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30/12/2013

La tuilerie Imerys de Blajan: point de situation

Echec d’Imerys

Le plan social que voulait mettre en place Imerys a été mis en échec. Néanmoins le groupe Imérys n’a pas abandonné l’idée d’abandonner la fabrication à base de terre cuite à Blajan. Depuis quelques mois le groupe a abandonné un certain nombre de production à base de terre cuite et vendu ses activités à Bouyer Leroux.
Quelle stratégie du groupe :
Nous constatons qu’une stratégie qui nous rappelle ce qui s’est passé à Péchiney à Marignac est mise en place. Comme à Péchiney on trouve un repreneur qui gardera une partie du personnel (dans des conditions de travail et de salaire très différentes) Comme à Péchiney le groupe propose des aides à la mobilité : aides à la reprise des salariés, aides au déplacement aide au repreneur. Nous savons comment a fini l’histoire de Péchiney : à la suite du premier repreneur un troisième repreneur est arrivé avec des méthodes très cavalières pour ne pas dire plus : licenciement du personnel restant sans respect des lois sociales, accidentologie importante, non-paiement des heures supplémentaires etc…. . Les salariés contestant la situation ont saisi le Conseil de prud’homme et ont été entendus, l’entreprise a été condamné sauf que ces salariés se retrouvent au chômage et pire le patron voyou c’est évaporé et les dommages et intérêts sont restés à la charge de la collectivité puisque le patron véreux n’était plus là. Pour la petite histoire il faut savoir que le dernier patron logeait à l’hôtel, avait une voiture de location était canadien : sur le territoire il n’était propriétaire que de son ordinateur. D’autre part plus de 10 ans après des salariés sont encore en procédure judiciaire devant l’ancien employeur. Cet ancien employeur qui répondait des errements litigieux de péchiney, puis ferro-Pem le 1er repreneur indique aujourd’hui qu’il n’est plus sur la proposition de l’entreprise Coffrelite :
Elle confirmerait l’abandon de l’exploitation et la valorisation de la terre sur place. Le savoir-faire des salariés en place n’est pas pris en compte : aucun rapport avec le métier sur la terre, la cuisson , la façon, tout ceci démontre à priori le peu de consistance de cette proposition ; ce type d’entreprise peut s’installer n’ importe où. Rien n’est dit sur la terre et au vu des orientations d’Imérys on peut supposer que la terre exploitée serait transportée vers une autre usine de ce groupe. La richesse locale serait pillée, transport en camion sur les routes départementales … La proposition de Coffrelite pourrait être envisagée si les coffrets (coffret en terre cuite) étaient fabriqués sur place et venait en complément de l’activité actuelle ou une autre activité terre cuite.
La casse de l’outil industriel en cours : Nous pouvons constater qu’en ce moment la direction locale mis en place est plus préoccupée par le management du personnel et la mutation de celui-ci. En effet la direction technique se limite à la programmation des arrêts et marche de l’entreprise rien n’est fait sur l’aspect technique, une réflexion sur la productivité et les améliorations de l’outil de travail. L’essentiel des actions de la direction se borne à des réunions, des entretiens avec le personnel. D’autre part des arrêts sont programmés tous les jours ce qui conduit à des temps de chauffe très importants, pour la remise en température de fonctionnement. A terme ce type de fonctionnement conduit à majorer de manière significative les couts du produit fini. Ce qui justifiera à terme la fermeture de l’usine. Nous rappelons qu’un des éléments essentiel de notre bataille était la bonne santé financière du site de production et notre proposition pour un système de chauffe alternatif au gaz. Nous notons que la direction tente de faire oublier cette proposition essentielle qui à la fois économiserai la ressource de gaz et utiliserai une ressource locale à savoir la sciure pour chauffer et cuire la terre.

Source CGT Comminges

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