Pages

30/11/2021

Wienerberger conclut un partenariat stratégique avec le producteur néerlandais de panneaux solaires Exasun

Wienerberger a annoncé aujourd'hui son entrée dans un partenariat stratégique avec Exasun, un producteur de panneaux solaires. À compter du 1er janvier 2022, Wienerberger sera le distributeur exclusif des systèmes photovoltaïques innovants intégrés au bâtiment (BIPV) d'Exasun (X-tile et X-roof) en Europe. Ce partenariat s'inscrit parfaitement dans la stratégie du Groupe Wienerberger visant à accroître sa part de solutions pour l'ensemble de l'enveloppe du bâtiment. L'accent accru mis sur les nouvelles activités dans le segment des toitures fera avancer la transformation de Wienerberger en un fournisseur de systèmes entièrement intégrés et économes en énergie.

Commentant cette décision, Heimo Scheuch, Président du Directoire de Wienerberger AG, déclare : « Ce partenariat est une opportunité stratégique unique pour Wienerberger d'augmenter sa part de solutions pour l'enveloppe du bâtiment en élargissant son portefeuille de produits dans le segment de la toiture et, dans le même temps, jouer un plus grand rôle dans la transformation du marché résidentiel, avec de plus en plus de foyers approvisionnés en électricité verte. Ce partenariat s'inscrit parfaitement dans notre stratégie de croissance et s'inscrit pleinement dans nos objectifs de développement durable. "

Exasun traverse actuellement une phase de croissance majeure et est à la recherche d'un investisseur stratégique et d'un partenaire commercial. À cet égard, Wienerberger est le partenaire idéal, avec une plate-forme commerciale qui favorise la croissance et le développement de solutions innovantes. Plus récemment, Wienerberger France a coopéré avec Exasun au développement d'une solution photovoltaïque qui peut facilement être combinée avec les tuiles Actua de Wienerberger. La commercialisation en France est prévue au premier trimestre 2022, l'objectif étant d'élargir la gamme de solutions à l'avenir. Depuis mi-2021, les premières solutions photovoltaïques propres à Wienerberger, basées sur la tuile solaire innovante Alegra 10 Wevolt, sont proposées aux Pays-Bas. Le partenariat avec Exasun contribuera à l'expansion continue du portefeuille de solutions et des activités de toiture de Wienerberger, en commençant aux Pays-Bas et en étant suivi par le déploiement dans d'autres pays européens.

À plus grande échelle, des taux de croissance à deux chiffres sont prévus pour le photovoltaïque en Europe. L'UE a pour objectif clair de devenir neutre en carbone d'ici 2050 et prévoit de réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990 et d'atteindre une part d'énergie renouvelable d'au moins 32%. Parmi les énergies renouvelables, les installations photovoltaïques seront la deuxième source de production d'électricité, se classant juste derrière l'énergie éolienne. Wienerberger est déterminé à faire tout son possible pour soutenir la transformation durable du secteur électrique mondial en concevant des solutions intelligentes et innovantes.

Pour faciliter et accélérer davantage la croissance future, Wienerberger Pays-Bas reprendra l'intégralité du portefeuille de produits Exasun BIPV en tant que distributeur exclusif à partir de 2022, ouvrant ainsi un accès direct aux activités de projet pour Exasun. 

Source MarketScreener

29/11/2021

Production de tuiles : "Le problème majeur, ce sont nos coûts de gaz et d'électricité"

L'usine Edilians de Phalempin, dans le Nord, bénéficie du plan de modernisation de plus de 3,5 millions d'euros mis en place par le groupe spécialisé dans la fabrication de tuiles pour mettre aux normes son outil de production. Olivier Lafore, le directeur marketing, communication et service après-vente d'Edilians revient avec Batiactu sur ces investissements mais aussi sur les problématiques de hausse des prix - particulièrement ceux de l'énergie - et de difficultés de recrutement.

Fondée en 1918, l'usine de Phalempin, dans le Nord, a déjà fait l'objet au fil des décennies de plusieurs phases de transformations visant à moderniser son outil de production. Son propriétaire, le fabricant de tuiles Edilians, a mis en place un plan de modernisation de plus de 3,5 millions d'euros pour doter le site d'une nouvelle mouleuse, de robots dernier cri et d'une plus grande sécurisation de la chaîne. C'est sur un terrain de 5,5 hectares, situé à une vingtaine de kilomètres de Lille, que cette usine spécialisée dans les tuiles plates emploie une quarantaine de personnes (avec une cinquantaine d'emplois indirects) qui assurent une capacité de production d'environ 1.540 mètres carrés de toitures par jour. Olivier Lafore, le directeur marketing, communication et service après-vente d'Edilians revient avec Batiactu sur ces investissements mais aussi sur les problématiques de hausse des prix et de difficultés de recrutement.

L'usine de Phalempin est en quelque sorte un site historique d'Edilians qui, grâce à ce plan de modernisation, sera en mesure de se tourner davantage vers l'avenir ?

Olivier Lafore : Elle faisait partie des sites qui n'avaient pas encore véritablement fait l'objet d'une remise aux normes et d'une amélioration des conditions de travail : du fait de son ancienneté beaucoup de poussières, des vieilles structures porteuses en bois... Cet investissement de 3,5 millions d'euros nous a permis de rénover un peu plus de 25% de la ligne de production. Plus largement, pour fabriquer de la tuile en terre cuite, on est dépendant de la matière première, c'est-à-dire l'argile. Ce qui veut donc dire qu'on ne peut construire une usine qu'à côté d'un gisement d'argile. Or, il faut arriver pour cela à obtenir les autorisations d'ouverture de carrières, ce qui peut prendre entre 10 à 12 ans, et une fois qu'on les a, l'extraction de la matière première peut commencer. C'est pour cette raison que tous nos sites sont en quelque sorte historiques, dans la mesure où nous nous calons toujours sur la maîtrise et la proximité de la matière première.

Source Batiactu par Corentin Patrigeon

28/11/2021

Allemagne - Leipfinger-Bader rachète el fabriquant de cloisons en terre sèche Lehmorange

Avec effet au 1er juillet 2021, Ziegelwerke Leipfinger-Bader, une entreprise de briques basée à Vatersdorf, en Basse-Bavière, a repris Lehmorange, une entreprise de Störnstein. Avec cet accord, Leipfinger-Bader élargit son portefeuille de produits pour inclure des solutions durables et innovantes pour la finition intérieure, selon un communiqué de presse de la société.

Scellant symboliquement leur coopération avec une poignée de main : Peter Gmeiner, fondateur de Lehmorange, (à g.) et Thomas Bader, directeur général de Leipfinger-Bader (à droite). 

« Nous ancrons la construction de cloisons sèches écologiques avec des panneaux d'argile sur le marché et consolidons notre propre position en tant qu'entreprise leader dans les solutions de matériaux de construction naturels. Lehmorange impressionne par son solide savoir-faire en matière de produits et son énorme potentiel de croissance. Grâce à notre vaste réseau de vente, nous allons l'établir comme un système de référence pour la finition intérieure durable et offrir au marché de toutes nouvelles opportunités », explique Thomas Bader, directeur général de Leipfinger-Bader.

Outre les panneaux d'argile - sur demande, combinés avec des systèmes de chauffage et de refroidissement intelligents, les solutions Lehmorange comprennent diverses peintures et enduits. Après la reprise par Leipfinger-Bader, le fondateur de l'entreprise Peter Gmeiner dirigera le développement des solutions durables de murs intérieurs en terre cuite en tant qu'expert produit. Les structures de production existantes et tous les emplois seront également conservés.

Source Ziegelindustrie International


27/11/2021

Belgique - La construction de maisons préfabriquées : la recette unique de Danilith

Nombre d’entreprises de construction sont actives sur le marché. Il y en a qui se spécialisent dans un type de construction déterminé, comme la construction de logements ou la construction industrielle, d’autres utilisent un système de construction unique. Danilith aussi, travaille selon sa propre méthode unique, qui est combinée depuis peu avec le principe Home made Homes. 

Le principe Home made Homes

Danilith met en œuvre son propre système aux qualités prouvées : un système de construction traditionnel optimisé par l’automatisation. Les avantages de cette manière de construire sont uniques :

La construction préfabriquée

La construction préfabriquée (parfois appelée « construction modulaire ») est un processus de construction automatisé selon lequel les éléments de façade et de toiture sont réalisés dans un atelier, puis montés sur le chantier.

Le processus de préfabrication du constructeur de maisons Danilith

Les éléments de façade sont réalisés dans les ateliers selon un processus entièrement automatisé : un robot place les briques de façon rapide et très précise dans la configuration correcte.

La menuiserie, qu’elle soit en PVC résistant aux chocs ou en bois traité, est ensuite fabriquée dans les ateliers selon les méthodes de production les plus récentes. Le système de construction est conçu de manière à ce que la menuiserie s’intègre parfaitement dans les murs. L’humidité et les courants d’air n’ont donc pas la moindre chance.

Afin d’obtenir une construction sans fuites, les briques sont dotées d’un béton de fibres étanche et d’une isolation avec l’armature de liaison requise. Par ailleurs, les travaux en vue des installations électriques et des conduites sanitaires sont intégrés. Enfin, une couche de béton à base de billes d’argile expansée est appliquée à l’intérieur du mur extérieur.

Finition des éléments de façade et production des panneaux de toiture

Les éléments de façade sont dressés verticalement et finis à la main : les seuils sont placés, les murs sont jointoyés et la menuiserie est pourvue de vitrage isolant. Après un contrôle final rigoureux, les façades sont prêtes à être transportées au chantier.

Ensuite, sont fabriqués les panneaux de toiture et les éléments spécifiques tels que les fenêtres de toit. Après le montage des panneaux de toiture, sont préparés au transport.

Le chantier

Le propre service de transport Danilith garantit la livraison parfaite sur le chantier de tous les éléments de construction. Dès la livraison des éléments de façade et de toiture, est entamé leur montage. Le fait que les fondations ont déjà été creuses dans la phase préparatoire entraîne en effet un gain de temps important.

En premier lieu, sont posé les murs sur les poutres de fondation et sur le radier. Puis on passe au sol en béton de l’étage (d’une épaisseur de 18 cm), sur lequel sont montés les murs de l’étage. En dernier lieu, sont montés les éléments de toiture sur les panneaux muraux.

Voilà, la maison est prête. Elle peut maintenant être parachevée à l’intérieur. Danilith vous propose deux options : une maison clé sur porte, prête pour le déménagement et parachevée dans les moindres détails, ou bien une maison prête à parachever que vous pourrez décorer et finir selon vos préférences.

Le constructeur de maisons Danilith, votre partenaire pour la construction préfabriquée

Quelle que soit la maison que vous voulez construire, Danilithest  à l’écoute de vos préférences. Vous avez le choix entre 2 formules de construction basées sur notre système de construction préfabriquée unique : « À la carte » ou « Comfort ».

Vous voulez construire une maison neuve selon vos préférences, sur votre terrain à bâtir ou sur un terrain de l'offre Danilith ? Optez donc pour une maison « À la carte ». Cette formule vous offre toute la liberté à laquelle vous aspirez.

Vous préférez une habitation standard ? Jetez alors votre dévolu sur la formule « Comfort » et faites votre choix parmi une offre de 26 habitations types. Tout le monde y trouvera son compte, sur les plans tant architectural que financier.

Vous êtes curieux (-se) de voir comment Danilith met tout ceci en pratique ? Venez visiter la maison témoin à Wortegem-Petegem, consultez nos références ou demandez la brochure.

Source Danilith

26/11/2021

Algérie - Batimatec: près de 250.000 visiteurs enregistrés lors de la 23ème édition

Près de 250.000 visiteurs ont été enregistrés lors de la 23ème édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics "Batimatec", qui a pris fin jeudi au Palais des expositions à Alger, selon les organisateurs.

"Près de 250 000 visiteurs - que la forte pluie n'a pu dissuadé- ont parcouru les allées des 6 pavillons d'exposition pendant les 5 jours et profité du climat très professionnel, en rencontrant fournisseurs et opérateurs économiques nationaux et étrangers", a indiqué la Société algérienne des foires et expositions (SAFEX) dans un communiqué.

Cette édition attendue par les professionnels et le grand public "n'a pas manqué de séduire par le haut niveau des participants et la qualité des visiteurs, après une absence forcée en 2020 à cause de la pandémie du Covid-19", a souligné la même source.

Ainsi, la Safex et son partenaire Batimatec Expo se sont félicités "d'avoir pu réaliser cet exploit et font l'éloge de l'engagement des exposants très fidèles à ce grand rendez-vous sans oublier les milliers de visiteurs et habitués qui ont tous contribué à faire de cette édition un franc succès".

Co-organisé du 7 au 11 novembre par Batimatec Expo et la Safex, ce salon a occupé une superficie d'exposition de 30.000 m2 et a vu la participation de 700 exposants, dont 200 sociétés étrangères en provenance essentiellement de Turquie, Italie, Espagne et France.

Cette 23ème édition a été inaugurée officiellement par le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, accompagné par le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri, le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, ainsi que le Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Economie de la Connaissance et des Start-up Yacine El-Mahdi Oualid.

Le Batimatec sera suivi prochainement par 3 autres évènements professionnels qui auront lieu au Palais des expositions et qui sont le salon de l'agro-alimentaire DJAZAGRO, le Salon international des transports et de la logistique LOGISTICAL et le salon de la sous-traitance ALGEST prévus du 22 au 25 novembre, ainsi que la Foire de la production algérienne prévue du 16 au 25 décembre 2021.

Source APS.DZ

25/11/2021

USA: Meridian Brick choisit Sabo pour rénover son usine du Texas

À l'automne 2019 / début 2020, la briqueterie Meridian a demandé à Sabo S.A. de visiter leur usine à Elgin au Texas et de proposer des solutions pour la rénovation de leur four. Le four, un four à cuvelage fabriqué au milieu des années 90, avait des problèmes de températures extrêmes passant par la voute, des morceaux tombaient et sortaient avec les wagons du four. Ils ont essayé plusieurs fois de le réparer, mais à ce moment-là, c'était irréparable.

La situation est devenue très vite critique dans une période où les ventes étaient en hausse contrairement à la pandémie de Covid. Il était donc clair que ce qu'il fallait faire, devait être fait le plus tôt possible, et devait être fait aussi vite que possible.

Nouveau toit suspendu en collaboration avec Refratechnik

Sabo a proposé de remplacer l'ensemble du toit du four par un nouveau toit suspendu et a choisi pour ce travail l'un de ses partenaires de longue date, l'entreprise allemande de réfractaires Refratechnik, réputée pour sa qualité, selon Sabo. Le plan était ambitieux et devait être exécuté avec précision pour assurer la reconstruction dans le minimum de temps possible.

Le projet comprenait :

  • Démontage des brûleurs
  • Démontage des conduits
  • Démontage de l'ancienne toiture
  • Installation de nouveaux supports métalliques pour accrocher la nouvelle toiture.
  • Installation de nouveaux réfractaires de toiture
  • Modifications des anciens brûleurs avec des tubes plus longs
  • Réinstallation des conduits
  • Chauffage du four rénové

Ce projet a dû être réalisé dans un calendrier très serré de seulement neuf semaines.

  • 1ère semaine - Tout le démontage a été effectué et organisé pour la dernière étape de la réinstallation, début de l'installation de la structure métallique.
  • 4ème semaine - 50% de la toiture déjà installée.
  • 6ème semaine - 95% de la toiture déjà installée.
  • 9ème semaine - 100% du toit a été achevé et tous les conduits et brûleurs déjà réinstallés, le chauffage du four a commencé.

En attendant, Meridian Brick a décidé de profiter de cet arrêt de sa production et a demandé à Sabo de remplacer l'ancienne ligne de coupe, l'équipement de pose et de dépilage.

Un nouveau dispositif de coupe traversante a été installé et pour le réglage des wagons du four, deux nouveaux robots Fanuc ont été utilisés, utilisant des pinces avec servomoteurs pour créer les espaces nécessaires entre les briques afin d'assurer la meilleure qualité de cuisson possible.

Sabo devait utiliser le même espace et la même position d'extrudeuse et la même position de réglage du wagon du four. Pour assurer un meilleur séchage de la coloration et de la texturation des briques, la solution a été conçue de manière à ce que les briques arrivent au coupeur après le maximum de temps possible. De cette façon, le séchage de ces matériaux assurait moins de briques collantes après la prise et après la cuisson. Pour aider davantage à résoudre le problème de collage et pour aider à avoir plus de briques à l'intérieur du four, le chargement des wagons du four a également changé. Le résultat obtenu était moins de temps d'arrêt au dépileur lors du ramassage de la brique, a déclaré Sabo.

La sécurité d'abord

Les anciennes pinces du dépileur étaient également l'heure de partir et à leur place, SABO S.A. installé deux robots pour décharger les wagons du four avec des pinces qui déchireraient les nouveaux modèles chargés. Les deux bancs de programmation à chaînes ont été remplacés par des bancs de programmation utilisant des courroies et des poussoirs afin que la zone de travail du personnel interagissant avec le mouvement des briques soit plus sûre.

Enfin, ce projet peut être un exemple de ce que devrait être un projet sûr, selon une déclaration de Sabo. Des automates de sécurité intégrés, des barrières immatérielles, des clôtures, de multiples procédures spéciales clés garantissent qu'aucune zone n'est accessible par le personnel pendant que l'équipement est en marche.

De multiples groupes de techniciens de Sabo travaillaient en parallèle dans des conditions difficiles d'un hiver rigoureux combiné à la pandémie de Covid. « Félicitations à l'équipe de Sabo S.A. et un grand merci à Meridian Brick pour le soutien et la confiance », le fournisseur grec d'équipement d'usine remercie tous les participants.

Source Ziegelindustrie International


24/11/2021

Les délais de livraison s'allongent chez Wienerberger en Autriche

En Autriche, le fabricant mondial de matériaux de construction Wienerberger a enregistré cette année une telle demande de briques qu'il ne peut même pas répondre à la production locale. Selon l'entreprise, vous devez actuellement attendre six à huit semaines pour une livraison au lieu d'une semaine. Le stock est actuellement "à un plus bas historique, bien que nous produisions à pleine capacité", a déclaré le patron autrichien Johann Marchner selon le "Kleine Zeitung".

L'augmentation de la demande est encore plus forte que prévu par l'entreprise. "Au début de Corona (à partir de la mi-mars 2020, ndlr) la production était inactive pendant quatre semaines, depuis lors, nous produisons sept jours, 24 heures", a rapporté Marchner. Au milieu de l'année, la forte demande de cette année - notamment grâce au stock élevé du début d'année - avait été maîtrisée. Selon l'entreprise, la vis des prix n'est pas sérieusement tournée. "Nous ne répercutons que modérément les coûts plus élevés", a déclaré le responsable.

Les goulots d'étranglement de livraison actuels chez Wienerberger en Autriche n'ont rien à voir avec les chaînes d'approvisionnement mondiales interrompues en raison de la pandémie de coronavirus. Parce que les briques sont généralement produites localement puis transportées jusqu'au client final, généralement à quelques heures de voiture seulement.

Selon Marchner, les déclencheurs du boom croissant de la construction sont, entre autres, "des taux d'intérêt bas et la crainte des gens d'une nouvelle augmentation des coûts de construction et des prix des terrains". De plus, Corona a entraîné une refonte - l'aspect sécurité pousse la maison et la maison, ce qui favorise la désurbanisation, pour ainsi dire. "Le bureau à domicile reste durable, il est donc nécessaire de créer de l'espace à la maison", a déclaré le patron de Wienerberger Autriche. Les hausses de prix importantes dans la filière bois auraient "certainement conduit au fait que les quantités de bois ont été stratifiées dans le sens des briques". De plus, les matériaux d'isolation se sont raréfiés et sont par la suite devenus plus chers, ce qui a en outre alimenté la demande pour le « système de mur de briques monolithiques » du groupe. Wienerberger propose des briques dans lesquelles le matériau isolant est déjà intégré. "Il y a beaucoup d'effets impliqués", a déclaré Marcher. "Tant de gens investissent maintenant."

Wienerberger fait livrer des marchandises d'Italie et de République tchèque en Autriche au sein du groupe afin de faire face à la demande massive. Dans le même temps, les capacités de production sont étendues - environ 500 000 euros ont été investis dans la plus grande usine de briques de l'entreprise à Hennersdorf près de Vienne afin de pouvoir y produire 15 % de plus. "Les deux mesures entreront vraiment en jeu l'année prochaine", a admis Marcher.

En tout cas, la fin du boom de la demande ne semble pas en vue pour l'instant. "En 2022 la quincaillerie sera encore très bien, en 2023 elle se contentera d'un bon équilibre entre l'offre et la demande", attend le patron de l'entreprise. L'Autriche est petite, mais un pays d'immigration. "Nous continuerons à voir une quincaillerie solide comme le roc."

Source VOL.AT


23/11/2021

Un robot maçon met en oeuvre de gros blocs en terre cuite

Le robot de pose de briques Hadrian X en Australie a terminé une maison pilote en utilisant des blocs terre cuite européens de la taille de 12 briques standard.

Le robot, qui a été développé par FBR, a construit la structure en utilisant les plus gros blocs d'argile Porotherm de Wienerberger, importés d'Europe en Australie.

FBR a déclaré que le projet démontre la capacité d'Hadrien X à s'attaquer au marché européen des logements de faible hauteur en briques d'argile, qui a un potentiel de 700 000 logements par an.

La maison a été construite sur une dalle d'essai extérieure dans les locaux de FBR en Australie, mais dans un style courant en Europe, avec des pignons d'environ 5 m de haut.

Les blocs de Wienerberger utilisés dans la structure sont les plus gros blocs jamais utilisés par Hadrien X et les plus gros produits par Wienerberger, et les premiers blocs d'argile à passer dans le robot.

FBR a utilisé deux types de blocs différents - des blocs à double battant pour les murs extérieurs et des blocs à un seul battant pour les murs intérieurs pour former un système de mur monolithique déjà approuvé pour une utilisation sur les marchés européens. Chaque Porotherm R25 équivaut à 12 briques standard.

Une expédition de blocs Wienerberger assortis est arrivée dans les locaux de FBR plus tôt cette année, avec un volume de tests effectués à l'intérieur pour s'assurer que les blocs seraient adaptés à une utilisation avec le Hadrian X.

Hadrian X a été déployé sur la dalle d'essai extérieure de FBR et a achevé sa première structure en blocs d'argile dans un environnement extérieur. La structure a été construite en utilisant deux produits adhésifs distincts à différentes étapes de la construction. L'un des adhésifs était celui qui est habituellement utilisé par FBR, et l'autre était un produit adhésif déjà utilisé par Wienerberger avec ses blocs en Europe.

FBR et Wienerberger avaient l'intention de mener à bien un programme pilote de construction en Europe, mais ont décidé de commencer en Australie pour permettre à la collaboration de se développer dans les limites découlant de la pandémie de Covid-19. Ils visent à faire progresser la commercialisation de la technologie de FBR avec les produits de blocs d'argile de Wienerberger dans des territoires internationaux clés en démontrant l'exploitation commerciale de l'Hadrian X avec des blocs d'argile de Wienerberger en Australie.

Le directeur général et PDG de FBR, Mike Pivac, a déclaré : « Nous sommes très heureux de faire progresser notre relation avec Wienerberger, le plus grand producteur de blocs d'argile au monde. Bien que nous nous attendions à ce qu'un Hadrian X soit déployé en Europe cette année pour terminer ce programme pilote, les conditions mondiales causées par Covid-19 ont signifié que nous devons mener le programme ici en Australie, en vue de déployer en Europe lorsque les conditions se seront améliorées. de telle sorte qu'il soit logique de le faire.

"Les deux parties se sont engagées à faire progresser ensemble la construction robotique et à améliorer l'efficacité, la durabilité et la numérisation de l'industrie de la construction, et nous sommes impatients de poursuivre notre travail avec Wienerberger."

La prochaine étape de la relation en cours entre Wienerberger et FBR consiste à poursuivre l'optimisation des blocs Hadrian X et Porotherm afin de garantir la préparation sur le terrain pour les programmes pilotes européens. 

Source TheConstructionIndex

22/11/2021

45 % des couvreurs en forte reprise face à la crise (FFTB)

Selon une étude de la FFTB réalisée en septembre dernier, plus des trois quarts des couvreurs se déclarent résistants face à la crise sanitaire. Une bonne santé économique à nuancer avec les pénuries de matières premières et de main d’œuvre, véritables freins à l'activité. Précisions.

Mardi 9 novembre, la Fédération française des tuiles et des briques (FFTB), publiait son cinquième observatoire de la rénovation en couverture tuile. Réalisée en septembre dernier par l’institut ConsoTendances, l’étude réunit les réponses de 800 artisans couvreurs. 

Plus des trois quarts des couvreurs résistants face à la crise sanitaire

Premier focus surprenant de l’étude : la résistance des interrogés face aux remous de la pandémie. 45 % d’entre eux ont traversé la crise sans difficultés avec une reprise normale, 34 % des autres sondés ont connu même une très forte reprise. L’impact de la situation ne touche qu’à peine un quart des artisans, qui sont seulement 11 % à avoir des pertes d’activités, 8 % à rester préoccupés par le contexte et 1 % à être en redressement judiciaire.

Les travaux de couverture tuile ont connu une bonne dynamique dans l’Hexagone ces 12 derniers mois, avec une note globale de 3,7/5. Les zones Nord-Est et Sud-Ouest enregistrent le meilleur taux. 60 % des professionnels prédisent même dans le futur une bonne stabilité de leur activité, contre 4 % qui projettent une forte baisse.

Léger repli en rénovation de couverture tuile

Côté rénovation en couverture tuile, les tendances sont haussières, bien qu’un léger repli de la croissance soit constaté du premier au second semestre 2021, le taux passant de 3,8 % à 3,6 % sur les moyennes nationales. Le Sud-Ouest enregistre le plus fort écart entre les deux périodes, passant de 5 % à 3 %. Fait surprenant : seuls les couvreurs du Sud-Est voient leur taux de croissance d’activité grimper, de 3,2 % à 4,9 %, précisement.

Le nombre de carnets de commande en rénovation couverture tuile, quant à lui, atteint en moyenne les 7 mois à l’échelle nationale. Le Nord-Est qui enregistre le plus grand chiffre (9 mois), ne dépasse toutefois pas les 1 an de carnets de commandes. 

Les difficultés de recrutement et d’approvisionnement toujours prégnantes chez les couvreurs

D’autres facteurs conjoncturels peuvent influencer le dynamisme des couvreurs, tels que les tensions en recrutement dans le BTP. L’urgence de recruter était par ailleurs toujours prégnante vers la fin octobre, les artisans du secteur se sentant « débordés ».  Sentiment partagé par 66 % les professionnels sondés par le FFTB, parmi lesquels 77 % considèrent même cette pénurie de main d’œuvre comme un frein à leur activité. 

Il en va de même pour les pénuries et hausses des prix des matériaux, concernant 81 % des artisans couvreurs, avec 60 % déclarant refuser des chantiers pour cette raison. D’autant que face à ce phénomène, les acteurs du BTP ont toujours du mal à ajuster leurs prix, malgré les trois mesures gouvernementales pour freiner les difficultés d’approvisionnement, annoncées en juin dernier.

Source Batiweb par Virginie Kroun


21/11/2021

Chaleur solaire pour l’électricité et l’industrie: mise en lumière des innovations en matière de CSP

Le soleil pourrait être la plus grande source d’électricité au monde d’ici 2050, devançant les combustibles fossiles, l’éolien, l’hydraulique et le nucléaire. Plus précisément, l’électricité solaire thermique produite par des systèmes d’énergie solaire à concentration (CSP) pourrait fournir près de 10 % de l’électricité mondiale d’ici le milieu du siècle et éviter l’émission de milliards de tonnes de CO2 par an. Ce Results Pack CORDIS présente certains des projets de pointe en matière de recherche et d’innovation qui stimulent le développement de l’énergie solaire à concentration et encouragent l’adoption de l’énergie solaire thermique.

Les systèmes de technologie solaire à concentration utilisent des miroirs ou des lentilles dotés de systèmes de poursuite qui concentrent une grande partie de la lumière du soleil sur une petite zone. Sur le plan théorique, il s’agit d’une idée très simple qui n’est certainement pas neuve. La légende veut qu’Archimède ait mis le feu à des vaisseaux romains qui attaquaient sa ville natale avec un miroir géant qui concentrait les rayons du soleil sur sa cible. Les technologies de concentration existent en quatre types d’optiques, à savoir le cylindre parabolique, l’antenne parabolique, le réflecteur Fresnel linéaire et la tour solaire.

Les centrales héliothermoélectriques produisent de l’électricité de manière indirecte: la lumière concentrée sert à chauffer un fluide. La vapeur produite par le fluide chauffé alimente un générateur qui produit de l’électricité. Les concentrateurs solaires utilisés dans les systèmes CSP peuvent également être utilisés pour chauffer ou refroidir des processus industriels. Bien souvent, l’énergie thermique excédentaire (chaleur) peut être stockée dans des réservoirs ou des matériaux et être utilisée pour produire de l’électricité à la demande.

Le soutien de l’Union européenne pour les CSP

Horizon 2020, le programme de financement de l’UE pour la recherche et l’innovation pour la période 2014- 2020, a alloué près de 6 milliards EUR à la recherche sur l’énergie non nucléaire par le biais de son défi sociétal «Énergie sûre, propre et efficace». Plus précisément, le défi énergétique soutient la transition vers un système énergétique fiable, durable et compétitif.

Les projets décrits dans ce Results Pack ont relevé avec succès ce défi énergétique, en privilégiant des technologies qui contribuent à réduire les coûts et à accroître les performances des centrales thermiques solaires. Leurs objectifs sont conformes au plan stratégique européen pour les technologies énergétiques (plan SET), et plus particulièrement au plan de mise en œuvre de la CSP, qui vise à maintenir (ou à rétablir dans certains cas) le leadership mondial de l’UE dans le domaine des technologies à faible émission de dioxyde de carbone.

Neuf brillants projets de recherche et d’innovation

Ce pack CORDIS couvre un ensemble d’actions de recherche, de démonstration et de commercialisation qui entendent favoriser le développement de la CSP en Europe pour la production d’électricité et le chauffage ou le refroidissement des processus industriels. Toutes ces actions sont soutenues par le programme-cadre de l’Union européenne Horizon 2020.

Le projet CAPTure s’est concentré sur un concept de centrale électrique à haut rendement qui combine plusieurs tours, des héliostats et, surtout, des cycles combinés de turbines à gaz et à vapeur. Cette nouvelle configuration maximise l’efficacité globale, la fiabilité et le fonctionnement distribuable des centrales à CSP. Une autre action, l’initiative HyCool, a fait la démonstration d’un système de Fresnel linéaire, rentable et facile à installer, qui peut être adapté pour répondre aux besoins de refroidissement et de chauffage de l’industrie.

De son côté, le projet MOSAIC a utilisé des concentrateurs sphériques fixes qui éliminent le besoin de systèmes de suivi pour focaliser la lumière. Contrairement à leurs homologues mobiles, ceux-ci réfléchissent la lumière du Soleil sur un récepteur solaire, sans jamais se déplacer. Le projet MUSTEC a proposé des solutions concrètes pour surmonter les obstacles qui entravent le déploiement des projets de coopération de CSP sur le marché.

Parallèlement à cela, l’initiative NEXT-CSP a utilisé des particules de cristaux fluidisés, qui constituent une alternative aux sels fondus, comme moyen de transfert et de stockage de la chaleur. Dans le même ordre d’idées, le projet PEGASUS a fait la démonstration d’un concept novateur qui combine le soufre et un nouveau récepteur cylindrique rotatif capable de stocker davantage d’énergie solaire pendant de plus longues périodes.

ORC-PLUS a fait la preuve d’un système de stockage de l’énergie thermique innovant, optimisé pour les centrales à CSP de taille moyenne. SOLPART a développé une technologie qui pourrait fournir de la chaleur pour une grande variété de processus industriels, y compris le traitement de la chaux et d’autres minéraux non métalliques. Et enfin, le projet WASCOP a proposé une solution globale visant à réduire la consommation d’eau et à faciliter la gestion de l’eau dans les centrales à CSP.

Source Europa Cordis

20/11/2021

Plein soleil sur la reconversion des anciennes carrières d’extraction

Pour accélérer le développement du solaire en France, la Commission de régulation de l’énergie encourage la reconversion de sites dits dégradés, notamment de carrières en fin de concession ou en friche. Omexom est par exemple engagé dans deux projets en France. 

S’il occupe encore une place minime dans l’éventail des énergies renouvelables en France, le solaire a le vent en poupe. En 2019, la capacité du parc solaire photovoltaïque raccordé au réseau en France métropolitaine a progressé de 10,4 % (soit 1 000 MW) pour atteindre 9,4 GW . 

C’est encore peu, notamment au regard des efforts fournis sur ce terrain par certains de nos proches voisins européens, mais, promu au rang d’axe majeur de la transition énergétique par la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), le solaire va peser de plus en plus dans l’atteinte des objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050.  

Reste qu’un parc solaire occupe beaucoup de place au sol, à raison en moyenne d’un hectare pour une production de 1 MW. Or, le foncier est rare. C’est pourquoi l’Etat français encourage vivement le développement de centrales photovoltaïques sur des terrains dits dégradés, c’est-à-dire non exploitables à des fins agricoles : anciennes zones de traitement des déchets, friches industrielles ou encore carrières en fin de concession. 

Une orientation pertinente, notamment pour ce qui est des carrières, souligne Yves Daguin, chef d’entreprise Omexom RE Solar, constructeur et exploitant de centrales de production d’énergies renouvelables. « La transformation d’anciennes carrières en centrales produisant de l’énergie renouvelable permet de valoriser un foncier dégradé en lui donnant une nouvelle vie plus « verte ». Tout le monde en sort gagnant : la population, les développeurs, les collectivités. » 

Nombreux atouts

Les carrières présentent de fait de nombreux atouts pour l’implantation des centrales solaires. Elles offrent d’importantes surfaces disponibles, sur des sites peu visibles, soit parce que légèrement enterrés, soit parce qu’entourés de bois ou de forêts. Ce qui leur confère une meilleure acceptabilité de la part de la population, des riverains et associations. 

Pour leur part, les développeurs travaillant sur d’anciennes carrières bénéficient d’un foncier maîtrisé. Enfin, les collectivités locales, propriétaires des terrains en concession, y trouvent une opportunité d’engagement pour la transition énergétique, doublée d’une source de revenus.  

De nombreux sites dégradés ne sont toutefois pas exploitables, soit en raison de la biodiversité présente alentour, soit parce que le propriétaire n’est tout simplement pas vendeur. 

Or à ce jour, aucun recensement exhaustif des sites effectivement convertibles n’a été réalisé. Il s’agirait pourtant d’un outil politique précieux pour asseoir des objectifs nationaux volontaristes de développement du solaire. 

Centrale flottante en Provence

Il n’empêche, recensement ou pas, les projets voient le jour. Omexom RE Solar est actuellement engagé dans la construction de plusieurs centrales photovoltaïques sur d’anciennes carrières. 

A Paulmy, en Indre-et-Loire, l’entreprise de VINCI Energies construit une centrale solaire sur le sol réaménagé d’une ancienne carrière d’argile kaolinique pour le compte du producteur français indépendant Neoen, spécialisé dans les énergies renouvelables. Une emprise au sol d’environ 20 hectares, pour une puissance installée d’environ 12 MWc (mégawatt-crête).  

A Peyrolles-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, Omexom RE Solar est mandaté par le producteur canadien Boralex pour aménager une centrale flottante d’environ 15 MWc sur une ancienne gravière en eau. Au-delà de la revalorisation innovante du foncier, ce type d’installation comporte des atouts techniques complémentaires : « L’eau environnante permet notamment de refroidir les panneaux et d’améliorer ainsi le rendement par rapport à des panneaux solaires installés au sol », souligne Yves Daguin.  

Bonifications

Pour les constructeurs, les carrières sont des terrains complexes, marqués par des irrégularités, des creux, des pentes. Il faut généralement en passer par d’importants travaux de génie civil, qui peuvent représenter un surcoût substantiel par rapport à un terrain « classique ». 

« C’est pourquoi la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui régit les appels d’offres, prévoit un mécanisme de bonification de la note des candidats pour les projets situés sur ces sites dégradés », souligne Yves Daguin. De son côté, l’ADEME réserve des aides aux développeurs faisant la démonstration de la mise en sécurité environnementale des sites en reconversion. 

Source Le Monde de l'Energie

19/11/2021

EuroPoroton double sa capacité en Roumanie

L'entreprise a installé la deuxième usine de production entièrement fournie par Marcheluzzo. La capacité totale s'élève désormais à 1 000 tonnes de blocs par jour.

EuroPoroton, basée à Biharia (département de Bihor), seize ans après le démarrage de la première ligne, s'est lancée dans un nouveau projet d'expansion industrielle qui impliquait l'installation d'une deuxième usine de production entièrement automatique, flexible et économe en énergie. La capacité totale s'élève désormais à 1 000 tonnes de blocs par jour, avec la capacité de produire plusieurs types de produits simultanément.

Les deux lignes ont été entièrement fournies par Marcheluzzo S.p.A., qui était responsable de la conception, de la construction, de l'installation et de la mise en service couvrant tous les domaines de la production.

La complexité du projet avec une technologie de pointe et un service après-vente rapide a encore renforcé la réputation de Marcheluzzo S.p.A. en tant que partenaire fiable et solide capable de fournir des solutions personnalisées pour toutes les exigences de production. 

Source CeramicWorldWeb

18/11/2021

BMI Monier acquiert le fabricant portugais et espagnol de tuiles Argibetao

BMI a finalisé l'acquisition de 100% d'Argibetao, un fabricant de tuiles en béton présent sur les marchés espagnol et portugais, appartenant au groupe industriel portugais Secil.

Avec cette acquisition, BMI renforce sa position de référence sur le marché ibérique des solutions pour toitures inclinées, et plus particulièrement sur le marché des tuiles béton en Espagne et au Portugal.

La ligne de tuiles en béton fait déjà partie de l'offre actuelle de BMI en matière de solutions de toiture en pente, l'intégration d'Argibetao dans les activités actuelles de l'entreprise est donc immédiate. Les dalles en béton sont reconnues pour leur facilité de pose ainsi que pour leur extraordinaire résistance au gel, au vent, au salpêtre et une grande capacité d'évacuation des eaux de pluie.

Grâce à son appartenance à un Groupe avec plus de 60 facteurs de tuiles en béton dans le monde et un centre technologique unique dans le secteur, BMI met sur le marché une gamme de la plus haute qualité testée selon des normes exigeantes supérieures aux réglementations locales.

Selon Carlos Hernndez, directeur général de BMI pour l'Europe du Sud, cette acquisition est une nouvelle étape dans la stratégie de BMI d'offrir les meilleures solutions pour la toiture, à travers l'acquisition d'entreprises qui offrent une valeur à long terme à nos clients. les clients.

Source TodayIn24


17/11/2021

Wienerberger cherche à réduire les emballages en plastique

LET's Build Beyond - la stratégie de développement durable récemment lancée par Wienerberger - a souligné la nécessité de lutter contre la rareté des ressources pour protéger la planète. À cette fin, dans le but de réduire la consommation de matières premières dans l'ensemble de l'entreprise, la société se concentre sur la conception des produits, l'efficacité de la fabrication et les matériaux d'emballage utilisés pour protéger et transporter en toute sécurité ses marchandises.

Depuis plusieurs mois, les équipes des achats, des opérations et de la santé et de la sécurité de Wienerberger ont collaboré avec les clients et les partenaires logistiques pour réduire le volume de matériaux d'emballage en plastique (feuilles) utilisés et ont entrepris des essais approfondis d'épaisseur de feuille réduite et d'emballage sans feuille.

Entre-temps, l'entreprise a pris la décision de retirer l'encre colorée de ses emballages en plastique, ce qui signifie que l'emballage peut être recyclé en tant que matériau de qualité supérieure, réduisant ainsi la dépendance de la société à l'égard des matières premières vierges.

Wienerberger affirme que cette décision fait partie d'un effort visant à faciliter une économie circulaire et qu'à l'avenir, ils testeront des collectes de matières plastiques usagées auprès des clients pour les recycler dans de nouveaux emballages Wienerberger.

Stephanie Palmer, responsable du développement durable de l'entreprise, a déclaré : « Nous continuons à travailler dur pour réduire notre consommation d'emballages en plastique. Notre décision d'utiliser des emballages non imprimés améliore leur recyclabilité et complète notre engagement à réduire la consommation globale d'emballages en plastique de 30 % d'ici 2023. En atteignant cet objectif, Wienerberger empêchera 180 tonnes de plastique d'entrer dans la chaîne d'approvisionnement du secteur de la construction.

Désormais, chaque charge de palette emballée avec du papier transparent et non imprimé, là où se trouvait un logo de marque, sera plutôt marquée par une étiquette en papier facilement amovible contenant les mêmes informations (nom du produit, détails, conseils de manipulation, etc.).

Le responsable des achats de Wienerberger, Kevin Perkins, a ajouté : « Cela réduira également les délais et minimisera les risques pour la chaîne d'approvisionnement, car les feuilles non imprimées sont beaucoup plus faciles à fabriquer que les alternatives imprimées. Cela facilitera également le déplacement des feuilles entre les sites pour des essais ou lors de défis d'approvisionnement, sans les limitations de l'impression spécifique au site. 

Source Agg.net

16/11/2021

Wienerberger: bénéfices et chiffre d'affaires dépassent attentes au Q3


Wienerberger a annoncé troisième des résultats trimestriels qui ont a dépassé les attentes des analystes ce Mercredi et un chiffre d'affaires qui a surpassé aux prévisions.

La société a affiché un bénéfice par action de €1,02 pour un chiffre d'affaires de €1,03B. Les analystes sondés par Investing.com anticipaient un BPA de €0,6846 pour un CA de €1B.

Les actions Wienerberger no-change 0,45% pour s'établir à €33,170 in au cours de la séance après la publication.

Depuis le début de l'année, les actions Wienerberger sont en hausse de 27%, sous la performance du ATX qui est en hausse de 40% depuis le début de l'année.

Wienerberger suit d'autres sociétés du secteur Matériaux qui ont publié leurs résultats ce mois-ci.

Le 3 novembre, Lenzing AG a annoncé pour le troisième trimestre un BPA de €0,71 pour un chiffre d'affaires de €555M, à comparer à une prévision de BPA de €0,62 pour un CA de €597,6M.

Source Investing

15/11/2021

Bouyer Leroux. Cette usine de coffres en terre cuite de grande longueur enregistre "une année record"

Spécialisée dans la fabrication de coffres en terre cuite de grande longueur, l'usine du groupe Leroux-Bouyer, située à La Boissière-du-Doré, vient d'enregistrer une année record. 

En France, seules deux usines fabriquent ce type de produit. L’une d’entre elles se trouve à La Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique).

Le site est la propriété du groupe Bouyer Leroux.

La 2e coopérative de France a racheté l’activité Imerys structure en 2013. 

Entre un nouveau séchoir, une ligne complète de manutention des éléments de grande longueur, une ligne de sciage et deux lignes d’assemblage, le groupe a investi 4,3 millions d’euros pour transformer complètement l’usine de La Boissière-du-Doré.

L’unité est spécialisée dans la production de coffres volets roulants et de linteaux monolithes en terre cuite.

L’usine qui emploie une trentaine de permanentes (Ndlr : jusqu’à 40 personnes avec les intérimaires en haute saison)  tourne à plein régime, 7 jours sur 7, pour répondre à la forte demande.

Nouveau directeur

« Par rapport à 2020, on enregistre + 30 % de production. C’est une année record », commente Florian Ridier, nouveau directeur de production qui vient de remplacer Sébastien Ancé.

L’ingénieur de formation qui vient du monde de l’automobile est entré chez Bouyer Leroux en 2012, intéressé par le modèle sociétaire du groupe.

Avec ce processus industriel qui exige de la technicité, le groupe Bouyer Leroux ne fait pas ici dans le volume.

La coopérative équipe 8 000 maisons par an de coffres de volets roulants.

C’est même un marché de niche dans l’environnement pour la coopérative de la Séguinière aux 1 500 collaborateurs et 26 sites industriels et qui a réalisé un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros en 2020.

Pour autant, ces produits à forte valeur ajoutée, destinés aux logements neufs, ont le vent en poupe.

Pour plusieurs raisons. « C’est un confort de poses pour les maçons et surtout ils sont une réponse aux réglementations thermiques », commente Florian Ridier.

Un process industriel singulier

En supprimant les points de déperdition de chaleur, les produits de grande longueur (de 50 cm à 4,50 m) améliorent l’enveloppe des bâtiments.

Pour les fabriquer, le groupe Bouyer Leroux a développé un savoir-faire industriel singulier qui démarre avec la matière première. Pour sortir ces grands volumes de terre cuite, le groupe utilise un mélange d’argiles provenant de quatre carrières.

Le produit naturel sans intrants est ensuite façonné, avant d’être séché et cuit.

Chaque argile est caractéristique. La sélection, c’est ce qui donne la résistance mécanique des produits.

« On fabrique toujours plus grand. Pendant le processus, la matière perd 20 % d’eau », explique le directeur Florian Ridier.

Sur un coffre de 3 m, cela représente une différence 15 centimètres. Un écart dont il faut tenir compte dans le processus de fabrication.

Une fois façonnés, les coffres et linteaux de grande taille entrent dans le séchoir. Le séchage dure entre 4 et 5 h.

Puis sont avalés par le four long de 160 mètres et chauffé à 1 050°, pour un temps de cuisson de trois jours.

Au regard de toutes ces contraintes techniques, « tout le sujet » pour le site de La Boissère-du-Doré, c’est sa capacité à produire.

A cette question, une autre réflexion vient tarauder le groupe. Celle de son impact carbone.

L’entreprise qui consomme beaucoup de gaz entend arriver à 90 % de biomasse sur l’ensemble des sites d’ici six à sept ans. Sacré défi.

Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre L'Hebdo de Sèvre et Maine dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.

Source L'Hebdo de Sèvre et Maine par Hervé Pavageau



14/11/2021

La dernière tuilerie de Lorraine sous le Carrousel du Louvre

Christophe Henselmann, patron de la dernière tuilerie de Lorraine à Niderviller, participe au Salon international du patrimoine culturel, au Carrousel du Louvre à Paris, jusqu’au 31 octobre. La petite entreprise familiale contribue à la restauration de monuments du patrimoine national.

Christophe Henselmann : « Notre force est de savoir comment résoudre un problème de couverture en créant une tuile qui n’existe pas. » Photo RL/Laurent MAMI

L a tuilerie de Niderviller travaille depuis vingt-cinq ans pour la restauration du château du Haut-Koenigsbourg en Alsace. Elle a confectionné 40 000 tuiles pour le Koïfhus (ancienne douane) à Colmar. Elle a œuvré sur des chantiers à Lille, Guise (Aisne), un château en Allemagne, des églises à Bielle (Pyrénées-Atlantiques), Chaumont, Fresnes-en-Tardenois (Aisne). Elle est intervenue à l’île de Ré pour des faîtières, ornements et décors de toiture, aux Sables...

Source L'Est Républicain par Manuela MARSAC

13/11/2021

Béton, terre cuite : les stratégies des industriels pour tenir le choc de la RE2020

Avec ses exigences en termes de carbone, la nouvelle réglementation environnementale questionne l'utilisation des matériaux dans la conception des bâtiments. Le Congrès des architectes, fin octobre, a été l'occasion, pour la filière béton et celle des tuiles et briques, de faire le point sur leur stratégie bas-carbone.

La RE2020, qui s'appliquera aux permis de construire déposés à compter du 1er janvier prochain, doit, c'est même un de ses objectifs énoncés par le Gouvernement, faire passer le Bâtiment dans l'ère du bas-carbone. Or, de ce point de vue, tous les matériaux ne se ressemblent pas. Pourtant, les filières sont entrées dans une phase de réflexion intense pour baisser drastiquement les émissions de CO2 de leurs produits.

C'est le cas de la filière béton, régulièrement pointée du doigt pour son bilan environnemental, tant au niveau des matières premières nécessaires qu'au niveau de l'énergie dépensée pour le fabriquer, l'acheminer et le couler. Le Cimbéton, centre d'information de la filière, a présenté, à l'occasion du Congrès des architectes, qui s'est tenu à Rennes du 28 au 30 octobre, les pistes des producteurs pour que la construction béton respecte la réglementation - et qu'elle ait un avenir.

 "On est tranquilles jusqu'en 2028"

Source Batiactu par Basile Delacorne, 

 


12/11/2021

Italie : Tuiles et brise-soleil design de CEIPO, alliant esthétisme et fonctionnalité

Depuis plus de 40 ans, Ceipo opère dans le domaine des produits en terre cuite, combinant les caractéristiques uniques de l'argile toscane avec le design et la technologie italiens et une grande dose de créativité

Fondée en 1978 par Franca Poggiani et Silvano Cei, qui continuent à diriger l'entreprise, Ceipo produit des éléments de protection solaire en terre cuite et en grès cérame, des éléments de façade en grès cérame, des tuiles vernissées et des articles en terre cuite faits à la main.

L'entreprise exporte ses produits dans plus de 30 pays à travers le monde et est réputée pour sa grande capacité de personnalisation et sa capacité à répondre aux demandes les plus exigeantes et originales : un projet donné peut comprendre plusieurs dizaines d'éléments et de formes différentes.

"Cela nous a donné l'opportunité de collaborer fréquemment avec certains des cabinets d'architectes les plus célèbres au monde" - déclare le président Silvano Cei - "Nous sommes fortement engagés dans la recherche et la conception pour garantir que nos produits restent uniques et reconnaissables au fil des ans."

Un enjeu très ressenti est celui de l'environnement : toutes les argiles usagées sont renvoyées dans le système de production et les rebuts cuits sont rebroyés. L'usine est équipée de systèmes de recirculation d'eau et de glaçure et d'un système photovoltaïque pour l'autoproduction d'électricité. 

Source CeramicWorldWeb

11/11/2021

Brickworks acquiert le plus grand distributeur indépendant de briques aux États-Unis

L'acquisition élargira l'échelle du réseau de distribution directe de Brickworks en augmentant le nombre de ses magasins dans le Midwest de 10 à 27.

Brickworks, le premier fabricant australien de matériaux de construction, a conclu un accord contraignant pour l'acquisition de certains actifs de Southfield Corporation, dont Illinois Brick Company (IBC), pour 51,1 millions de dollars US.

Illinois Brick Company (IBC) a été créée en 1981 et s'est développée au cours des quatre dernières décennies grâce à une croissance organique et à des acquisitions. C'est maintenant le plus grand distributeur de briques détenu et exploité de manière indépendante aux États-Unis avec 17 salles d'exposition et parcs de distribution, tous situés dans l'Illinois et l'Indiana.

Négociant sous une gamme de marques bien connues et établies de longue date, près de la moitié des revenus d'IBC sont générés par des ventes d'environ 70 millions de briques par an. De plus, IBC propose une gamme de matériaux de construction et de fournitures complémentaires tels que la pierre et la maçonnerie.

« Nous entretenons une relation solide avec IBC depuis notre entrée sur le marché américain en 2018 », a déclaré Lindsay Partridge, directrice générale de Brickworks. "Cette acquisition est un ajustement stratégique logique et augmentera considérablement l'échelle de notre réseau de distribution directe, augmentant le nombre de nos magasins dans le Midwest de 10 à 27."

L'augmentation du volume des ventes via le réseau IBC sera soutenue par la capacité de production des usines Brickworks situées dans le Midwest : Marseille dans l'Illinois, Adel et Sergeant Bluff dans l'Iowa, Caledonia et Iberia dans l'Ohio, et Cynthiana dans le Kentucky.

Les perspectives pour la région sont solides, l'activité de construction devant augmenter au cours des cinq prochaines années, tant dans les segments résidentiels que non résidentiels. Les mesures de relance récemment annoncées par le gouvernement, notamment le soutien aux projets d'infrastructure étatiques et locaux tels que les écoles et les universités, devraient également stimuler l'activité de construction dans la région. 

Source CeramicWorldWeb

10/11/2021

UK: Le briquetier Ibstock se diversifie avec un investissement de 50 millions de livres sterling dans une nouvelle division

Le briquetier Ibstock a lancé une nouvelle unité commerciale, qui démarrera avec un investissement de 50 millions de livres sterling dans une usine de systèmes de plaquettes de briques.

Le fabricant de briques en terre cuite et de produits en béton a déclaré que sa toute nouvelle entreprise - Ibstock Futures - aura son siège à Londres et contribuera à diversifier l'entreprise. Cette unité sera axée sur le développement de la technologie vers la durabilité et l'industrialisation du processus de construction. Ibstock souhaite utiliser la nouvelle unité pour développer son activité hors site et modulaire.

La société a déclaré que le facteur déterminant derrière le lancement était une croyance dans le marché de ces technologies dépassant l'industrie traditionnelle des produits de construction. Le directeur général de la société, Joe Hudson, a déclaré qu'il s'agissait d'un "développement stratégique important" pour l'ensemble du groupe.

Le premier projet d'Ibstock Futures, l'usine de systèmes automatisés de plaquettes de parement, sera basée à Nostell dans le Yorkshire, et pourra produir jusqu'à 60 millions de plaquettes de parement par an. Il remplacera une ancienne usine, fermée l'année dernière et située à proximité de réserves d'argile.

La société a déclaré que la nouvelle usine, qui est au stade de la demande d'autorisation, disposera de la dernière technologie de fabrication pour produire avec "une réduction très significative du carbone" par rapport aux parements importés dans le pays. Hudson a déclaré que la plaquette de parement produite serait un produit net zéro et a décrit l'installation prévue comme un "phare d'excellence de fabrication et de durabilité".

Les plaquettes de parement ont le même aspect esthétique que les briques pleines une fois installées dans un système de mur ou de façade, mais sont en fait de fines sections d'argile.

Le briquetier a subi une perte de 52 millions de livres sterling pour le premier semestre 2020, après quoi il a annoncé qu'il allait fermer deux usines. Les pertes ont été imputées à une combinaison de la pandémie, d'une accalmie sur le marché des briques en terre cuite en 2019 et d'une restructuration.

Le briquetier possède 14 usines au Royaume-Uni et la nouvelle business unit viendra aux côtés de deux unités existantes : Ibstock Clay et Ibstock Concrete. 

Source ConstructionNews

09/11/2021

UK: le briquetier Ibstock connaît une croissance rapide

L'activité terre cuite a enregistré des volumes de ventes plus élevés que prévu au cours des six premiers mois de 2021, avec un chiffre d'affaires de 138 millions de livres sterling, 60 % de plus que l'année précédente

Ibstock, l'un des plus grands fabricants britanniques de produits de construction coté à la Bourse de Londres, a enregistré des performances exceptionnelles dans ses divisions terre cuite et béton au cours du semestre clos le 30 juin 2021.

Les opérations de la période ont été portées par une reprise robuste de la demande, qui a fait grimper le chiffre d'affaires du groupe de 54% par rapport aux six premiers mois de 2020 à 202 millions de livres sterling (234 millions d'euros), légèrement en deçà des résultats atteints en 2019 (203 millions de livres sterling). ). L'EBITDA ajusté a bondi à 55 millions de livres sterling contre 10 livres sterling en 2020, tandis que le bénéfice avant impôts de 39 millions de livres sterling marquait une forte reprise par rapport à la perte de 52 millions de livres sterling du premier semestre 2020.

La division terre cuite enregistre des volumes de ventes plus élevés que prévu : le chiffre d'affaires de la division s'élève à 138 millions de livres sterling (68,3 % du chiffre d'affaires total), soit 60 % de plus que l'année précédente (87 millions de livres sterling) et représente 92 % des revenus déclarés pour le premier semestre 2019 .

En réponse aux perspectives positives de la demande, Ibstock met actuellement en service le projet d'amélioration de l'usine de Leicester Soft Mud 2 et, au cours des 9 à 12 prochains mois, mettra en service les autres projets d'amélioration des usines d'Ellistown et de Laybrook. Ensemble, ils ajouteront environ 5 % de capacité de réseau supplémentaire, ce qui signifie qu'environ 95 % des niveaux de volume 2019 devraient être disponibles à partir de mi-2022. À plus long terme, le redéveloppement des installations de briques coupées en fil du Groupe dans l'Ouest Midlands offrira une extension de capacité significative lors de sa mise en service à partir du début de 2024.

« L'investissement de 60 millions de livres sterling dans le réaménagement de nos installations de briques d'argile dans les West Midlands augmentera considérablement notre capacité à partir du début de 2024, consolidant ainsi notre position de leader sur le marché des briques d'argile », a annoncé Hudson. « Cela démontrera également notre engagement à diriger notre industrie sur les questions de développement durable, en produisant les premières briques à zéro carbone net du Royaume-Uni, une innovation qui suscite déjà un intérêt considérable de la part des clients. » 

Source CeramicWorldWeb

08/11/2021

Zoom sur l’application Mon Toit Terreal de Terreal

Les Prix de la Maison reviennent pour la seconde édition ! Découvrez l’application Mon Toit Terreal de Terreal, qui concourt dans la catégorie Aménager & Construire de Mon Jardin & Ma Maison.

Les Prix de la Maison, qui récompensent des objets, des équipements et des services innovants dans les secteurs de la décoration, de la rénovation et de l’Outdoor, reviennent pour la seconde édition ! Découvrez l’application Mon Toit Terreal de Terreal, qui concourt dans la catégorie Service de Mon Jardin & Ma Maison.

Visualiser son projet de toiture comme si on y était

Le spécialiste des produits de couverture Terreal a développé un outil de simulation innovant baptisé Mon Toit Terreal. Ce simulateur de toiture permet aux particuliers ainsi qu’aux professionnels de visualiser en quelques clics le résultat d’un projet et donc de se projeter. Il propose en effet de simuler l’allure d’une toiture rénovée avec les tuiles de la gamme Terreal. Cette solution de simulation en 3D intègre de nombreux modèles architecturaux typiques de diverses régions françaises. Interactif, le service Mon Toit Terreal permet une centaine de combinaisons possibles en sélectionnant la zone géographique, le type et le style de maison et bien évidemment les tuiles, dont il est possible de faire varier de faire varier le modèle et la couleur. On peut ainsi choisir les matériaux adéquats pour réussir son projet de toiture. Une fois la simulation réalisée, Mon Toit Terreal donne la possibilité d’en télécharger une synthèse. 

Une application gratuite et évolutive

Ce configurateur réaliste est disponible sous la forme d’une application gratuite, disponible pour iOS et Android. On peut également y accéder depuis une tablette ou un ordinateur. Mon Toit Terreal, qui a vu le jour à l’issue de deux années de développement, est déjà voué à évoluer. En effet, le service va s’enrichir de nouveaux produits pour étoffer les simulations : gouttières, faîtage ou encore gamme solaire Terreal. En outre, d’ici peu, il sera également possible de réaliser des simulations personnalisées encore plus réalistes, par exemple en intégrant une maquette numérique réalisée par drone.

Lien : Mon Toit Terreal de Terreal

Source LeJournalDeLaMaison par Alexandra Bellamy 

07/11/2021

Au cœur de la fabrique des terres cuites de Courboissy

La fabrique des terres cuites de Courboissy est située à Charny-Orée-de-Puisaye en Bourgogne. Avec un savoir-faire de plus d’un siècle, elle fabrique des carreaux en terre cuite mais aussi, depuis quelques années, des carreaux de faïence traditionnels.

La fabrique des terres cuites de Courboissy  est un lieu chargé d’histoire !  Fondée en 1890, c’est d’abord une briqueterie tenue par la famille Gauthier. 

Après cent ans de briques, tomettes et deux guerres, dont vous connaîtrez une anecdote dans ce reportage, la fabrique est reprise par Olivier Brunet en 2008. 

Directeur commercial d’un grand groupe industriel, mais aussi passionné d’artisanat et de la terre, il relance l’activité de la fabrique et ajoute aux carreaux en terres cuites traditionnels une gamme de carreaux en faïence. Son objectif à son arrivée : moderniser, tout en gardant le savoir-faire artisanal qui fait la renommée de la fabrique!

Présentation et histoire de la fabrique

Olivier Brunet a modernisé certains équipements. Avant, on pressait à la main, aujourd’hui il a installé une presse pneumatique, mais tout est encore fait manuellement dans la fabrique.

On pose la masse, le carreau est pressé et récupéré à la main !

L'argile sèche pendant plusieurs semaines, puis est cuite dans un four d'une taille impressionnante!

Depuis quelques années, la fabrique des terres cuites de Courboissy élabore aussi des carreaux de faïences unis ou avec des dessins géométriques.

Source France Bleu par Juliette Geraud