Canal’di, de Bouyer Leroux : Un nouveau système de blocage invisible

D’aspect tuile canal traditionnelle, ce produit dispose d’un système innovant qui assure un maintien aussi fiable que celui d’une tuile à blocage. Avec cette accroche masquée sous le recouvrement, les tuiles de chapeau sont bloquées sur les tuiles de courant. Respectant l’esthétique des toits anciens, elle est confortable à poser – sur liteaux ou voliges – pour les couvreurs et utilisable sur une grande variété de pentes. Déclinée en six combinaisons de coloris, trois pour les tuiles de chapeau, deux pour les tuiles de courant. Ce produit est sous Atex.

 

AeroDek, de BMI Monier : Une gamme métallique légère et résistante

Ces tuiles en acier galvanisé allient légèreté et durabilité. à raison de deux ou trois éléments par m², elles se posent rapidement, y compris sur couverture existante (bardeaux bitumés, bac acier, plaque fibrociment…) et conviennent aux charpentes fragiles ou en climat de montagne. Elles résistent aux fortes pluies, à la grêle, au gel, aux vents violents (270 km/h) et à la charge de neige (21 kN/m²). La gamme se décline en cinq profils, dont un en version acoustique (Quadro Plus, aspect tuile plate lisse). Pour pentes jusqu’à 21 %. Garantie trente ans étanchéité.

 

Karat XXL-D, de Erlus : Une grande tuile teintée dans la masse

Cette tuile de grande taille (10 éléments/m²), existe désormais en couleur gris graphite, teintée dans la masse. Il n’est plus nécessaire de retravailler les bords de coupe ou les épaufrures. Ses autres atouts : un pureau variable de 20 mm et ses pentes de toit nominale de 22° et minimale de 10°. Grâce à son double emboîtement latéral et au niveau de la tête, elle garantit une grande résistance aux infiltrations d’eau. Enfin, cette tuile présente une résistance de classe 4 à la grêle.

Source Le Moniteur par Maya Pic

 

02/12/2021

Edilians achève son deuxième site de production photovoltaïque à Commenailles

Installé à Commenailles depuis 1912 par la famille Jacob, aujourd’hui Edilians, le leader de la fabrication de tuiles terre cuite, qui allie haute performance technologique et industrie locale, affirme sa position d’acteur responsable, soucieux des enjeux environnementaux et des normes de demain.

Le site de Commenailles est un des onze sites terre cuite du groupe Edilians. À l’aube de ses 110 ans d’histoire de prospections locales et d’existence, grâce à la richesse de ses sols, l’entreprise sait, depuis fort longtemps, préserver ses ressources et réduire au maximum son impact environnemental. Elle a, en août 2020, obtenu son agrément préfectoral pour un nouveau site d’extraction, au lieu-dit « Champ Panis » situé au hameau de la Piotière. Avant toute exploitation, cette nouvelle carrière d’argile a fait l’objet d’une étude faunistique et floristique exhaustive, au titre des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

Soumise à cette charte environnementale, qui implique que chaque autorisation de prospection est adjointe d’une obligation de réhabilitation en fin d’exploitation, Edilians avait déjà vu une autre opportunité écologique sur la partie d’exploitation terminée de Bois-de-Gand, propriété foncière du groupe, avec la création d’un parc solaire photovoltaïque. 187 structures fixes de panneaux photovoltaïques ont été installées en 2021, pour une aire couverte de 1,86 ha.

« Réduire ou compenser »

Pour Véronique Tranchand, directrice du site : « Pour être en adéquation avec les directives environnementales, et notamment sur l’émission de CO2, il nous faut trouver des solutions, réduire ou compenser. Bien sûr, l’extraction est locale. Les trajets de nos camions ont un moindre impact. Nos palettes sont consignées et reviennent à 80 % sur le site et nous proposons également des tuiles avec des cellules photovoltaïques. Mais il nous a semblé important de faire davantage. C’est pourquoi, de nouvelles installations photovoltaïques sont actuellement posées sur notre hangar à terre. 10 travées de panneaux sont installées sur le pan sud, pour une surface de 2 000 m². Un panneau de communication sur la production électrique sera visible, prochainement, pour les habitants qui profiteront de cette activité. Et nous réfléchissons déjà au problème de l’eau qui rentre dans le process de fabrication des tuiles. C’est un sujet dont nous devons nous emparer dès aujourd’hui. »

Source Le Progrès par Laurence Tournier

01/12/2021

Toitures : la BMI Academy propose une offre de formations uniques

Avec de nouveaux produits et techniques qui sortent constamment sur le marché, la demande de formation spécifique pour les couvreurs explose. Pour répondre à cette demande, BMI Monier et BMI Icopal lancent la BMI Academy : une offre de formations, pour toits en pentes et toits plats, aussi bien pratiques que théoriques. Précisions.

Dans le secteur du BTP, la construction durable est devenue la norme. Ainsi, selon une enquête réalisée par BMI Belgique, producteur de systèmes de couverture de toitures plates et en pente, la demande de formation pour les couvreurs augmente. 

C’est dans ce contexte que la filiale de Monier annonce le lancement de la BMI Academy et l’ouverture de son nouveau centre de formation, à Alost (Belgique). Ce dernier propose désormais aux couvreurs, entrepreneurs et architectes une offre de solutions pratiques et théoriques, devenant ainsi le seul fabricant à proposer des formations pour les deux types de toitures (toits en pente et plats). 

Des formations pour un habitat durable

Avec pour slogan :« devenez un pro dans votre boulot », le spécialiste de la toiture répond concrètement aux besoins des professionnels d’améliorer leurs connaissances et leurs techniques. « Nos professionnels sont enthousiastes à l’idée de donner aux couvreurs belges les connaissances nécessaires pour les toitures en pente et les toitures plates à partir du 18 octobre », souligne Kris Sinoy, Technical Manager de BMI Belgique. 

Ces formations sont définies par thème et une grande importance est accordée à l’extension des fonctions des toitures dans le cadre d’un habitat durable. « L’évolution du rôle de la toiture a engendré le besoin de nouveaux produits tandis que de nouveaux accents sont mis sur la mise en œuvre », précise BMI Belgique. Le cursus peut être suivi individuellement ou en groupe, et propose des solutions entièrement personnalisables. 

Dans le local du nouveau centre de formation à Alost, la BMI Academy se compose notamment d'une grande salle de pratique, où plusieurs toitures, avec détails représentatifs, ont été installées afin de donner une image visuelle claire. Par ailleurs, les aspects commerciaux des différents produits peuvent également être abordés au cours des sessions. 

« Selon nous, la BMI Academy est une initiative très appréciée qui nous permet de suivre de près l’évolution de la toiture », déclare Jorn Demessemaeker, responsable de l’entreprise Toiture Demessemaeker. 

Source Batiweb par Marie Gérald