Même si la briqueterie est aujourd’hui confrontée à la concurrence impitoyable de la brique industrielle, la fabrique marcelloise ne manque pas d’atouts pour séduire une clientèle extrêmement variée. «Nous proposons aux clients des produits sur mesure», souligne Chantal Blanc, petite-fille du fondateur. De fait, le site respire la terre, cuite ou crue, travaillée avec passion par une dizaine de salariés selon des techniques ancestrales. Ainsi, l’argile extraite de la carrière de la plaine de Nagen est toujours utilisée pour la construction de bâtiments «en traditionnel», mais aussi pour la restauration d’édifices historiques. «Nous avons par exemple fabriqué des briques pour la cathédrale d’Albi», a rappelé Jacques Blanc à l’archevêque. À l’issue de la visite, Aline Blanc a remis à Robert Le Gall trois Rois mages confectionnés en terre crue, ainsi qu’une croix de Toulouse perlée.
La briqueterie de Nagen fabrique des pièces en terre depuis 1920. À ce jour, elle produit en moyenne 1700 tonnes de briques chaque année. Les petits-enfants du fondateur ont repris les rênes de l’entreprise familiale au décès de leur père en 1985.
Source La Dépêche du Midi
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